Les personnages de Poudlard et l'univers appartiennent à JK Rowling et l'histoire à Fireheart, je n'ai donc aucun mérite et ne suis que la traductrice ! Vous pouvez trouver sa fic (en anglais) dans mes favoris.
Pour ceux qui lisent mon autre fic (Deux parties d'un même tout), je ne l'ai pas abandonnée ! J'ai juste un moment d'hésitation quant au chemin que je veux prendre avec cette histoire, pas par manque d'inspiration, mais justement de trop d'inspiration. Donc en attendant, je tenais à donner aux lecteurs francophones l'opportunité de lire cette fanfiction que j'aime beaucoup, même si je ne lis pas énormément de fics en anglais !
Les chapitres sont relativement longs et je ne suis pas bilingue, donc les délais de publication seront peut-être un peu longs, puisqu'il faut aussi qu'en parallèle j'avance sur ma propre fic :)
Et si l'histoire vous plait, n'hésitez pas à aller féliciter Fireheart !
Chapitre 1 - Harry ouvre les yeux
Harry Potter se demandait si certains de ses camarades d'école détestaient l'été autant que lui. Durant l'année scolaire, il étudiait la magie à l'école de sorcellerie de Poudlard, mais à la fin du trimestre, il avait du retourner dans sa famille, les Dursley, c'est-à-dire sa tante Pétunia qui détestait la magie, détestait Harry et le considérait comme un monstre, sa baleine de mari Vernon qui le voyait comme un fardeau et la brute qui leur servait de fils, Dudley.
Au cours des douze années passées chez eux, il avait régulièrement été privé de nourriture, été contraint de trimer dix heures par jour pour gérer l'entretien de la maison et du jardin et été forcé à porter les vêtements informes de son cousin, nettement en surpoids. Sa tante et son oncle avaient espéré étouffer la magie qui sommeillait en lui, mais son admission à Poudlard avait apporté les preuves de leur échec et ils n'en étaient pas ravis.
Maintenant, quand il était de retour chez eux pour l'été, ils lui offraient à contre-coeur un toit et le minimum vital de nourriture - bien que ce ne soit jamais des quantités suffisantes pour un garçon en pleine croissance - et l'évitaient le plus possible, sauf quand il était occupé à s'acquitter des corvées quotidiennes.
Aujourd'hui, il feuilletait de vieux journaux, enfermé dans sa chambre. Il avait été étonné que sa tante lui donne la permission - certes peu enthousiaste - d'utiliser leurs vieux journaux pour recouvrir le fond de la cage de sa chouette. L'argument qu'il avait donné, selon lequel cela montrait que la famille recyclait, lui avait fait réalisé qu'elle pourrait regarder les voisins de haut et l'avait incitée à accepter. Bien sûr, elle n'avait pas besoin de savoir qu'il allait d'abord les lire pour avoir une idée de ce qu'il se passait en dehors des murs de « Durskaban ». Si elle s'était rendu compte qu'il pouvait en tirer un quelconque avantage, elle ne lui aurait sûrement pas concédé les vieux journaux.
Il haussa les sourcils en survolant le titre du premier article des informations locales. « Suspect abattu par la police ». En temps normal, les policiers ne portaient pas d'arme mortelle sur eux, il lut donc l'article avec intérêt.
« La police de Londres affirme qu'ils ont abattu vendredi un homme qui était selon eux impliqué dans le récent attentat du métro. Généralement, les policiers londoniens ne portent qu'une courte matraque en bois qu'ils conservent dissimulée et ne peuvent utiliser qu'en cas d'autodéfense ou pour rétablir l'ordre, mais certains peuvent avoir une arme à feu dans le cadre de missions dangereuses. Le policier anonyme qui a tué le suspect refusant d'obtempérer est en congé temporaire et suit une thérapie obligatoire. »
Harry fronçait de plus en plus les sourcils au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture et pensa à son affrontement avec le professeur Quirrell, qui était possédé par Voldemort, pendant sa première année à Poudlard. Il avait frôlé la mort à cause d'un troll que Quirrell avait introduit dans le château, il avait failli tomber de son balai ensorcelé par l'enseignant de défense contre les forces du mal, il avait été à nouveau attaqué par le professeur dans la forêt interdite et enfin, à la fin de l'année, il avait du se battre pour sa vie contre cet homme. Seule la protection apportée par le sacrifice de sa mère l'avait sauvé, laissant Quirrell mort et l'esprit de Voldemort en fuite.
