Chapitre I

Druella marchait dans les couloirs du manoir familial. Elle passa devant l'entrée des cachots et les cris étouffés des prisonniers la firent frissonner. Elle se retint de gémir, son bras la faisait terriblement souffrir. La jeune femme s'était, en effet, fait marqué au début des vacances. Elle jeta un regard noir aux mangemorts qu'elle croisa.

Depuis que le Seigneur des Ténèbres avait pris le manoir Malefoy comme repaire, ceux-ci se croyaient tout permis et ils ne se gênaient plus rabaisser sa famille et elle-même. Elle s'arrêta net lorsqu'elle entendit la voix du Lord sortir d'un des nombreux salons.

-Ne le défend pas ! s'énerva-t-il. Endoloris.

Des cris de douleurs retentirent dans la pièce puis il cessèrent au bout de plusieurs secondes. Le maître ayant sûrement décidé d'arrêter les souffrances de sa victime.

-Drago Malefoy est un incapable, Prudence !

Druella retint un hoquet de surprise en entendant le prénom de sa meilleure amie.

-Il est vrai que Drago a été trop lâche pour tuer, Dumbledore. Mais Maître, puis-je vous rappeler que c'est grâce à lui que les mangemorts ont pu entrer dans le château.

-Et je sais que tu es aussi pour beaucoup responsable de cet exploit.

Le silence se fit quelques instants avant que le maître ne reprenne :

-Mais puisque tu le désires tant, je vais laisser une chance au jeune Malefoy et ce sera la dernière. Tu connais sans doute cette Sang-de-Bourbe de Granger…

-Nous étions ensemble en classe, en effet, Maître.

-Ne me coupe pas ! Endoloris !

Druella entendit des cris étouffés pendant plusieurs secondes. Puis Le Seigneur des Ténèbres reprit comme-ci de rien était :

-Je veux que le jeune Malefoy et toi tuez les parents de cette Sang-de-Bourbe.


Samantha se précipita vers le téléphone lorsque celui-ci sonna.

-Manoir Prewett, déclara-t-elle. Samantha Black à l'appareil.

-Sam, c'est Hermione, répondit la voix de son amie étouffée par les sanglots.

-Mia ! Il y a un problème ? questionna la rousse inquiète.

-Il faut que je te vois, répliqua-t-elle. C'est important.

Samantha se pinça les lèvres. Son amie semblait vraiment mal, il fallait qu'elle aille la voir rapidement.

-J'arrive, rétorqua-t-elle en raccrochant.

Elle monta rapidement dans sa chambre pour prendre un gilet, laissa un mot à sa mère et transplana devant chez les Granger. La jeune femme n'avait toujours pas le permis mais elle s'en moquait, elle n'en avait pas besoin pour savoir le faire. Elle frappa à la porte. Des bruits de pas se firent entendre dans le hall et c'est une Hermione en pleur qui vint lui ouvrir.

-Entre ! Entre, la pressa la jeune femme en la laissant passer.

La rousse ne se fit pas prier et pénétra dans la maison. Hermione la conduit au salon où elle l'invita à s'asseoir et lui proposa un thé que Samantha accepta. L'hôte revint quelques minutes plus tard avec deux tasses fumantes et un sucrier.

La brune était stressée, son amie le voyait bien. Elle tremblait et retenait à grande peine ses larmes.

-Que se passe-t-il Hermione ? demanda-t-elle finalement ne supportant pas de voir son amie ainsi.

Les pleurs de la jeune femme redoublèrent. Samantha se pinça les lèvres de plus en plus inquiète.

-Je… Je ne sais pas quoi faire, Sam, lança-t-elle finalement. Tu… Tu es la seule avec qui je peux parler librement.

Hermione attrapa sa tasse tremblante, souffla dessus et but une gorgée de thé brûlant. Elle la reposa sur la table basse tremblant toujours autant.

-J'ai un gros problème, Sam… Je… Oh mon Dieu ! s'exclama-t-elle en partant dans un crise de larmes.

