Tout est à Mme J.K. Rowling, sauf les persos des deux folles (autrement Virginie et Mathilde). Nous ne gagnons pas d'argent pour écrire le délire qui suit (Ah bon ? Oh, dommage...), et bla bla bla et bla bla bla... On connaît ça par cœur...
Voici la nouvelle fic de Pepsi (oui, je sais, mon nom d'auteur est Nyny's, dsl, mais Pepsi était déjà pris...) et Tari, toujours aussi allumées :
Et là, c'est le drame !
Chapitre I
"Yahou ! C'est moi !"
Mathilde et ses parents firent un saut sur leur chaise quand ils virent débarquer chez eux une espèce de folle, habillée de façon bizarre (un jean avec de grandes bottes marrons et un haut vert) brandissant avec furie un arc en plastique cramoisi, sortant probablement du premier Jouet Club du coin. Elle beuglait dans un dialecte incompréhensible, d'où sortait par moment des bribes de ce qu'ils crurent être du français.
"Mais qui c'est ? Demanda la mère.
- Moi je dirais plutôt qu'est-ce que c'est... ? Rétorqua le père.
- On dirait... Commença Mathilde, qui semblait reconnaître quelqu'un derrière la folle."
Folle qui au passage se servait du canapé comme d'un perchoir, et qui faisait mine de lancer des flèches invisibles, sur un ennemi, invisible lui aussi.
"C'est Pepsi ! Enfin Virginie ! Elle m'avait dit qu'elle viendrait ! Vous savez, celle avec qui je parle sur MSN !
- QUOI ! Hurla son père. C'est avec ça que tu passes ton temps ! J'étais sûr qu'Internet allait nous amener des ennuis !
- Mais d'habitude elle est normale... Là vraiment, je comprends pas..."
Et là, Virginie, se rua sur Mathilde :
"Linounette chérie ! Te voilà enfin ! JE T'AIMEEEEUUUUUUUUH !"
Puis elle s'écroula brutalement, avec toute la finesse et la grâce d'un pachyderme.
Le lendemain, vers 18h...
"Peps' ? Peps' ? Tu m'entends ? Avec un seau d'eau froide, elle se réveillera ptête ?
- Hein ? Quoi ? Moins fort..., grogna Virginie. Mais où ch'uis... ?
- Tu es chez moi, chez Mathilde ! Tu t'en souviens ?
- Chez Mathilde..., répéta-t-elle d'un air hagard.
- Oui, Mathilde, tu te rappelles ? MSN, Edhel Tinwë, Bretagne, Kayak... !
- Kayak ? (Autre air hagard.)
- NON MAIS REVEILLE-TOI ! TU DORS DEPUIS HIER SOIR ! Hurla Mathilde en secouant Virginie sans ménagement.
- Aïe ! Maieeeuuuh ! Arrêteeeuuuuu ! Hoqueta celle-ci. Si ça continue, je vais lui vomir dessus
Mathilde arrêta donc, scrutant le regard encore vitreux de son amie.
"Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Pour m'assurer de ta bonne santé mentale...
- Ah, ah, ah... Très drôle... Je vais très bien... Si ce n'est un horrible mal de tête... Au fait, comment je suis arrivée chez toi ?
- En voiture...
- T'es pas blonde pour rien... T'es sûre que je suis pas venue à pieds... La Dordogne c'est pas loin tu sais...
- Très drôle... Et t'étais en très mauvais état...
- ... ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Elle a bu ?
- Tu as surgi hier soir en plein dîner, habillée bizarre, avec un arc en plastique et en hurlant de l'elfique... Tu t'es jetée sur moi avant de t'écrouler. On t'a mise dans ma chambre et t'as dormi presque un jour... Le médecin est venu, apparemment t'aurais bu...
- Quoi ? Ah non... C'est moi qui ai bu..."
Là Virginie avait vraiment mal à la tête... Elle réfléchit pourtant (enfin, fit ce qu'elle pu pour essayer de réfléchir), quand soudain :
"Oh, merde... Oh, non, c'est pas possible... Ne me dit pas que j'ai fait ça...
- Oh si... Et il s'en est fallu de peu pour que mes parents te conduisent à l'asile...
- Mais avant... Oh... Je me rappelle..., dit-elle avec effroi. J'ai...
- Quoi, mais t'as fait QUOI ?