Hedwige attira son attention en claquant la langue. Elle regarda bizarrement le journal qu'Harry tenait à la main, puis pencha la tête, le fixant de ses yeux jaunes avec une lueur de curiosité.
« Quoi? Oh, cet article? » Il observa le journal en fronçant de nouveau les sourcils. « Ils offrent un soutien psychologique à un policier parce qu'il a du tuer quelqu'un. » Il lança un autre regard à Hedwige, l'air troublé. « Pourquoi on ne m'a pas offert de soutien psychologique à moi quand un professeur a essayé de m'assassiner à de multiples reprises et que j'ai du le tuer pour éviter d'être moi-même tué? A l'époque j'étais juste un petit première année et j'ai tué un homme Hedwige ! Pourquoi personne ne s'est inquiété pour moi? »
La chouette blanche comme la neige sauta sur son épaule et se frotta à sa joue. Il tendit la main pour lui gratter le cou en ajoutant « Enfin… Ce n'est pas comme si j'avais eu le choix. Il essayait de me tuer. Mais ils m'ont juste renvoyé ici où j'ai été enfermé et quasiment affamé, en plus de devoir surmonter le fait que j'avais tué Quirrell. Tu ne penses pas qu'un enfant aurait mérité plus d'attention qu'un policier entrainé? » Semblant vouloir le réconforter, Hedwidge mordilla ses cheveux.
« Tu sais, aucun d'entre nous n'a reçu de soutien après Lockhart et le basilic cette année non plus. Ginny était possédée et Lockhart a essayé de nous oublietter Ron et moi. En plus, j'ai du me battre contre cet espèce d'énorme monstre et tuer le fantôme du journal de Jedusor. Et puis ensuite, Mr Malfoy a aussi essayé de m'attaquer ! En fait, au lieu d'être soutenu et réconforté après avoir sorti Ginny de la Chambre des Secrets, ils m'ont gardé dans le bureau du directeur pendant des lustres ! J'avais été mordu par un foutu basilic par Merlin, même si les larmes de Fumseck m'ont sauvé ! Un basilic que seule Hermione avait découvert parce qu'aucun des professeurs ne semblaient savoir ce qui pétrifiait les élèves. » Hedwige roucoula doucement et se frotta de nouveau à lui.
Harry tourna quelques pages, sautant distraitement la section business en pensant à tout ce qui lui était arrivé ces deux dernières années. Il s'arrêta à la première page de la section éducation quand le titre « Le scandale des élèves maltraités » attira son attention. Il commença à lire.
« Horace Widdicombe, directeur du collège Rosings, a du démissionner après qu'il ait été révélé qu'il n'a rien fait pour empêcher un de ses employés d'insulter et d'harceler moralement des enfants confiés à ses soins. En vertu de la loi sur l'enfance de 1989, 12 chefs d'accusation ont été retenus contre le professeur, Mr Rudis Vilis.
