QUAND LE REVE PREND LE PAS SUR LA REALITE.
Disclaimer : les personnages intervenant dans cette histoire ne m'appartiennent pas (malgré le fait que je ne cracherais pas sur Draco…nu…attaché à un lit…waaaa.) Désolé.
Résumé : Draco en a marre. Il a l'impression de voir le sol se dérober sous lui et de tomber sans aucun moyen de se rattraper. Et il tombe…tombe… la chute sera douloureuse et il le sait. Il a peur
Chapitre 1
Draco regarda des deux côtés du couloir avant de s'y engager. Il longea les murs, restants ainsi dans leurs ombres protectrices. Il refusait d'échouer à sa mission ! C'était ce soir ou jamais. Severus était partit à une réunion…Il avait donc le champ libre et ce n'était pas pour se faire attraper par un cracmol et sa chatte. Il arriva devant un tableau représentant Salazard Serpentard au-dessus de son chaudron. Celui-ci était parfaitement réveillé et dardait de son regard glacial Draco qui s'avança.
« Bonsoir monseigneur Serpentard. Je vous en prie de m'excuser si ma venue vous importune d'une quelconque façon. »
« Et bien, que viens faire un élève si poli, et de mon illustre maison si je m'abuse, à cette de la nuit ? »
« Chercher quelques ingrédients, rien de bien méchant. Langue de serpent. »
Salazar s'inclina alors que le tableau s'ouvrit sur une sorte d'anti-salle. Draco entra mais ne bougea alors que le tableau se renfermait sur lui. Comme Severus n'était pas là, il avait mis des pièges mais Draco les connaissait. Dés le tableau fermé, une unique torche éclaira le réduit. Il inspira et ferma les yeux. Petit à petit un dessin des pièges se dessina derrière ses pupilles. Tout en gardant les yeux fermés, il s'avança jusqu'à la porte. Là, il s'arrêta et sortit sa baguette et un morceau de bois. D'un sort, il le transforma en une dague et se perça le doigt. Il étouffa une exclamation de douleur et mis son doigt ensanglanté sur la poignée, attendant le pire. Un cliquètement se fit entendre et la porte s'ouvrit en un grincement sinistre.
Draco mit son doigt en bouche et entra. Encore heureux que Sev' l'avait comprit dans le sort. Il avait droit à y aller mais seulement en cas d'urgence. C'en était une mais Sev' ne l'aurait pas comprit. Draco monta à l'échelle et commença ses recherches Heureusement, cela ne lui prit pas longtemps. Il prit :
- une fiole d'eau de rose noir pure
- 3 brins de licornes à l'état de poulain
- 2 ailes de fée cristallines
- une fiole de venin de basilique
- sa peau en poudre
- de la poudre de la pierre lunaire
Il mit tout cela dans un sac et le réduisit avant de le mettre en poche. Le retour se passa sans encombre. Il posa ses ingrédients dans une cache qu'il avait découvert puis se coucha sous les ronflements de ses camarades de chambrée…Bientôt !
« Dray, lève-toi, il ne reste plus que 20 minutes avant les cours ! » dit une voix criarde.
Le jeune homme reconnut aussitôt Pansy. Il grommela quelque chose d'incompréhensible avant de se lever et d'aller à la salle d'eau, sous le regard étonnée de la jeune femme. Il est vrai que normalement, il l'aurait invectivé et pour avoir osé le réveiller et pour l'utilisation de surnom débile. Mais il était trop fatigué pour parler et pour penser correctement. La nuit avait été trop courte.
Au bout de quinze ans, il en sortit plus réveillé. Il agrippa son sac et sa baguette. Il regarda le mur et revêtit son masque avant de sortir…Bientôt !
Le professeur Snape entra, d'un pas rapide, dans sa salle. Brusquement, il abattit ses mains sur son bureau, surprenant tout le monde. Il était rare de voir ce professeur perdre son sang-froid ainsi.
« Bien ! Pour la quatrième fois en cinq ans, on vient de me voler des ingrédients très rares ! Il suffit !! Sachez, et ce pour tous, que si je mets la main sur le ou les coupables, il passera un sale quart d'heure. » dit-il tout en fusillant Harry Potter du regard.