- Ne hurle pas ! Et bien... Je me suis trompée pour venir chez toi... Alors je me suis arrêtée dans une aire de repos... J'étais tellement paniquée que je crois avoir acheté une bouteille de vin (L'abus d'alcool est dangereux pour la santé ! A consommer avec modération !), et puis je me suis remise au volant... Mon portable était déchargé... J'ai commencé à boire... Et puis après... Ben... Je sais plus vraiment...
- Et bien moi si ! Tu as fini la bouteille !
- J'étais vraiment bourrée ?
- Pleine comme une barrique ! Et toi, quand t'es bourrée, tu fais pas dans la simplicité ! MADAME s'achète un arc en plastique et refais sa garde robe façon elfe SDF ! MADAME arrive en beuglant comme une déglinguée dans mon salon au dîner ! Et MADAME s'écroule dans ce même salon et dors pendant 1 jour... Et en ronflant en plus !"
Virginie (essayant avec désespoir de sortir en TOTALITE de son coma éthylique) regardait Mathilde gesticuler dans tous les sens, hurlant à qui mieux-mieux qu'elle était dingue d'avoir bu alors qu'elle conduisait, qu'elle devait avoir honte de sa conduite alors que c'était ELLE l'aînée et donc par obligation, celle-qui-doit-faire-preuve-de-bon-sens-dans-toutes-les-situations-bonnes-ou-mauvaises, qu'elle avait eu de la chance d'être intacte, tout comme la voiture, et qu'elle lui avait fait une peur bleue...
"T'as finis, maman, grogna la malade. (Entendons bien ici "malade" au sens physique du terme, pas malade mentale... Quoique...) Et arrête de hurler, je t'en supplie ! Ma tête va exploser !"
Mathilde se planta devant elle, les bras croisés. Elle semblait réfléchir (Quoi une blonde, ça réfléchit ! Ah, mais il y a le verbe sembler devant, c'est pour ça ! Non... Je déconne, pardon... smile).
"Quand même, ça m'inquiète... Tu t'es prise pour une elfe...
- Ah la la... Les mystères de l'alcool..., murmura Virginie.
- Non, mais je plaisante pas... Ma puce, dit-elle en se penchant pour la regarder droit dans les yeux, tu fais une surcharge du Seigneur des Anneaux."
Grand silence.
"MWAHAHAHAHAAAAAHAHAHAHAHAAAAAHHAAAAAAAA ! HAAAAHHHAHHHH !"
Non, ce n'est pas le chien du voisin, qui, ne retrouvant pas son coin-coin couineur préféré, pique une crise de démence soudaine, mais bien Virginie, totalement hilare et se tordant de rire sur le lit.
"Oh ! C'est trop drôle ! Une surcharge du SDA ! Mathilde, je t'en prie ! Sois sérieuse !"
Mais devant le visage presque dur de son amie, Virginie se calma aussitôt.
"Tu es sérieuse...
- Mais bien sûr que je suis sérieuse ! Tu es à fond d'dans ! Regarde où ça t'a mené hier ! S'il t'avais vu, ce pauvre Tolkien se serait pendu eu premier lampadaire qu'il avait sous la main ! (Ce n'est pas un peu haut un lampadaire, même pour ce génial Tolkien ?)
- Mais... Ce n'est pas de ma faute ! Il faut bien qu'on avance notre fic, non ?
- Oui, mais pas au prix de ta santé mentale !
- Mais j'ai fait ça quand j'étais saoule !
- Bien sûr ! Mais encore quelques jours et t'aurais débarqué chez moi, me faisant le même cirque qu'hier soir, sauf que tu aurais été en pleine possession de tes facultés ! Enfin presque...
- Tu crois ? Demanda Virginie, plus que sceptique sur la propre santé mentale de son amie.
- J'en suis même sûre ! Il faut que tu arrêtes TOUT DE SUITE de regarder, écouter, et même penser à quelque chose en rapport avec ça !
- Et comment veux-tu que je fasse ?
- Je vais t'aider, répondit triomphalement Mathilde, en ouvrant ses bras telle Wonder Woman.
- Et je peux savoir, mademoiselle la sauveuse de ma pauvre petite personne en détresse, comment tu comptes t'y prendre ?"