Mr Roland Standish, père de Reise, 12 ans, a déclaré avec colère « nous payons 4 500 livres sterling par enfant. Nous avions choisi cette école car nous estimions qu'elle fournirait une éducation de qualité à nos enfants. Maintenant, nous découvrons que nous payons pour qu'un sadique abuse et humilie publiquement nos enfants et le directeur était conscient de ce qu'il se passait. C'est scandaleux ! »
Virginia Pruitt, directrice du comité d'administration de l'école, affirme qu'« il n'y a aucune justification à cette incapacité à fournir un respect fondamental à nos enfants. Chaque professeur devrait travailler activement au développement du potentiel des élèves. Chaque membre du personnel devrait honorer et respecter la dignité humaine et le bien-être émotionnel. Ils devrait être des modèle d'équité, d'ouverture et de franchise. Les parents nous confient leur bien le plus précieux - leurs enfants - étant entendu que nous honorerons cette confiance. Mr Villlis a trahi cette confiance élémentaire à travers ses mots et ses actions. »
D'après la loi sur l'enfance de 1989 est déclarée comme abus une action qui nuit à la santé ou au développement de l'enfant. Cette souffrance peut être causée par le fait de punir excessivement un enfant ; de frapper ou secouer un enfant ; de constamment critiquer, menacer ou rejeter un enfant ; d'harceler sexuellement ou d'agresser un enfant ; de ne pas prendre soin d'un enfant - ne pas lui donner assez à manger, l'ignorer, ne pas jouer avec lui ou lui parler, ne pas s'assurer qu'il est en sécurité. »
Harry renifla et inclina la tête alors que l'oiseau continuait à se frotter à lui. « A ton avis, en quoi est-ce différent de ce que Rogue ou Rusard font Hedwige? Tous les deux, ils critiquent et menacent constamment les élèves. Donc, tu penses qu'ils seraient reconnus coupables d'abus? Ou de « trahison de confiance élémentaire » comme dit la directrice du comité d'administration à propos d'un des professeurs? »
Hedwige claqua le bec et sembla hocher la tête. « Tu le penses, n'est-ce pas ma Belle? ». Il lui gratta à nouveau le cou, plongé dans ses pensées. « Et alors, qu'en est-il du directeur? Il sait tout ce qu'il se passe dans l'école. Si le directeur du collège Rosings savait et a du démissionner, qu'est-ce que cela signifie pour le professeur Dumbledore? » La chouette contracta le bec comme si elle croquait dans quelque chose de dur. Harry baissa la voix et se mit quasiment à murmurer. « Tu penses que Dumbledore sait et approuve la façon dont ses élèves sont traités? Tu penses qu'il considère qu'on mérite de payer et de subir les abus de connards comme Rogue? »
« D'après ce que l'article dit sur l'enseignant moldu, Rogue est mille fois pire que lui. Rogue humilie délibérément ses élèves à longueur de temps. Je me souviens quand il a cassé ma fiole de potion et m'a mis un zéro, il m'a fait un tel sourire suffisant. Et il autorise les Serpentard à jeter des trucs dans les chaudrons des Gryffondor. » Il renifla avec dégoût. « Rogue ne fait certainement rien pour traiter les élèves avec dignité, il agit encore moins comme un « modèle d'équité, d'ouverture et de franchise ». En fait, il est non professionnel dans tous les sens du terme ! »
Le garçon aux cheveux noirs fronça les sourcils en pensant à tous les accidents qui avaient eu lieu dans la salle de potions sous la supervision de Rogue. Le fil de ses pensées continua vers un autre chemin. « A ton avis, pourquoi nous n'avons pas un masque de protection ou des mesures de sécurité quand on doit manipuler des ingrédients si risqués? Combien de fois le chaudron de Neville Londubat a explosé? C'est dangereux ! Et qu'en est-il des vapeurs qui émanent de tous ces chaudrons? Et quand quelqu'un est blessé, qu'est-ce qu'il se passe? On nous dit juste d'aller à l'infirmerie et on nous enlève des points ! »
Harry regarda sa meilleure amie, les yeux voilés. « Si j'avais le choix, je ne pense pas que je retournerai à Poudlard, Hedwige. Mais quelle autre option j'ai? Rester ici chez les Dursleys et aller au collège du quartier? Être loin des Dursley, faire de la magie et manger à ma faim rend quasiment tout supportable. Mais si j'avais une autre solution? Ça ne serait pas génial s'il existait une école magique ouverte toute l'année? Je n'aurai jamais à revenir ici ! »
Harry soupira en pensant à la possibilité d'une école qui l'accueillerait même pendant les vacances d'été. Son imagination créa une école où les enseignants étaient sympathiques, aidaient les étudiants et étaient compétents - pas de fantôme qui endormait les élèves ou de professeur incapable d'enseigner la Défense ; où les élèves étaient à l'abri des trolls, des chiens à trois têtes, des basilics et des professeurs et journaux possédés ; et où personne n'avait jamais entendu parler d'Harry Potter ou s'attendait à ce qu'il soit un sorcier puissant, attentes qu'il n'atteindrait jamais.