Samantha attendit patiemment qu'elle se calme. Elle ne voulait pas la brusquer ou l'obliger à se confier. Elle le ferait si elle le désirait. Hermione sécha ses larmes avec le mouchoir qu'elle tenait depuis le début.

-Sam ! Je suis enceinte, lâcha-t-elle finalement.

La rousse la fixa plusieurs secondes sans rien dire.

-Que comptes-tu faire ? interrogea-t-elle finalement.

Hermione secoua la tête.

-Je ne sais pas… Je n'arrive pas à me décider… Ce bébé, c'est une partie de lui comme une partie de moi mais avec la guerre… Et puis, il y a Harry et Ron…

-Ils n'ont rien à voir là dedans, Hermione, la coupa Samantha. C'est ton enfant et ta décision ne doit pas être prise par rapport à eux.

La jeune femme qui avait les yeux rougis par les pleurs baissa la tête. Elle porta une main à son ventre et le caressa tendrement.

-Qu'est-ce qu'il se passera si quelqu'un apprend qui est le père ?

Samantha haussa les épaules ne sachant que répondre.

-Tu penses qu'il me renieront ? questionna Hermione dans un murmure.

-Je ne sais pas, avoua l'autre. Mais si ce sont vraiment des amis, ils te pardonneront.

-Je l'aime déjà, déclara Hermione. Mais avec tout ce qui se passe, je ne sais pas… Peut-être devrais-je le faire adopter à la naissance.

-Peut-être…

Le silence se fit pendant plusieurs minutes entre les deux amies.

-L'as-tu dit à tes parents ?

Hermione secoua la tête.

-L'Ordre va leur effacer la mémoire temporairement. Ils n'auront plus aucun souvenir de moi. Tu retournes à Poudlard, l'année prochaine ?

Samantha hocha la tête.

-Je suppose que toi non.

-Je dois aider Harry, se contenta-t-elle de répondre. Mais avec le bébé… Si je le garde cela sera plus difficile. Je ne pourrais peut-être même pas partir.

-Il faut que tu réfléchisses au calme, Mia, souffla-t-elle. Mais ne prend pas de décision par obligation. Tu souffrirais trop et tu aurais beaucoup de mal à t'en remettre.

Samantha consulta sa montre. Il était dix-sept heures trente. La jeune femme avait promis à sa mère dans son mot de rentrer vite.

-Je dois y aller, Hermione, déclara-t-elle en se levant.

Les deux jeunes femmes s'embrassèrent rapidement et Samantha transplana devant les grilles du manoir.

Hermione, elle décida d'aller se promener. La jeune femme avait ,en effet, avait besoin de prendre l'air. Elle était tourmentée. Elle ne s'était jamais attendu à être mère à dix-huit ans à peine. Elle soupira. Quelle idiote, elle avait été ! Malefoy et elle ne l'avait fait que deux fois et l'une d'elles était de trop. La Gryffondor s'assit sur un banc du parc et esquissa un sourire en voyant les enfants joués. Instinctivement, elle porta sa main à son ventre.

-Combien ? interrogea une vieille dame qui s'était assise à côté d'elle.

-Comment ? demanda Hermione en relevant le visage vers elle.

-De combien êtes-vous enceinte ?

-Euh… Un mois et demi, je crois.

La vieille dame sourit à Hermione et tapota sa main.

-Avoir un enfant est le plus cadeau que Dieu puisse vous offrir, lança-t-elle en se relevant.

Hermione suivit la vieille dame du regard, pensive, réfléchissant à ce qu'elle devait faire. Devait-elle le garder ? Devait-elle avorter ? Ce bébé, cette petite chose qui grandissait en elle, n'était-il pas innocent ? Mais si elle le gardait et que la guerre durait que ferait-elle ? Si elle mourait, son bébé serait orphelin ! Pouvait-elle le laisser naître dans un monde en proie au chaos.

Les larmes lui montèrent aux yeux mais elle se retint de les verser. Elle devait être forte si elle mettait cet enfant au monde. Elle jeta un coup d'œil à sa montre. Il était dix-huit heures. Ses parents allaient bientôt rentré du travail et ils seraient sans doute inquiets si elle n'était pas à la maison.

