Auteur: Kuro-Hagi – 28/03/2006

Genre: Yaoi – Essai

Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à J.K. Rowling.

Note: Après avoir posté ma première fic 'Deshinibition lunaire', j'ai reçu un certain nombre de review encourageante et demandant une suite. Cette première fic se voulait courte, et finissait brutalement parce que je le voulais ainsi (désolée pour les frustrations occasionnées;;). Je souhaitais répondre à vos attentes, mais je n'étais pas inspirée pour une suite. Je n'étais d'ailleurs pas inspirée pour une histoire complète, bien structurée en plusieurs chapitres... Pas moyen de pondre une intrigue et tout ce qui s'en suit. Non, tout ce qui me vient à l'esprit en ce moment, ce sont des morceaux de vie. Des choses liées sans l'être. Les mêmes personnages mais à des instants différents de leur vie. Je commence donc une fic à chapitres, où ceux-ci ne se succèderont pas forcément dans un ordre chronologique, ce sont seulement des instants choisies de la vie de Remus.

Remerciements: Merci à ma betâ-lectrice de prendre le temps de relire tout ce travail Et merci à Oci et Miss JaD pour leur soutien! Toutes les trois, je vous aimeuhhh!

En tout cas bonne lecture! Et si ça vous plaît n'oubliez pas les reviews motivent et appelent à une suite rapide (non, non je ne suis pas adepte du chantage :p)


Arrivée à Hogwart

Je n'aurais jamais dû accepter. Un frisson me glace. Je regarde ma mère. Elle me sourit. Mais l'inquiétude est nettement visible dans son regard. L'odeur de la peur, de son angoisse émane d'elle. Elle était fière, elle a pleuré quand elle a vu la lettre. Elle avait reçu le directeur avec espoir et angoisse. Nous avions longuement discuté. Il avait tout prévu. Mais aujourd'hui, sur ce quai, nous sommes beaucoup moins sûrs de nous. Tous ces élèves... j'ai tellement envie de monter dans ce train avec eux. Mais je suis dangereux, je pourrais les blesser.

Ma mère pose une main sur mon épaule. Tiens, elle pleure.

« Mon chéri… »

Elle me prend dans ses bras. J'aime bien. Je me sens en sécurité. J'ai aussi un peu peur d'y aller, parce que ses bras réconfortants ne seront plus là. Elle s'écarte de moi et me sourit. Je vois de la fierté, de l'inquiétude et de l'amour dans son regard.

« Tu vas me manquer mon chéri. »

« Maman… Je ne devrais peut-être pas y aller. »

« Remus ! Mon chéri, tu en rêves depuis que tu es tout petit ! Le professeur Dumbledore a tout fait pour te le permettre ! Je sais qu'on peut lui faire confiance ! »

« Oui… Mais j'ai un peu peur… On sait jamais… »

« Moi aussi… j'ai peur… mais ce qui me fait le plus peur… c'est que tu ne te fasses pas encore d'amis, mon chéri… Promets-moi de faire des efforts, d'accord ? »

Son regard est implorant. Maman, ne me regarde pas comme ça. Je dois grimacer parce qu'elle éclate de rire.

« D'accord… Je vais essayer. »

Les bagages sont dans le train. La cloche du départ sonne. Je soupire, ma mère sourit toujours. La fierté supplante tout le reste dans son regard. Je me sens rougir. Elle m'embrasse une dernière fois. Les portes se ferment. Je regarde ma mère sur le quai à travers le carreau. Le train s'ébranle. Elle me fait un dernier signe de la main.

Je reste un moment le regard posé sur le quai qui s'éloigne. Quand il a définitivement disparu, je me décide à retourner dans le compartiment où j'ai déposé ma valise. Trois garçons s'y sont installés. Ils ne m'adressent pas un regard. Ils sont plongés dans une conversation qui semble les passionner. Ils ont l'air de se connaître depuis longtemps. Je m'installe près de la fenêtre où j'avais laissé mes affaires. Je sors un livre de mon sac et me plonge dans une lecture passionnante.

------

J'ai parfois du mal à me concentrer sur ma lecture. Un des garçons à une odeur corporelle particulièrement forte et désagréable. Je vais avoir beaucoup de mal à me faire des amis si je suis dérangé par ce genre de choses. Ils se rendent compte de ma présence. Et le garçon en question se retourne vers moi.

