Chéri, on a échangé nos corps.
Disclaimer :Hetalia ne m'appartient pas, sinon vous en auriez entendu parler ! Tout appartient au génial Hidekaz Himaruya ! (Sauf cette fic, elle est à moi !)
Rating :K+, quelques vulgarités, mais pas de trucs gores ! XD
Pairing : Sans doute du GerIta, SpaMano et un peu de RoChu, mais pas pour l'instant du moins !
Le point de vue variera, pour l'instant, il s'agit de celui de Romano ! Ce sera ensuite à celui d'Allemagne. Je préviendrais quand je changerais de POV, donc pas d'inquiétudes ! ^^
Sur ce, Enjoy !:D
Prologue : Quoi de plus laxatif qu'une journée de merde ?
POV Romano.
Je sais pas pourquoi mais je savais que ça allait être une journée de merde. Pourtant c'était plutôt bien parti, j'avais pu faire la grasse mat' jusqu'à 11 heures et mon abruti de frère était parti plus tôt pour aller voir... Les deux bouffons qui lui servent de potes... Ou de bouche-trous, c'pareil. Et j'avais pu rester me détendre au soleil toute la matinée. Mais il y a toujours un MAIS, il fallait que cet idiot d'Espagne se ramène avec toute sa cargaison de tomates car - d'après lui - il fallait qu'il les trie pour pouvoir les vendre au marché le lendemain... Putain, il pouvait pas se démerder tout seul ? Il m'a pris pour sa boniche ? Enfin bref. Évidemment, dans ma bonté extrême, je n'ai pas pu m'empêcher de refuser. Pourquoi ? J'en sais rien, et ça m'énerve justement. On y a passé une bonne partie de l'après-midi, et cet abruti arrêtait pas de parler, j'avais envie de lui fourrer une ou deux tomates dans la bouche pour qu'il ferme son clapet. Une fois qu'il avait fini, il parti en emportant sa cargaison avec son éternel sourire de niais. Pensant avoir un peu de répit, je m'étala sur le sofa. C'est à ce moment précis qu'un bouffon sonna à ma porte comme un malade. Il était hors de question que je bouge de là. Enfin, c'est ce que je pensais, mais comme il y a toujours un truc pour me faire chier, et que surtout le parasite était persistant, je n'avais pas d'autre choix que de -
- Grand frèèèèère ! Ouvre, c'est moi, Veneziano !
Putain fait chier. Je me levai pour lui ouvrir la porte et il me sauta au cou en pleurant comme une jeune vierge ayant failli se faire violer quelques minutes auparavant. Je le poussai avec énergie et lui demandai ce qui n'allait pas.
- Allemagne et Japon ont été pris dans une embuscade par Angleterre, grand frère France et les autres ! C'est horrible, j'ai essayé d'appeler monsieur Autriche et grand frère Espagne, mais ils ne répondent pas et habitent trop loin pour pouvoir nous aider, veee !
Me claquant le main sur le visage, je pris une grande inspiration puis lui asséna ces quelques mots :
- Qu'ils se démerdent. Je fais pas partie de votre groupe moi, donc j'ai rien à voir là-dedans. Et puis tu m'as vu me la jouer à la Chuck Norris et aller démolir le pervers, gros sourcil, le chintock, l'apprenti zéro, et le gros pif ?
- Grand frèèèère, pitié, viens les aider, ils se sont fait ligoter, et j'ai rien pu faire à part m'enfuir, ils vont peut-être se faire torturer et mourir dans d'atroces souffrances, s'il te plaîîîîîîît !
- NON.
- VEEE ! JE T'EN SUPPLIE ! SI TU LE FAIS PAS, JE DEMANDERAIS AU FANTÔME D'ALLEMAGNE DE VENIR TE HANTER TOUTES LES NUITS !
- Les fantômes n'existent pas, crétin ! Et une Nation peut pas mourir aussi facilement, alors pas la peine d'en faire tout une affaire d'État...
- Ve, si je suis ta logique, si tu y vas, que tu sauves Allemagne et Japon et que tu te fais attraper par les autres tu ne mourras pas !
- ...
Et merde, je venais de me faire avoir sur mon propre terrain. Comme un con - ou un soumis c'est selon - je suivis mon frère vers le lieu où les deux cassos venaient de se faire capturer. Heureusement, lui était resté caché dans un fourré, silencieusement, en attendant que je les libère de leurs cordages pendant que l'ennemi était en train de... Faire griller des guimauves dans un feu de camp. Plus cons que ça, il y a pas je pense. Ah si, les deux niais qui venaient de se faire capturer par cette troupe de tafiolles. Tremblant légèrement, je pris mon canif et coupai les épaisses cordes entourant les deux alliés de mon frère. Il me lancèrent un regard rempli de reconnaissance, mais moi, je préférais surtout me dépêcher et pas me faire choper par les autres. Ils étaient quand même flippants mine de rien. On s'enfuit discrètement du lieu dangereux, en riant mentalement de les avoir couillonnés. Enfin, mon frère et les deux bouffons riaient sans doute. Moi j'étais plutôt entre le stade de l'envie suicidaire et celle de leur crier avec un mégaphone dans les oreilles. Au bout d'une demi-heure de marche, nous sommes enfin arrivés chez moi, où je leur fermai la porte au nez en leur disant d'aller voir ailleurs. Je les entendis discuter un moment sur le pallier, puis les voix s'éloignèrent pour ensuite ne plus se faire entendre. Ils avaient dû partir chez l'autre bâtard Aryen, puisque sa maison était la plus proche, après celle de Veneziano et moi bien sûr.