La jeune femme arriva rapidement chez elle.

-Maman ! Papa ! Je suis rentrée, lança-t-elle en retirant sa veste.

Hermione fit un pas vers le salon. La maison était plongée dans un silence inquiétant.

-Maman ! appela-t-elle en sortant sa baguette.

Elle entra dans le salon et découvrit ses parents assis sur le canapé, deux mangemorts autour d'eux. L'un d'eux avait d'ailleurs pointé sa baguette sur la gorge de Mrs Granger.

-Bonjour Hermione, lança ce dernier.

La jeune femme reconnut immédiatement la voix de Prudence Wei.

-Pose ta baguette si tu ne veux pas… demanda-t-elle en resserrant son emprise sur Mrs Granger.

-S'il te plaît, Prudence ! Ne lui fais pas de mal, souffla-t-elle en la posant à terre.

-Drago ! ordonna-t-elle.

Le cœur d'Hermione manqua un battement à l'entente du nom de celui qu'elle aimait. D'un sort, le jeune homme prit la baguette de la Gryffondor.

-Parfait, déclara Prudence en se levant et en retirant son masque.

Hermione lui lança un regard surpris.

-Le Seigneur des ténèbres nous a envoyé Drago et moi pour tuer tes parents, expliqua-t-elle.

-Prud… commença Hermione.

-Mais nous ne le ferons pas! la coupa l'eurasienne.

-Je… Je ne comprends pas… avoua Hermione perdue.

-Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être Hermione, répliqua Prudence.

L'Eurasienne lança un regard circulaire à la pièce.

-Nous allons brûler la maison, déclara-t-elle au bout d'un moment.

-Quoi ! s'exclama Mrs Granger. Non !

Prudence se tourna vers Mrs Granger.

-C'est le seul moyen pour que vous puissiez vivre.

-Vous pourriez nous rejoindre, répliqua Hermione dans un souffle.

Prudence éclata de rire. Un rire froid, sans joie.

-Pour laisser ma famille à sa merci ! rétorqua-t-elle. Jamais ! Et Drago est dans le même cas que moi. N'est-ce pas, Dray ?

Le jeune homme hocha lentement la tête.

-Allez préparer des affaires ! s'exclama l'eurasienne. Ne prenez que le stricte nécessaire.

Les parents d'Hermione ne se firent prier une deuxième fois et montèrent à l'étage.

-Vous n'y êtes pas obligé, déclara Hermione.

Prudence sourit froidement à la jeune femme.

-Bien sûr et je laisse ma famille à la merci du Seigneur des ténèbres ! C'est ça ta solution ?

-Prue…

-Tu devrais aller préparer ta valise toi aussi, la coupa Prudence. Dray, tu vas avec elle au cas où !

Sans un mot, Malefoy suivit Hermione à l'étage. Les deux jeunes gens pénétrèrent dans la chambre de la Gryffondor. Le Serpentard jeta un regard circulaire à la pièce.

-Pas mal la chambre pour une maison de moldus, lâcha-t-il en s'asseyant sur le lit.

Hermione lui tournait le dos et était en train de jeter pêle-mêle ses vêtements dans une valise. Elle ne lui répondit pas. Le jeune homme soupira légèrement.

-Tu savais très bien que ça finirait comme ça, Granger ! lança-t-il. Tu étais au courant de mon statut de mangemort.

-Mais je ne pensais pas que ta mission était de tuer Dumbledore, rétorqua-t-elle sèchement sans se retourner.

-Et tu pensais quoi ? interrogea-t-il. Que j'étais au château pour jouer au chaudron magique ! Excuse-moi de te décevoir Granger mais je suis mangemort. Je ne suis pas quelqu'un de bien !

-Je le sais, souffla-t-elle en se pinçant les lèvres.

Malefoy s'était levé et s'approchait d'Hermione. Il posa ses mains sur sa taille. Elle se tourna vers lui les larmes aux yeux.

-Tu es plus jolie quand tu ne pleures pas, remarqua-t-il froidement.