« Excuse-moi ! C'est comment Hogwart ? Tu dois être en troisième ou quatrième année… »

Il s'est rapproché de moi, et son odeur m'assaille. Je respire calmement.

« Je… Je rentre en première année comme vous… Désolé. »

Il me regarde avec des yeux ronds. J'ai toujours fais plus vieux que mon âge. Le loup a marqué mon corps. Je suis plus carré. Mes joues sont creusées, mes traits tirés. Sans oublier que j'ai toujours fais une tête de plus que la moyenne. Je crois que mes cheveux mi-longs noués bas dans ma nuque ajoutent à me donner quelques années supplémentaires. Il ne se décide pas à vouloir s'éloigner de moi. Je sens qu'il veut encore discuter. Il n'a pas l'air méchant. Mais son odeur est insupportable. Je prétexte un besoin pressant pour m'éclipser. Dans l'allée, j'entrouvre une fenêtre pour respirer l'air frais. Il est saturé de l'odeur de charbon et de métal chauffé. Je reprends ma marche dans les compartiments pour trouver une nouvelle place libre. J'en trouve un dans lequel un garçon est assis seul. Il a le nez un peu crochu et des cheveux noirs graisseux. J'ouvre la porte, il lève des yeux indifférents sur moi et se replonge dans son livre. Parfait. Je m'installe à l'autre bout du compartiment sur la banquette qui lui fait face et me replonge dans mes propres lectures.

------

J'abandonne mon livre lorsque nous approchons du château. Je ne suis jamais venu. Ma mère m'en avait parlé. Mais je ne m'attendais pas à ça. Il est immense, ses hautes tours noires se dessinent sur le ciel obscurci. La lune décroissante éclaire le parc et les arbres majestueux. Je ne peux détacher mon regard de ce tableau magnifique. Même mon voisin de compartiment jusque là si impassible semble impressionné. Nous avons enfilé nos robes de sorcier. Le train s'arrête en gare de Pré-Au-Lard.

Nous sommes dehors, l'air est frais et une pluie fine commence à tomber. Un homme... Vu sa taille je l'apparenterais plus à un géant... Il s'adresse aux premières années. Malheureusement pour nous, nous ne montons pas dans les diligences qui semblent si attirantes pour s'abriter. Au lieu de quoi, nous grimpons à bord de frêles esquifs. Lorsque tout le monde est installé, l'homme, qui s'est présenté comme étant le garde-chasse du château et se prénommant Hagrid, donne le signal du départ. Les barques s'ébranlent doucement et glissent silencieusement sur les eaux noires.

Le temps d'arriver au château, nous sommes frigorifiés. La pluie a pénétré nos vêtements. Plus le château approche et plus il est impressionnant. Notre émerveillement nous fait un peu oublier l'inconfort de nos embarcations. Nous accostons enfin. Nous courons nous réfugier dans le hall du château. Des murmures d'excitation s'élèvent. La sous-directrice nous rejoint, elle a un air sévère. Elle nous fait taire rapidement avant de nous faire pénétrer dans la grande salle. Je suis soufflé. La pièce est immense. Le plus étonnant, ce ne sont pas les chandeliers qui flottent au dessus des tables, ni les fantômes qui se promènent comme si de rien dans la salle, ni encore les longues tables où sont installés des centaines d'élèves arborant les couleurs de leurs maisons. Le plus étonnant c'est le plafond, ou plutôt son absence. Le plafond était ensorcelé, au dessus de nous s'étalait le ciel étoilé.

------

Nous attendons tous anxieux le moment de poser le Choixpeau sur notre tête. Je ressens l'anxiété de tous les premières années. Ça me rassure, je ne suis pas le seul à être effrayé. Le Choixpeau finit sa chanson, et le professeur commence l'appel.

« Cynthia Abitbol. »

Une jeune fille rousse, rouge jusqu'aux oreilles, un peu rondelette s'avance timidement. J'entends son cœur s'affoler dans sa poitrine quand McGonagall soulève le chapeau pour le poser sur sa tête. Elle ferme les yeux d'appréhension.