Aucune réponse, à part un coup de vent : Mathilde était partie de la chambre en courant. Elle revint quelques minutes après, avec un mini plateau qui regorgeait de tranches de jambons, de yaourts et de chips.
"Plateau télé ! Hurla-t-elle presque en un cri de victoire. Je vais te guérir avec ça ! Dit-elle en mettant un DVD sous les yeux de Virginie.
- "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban" ? Pourquoi ?
- Faut te mettre un autre truc en tête !
- Et tu as choisi Harry Potter... regard désespéré Pourquoi pas Bambi, Winnie l'ourson ou les Bisounours ? Un truc cool, quoi ! Loin des orcs, des huruk-hais et autre mage blanc arrogant... Non, toi tu reviens avec des espèces de morts-vivants qui se nourrissent de tes peurs, des loups-garous, j'en passe et des meilleures... Tu veux que la prochaine fois je fasse mine d'être sur un balai en déboulant chez toi ! Là au moins, je m'écroulerais pour une vraie raison !
- Mais non... Souffla Mathilde d'un air exaspéré. C'est un monde totalement différent du SDA !
Et en plus, tu vas voir ton petit Lupinounet..., murmura-t-elle d'une voix aiguë, comme si elle parlait à un bébé."
Regard affligé de Virginie.
"Oui, et toi ton petit Blackounetnichou, dit-elle en reprenant le même air que son amie.
- Bon... Je vois que tu es presque en forme... On se le met ?
- Au point où j'en suis..."
2h30 et un plateau télé vide plus tard...
"Finalement, c'était pas une si mauvaise idée, lança Virginie, alors que le générique de fin défilait sur l'écran de la télé. Ca fait du bien de voir un autre film !
- Ah ! Tu vois que j'avais raison, rétorqua fièrement Mathilde. On fait dodo ?
- D'accord..."
Elles éteignirent la lumière.
"C'est dommage qu'ils parlent pas assez des maraudeurs quand même... Lança Virginie.
- Je suis d'accord. C'est tout de même grâce à eux que la carte est là !
- Oui mais bon... On ne peut pas demander de refaire le film juste pour nous... Non, vraiment dommage... J'aurais aimé en savoir un peu plus sur eux...
- Sur eux ou sur un d'entre eux ? La taquina son amie.
- Oh ça va ! Vu ton regard frisant l'hystérie quand t'as enfin vu Mr Black... T'as rien à dire...
- Très drôle... En tout cas... J'aimerais bien voir l'ambiance qu'il y avait à cette époque... Pas toi ?
- Oh si... Même si c'est un monde totalement imaginaire... Tu vas pas t'y mettre toi aussi ?
- Non mais je sais que c'est imaginaire... Seulement...ça pourrait être cool !
- Oui, très cool... Voir Rémus jeune... soupir
- Et Sirius... soupir"
Deux minutes plus tard, elles s'endormirent dans les bras de Morphée...
Dans la nuit...
Virginie fut réveillé par deux mains qui la secouaient sans ménagement.
"Quoi... Où est la couverture ? Dit-elle en grognant. Il fait froid...
- Il fait froid parce qu'on est dehors, andouille !
- Andouille, moi ?
- Debout ! Cria Mathilde. On est dehors !"
Sous l'impulsion du cri, Virginie se redressa, tout à fait réveillée.
"On est DEHORS ! Mais comment ça se fait !
- Mais je n'en sais rien, moi ! Je me suis réveillée y'a 2 mins !
- On est dans... Une forêt ?"
En effet, elles étaient entourées de grands arbres, et la brume nocturne ne rendait pas vraiment l'endroit très attrayant...
"Mais comment on est arrivé là, gémit Mathilde.
- Oui, et c'est où "là" ? Gémit à son tour Virginie.
- Si tu crois que je le sais..."
Elle fut interrompue par un bruit de galop. Soudain, déboula devant elle... Un Centaure !
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH ! Crièrent-elles à l'unisson.
- Qu'est-ce qu'on fait ? Hurla Mathilde.
- J'en sais rien !
- Mais c'est toi l'aînée ! Cria-t-elle au bord de l'hystérie.
- C'est un CENTAURE ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH ! C'EST PAS PARCE QUE JE SUIS L'AINEE QUE JE DOIS TOUT SAVOIR !
- MAIS SI, ANDOUILLE !
- COURS !"