Elle releva son visage vers lui et sourit légèrement.

-Tu vas me manquer, murmura-t-elle.

Malefoy ne répondit rien se contentant de poser ses lèvres sur celles de la jeune femme. Malefoy avait le goût des larmes salées d'Hermione dans sa bouche. Il la serra un peu plus contre lui. Hermione donnait tout ce qu'elle avait dans ce baiser pressentant sans doute qu'elle ne le reverrait pas avant longtemps.

-Eloignez-vous de ma fille ! s'exclama Mr Granger dans l'encadrement de la porte.

Hermione et Malefoy se séparèrent précipitamment. La jeune femme rougit violemment.

-Je voulais juste savoir comment embrassaient les Sang-de-Bourbe, lâcha-t-il s'éloignant d'Hermione. On va pas en faire tout un drame.

-Vous… commença Mr Granger en voyant les yeux rougis par les larmes de sa fille.

-Laisse tomber papa, intervint Hermione en fermant sa valise. Descend je te rejoins !

-Mais…

-Papa s'il te plaît !

Mr Granger bougonna légèrement avant d'écouter sa fille et d'aller retrouver sa femme au salon.

-Je suis désolé que ça se termine comme ça, déclara Malefoy.

-Moi aussi, Drago, moi aussi, souffla-t-elle en soulevant sa valise et en se dirigeant vers la porte.

Lorsqu'ils arrivèrent au salon, Prudence qui était assise sur le canapé se leva en souriant.

-Ca y est tu as pris tout ce que tu avais besoin ? demanda-t-elle.

Hermione hocha la tête.

-Parfait ! lança l'eurasienne. Voici un portoloin qui vous emmènera directement au manoir Prewett, ajouta-t-elle en lui tendant un briquet.

Hermione le prit sans rien dire.

-Oh une dernière chose, Hermione ! Drago et moi n'avons rien fait pour vous aider.

-Vous ne voulez… ?

-Non, nous ne voulons pas que quelqu'un sache qu'on vous a aidé ! Compris ?

-Compris !

Prudence sourit légèrement et s'avança vers Hermione pour l'enlacer sous le regard surpris des Granger.

-Bonne chance Mia, murmura-t-elle avant de s'éloigner d'elle. Vous devez poser votre main sur le portoloin, déclara-t-elle à l'adresse de Mr et Mrs Granger.

Ils s'exécutèrent et disparurent emporté par la magie. Prudence se tourna vers Malefoy.

-Bon ! Au travail ! lâcha-t-elle en lançant un incendio aux rideaux.

Malefoy lui monta à l'étage, entra dans la chambre d'Hermione. Il repéra bien vite ce qu'il voulait prendre. Accrochées au mur, à côté du bureau de la jeune femme, il y avait des photos d'elle et de ses amis. Il en prit une et la déchira pour ne garder qu'Hermione. Le jeune homme la regarda un moment. C'était une photo version moldue. Il sourit légèrement avant de la ranger dans sa poche.

Prudence avait mis le feu au rez-de-chaussée, il lança le sortilège incendio aux rideaux d'Hermione qui étaient violet. Drago se rappela qu'il s'agissait de sa couleur préférée. Le jeune homme totalement fasciné les regarda se consumer et atteindre le bureau commençant à lécher les parchemins étalés sur celui-ci.

-Dray ! s'exclama Prudence, le sortant de sa contemplation. On s'en va.

Le jeune homme ne se fit pas prier deux fois, il transplana à l'extérieur de la maison. Prudence avait déjà lancer la marque des ténèbres au-dessus de la maison en flamme. Drago jeta un regard à sa partenaire et remarqua tout de suite qu'elle n'aimait pas ce qu'elle faisait. Elle tourna son regard vers lui et reprit bien vite son masque de froideur.

-Il faut qu'on y aille ! Les aurors ne vont pas tarder à débarquer !

Et sans rien ajouter, elle transplana presque aussitôt suivi du Serpentard.


Hermione et ses parents atterrirent en pleine forêt, à l'entrée d'une clairière. La jeune femme examina l'endroit, il semblait totalement vierge.