« Poufsouffle ! »

Elle descend rapidement pour se précipiter vers la table qui acclame son arrivée.

« Franck Allan »

« Serpentard ! »

« Helen Bayron »

"Poufsouffle!"

"Mark Bilmon"

"Serdaigle!"

« Sirius Black. »

On attend un moment personne ne sort des rangs. Je repère tout de suite, au son des battements de cœur affolés et à l'odeur grandissante de peur qui émane de lui, un garçon aux cheveux longs et noirs, dans le premier rang. Un deuxième garçon à lunette le pousse vers l'avant. Black a l'air pétrifié. Il finit par s'avancer. Je ne sais pas ce qu'il craint à ce point. Il s'assied sur le tabouret et le chapeau tombe sur sa tête. Il reste un moment, les poings serrés.

« Gryffondor ! »

Il est le premier à y être envoyé. Il enlève le chapeau, soulagé. Il s'avance vers la table rouge et or, qui applaudit à tout rompre.

Un a un, les étudiants prennent place à leur table. Je sens que mon nom approche.

« Remus Lupin »

Bingo ! Allez Remus, quand faut y aller, faut y aller. Je m'avance et m'assieds. Le Choixpeau me tombe sur les yeux. Et j'entends une voix marmonner.

« Te voilà donc, jeune homme ! J'ai beaucoup entendu parler de toi dans le bureau de Dumbledore… Tu es très brillant ! Un exemple de sérieux ! Tu serais bien à Serdaigle ! Mais non ! Tu es courageux et brave ! Oui, Gryffondor t'ira beaucoup mieux ! Gryffondor ! »

Le choixpeau se soulève de ma tête. Soulagé, je rejoins d'autres élèves de première année à la table rouge et or, où je suis félicité et applaudit. L'appel continu. Je note que le garçon à l'odeur insupportable du train est envoyé à Poufsouffle. Potter, l'ami de Black (ce dernier s'étant de nouveau angoissé à l'appel du nom de son ami), nous rejoint à la table de Gryffondor. Et Severus Snape, le garçon avec lequel j'ai terminé mon voyage sans échanger un mot, est envoyé à Serpentard. Enfin, tous les élèves ont été appelés. Le Choixpeau et le tabouret sont rangés et le directeur se lève en souriant.

« Bonjour ! Avant de débuter ce délicieux repas, je voudrais vous dire quelques mots… Voilà c'est fait ! Bon appétit ! »

Les élèves éclatent de rire, et j'avoue sourire aussi. Il est vraiment bizarre le directeur. Nos assiettes se remplissent des mets les plus raffinés et nos verres d'un jus de citrouille succulent.

A la fin du repas, Dumbledore fait cette fois un vrai discours. Mais le repas trop copieux nous fait tous somnoler et nous ne l'écoutons qu'à moitié. Nous retenons l'essentiel. Le concours des quatre maisons par un décompte de points qui sont donnés ou retirés selon certains critères. Du peu que j'en ai compris l'attribution des points se fait de manière subjectif. Mais cela m'importe peu.

------

« Les premières années, suivez-moi ! »

La colonne des première année suit sans discuter le garçon qui s'est adressé à eux.

« Je suis préfet de Gryffondor ! J'ai donc la responsabilité de vous conduire à vos dortoirs et vous donner le mot de passe qui vous permettra d'y accéder. Je suis là aussi pour veillez à ce que les élèves respectent les règles! Je peux sanctionner les élèves et retirer des points à leur maison. »

Nous montons des escaliers qui pivotent aléatoirement d'un palier à un autre. C'est étrange, on ne sait pas où on va attérir. Le château semble être vivant. Un des élèves de la promotion reste en arrière. L'escalier ayant pivoté avant qu'il n'ait pu rejoindre le palier. Heureusement, la préfète qui fermait la marche l'a rejoint et lui fait prendre un autre chemin. C'est un garçon effrayé, légèrement grassouillet. Il est au bord des larmes. Étrange, je croyais qu'à Gryffondor on envoyait les courageux. Lui son courage doit être caché bien profondément ! Enfin, nous arrivons devant le portrait d'une grosse dame en rose.