Et elles coururent. Derrière elles, le galop reprit, et soudain... PAF !
"Aïe ! mais... qu'est-ce que c'est ?
- Que faîtes-vous là jeunes filles ? Vous ne devriez pas être à l'école, en ce moment même ?"
Elles levèrent la tête devant ce qu'elles avaient percuté. Et là, elle n'en crurent pas leurs yeux...
"Dîtes-moi que je rêve..., murmura Virginie.
- J'ai la nausée, fit Mathilde."
Elles avaient devant elles... Hagrid !
"C'est un cauchemar... On va se réveiller..."
Oui... Hagrid était bien là. Il paraissait être plus jeune, certes, mais il était là, planté devant elles avec un regard coléreux...
"Mesdemoiselles, suivez-moi."
Sans mot dire, elles s'exécutèrent. Ils sortirent tout trois de la forêt. Et là, elles eurent devant les yeux un immense château... Château qui, pourtant, ne leur était pas tout à fait inconnu.
"On dirait... Poudlard..., dit Virginie.
- Mais bien sûr que c'est Poudlard, rétorqua Hagrid. Vous êtes sûres que vous êtes bien dans la tête ?
- Là tout de suite...non, dit Mathilde.
- Alors il faudra aller voir Mme Pomfresh après dîner, conseilla Hagrid. En attendant, je vous emmène chez Dumbledore pour que vous ayez une petite explication avec lui..."
Après être entrés dans le château, montés plusieurs marches, traversés d'innombrables couloirs, ils arrivèrent enfin chez le directeur.
"Monsieur, je les ai trouvées dans la forêt interdite.
- Merci, Hagrid, dit Dumbledore. Je vais m'en charger."
Hagrid quitta la pièce.
"Bien. Bonjour jeunes filles. Je n'ai pas l'honneur de vous connaître...
- Moi c'est Virginie, et elle c'est Mathilde...
- Virginie et Mathilde ! Mais que faisiez-vous dans la forêt interdite, chères élèves qui ont raté d'un jour leur rentrée de 5ème et 7ème année à Poudlard ?"
Grand silence.
Les deux filles avaient peur de comprendre. Elèves ! Rentrée ! Elles se regardèrent. Mieux valait pour l'instant jouer le jeu en attendant le retour au calme.
"On s'étaient perdues... On a loupé le train... Et un sorcier qui se trouvait sur le quai nous a conduit gentiment jusqu'ici... Mais il faisait nuit... Et avec le retard... On est vraiment désolées, Mr le directeur..."
C'était Mathilde qui avait parlé, devant les yeux ébahis d'une Virginie étonnée de voir qu'elle mentait aussi bien...
"Je vois, dit Dumbledore. Tout d'abord je tiens à m'excuser personnellement pour l'oubli dont nous avons fait preuve.
- L'oubli ? Quel oubli ? Fit Virginie.
- Et bien votre oubli ! C'est bien la première fois que nous oublions des élèves... Bien sûr je vous administrerais un enchantement pour rattraper le retard que vous avez pris, à moins que vous vouliez vous retrouver avec les premières années ?"
Deux paires d'yeux le regardaient. Soudain Virginie eut un déclic !
"Oh non, ça ferait trop bizarre ! Nous préférons l'enchantement, c'est plus rapide...
- Qu'est-ce tu racontes, murmura Mathilde.
- Je t'expliquerai, lui répondit doucement Virginie.
- Bien ! Alors dans ce cas, suivez moi ! Et vos affaires ont été envoyées dans votre dortoir."
Dumbledore sortit, suivit des deux nouvelles élèves.
"Tu peux m'expliquer ? Souffla Mathilde.
- En fait, d'après ce que j'ai compris, c'est qu'on a été oublié par le monde sorcier, et qu'ils viennent de s'en rendre compte... Il va nous jeter un sort pour rattraper le retard de toutes ces années... Ou sinon on se retrouvait avec des gamins de 11 ans...
- Ah... Mais tu comprends quelque chose ? Comment on a atterri là, dans le monde d'Harry Potter ?
- Je n'en sais pas plus que toi, puce ! C'est du gros délire ce qu'il se passe ! Et en plus, ils ont l'air plus jeunes que dans le film !
- C'est clair..."