Harry tourna la tête et caressa doucement la chouette blanche. « Qui suis-je, Hedwige? J'ai passé dix ans de ma vie dans un placard sous l'escalier, à me faire traiter de monstre et à entendre que mes parents étaient des alcooliques inutiles qui s'étaient tués dans un accident de voiture. Et puis, tout d'un coup, on me dit qu'ils étaient des héros et que je suis un sorcier. » Il baissa la tête et murmura « s'ils étaient si remarquables, pourquoi auraient-ils voulu qu'on me laisse sur le paillasson des Dursley, comme si je n'étais rien de plus qu'un journal livré tous les matins? »
« Tu sais ma Belle, dans le meilleur des cas, Dumbledore s'est juste éparpillé, puisqu'il n'est pas seulement le directeur de Poudlard, mais aussi, d'après sa carte de Chocogrenouille, quelqu'un d'envergure au gouvernement sorcier, et puis il a aussi un rôle important sur un plan international. Je ne peux pas me dire qu'il se fiche tout simplement de ses élèves. Il ne peut pas être comme ça, hein Hedwige? Enfin, je veux dire, il n'est pas comme Rogue. » Il s'arrête et regarda Hedwige, les yeux écarquillés. « Tu ne penses pas pas qu'il laisse Rogue et Rusard faire tout ça pour ne pas que le blâme lui retombe dessus, n'est-ce pas? » Le claquement de bec d'Hedwige ne lui remonta pas le moral.
« J'adore étudier la magie, mais je me demande ce que les autres écoles de sorcellerie enseignent? Poudlard a l'air de passer à côté de plein de matières importantes. Au prochain trimestre, on a divination, mais on ne nous propose même pas de cours de langues ou de mathématiques. L'arithmancie est ce qui s'en rapproche le plus, et c'est une matière optionnelle, proposée seulement en troisième année. Comment les sorciers gèrent-ils un budget familial s'ils n'ont même pas de connaissances de base en mathématiques? »
Les pensés de Harry tourbillonnaient alors qu'il pensait à Poudlard. « Tu sais ma Belle, ce ne sont même pas les professeurs qui nous ont sauvés du troll, de Quirrellmort, de Lockhart ou du journal de Jedusor qui aspirait l'énergie de Ginny, on a du se sauver nous-mêmes. Malefoy jette des sorts dans les couloirs et c'est moi qui suit puni. Rogue nous attaque verbalement à chacun de ses cours, et après on dit de moi que j'ai un traitement de faveur. » Il jeta à nouveau un coup d'oeil au journal, relisant les commentaires de Roland Standish, le père d'un des élèves. « Pourquoi je paye des frais de scolarité pour qu'on abuse de moi et pour recevoir une éducation médiocre Hedwige? »
Les pensées se bousculaient dans sa tête. Est-ce qu'il y avait une autre école? Pouvait-il postuler? Est-ce que les Dursley le laisseraient y aller? Aurait-il les moyens de payer avec l'or de son coffre? Que diraient Hermione et Ron? Il s'interrompit et songea à ses deux meilleurs amis.
« Qu'est-ce que tu en penses ma Belle? Est-ce que Ron et Hermione sont une raison suffisante pour rester à Poudlard? Je dois admettre que c'était génial que Ron se préoccupe assez de moi pour venir me sauver l'été dernier. Mais après, à l'école, il n'a pas été très sympa pendant toute l'histoire du fourchelang et de l'Héritier de Serpentard. Ça m'a fait mal. Ron est une tête brûlée, encore plus que ses frères. » Hedwige roucoula et mordilla ses doigts. « Hermione m'a soutenu, mais est-ce que je resterai à Poudlard juste pour elle? »
Il se leva et remit Hedwige dans sa cage. « Bon, Hermione dit toujours que ça aide de faire des listes quand on doit prendre une grande décision. Je vais essayer. » Il sortir un carnet qu'il avait sauvé de la poubelle des Dursley. Son cousin n'aimait pas la couleur de la couverture et avait jeté le cahier vierge aux ordures en exigeant des couvertures rouges. Sa mère avait simplement répondu « très bien Dudlynouchet. La prochaine fois que je vais au magasin, je t'en achèterai des nouveaux. »
Harry prit un bout de crayon qu'il avait aussi trouvé en faisant les poubelles et commença à lister tous les aspects de sa vie chez les Dursley et à Poudlard.