« Retenez bien le mot de passe. Sinon, vous ne pourrez entrer dans votre dortoir! Pastille de menthe ! »

Aussitôt le portrait de la grosse dame pivote pour nous laisser passer. Elle nous souhaite à chacun la bienvenue.

« Bien! Les filles, votre dortoir ce situe au premier palier de cet escalier. Les garçons, l'escalier d'en face premier palier aussi. »

Nous sommes tous fatigués et montons sans attendre dans les dortoirs. Potter et Black sont déjà installés, lorsque j'arrive dans la pièce. Pettigrew, qui était resté en arrière nous rejoint bientôt. Nos affaires sont déjà là. Je me dirige vers un lit à baldaquin près d'une fenêtre, devant lequel ma valise a été posée. Je me retrouve entre Potter et Pettigrew qui est près de l'entrée. Black est de l'autre côté de Potter. On fait les présentations. Puis on se couche rapidement. Heureusement que le garçon puant du train n'a pas été envoyé dans la même maison que moi. Je n'aurais jamais pu tenir avec lui dans une pièce aussi confinée. Je suis allongé dans mon lit. J'entends Black et Potter chuchoter à côté. Ils essaient d'être discrets, je crois. Aux ronflements de Pettigrew, ils doivent y arriver.

« C'est génial… je pensais pas que le château serait aussi impressionnant ! »

« Tu m'étonnes, avec un truc comme ça il doit y avoir un nombre incalculable de pièces ! »

« Et sûrement des passages secrets… »

« Jamesie chéri je sens que cette année va être géniale ! »

« Oui ! Et avec ma cape… ça va trop le faire ! Merci papa pour ce merveilleux cadeau ! Je suis sûr qu'il avait tout prévu ! »

« Ca va être intéressant, très intéressant ! »

Je me permets de m'immiscer dans la conversation ?

« Tu as raison, surtout les cours ! »

Silence. Ah mince ! Je suis mal accueilli. Tant pis, j'aurais essayé. J'entends des draps qui bougent et des pas qui font le tour de mon lit. Qu'est ce qu'il fait ? Il s'accroupit devant moi.

« Jamesie ! Viens voir ! Il parle ! »

« Ouais, d'ailleurs il devrait arrêter et vous aussi, vous allez finir par réveiller Pettigrew ! »

« Remus, c'est ça ? »

Je me contente de hocher la tête. Ça me fait bizarre qu'il m'appelle déjà par mon prénom.

« Tu penses déjà au cours ! Tu devrais être Serdaigle ! »

Et en plus il me tutoie. Bon s'il veut jouer à ça.

« Et toi ? Tu prévois déjà de faire des conneries… Tu devrais pas être à Serpentard ? »

Oups ! Je crois que j'ai touché un point sensible. Il est devenu d'un coup livide et se renfrogne.

« Tu es pas drôle… Et c'est petit comme remarque ! Tout ça parce que je suis le seul Black à ne pas être allé à Serpentard… »

Il murmure, je crois qu'il ne voulait pas que j'entende. J'ai entendu, tant pis pour lui.

« Dis donc, tu te prends pour le centre du monde? Je ne connais pas les 'Black'. Je faisais simplement cette remarque parce que tu prévois déjà des plans foireux et de ne pas respecter les règels. Il est vraiment temps de dormir là ! »

Il est surpris. Je n'étais vraiment pas supposer l'entendre. Il retourne se coucher sans un mot. Désolé maman, je ne suis vraiment pas doué pour me faire des amis. Potter et Black se sont tus.

------

Comme d'habitude, Black et Potter traînent au lit. Ça fait maintenant une semaine qu'on est là et des habitudes sont apparues. Je suis toujours le premier levé. Pettigrew se lève seul quelques minutes après comme un automate. Tant qu'il n'a pas pris sa douche, il n'est pas réellement réveillé. Je réveille Black et Potter en sortant de la salle de bain. Je choisi des méthodes généralement différentes. Je ne sais pas exactement comment les choses sont venues. En réalité, Black ne m'a jamais tenu rigueur de notre échange de la première nuit. Et dès le lendemain, lui-même et Potter on été très amicaux avec moi et Pettigrew. Je crois que j'aime bien être avec eux. Ils sont toujours à rire, pas sérieux pour un sous, mais je me sens détendu et à l'aise avec eux. Pettigrew, lui, est plus réservé et timide, mais il est un très bon partenaire pour les échecs. Je pensais que des garçons comme eux m'exaspéreraient rapidement. Ils adorent me taquiner. Et j'avoue que ça ne me dérange pas... Qu'est ce qui ne faut pas entendre! J'aime quand il me taquine, j'ai vraiment l'impression d'être leur ami.