-C'était un piège ! s'exclama Mrs Granger. Ils ont brûlé ma maison et nous ont envoyés dans un piège !

La femme commença à sangloter. Mr Granger prit sa femme dans ses bras essayant de la consoler.

Hermione regardait la clairière attentivement lorsqu'elle vit Mrs Black se matérialiser sous ses yeux. La femme se dirigea vers eux..

-Merlin, Hermione ! lança-t-elle. Que s'est-il passé ?

-On a été attaqué par des mangemorts, se contenta-t-elle de répondre.

-Personne n'a été blessé ?

La jeune femme secoua la tête négativement.

-Sam est à l'intérieur, rétorqua Mrs Black en désignant la clairière.

Elle sourit, leva les yeux au ciel.

-J'ai failli oublier… Bienvenue au manoir Prewett !

Le manoir se matérialisa alors sous les yeux ébahis de Mrs et Mrs Granger. Hermione, elle sembla comprendre que le manoir était protégé par des sortilèges et surtout celui de Fidelitas.

-Entrez, je vous en prie, déclara Mrs Black.

La famille Granger pénétra dans le grand hall. Des pas précipités se firent alors entendre au premier étage.

-Hermione ! s'exclama Samantha du haut des escaliers.

Elle descendit les escaliers quatre à quatre avant de menacer Hermione avec sa baguette.

-Que t'ai-je dit tout à l'heure à propos d'Harry et de Ron ? interrogea-t-elle.

-Qu'ils n'avaient rien avoir là-dedans, que c'était ma décision et que s'ils étaient vraiment mes amis il me pardonneraient, répondit la jeune femme.

-Mia, répéta Sam en baissant sa baguette. Que s'est-il passé ?

-Des mangemorts nous ont attaqués, on a tout juste eu le temps de s'échapper.

-Merlin ! lança Samantha. Viens avec moi, je vais te montrer ta chambre, ajouta-t-elle en attrapant Hermione par son poignet.

La rousse l'entraîna derrière elle.

-Voilà, fit Samantha en ouvrant la porte de sa chambre. C'est ma chambre et la tienne si tu veux mais si tu veux pas, je peux…

-Non ! Non… C'est très bien, répliqua Hermione en entrant dans la pièce.

Elle arqua un sourcil surprise en voyant les deux lits.

-C'est celui de Crystal, expliqua Samantha. Mais elle… Elle n'est plus là.

-Je vais faire chercher ta valise. Kimiki ! appela-t-elle.

Un crac sonore retentit dans la pièce et Hermione fut surprise de voir un elfe de maison.

-Vous avez un elfe de maison ?

-En faite, on en a quatre, répondit- Sam en souriant. Kimiki, tu pourrais aller chercher… commença Samantha.

-Je peux le faire, intervint Hermione.

-Ah ! C'est vrai ! J'avais oublié ta S.A.L.E, désolée, rétorqua Sam. Mais tu sais, ils sont bien traités ici. Kimiki, la valise de Miss Granger s'il te plaît.

L'elfe disparut dans un crack sonore.

-Sam, s'indigna Hermione. Je t'avais dit que j'allais le faire.

-Tu ne dois pas trop te fatiguer Mia, répliqua la rousse catégorique. N'oublie pas que tu es… enceinte, ajouta-t-elle dans un murmure.

-Parfait, déclara Voldemort de sa voix sifflante un sourire mauvais aux lèvres. Tu commences à être digne de cette marque, Drago.

Malefoy était agenouillé devant le Seigneur des Ténèbres et tremblait comme une feuille. Prudence à ses côtés, dans la même position que lui était immobile pareil à une statue de sel.

-Maintenant, Malefoy ! Laisse-nous ! ajouta-t-il.

Le jeune homme ne se fit pas prier deux fois et quitta la pièce.

-Lève-toi ! ordonna-t-il à la jeune femme.

Prudence se redressa raide.

-J'ai une mission pour toi.

Voldemort laissa sa phrase en suspens quelques secondes.

-Je veux que tu participes à la capture d'Harry Potter, déclara-t-il finalement.