Dursley
1. Placard sous l'escalier
2. Restes de nourriture
3. Forcé à trimer pendant des heures
4. Régulièrement traité de bon à rien, d'inutile, d'ingrat et de monstre
5. On m'a raconté que mes parents étaient des alcooliques et étaient morts dans un accident de voiture
6. Puni pour des choses que Dudley a faites
7. Pourquoi personne des services sociaux n'était venu vérifier comment il allait, que ce soit du monde moldu ou du monde sorcier?
Poudlard
1. La lettre d'admission était adressée à Harry Potter, dans le placard sous l'escalier, alors pourquoi personne ne s'en est inquiété?
2. Pas de présentation du monde magique, ses coutumes, ses traditions, son éducation ; pourquoi pas au moins un livre sur le sujet dans la liste de première année?
3. Pas d'explication sur la façon de trouver la voie du Poudlard Express à la gare
4. Le corps enseignant comporte un professeur de potions abusif, un fantôme qui ne parle que des rebellions de Gobelins et un concierge qui déteste les enfants
5. Classes manquantes - pas de cours de langues, de mathématiques, de culture et habitudes, de fonctionnement du gouvernement, de commerce, de politique, d'art ou de sport, mis à part le Quidditch.
6. Santé et Sécurité - Première année :
- Professeur possédé, ce qui n'a pas été remarqué ni par le directeur ni par les autres enseignants
- Le directeur a amené la pierre philosophale que Voldemort convoitait dans l'école - ne s'est-il pas dit qu'il mettait les élèves en danger?
- Troll de plus de 3 mètres de haut lâché dans l'école, pas attrapé par les professeurs
- Des enfants de 11 ans envoyés la nuit dans la forêt interdite pour trouver une chose assez puissante pour tuer une licorne, puis attaqués par cette chose
- Un chien à trois têtes a été placé derrière une porte qui pouvait être déverrouillée avec un sort du niveau d'un élève de première année
- Après qu'un enfant de 11 ans ait été obligé de tuer Quirrell pour sauver sa vie, pas de soutien psychologique proposé
- A l'infirmerie, Dumbledore m'a dit que la pierre philosophale avait été détruite. Si les Flamel étaient prêts à détruire la pierre quand Quirrellmort est venu la chercher, alors pourquoi la cacher à Poudlard? Ça n'aurait pas été plus simple de la détruire au début de l'année plutôt que de prendre le risque qu'elle soit volée? Voulait-il attirer un assassin de masse dans l'école? Et puis, si les Flamel avaient réussi à la cacher pendant plus de 600 ans, pourquoi avaient-ils soudainement besoin d'un nouvel endroit pour la dissimuler?
- Dumbledore a (délibérément?) blessé et humilié les élèves d'une des Quatre maisons au banquet de fin d'année, les laissant célébrer leur victoire de la Coupe pour ensuite leur retirer ce succès devant toute l'école en attribuant des points supplémentaires à Gryffondor pour les faire gagner. Renforce la rivalité inter-maisons et augmente la colère contre les non-Serpentard.
- Expériences de mort imminente en première année : troll, premier match de Quidditch, Quirrell dans la forêt pendant la retenue, Quirrell essayant de voler la pierre.
7. Santé et sécurité - Deuxième année :
- Le directeur a embauché un professeur de Défense contre les Forces du mal incompétent, impossible qu'il ait passé ses BUSEs de DCFM.
- Le journal de Jedusor est entré dans l'école au nez et à la barbe du corps enseignant (comment?)
- Pas un seul professeur n'a réalisé qu'une élève était possédée
- Un basilic se baladait dans l'école et personne ne le savait - même pas un tableau ou un fantôme?
- Une élève de 12 ans a trouvé ce qu'était la créature ; pourquoi aucun professeur (qui ont tous entre 20 et 100 ans de plus qu'elle et donc davantage de connaissances) ne l'a su?
- Aucune répercussion quand les élèves m'ont accusé à tort d'être l'Héritier de Serpentard et m'ont persécuté
- Pourquoi l'école n'a-t-elle pas été fermée quand le premier enfant a été pétrifié? Pourquoi il a fallu qu'il y en ait un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième pour commencer à s'en inquiéter? Laisser les élèves dans ce qui était clairement un environnement extrêmement dangereux qui aurait pu causer de nombreuses morts n'était rien de moins qu'une mise en danger d'autrui.