Celui-ci affichait un air innocent mais il n'arrivera pas à tromper Severus. Il savait que c'était lui mais il manquait de preuves pour étayer ses soupçons. Il se tourna vers le tableau et commença sa leçon. Harry en profita pour se tourner vers Malfoy et le fixa, perplexe. Il savait que c'était lui le voleur, il l'avait vu hier soir…Mais pourquoi avoir volé des ingrédients Qu'en avait-il l'utilité ? Comme si Malfoy avait sentit son regard, il se tourna vers lui. Malfoy lui fit un sourire narquois et releva un de ses sourcils, intrigué.
« Alors, Potter, la vue te plaît ? » dit-il d'une voix traînante. Il le regarda ensuite de haut en bas « Moi, elle me répugne ! »
Les serpentards éclatèrent de rire, s'attirant le regard noir de Snape. Harry se retourna, rouge de colère, les poings et les dents serrées…Bientôt !
Draco sortit bien après les autres. Severus lui avait demandé d'ouvrir l'œil et de faire attention. Il voulait absolument mettre la main sur ce voleur. Draco s'était contenté d'hocher la tête sans même sourciller. Il avait appris avec le temps à cacher ses secrets…tous ses secrets. Il se dirigeait vers la salle commune des serpentards quand une main vint le plaquer contre le mur en serrant sa gorge. Las, il se contenta de relever la tête et de regarder Potter.
« Oh, Potty. Que me veux l'honneur de cet brutalité ! » dit-il d'une voix traînant et froide.
Le regard du brun se voila d'incompréhension pendant une fraction de seconde avant de reprendre constance. Il est vrai que le ton qu'avait employé Draco n'était pas aussi mordant qu'avant mais il était las de cette bataille puérile. Potter approcha sa bouche de l'oreille de Draco qui frémit de dégoût.
« Je sais que c'est toi ! Qu'est-ce que tu prépare, sale fouine dégoûtante ! »
« Dégoûtante ? Je ne pense pas. Moi, contrairement à certains, je prends des douches…Elle date à quand ta dernière douche Potter ? » dit Draco en plissant le nez.
Il vit Potter se préparer à le frapper et ferma les yeux, attendant ce coup. Mais, à sa surprise, rien ne vient. Il ouvrit les yeux et constata que Potter l'avait relâché.
« Tu me répugnes ! » se contenta de dire le brun avant de partir.
Draco éclata de rire, un rire froid et désespéré.
« La réciproque n'est pas si vrai que cela, mon cher Potter » murmura-t-il.
…Bientôt !
Il entra dans la salle de demande et soupira. C'était le bon moment. La lune était pleine et le temps était dégagé, essentielle pour la bonne marche de la potion. Les rayons de la lune devaient frapper le chaudron pour permettre à certains ingrédients d'interagir entre eux. C'est pourquoi quand il entra, la pièce représentait un bout du parc avec un chaudron en fonte et une table avec tous les ingrédients qu'il avait réunis. Il y avait mis plus d'un mois mais le jeu en fallait la chandelle. Allez, au boulot. Il sortit un parchemin et commença la préparation. Au bout d'un moment, il sourit mais continua.
« Tu peux te montrer Potter. Pour la discrétion, tu repasseras ! »
Un mouvement devant lui attira son regard. Il y avait maintenant un jeune homme brun qui le regardait avec suspicion. Mais Draco n'y prête pas attention et continua sa potion.
« On peut savoir ce que tu fais ici ? » demanda Potter sèchement
« Une potion. Cela ne se voit pas…Je te savais bigleux mais à ce point-là. Tu devrais changer de lunettes ! » répondit-il avec un sourire narquois.
Potter serra les dents et le toisa du regard. Il se rapprocha de la table et regarda la feuille mais rien n'indiquait ce que faisait Draco.
« Cherche pas, tu ne trouveras pas ! Il suffit de voir des notes en potion. »
« Peut être mais je peux…mm…la faire échouer ! » répondit Potter tout en caressant du doigt le bord du chaudron.
La discussion était irréelle autant pour Draco que pour Potter. Le ton était mordant, parfois moqueur mais il n'était froid et méchant. Quand le chaudron, la potion bouillait, formant de grosse boule qui éclataient à la surface. Il dégageait une odeur qui fit somnoler Harry. Il avait du mal à rester éveillé. Il fut d'ailleurs surprit d'entendre Malfoy aussi près de lui.