Elles s'étaient arrêtées car elles étaient arrivées devant une grande porte, qui s'ouvrit aussitôt. Elles pénétrèrent alors, dans ce qu'elles reconnurent comme étant la grande salle commune de Poudlard. Tous les élèves étaient en train de dîner, mais ils s'arrêtèrent pour regarder dans la même direction : celle des deux filles.
"On nous regarde là ? Murmura Virginie, horrifiée, détestant être mise en avant. J'aime pas me faire remarquer...
- Là c'est raté, dit Mathilde, tout aussi intimidée."
Elles traversèrent la salle jusqu'à la table des professeurs. Dumbledore s'adressa alors aux élèves :
"Désolé d'interrompre votre repas, mes chers élèves, mais voici, avec un peu de retard je dois l'avouer, deux nouvelles arrivantes : Virginie et Mathilde. Elles sont cousines, viennent de France et passeront leur 7ème et 5ème année à Poudlard. Nous allons maintenant pouvoir procéder à leur répartition."
Puis il se tourna vers les jeunes filles.
"Mathilde, c'est à vous."
Celle-ci s'avança, et Dumbledore lui posa le Choixpeau sur la tête. Au bout de quelques minutes, celui-ci cria un retentissant "Gryffondor". Des applaudissements suivirent, provenant des élèves de la même maison.
"Virginie, c'est votre tour."
De longues minutes passèrent. Elle était là, plantée, en écoutant le Choixpeau parlementer.
"Oui... Je vois du courage et de la volonté... Mais je vois aussi de la peur... Et un amour certain pour le travail bien fait... Et un caractère têtu... Mmmmmh... Oui très têtu... Un amour pour la famille et les amis...
- Bon ça vient ou quoi ?
- Mais laisse-moi donc réfléchir... Une répartition ce n'est pas rien ! Que dirais-tu de...
- Gryffondor ?
- Mmmmh... Pourquoi pas... Oui ! GRYFFONDOR !"
Elle sourit, soulagée, et rejoignit Mathilde.
"Bien, voilà qui est fait ! Je compte sur vous pour les intégrer au plus vite, conclut Dumbledore."
Les deux jeunes filles se regardèrent.
"Alors ça va, cousine ? Demanda Mathilde.
- Mwoui... Je ne sais plus trop quoi penser là... C'est vraiment du délire ce qui nous arrive... J'ai envie d'aller me noyer... Ou de courir je ne sais où, mais très loin d'ici...
- Ca va s'arranger... En tout cas, je ne vois pas... Harry, Ron ou Hermione..., dit Mathilde en scrutant la table. Oh ! C'est pas possible !
- Quoi ? Demanda Virginie."
Mathilde se pencha vers elle en murmurant.
"Je crois qu'on est pas à l'époque de Potter fils... Mais de Potter père...
- Hein ?
- Regarde discrètement sur ta droite."
Ce qu'elle fit. Et là elle vit quatre jeunes hommes. Elle reconnut aussitôt les maraudeurs. Mais son regard, sous l'effet de la surprise, se fit tout, sauf discret... Et les quatre garçons se levèrent dans leur direction.
"Je t'avais dit discrètement ! Dit Mathilde.
- Pardon... Mais t'as raison, on est à l'époque de...
- Bonjour les filles ! Je me présente : Sirius Black, pour vous servir, lança gaiement celui-ci en venant s'asseoir près d'elle, suivi des trois autres."
Elles saluèrent d'un timide "Bonjour !"
"Et moi c'est James ! Lui c'est Remus et lui, Peter !
- Bonjour, fit Peter.
- Salut, dit Remus.
- Alors, comme ça vous venez de France ? Interrogea Sirius.
- Oui, répondit Mathilde.
- Et vous avez fait vos classes à Beauxbatons ?
- Heu... Non..."
Regards surpris des quatre garçons.
"En fait, commença Virginie, on nous a oubliées...
- Oubliées ? S'exclama James.
- Oui... On a reçu la lettre pour Poudlard que cet été, avec un mot d'excuse de pas s'être rendu compte plus tôt de notre existence... Nos parents sont moldus, c'est ptête pour ça...
- Et comment ça se fait que vous étiez en retard, demanda Remus ?
- Ben, en fait, répondit Virginie en rougissant légèrement devant le regard bleu doré du jeune homme, on a loupé le train... On a traversé trop tard... C'est bête mais bon... On est pas habituées...