- Après m'être battu et avoir tué un basilic géant et avoir été mordu par cette chose, après avoir tué une version de Voldemort et après avoir sauvé Ginny Weasley, pourquoi m'a-t-on gardé dans le bureau du directeur plutôt que de m'envoyer immédiatement à l'infirmerie?
- Pas de soutien psychologique proposé à Ginny, Ron ou moi après avoir été attaqués par un professeur, s'être battu avec un énorme serpent mortel et avoir tué un fantôme. Et en plus, j'ai été ensuite attaqué par un autre adulte (Malefoy Senior).
Harry finit de griffonner sa liste et secoua la tête. Il regarda sa chouette blanche comme la neige. « Pris individuellement, les événements n'avaient pas l'air si terribles, mais notés comme ça, tous à la suite… C'est foutrement terrifiant ma Belle ! » Il parcouru de nouveau sa liste et hocha la tête résolument.
« OK, il faut que je vois s'il y a d'autres écoles qui existent, et avec un peu de chance un établissement où l'enseignement est meilleur, où je ne risquerai pas de me faire quasiment tuer chaque année et où je pourrai faire confiance aux adultes sans m'imaginer qu'ils pourraient me blesser. » Hedwige hulula son approbation. « Bon, qu'est-ce que je dois faire? J'ai besoin d'avoir un peu de temps pour rechercher ces autres écoles, en particulier celles qui proposent des internats et où on peut rester toute l'année, même pendant l'été. Cela signifie que je dois demander à tante Pétunia du temps pour mes recherches. Si je le dois, je lui dirai que je sais ce que sont les services sociaux et aussi que je sais que les gens « normaux » n'enferment pas les enfants dans des placards ou les font régulièrement travailler sans manger. Cependant, peut-être que je pourrai être… » Il grimaça. « Serpentard et trouver un moyen pour formuler ça afin d'obtenir son consentement sans avoir à la menacer. »
Hedwige gazouilla d'un ton interrogatif depuis sa cage et Harry pouvait jurer que son pépiement sonnait comme si elle avait dit Dumbledore. « Le directeur? Je lui écrirai une fois que je serai déjà parti pour une autre école… Mais je ferai bien d'aller à Gringotts pour m'assurer qu'ils ne paient pas les frais de scolarité de l'année prochaine à Poudlard tout de suite. »
Il continua à lister ce qu'il avait besoin de faire. Avec de la chance, il pourrait commencer ses recherches demain et progresserait rapidement. Le lendemain matin allait être le début d'une nouvelle vie pour Harry Potter.
Harry s'était levé très tôt le lendemain matin et veilla à préparer un petit-déjeuner parfait, ne voulant pas contrarier sa tante. Après que Vernon fut parti au travail et que Dudley ait disparu, probablement pour terroriser les voisins, Harry approcha sa tante avec hésitation. « Tante Pétunia, est-ce que je pourrais te parler quelques minutes? »
Il remarqua que ses lèvres fines s'étaient serrées en une ligne encore plus mince. Sans le regarder, elle demanda froidement « à propos de quoi? »
Il respira profondément et croisa ses doigts derrière son dos. « De sortir définitivement de votre vie. »
En réponse à cette explication inattendue, les yeux de sa tante papillonnèrent vers lui. « Et comment comptes-tu faire ça? », lui cracha-t-elle. « Ton cher directeur a clairement expliqué que nous devions t'accueillir, quoi que nous voulions »
Le directeur? Dumbledore? Pourquoi le directeur de Poudlard dirait à sa tante quoi faire de son neveu? Quel droit avait-il d'interférer dans la vie de Harry alors qu'il n'était qu'un bébé, une décennie avant qu'il ne soit admissible à l'école? « Je suis désolé tante Pétunia. Je ne savais pas qu'il avait le droit d'exiger quoi que ce soit de vous. On dirait que nous avons tous les deux envie d'échapper au directeur. »
Elle plissa les yeux en l'observant. « Et comment proposes-tu que nous fassions ça, gamin? »
Harry se força à conserver une voix et un visage polis. « Je voudrais trouver une école qui fait classe toute l'année. Si je réussi à en découvrir une, j'y resterai et je ne vous dérangerai plus jamais, toi et oncle Vernon. »