- Enfin tranquille, c'est pas trop tôt... Journée à la con tiens, j'vais aller me coucher, j'suis crevé...
C'est avec désespoir que je montai me coucher, complètement lessivé de ma journée. Quel bonheur c'était de pouvoir s'allonger dans un lit douillet...
Fin du POV.
Angleterre, Amérique, France, Russie et Chine étaient tous les cinq en train de gaiement tergiverser du pourquoi et du comment leurs prisonniers avaient réussit à s'échapper.
- A tous les coups c'est Italie, il s'est enfui comme une fillette, mais a eu suffisamment de courage pour venir délivrer Allemagne et Japon. J'aurais pas cru, j'suis trop con d'avoir baissé ma garde... Déclara Angleterre.
- Ouais, j'confirme ! T'es vraiment con Angleterre ! Même moi qui suis le héros j'm'en doutait, mais bon, vous m'auriez pas cru de toute façon ! Lança l'Américain.
- Que... Espèce de con, tu pouvais pas le dire ?
- Mais vous m'auriez pas cru !
- C'est ça, et mon cul aussi...
- Dis donc mon petit Angleterre, ne dis pas des choses comme ça voyons~ Déclara France avec un léger sourire.
- Mais... Va te faire foutre toi ! Tu te crois mieux peut-être espèce de pervers ?
- Moi, un pervers ? Retire tout de suite ce que t'as dit espèce d'empoisonneur de mes deux !
- Empoisonneur ? C'est quoi cette réplique à la con ? T'as pas trouvé mieux ?
- T'empoisonnes tout le monde non seulement avec ta « nourriture » si je peux me permettre d'appeler ça comme ça, mais aussi par ta présence !
- Enfoiré !
Les deux éternels ennemis se battirent tous deux avec rage, lançant des cris et des jurons par-ci par-là.
- Vieux crapaud ! Sale exhibitionniste !
- Sourcils mutants ! Espèce de punk !
- Hahahaha ! Ils sont trop drôles quand ils se battent ! Rigola Amérique.
- C'est pas possible, il y a pas une seule journée où ils ne peuvent pas s'empêcher de se battre, aru. Et encore, heureusement qu'ils n'en sont pas encore arrivés aux prises de catch, sinon on est dans la merde pour les séparer, aru. Déclara le Chinois.
- Da~ Moi j'aime bien les voir se battre, ça prouve qu'ils s'apprécient ! Sourit Russie.
- Hem, je suis pas vraiment sûr que le terme « s'apprécient » soit juste, aru.
- Si tu veux, je peux te montrer ce terme plus en profondeur~
- Euh... Non merci, ça ira.
- Dommage.
- Et sinon, on fait quoi avec ses deux-là ? Lança Amérique.
- On les laisse continuer, aru. Ils finiront bien par en avoir marre. De toute façon, je vais me coucher, je suis crevé. Et puis ce qui est fait est fait, on verra pour les membres de l'Axe demain. Sur ce, bonne nuit, aru.
- Je vais me coucher aussi, bonne nuit Amérique ! Bonne nuit France et Angleterre ! Déclara Russie avec un sourire joyeux.
Il se mit à courir après Chine, qui semblait vouloir à tout prix éviter de dormir à côté du grand Russe cette nuit... Il ne restait plus qu'Amérique, Angleterre et France, les deux derniers toujours en train de s'envoyer des pieds et des mains à la figure.
- Tu... Vas voir... Espèce de... Sale magicien de pacotille...
- Cuisinier raté... Bouffeur de grenouille...
- ... Bon, si vous avez fini, je vais me coucher moi ! Ciao les mecs ! Lança le jeune homme à lunettes en s'avançant vers la tente.
- ...
- ...
Les deux nations restantes se regardèrent un moment, et firent l'esquisse d'un sourire.
- On... A l'air cons hein ? Lança l'Anglais.
- J'te l'fais pas dire. Mais bon, on a toujours été comme ça, pas vrai ?
- Oui, c'est ce qui fait notre charme je suppose~
- ...
- ...
- ...
- ... Bon, je vais me coucher, bonne nuit alors.
Le Français s'en alla vers la tente, en faisant un petit signe de la main à son ami/ennemi de toujours.
Angleterre regarda pendant un instant la tente, puis décida d'aller lui aussi se coucher.
« Bon, demain, j'ai l'affaire de l'Axe à régler. Je sais que c'est un peu de la triche, mais en temps de guerre, tous les coups sont permis ! Je vais capturer l'Axe d'un coup de baguette magique, les autres seront impressionnés et oublieront cet incident ! Je suis un génie... » Pensa t-il avec un sourire.
Il s'allongea dans le duvet entre Amérique et France, puis s'endormit quelques minutes plus tard.
POV Romano
Bizarrement, cette nuit-là, je n'ai pas fermé l'œil, malgré la fatigue. A croire qu'une journée de merde doit forcément en être une jusqu'au bout. Et le pire, c'est que j'avais un putain de mauvais pressentiment. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée l'instant présent. Mais maintenant que j'y repense, tout ça me paraissait évident, n'est-ce pas ?
Voilà, le prologue est fini ! :D
Le chapitre 1 arrivera bientôt ! En attendant, merci à vous d'avoir lu, et n'hésitez pas à m'écrire une petite review pour me donner votre avis, ça fait toujours plaisir ! ;)