- C'est pas grave, fit Peter. Maintenant vous êtes là !"
S'ensuivit une discussion animée entre les six jeunes gens. Puis après le dessert, les garçons conduisirent les filles jusqu'à la tour de Griffondor.
"Waaaah ! S'exclama Mathilde. C'est trop beau !"
Et elle s'affala dans un des canapés rouge et or, bientôt entourée de Rémus et Sirius. Virginie fit de même, suivie de Peter et James.
"J'arrive pas à croire qu'on soit ici... ! Dit Virginie.
- C'est vrai, continua Mathilde. Raté le train, vous imaginez ? Je m'y crois trop là !
- C'est pas de ta faute à la limite, dit Remus. Après tout, c'est pas toi l'aînée et...
- Tu es en train de me critiquer là, ou c'est moi ? Si j'ai pas compris que c'est moi l'aînée là... Le coupa Virginie.
- Non, mais c'est vrai quoi ! Même si t'es pas habituée, t'aurais ptête dû être plus prévoyante..., rétorqua Remus.
- Prévoyante ! Tu penses ça ! Mais comment voulais-tu que je sois plus prévoyante ! Je suis encore complètement sonnée par ce qui m'arrive ! S'énerva-t-elle.
- Mais t'énerves pas ! C'est juste que t'aurais dû faire plus attention !"
Cette fois-ci, elle se leva et se planta face à lui, les mains sur les hanches.
"FAIRE PLUS ATTENTION ! JE VOUDRAIS BIEN T'Y VOIR, MR REMUS ! D'ETRE CATAPULTÉE COMME CA DANS LE MONDE DES SORCIERS, EN APPRENANT QU'ON T'AVAIT OUBLIÉE, cria-t-elle !"
Remus s'était levé aussi, les poings crispés par un début de colère.
"NE M'AGRESSE PAS ! JE N'Y PEUX RIEN MOI !
- C'EST TOI QUI M'AGRESSES EN ME CRITIQUANT !
- C'EST PAS DE MA FAUTE SI T'ES ASSEZ CRUCHE POUR RATER UN STUPIDE TRAIN !"
Virginie le regarda avec des larmes au coin des yeux. Remus voulut s'excuser, mais il reçut à la place une gifle retentissante ! Puis, elle étouffa un sanglot, et tourna les talons en direction du dortoir des filles. Il resta planté là comme un piquet, la joue gauche en feu où se dessinait la main de la jeune fille, sous le regard médusé des quatre autres, qui n'avaient pas vraiment compris ce qui ce passait. Puis, il quitta à son tour le petit groupe en pestant.
"Heu..., elle est toujours comme ça ? Demanda Peter.
- Non... Enfin ça lui arrive..., répondit Mathilde. Et Remus ?
- Oh, il est rarement comme ça, dit Sirius. C'est juste que... En ce moment... Il est...
- Lunatique ! Dit James.
- Ah... Bon... Je crois que je vais aller voir Virginie, les garçons.
- On se voit demain au petit déjeuner ? Demanda Sirius avec un sourire charmeur.
- D'accord, répondit-elle en rougissant comme une tomate. Ah... Il est trop beau ! bave"
Mathilde arriva dans leur nouveau dortoir, et trouva une Virginie furieuse.
"Jamais je n'aurais pu croire qu'il était comme ça ! Tu as vu comment il m'a parlé ! Je ne suis pas une boniche !
- Calme-toi Peps'... Assieds-toi et écoute-moi. James m'a dit qu'en ce moment Rémus était lunatique... Tu comprends ?
- Lunatique... Lune-atique ! Alors, la pleine lune doit être proche...
- Sans doute, confirma Mathilde.
- Mais en tout cas, je ne lui parle plus ! Même s'il est vraiment craquant, je ne lui parle PLUS DU TOUT Il est trognon quand même... !"
Sachant que son amie était assez tête de mule, Mathilde ne dit plus rien, préférant attendre le lendemain qu'elle soit calmée. Elles se couchèrent, épuisée par les évènements, et s'endormirent rapidement.
Alors, vous en pensez quoi ? Vous voulez la suite ? Nous attendons vos reviews avec IMPATIENCE !
Merci à tous de prendre un peu de votre temps pour lire nos délires... Ca nous fait chaud au cœur... Si si !
Pepsi et Tari.