« Je fais te dire ce que je fais…cette potion permet de dormir…mm…disons, d'une étrange façon. Mais elle n'est ni pour toi, ni pour l'un de tes amis, je te rassure. En attendant. Pétrificus totalus ! »
Potter se figea mais continua à fixer méchamment Draco bien que ses yeux aient de plus en plus tendance à se fermer. Il vit Draco lever une fiole de couleur pourpre, la lever devant ses yeux pour ensuite la verser dans le chaudron.
« Ce que je viens de verser, mon cher Potter, fut l'ingrédient le plus difficile à avoir…mon sang baigné dans de l'eau aussi pur que le cristal et éclairer pendant une nuit sous la pleine lune…Oui, ce fut le plus difficile mais il en fallait la peine. Tu n'es pas d'accord avec moi ? »
Draco mit ensuite une enveloppe dans la veste d'Harry.
« Tu penseras à la donner à Severus, d'accord ! »
Il lui prit ensuite la main et avec la même dague qu'il avait employé dans la réserve d'ingrédient, il entailla la main et mit son sang dans le chaudron.
« Dort bien Potter, dors maintenant ! » dit-il en enlevant le sort du brun qui s'endormit comme une masse dans les bras de Draco. Il le déposa par terre et lui caressa la joue. Il prit un verre de la potion et effaça toute trace de son passage et surtout le chaudron et le papier. Il s'allongea ensuite près du brun et but coups sec le verre. Il se coucha et regarda le visage du brun qui dormait paisiblement.
« …Bientôt ! » murmura-t-il avant de s'endormir
Harry se réveilla, la tête embrumée comme s'il avait prit une potion de sommeil sans rêve. Il regarda autour de lui, déstabilisé avant de se rappeler sa soirée…Malfoy. Il se redressa très vite et regarda autour de lui mais le chaudron tout comme la table avait disparu. Il vit ensuite que le blond était couché à ses côtés, un verre dans sa main, vide. Il dormait toujours. Il était peut être seulement endormit mais quelque chose lui disait que ce n'était pas normal.
« Eh, Malfoy !! Bouge !! » dit-il en le secouant
Le blond ne bougea pas, continuant de dormir profondément. Il donnait un sentiment de quiétude pourtant Harry avait peur. Il trouvait la situation très étrange. Il se jeta sur lui et le secoua, le frappa mais rien. Malfoy ne se réveilla pas.
« Et merde ! Ca va être encore pour ma gueule ! » murmura Harry en prenant Malfoy dans ses bras.
Il ne réfléchit deux minutes avant de se décider. Il irait dans la grande salle, puisque de tout façon pour atteindre l'infirmerie, il fallait passer devant et à l'heure qu'il est…cela doit être le petit-déjeuner, donc il y aura du monde. Il prit Malfoy dans ses bras, soupira puis sortit.
« P'tain, Malfoy. Tu fais chier !! Snape va me tuer ! »
Les autres élèves qui se rendaient à la grande salle, regardèrent surpris l'étrange scène que représentait Harry tenant dans ses bras un Malfoy évanouit.
Il entra dans un silence de mort dans la grande salle et avança d'un pas raide jusqu'à la table des professeurs où comme il s'y attendait Snape et Mcgonagall criaient au scandale. Tout le monde connaissait l'animosité qu'il y avait entre les deux garçons. Dumbledore, le visage fermé, fit apparaître un brancard où Harry installa Malfoy. Il attendit, droit comme un I, à ses côtés que le glas sonne.
« Qu'avez-vous encore fait Potter ? » dit le professeur Snape de sa voix la plus froide.
« Rien ! » répondit Harry d'une voix ferme. Il ferma ensuite les yeux, en attendant la tempête qui ne tarda pas.
« COMMENT ? Vous vous foutez de moi !! Vous revenez avec monsieur Malfoy évanoui dans les bras et vous n'avez rien fait ? »
« Oui ! Mais il n'est pas évanoui, il dort ! » répondit Harry
La colère du professeur Snape s'évanouit pour laisser place à la stupeur.
« Mais il se fout de ma gueule !! » murmura-t-il en se laissant tomber sur son siège.
Si sa situation n'était pas aussi catastrophique, il en aurait sourit. Il mit ses mains dans ses poches et fut surprit de sentir quelque chose, du papier, dans ses poches. Sans faire attention aux professeurs qui parlaient entre eux, il sortit une enveloppe. Il se rappela ensuite qu'elle était pour le professeur Snape. En maudissant une fois de plus Malfoy, il s'avança devant son prochain tortionnaire et lui remit l'enveloppe. Aussitôt un silence de mort s'abattit sur la grande salle.