Je récupère une chaussette sale de Black et lui envoie en plein visage, je fais de même avec la deuxième chaussette pour Potter.

« Potter ! Black ! Debout vous allez être en retard ! »

La réaction n'est pas instantannée. J'attends presqu'une minute, et comme à leur habitude quasi synchrone les deux inséparables se mettent à me crier dessus, pour le réveil brutal.

« Remus ! C'est ignoble ! En plus c'est une chaussette à Sirius ! »

« Rem' ! Arrête ! Répète après moi : James et Sirius ! James et Sirius ! »

Je ne répète pas et leur fait signe de la main que je les attends dans la grande salle. Sirius et James m'ont naturellement appelé par mon prénom. Ils sont très familiers comme si nous étions des amis de longue date. Je n'arrive pas encore à les appeler si familièrement. Je n'ai pas l'habitude d'avoir des amis. Et pourtant, je me délecte de les entendre m'appeler par mon prénom. Rares sont ceux qui sont si familiers avec moi.

Nous avons très vite remarqué que nous avions des aptitudes très diversifiées. Pettigrew est globalement assez médiocre partout sauf en histoire de la magie. Alors nous avons mis en place nos binômes de tel sorte qu'à chaque fois le plus nul et le plus fort se retrouvent ensembles. Ainsi, en potions, je me retrouve avec Pettigrew puisque c'est un cours que je maîtrise ainsi qu'en cours de défense contre les forces du mal. Par contre, en charme, c'est Potter qui se retrouve avec Pettigrew.

Pettigrew me rejoint à la table.

« Bonjour Lupin. »

« Bonjour. »

Pettigrew m'appelle toujours par mon nom de famille. Je crois qu'il n'ose pas m'appeler par mon prénom. Je l'impressionne, je pense. Il faut avouer que Pettigrew est plutôt petit, alors forcément je fais deux têtes de plus que lui. Et comme je suis naturellement assez distant, et lui timide, je ne l'aide pas beaucoup. J'y peux rien. Ça viendra avec le temps.

« James et Sirius étaient en train de se battre pour la douche… Je crois qu'ils vont la jouer à pile ou face ! »

« A cette heure, l'un des deux ne pourra pas la prendre ! »

Quelques minutes plus tard, Black nous rejoint. Je n'ai pas besoin de voir sa mine renfrognée pour sentir que c'est lui qui a perdu. Pas qu'il sente mauvais, non. Au contraire, son odeur est très agréable. Mais je ne décèle pas le parfum de son gel douche. Il passe sa main dans ses cheveux en grimaçant. Black porte les cheveux longs, un peu plus longs que les miens, mais il ne les attache jamais. Du moins, je l'ai toujours vu les cheveux détachés.

« Je vais ressembler à Snape ! »

« Je pense que tu as une bonne marge ! »

Il me sourit.

« Merci Rem' ! C'est vrai que mon charme naturel ne sera pas gâché pour si peu. »

« Je n'ai pas dis ça non plus ! Enfin… tu déformes toujours ce qu'on te dit ! Je te réveille plus tôt lundi matin, si tu veux ! »

Il semble réfléchir.

« Non, réveille plutôt James d'abord. »

« Si tu veux… Mais c'est sûrement lui qui se chargera de te réveiller dans ce cas ! »

« Il sera peut-être plus tendre que toi pour me réveiller! »

Il me regarde avec un mélange de reproche et de tristesse feints. J'éclate de rire. Il est vraiment malade ce gars.


Vous êtes à la fin de ce premier essai. En quelques sortes nous commençons par le début! Quoique je pourrais bien faire quelques essais sur la vie de Remus avant Hogwart... A voir!

J'espère que ça vous a plu!

Kuro-chan