À cette pensée, le visage de sa tante s'illumina, puis ses yeux se plissèrent à nouveau. « On nous a dit que tes frais de scolarité dans cette école de monstres étaient pré-payés. Vernon et moi ne paierons pas pour ton inscription ailleurs. »
Harry se sentit légèrement soulagé qu'elle ne conteste pas son départ pour une nouvelle école, mais seulement le financement de cet autre établissement. « Je ne vous demanderai pas ça tante Pétunia. Soit je trouverai un moyen pour transférer mes frais de scolarité, soit je trouverai une école qui m'accepte comme boursier ou dans un programme de travail-études. Dans tous les cas, je ne vous demanderai rien à oncle Vernon ou toi, et je partirai de chez vous pour de bon. »
Il pouvait la voir mettre en parallèle sa peur de Dumbledore et son désir de le voir hors de sa maison pour toujours, cherchant à déterminer quel sentiment pesait le plus lourd dans la balance, et il décida de calmer le jeu. « J'ai juste besoin d'aller à Londres une journée pour rassembler des informations sur d'autres écoles, trouver celles qui ont des cours tout au long de l'année et envoyer mes candidatures. Une fois que je serai parti, j'enverrai une lettre à Poudl… euh… à l'école de monstres pour les informer de mon transfert. Je pourrai y inclure une lettre de ta part qui donnerait ta permission. »
Elle lui lança un regard calculateur, puis détourna les yeux vers son magazine. « Va commencer tes corvées. J'en discuterai avec Vernon ce soir. »
Sachant que c'était le mieux qu'il pouvait espérer, il débuta ses corvées. Suivant sa liste quotidienne, il défit les lits et lança la lessive. Pendant que la première machine tournait, il passa l'aspirateur et dépoussiéra la maison. Après avoir mis le linge à sécher et lancé la deuxième machine, il nettoya la salle de bain, s'arrêtant seulement pour refaire les lits avec les draps propres. Ensuite, il commença à nettoyer les vitre, puis il fut l'heure de préparer le diner et il se mit aux fourneaux, s'assurant de préparer tous les accompagnement préférés de Vernon. Il resta hors de la vue de l'homme et attendit de voir ce que sa tante allait faire.
Après le dîner, Pétunia l'appela dans la salle à manger où Vernon était installé. L'obèse regarda le jeune garçon d'un oeil noir, mais sa femme commença à parler. « Vernon et moi te dispensons de tes corvées de demain pour aller où tu as besoin pour trouver ces écoles. Cependant, tu devras te débrouiller par toi-même pour t'y rendre. Postule à autant d'écoles que tu peux, aussi discrètement que tu peux. Une fois que tu seras accepté quelque part, vas y aussi tôt que possible et dis bien à tous ces monstres que tu es parti et que tu ne reviendras pas. »
Harry soupira de soulagement. « Merci, tante Pétunia, oncle Vernon. Devrais-je écrire une lettre d'approbation que vous signerez pour l'inclure dans mes dossiers de candidature? » Vernon fit enfin entendre son point de vue. « Écris-la, gamin, et je la relierai. »
« Oui oncle Vernon », répondit Harry docilement. Il réfléchit un moment et ajouta « Devrais-je ajouter quelque chose pour signifier que vous renoncez à ma garde pour la confier à celle d'un adulte de mon choix? Comme ça, si dans ma nouvelle école, un professeur accepte d'être mon tuteur, personne ne s'attendra à ce que vous ayez affaire à moi de nouveau. »
Harry fut surpris de recevoir un sourire franc de la part de son oncle, le premier de sa vie à sa connaissance. « Bien pensé, gamin ! Et si tu es accepté par une autre école d'ici la fin du mois, je te donne même 25 livres pour tes nouveaux uniformes. Réussis dans les deux semaines à venir et ça sera 50 livres ! » Il frotta ses mains à l'idée merveilleuse que l'adolescent indésirable pourrait disparaitre de sa vie pour de bon.
Notes de traduction
J'ai décidé de garder les jeux de mots de Fireheart pour Durskaban (mélange de Dursley et d'Azkaban) et Quirrellmort (mélange de Quirrell et de Voldemort)