Severus regarda le survivant comme s'il était devenu fou, ce que pensait réellement l'homme. Il regarda ensuite l'enveloppe que Potter lui avait remit. Il reconnu aussitôt l'écriture calligraphié de son neveu. Délicatement, appréhendant ce qu'il y lirait, il ouvrit la lecture.
« Cher parrain
Je crois qu'en me voyant tu auras trouver ton voleur…Et non, ce n'est pas Potter. Je te connais suffisamment pour savoir que ta haine envers lui t'aveugleras assez pour ne pas voir l'évidence même. N'a-tu pas remarquer que la porte n'avait pas été forcé par un quelconque sort ? Il s'agit de moi. Je sais très bien que tu seras déçu mais tu as toujours dit que je pouvais, en cas d'urgence me servir de la réserve…Il y avait urgence, enfin si on peut dire cela.
Je crois que j'étais dans un état critique. J'aurais pu faire abstraction encore un temps mais j'aurais fini par craquer et qui c'est, j'aurais pu faire bien pire…quelque chose sans retour. Mais je suis lâche. J'ai choisit un état intermédiaire, si on peut dire. Je ne suis ni mort, ni réellement vivant…je dors tout simplement. Oh, pour pas longtemps car je ne me fais pas d'illusion. Je sais très bien que tu trouveras l'antidote mais j'avais besoin de cette pause. Sache, cependant, que je ne t'ai fais aucun cadeau. Tout as disparu ! Il ne reste que la partie des ingrédients que je t'ai volé et peut être Potter.
Tu dois te demander le pourquoi de cette acte inconsidéré de ma part. Disons que je n'ai pas supporter cette pression. Mon père me presse de plus en plus à le rejoindre mais je n'en ai pas l'envie, tout comme je ne peux rejoindre Dumbledore. Je veux être neutre, en dehors de cette guerre qui ne me concerne pas ! Oui je suis lâche mais je ne suis encore qu'un enfant qui a à peine vécu ! Mais cela, père ne l'aurait comprit. Je suis désolé Severus !
En faite, il y a une autre raison à ce geste. Récemment, j'ai appris que les Malfoy avait un cœur…et cela fait mal ! Je suis tombé amoureux d'un rêve utopique. Mon père me l'avait bien dit que le cœur est un organe inutile et de douloureux. Quelque part, il a raison, c'est douloureux, mais j'ai décidé de tenter le coup, de continuer à aimer, malgré la douleur, présent et à venir. Sache aussi que je ne te dirais jamais qui est cette personne mais c'est un garçon. Oh oui, père va me tuer aussi pour ça ! Bah, pourquoi s'en soucier pour le moment…je dors ! Bonne nuit Severus, bonne nuit !
Draco »
Severus regarda la lettre et soupira. Il regarda ensuite son neveu et un étrange sourire apparut sur son visage. Malgré tout ce que pouvait penser Draco, il comprenait. Ce n'était pas lâche de faire le choix d'aimer, ni de choisir la neutralité. Severus l'aurait compris…Si seulement, il lui en avait parlé plutôt que de choisir cette possibilité-là.
« Monsieur le directeur, je crois que nous avons un problème. » dit-il en se levant.
Le directeur se leva à son tour, ainsi que l'infirmière. Ils se dirigèrent vers l'infirmerie, suivit du brancard où dormait toujours Draco. A l'entrée de la porte, Severus se retourna et aperçut Potter qui était toujours debout devant la table des profs, les regardant, ne sachant que faire. Le professeur de potion se souvint alors qu'il avait ce que Draco avait préparé et pourrait les aider. Il se résigna à lui demander de l'accompagner, sous le regard surpris de tout le monde. Potter se dépêcha de les rejoindre.
« Avez-vous lu cette lettre, monsieur Potter ? » demanda Snape dès leur entrée dans l'infirmerie.
Pomfresh alla mettre Malfoy dans un lit et l'ausculta, pendant qu'Harry répondit négativement à la question de son professeur. Il regarda celui-ci perplexe quand il se laissa tomber sur une chaise toute proche. L'infirmière revient peu de temps après, confirmant les dires d'Harry. Le jeune homme dormait.
« Monsieur Potter, pouvez-vous nous dire ce qui s'est dérouler hier soir ! » demanda le directeur.
« Je ne sais pas exactement ce qu'il a fait. Je savais que c'était lui qui avait volé les ingrédients du professeur Snape mais je n'accuse pas sans preuve. J'ai donc décidé de le suivre et c'est pour cela que hier soir, je me suis retrouvé avec lui dans la salle à demande. »
« Comment était-elle ? Tous les détails sont important Potter ! Je dois savoir ce qu'il a prit ! »
Harry soupira avant de raconter le peu de ce dont il se souvenait mais apparemment cela fut suffisant pour le professeur de potion. Il se leva d'un bond et sortit sous le regard perplexe de l'infirmière et d'Harry. Celui-ci haussa les épaules avant de se retourner vers Pomfresh pour lui demander s'il pouvait partir mais elle était retournée au chevet de Malfoy. Il la rejoignit et regarda Malfoy. Il ressentit à nouveau ce sentiment de quiétude…bizarrement, il avait envie de lui caresser les cheveux.
« Monsieur Potter ? Que faites-vous encore là ? Si vous n'avez rien, sortez ! »
La voix de Pomfresh le fit sursauter et avec malaise, il se rendit compte de ses pensées…très déviante. Bon, il est gay mais le malade est et restera Malfoy…un sale con imbu de sa personne. Il mit ses mains dans les poches et sortit, perdu dans ses pensées.
Ce n'est qu'une fois dehors, qu'il se rendit compte qu'il y avait encore un papier dans sa poche. N'ayant pas le souvenir d'en avoir mis un lui-même, il le sortit et fut surpris de vois son nom calligraphié dessus.
Blaise était un serpentard des plus étranges. Alors qu'ils étaient froid et ne se dévoilaient pas, le garçon était chaleureux et exubérant. Et là, il était dans une colère noire. Son meilleur ami avait été blessé par son pire ennemi…survivant à la manque. Il allait le tuer !! Il marcha d'un bon pas vers l'infirmerie, avec derrière lui Théo et Pansy, les seuls vrais amis de Draco. Il fut surpris de voir Potter sortir l'air ailleurs, s'en même se rendre compte de la présence des trois serpentards.
« Blaise, c'est une lettre de Dray. » dit Pansy en voyant la calligraphie.
Aussitôt, le jeune homme arracha la lettre à Potter.
« Eh ! Rends-moi cette lettre ! Elle est à moi !! »hurla-t-il en s'avançant.
Théo l'arrêta en le menaçant de sa baguette. Calmement, Blaise ouvrit la lettre et la lut avec Pansy. Plusieurs fois, il releva la tête, effaré et regarda Potter, qui ne comprenait rien à ce qui se passait mais il ne pouvait rien faire. Théo le menaçait toujours de sa baguette.
« Bon, maintenant que vous l'avez fini, vous pourriez peut être me la rendre » dit Potter d'un ton menaçant mais cela ne marcha pas vraiment.
Les trois serpentards le regardèrent avec un sourire en coin. Blaise plia lentement la lettre et la glissa dans sa veste.
« Potter. Je ne poserais qu'une seule question. As-tu, oui ou non lu cette lettre ? »
« Que… »
« Oui ou non ? »
« Non, mais… »
Blaise lui fit un sourire ironique et partit vers les cachots suivit de Pansy et de Théo. Il voulait ferait tout pour aider son meilleur ami, son frère.
Et voilà je suis de retour avec une nouvelle histoire en espèrant avoir plus de rewiew que la précédente...Merci à ceux qui ont réussi à me motiver ( tous ceux qui ont envoyer une rewiew pour mon dernier chapitre de "aux petits anges")
Alors je vous explique d'où m'ai venu cette idée une peu abacadabrante...D'un one-shot que je voulais écrire mais en me relisant je me suis dit que j'allais en faire une fic à chapitre et j'ai changé quelques détails...genre: Harry n'est pas mort ( ce qui est arrivé dans l'autre) Normalement Draco devrait se réveiller mais je ne sais pas encore dans quel état...Pour une fois que c'est Draco que je fais souffrir, je le fais bien
Ah oui dernier point, je suis en free-lance, pas de plan détaillé, pas de but précis à part réveiller Draco et le mettre avec Harry. Donc je ne sais pas encore combien de chapitre il y aura. Par contre, je reprends le même concept que l'assassin et son ange gardien, un chapitre, un point de vue. J'espère que cela vous plaira.
Prochain chapitre: point de vue de Draco: Un rêve pas si rose que cela.
