Bonsoir à tous, bon j'avais prévu de la publier après les fêtes mais finalement voilà. Donc fanfiction sur Dragons. Il faut imaginer que dans ma fic, Harold est partit avant que les vikings ne découvrent Krokmou sur Berk et la mort rouge sur l'île aux dragons. J'espère que le prologue de cette fic vous donnera envie de lire la suite. Bonne lecture et bonne soirée.


Prologue

Depuis combien de temps le traitaient-ils comme ça ?

Pourquoi ?

Qu'avait t-il fait pour mériter un tel traitement ?

Est-ce que le fait d'être né différent des autres est un problème en soi ?

N'est-il qu'un désastre, comme tout le monde s'évertue à lui dire ?

Pourquoi son aide n'est jamais la bienvenue ?

Devrait-il vraiment rester chez lui tous les jours ? Et ne plus en sortir ?

Deux membres d'une même famille peuvent t-ils se détester ?

Un père n'est-il pas sensé protéger son enfant au lieu de l'humilier en public ? Et ce même père, pourquoi ne se préoccupe t-il pas de lui ?

Pourquoi seuls Gothi et Gueulfor sont-ils ceux qui ne l'évitent jamais ?

Pourquoi s'occupent-ils de lui et lui parlent alors que les autres ne lui adressent jamais la parole sauf pour lui dire des choses blessantes ?

Est-ce que le temps parviendra à tout effacer ? À tout arranger ?

Les blessures causées par des paroles malencontreuses se refermeront-elles un jour ?

Pour l'instant, Harold n'en savait rien. La seule chose qu'on lui répète sans cesse, c'est qu'il est un désastre ambulant. Blâmé pour tout ce qu'il fait, sans avoir un quelconque moyen de s'expliquer. Beaucoup de choses se mêlent dans l'esprit du jeune garçon de quinze ans. Chamboulé, il décide de partir loin des siens. Cette fois, Stoïck, le chef du village, qui est son père a été trop loin. Ses paroles ont été blessantes envers Harold. Ce dernier est allongé dans son lit depuis plusieurs heures et patiente, la boule au ventre. Harold sent, le long de ses joues, des larmes couler, et ne fais rien pour les retenir. Quand il entend son père dormir, le jeune garçon se lève et s'habille rapidement en silence. Emportant avec lui le strict minimum, Harold fourre le tout dans un sac qu'il passe sur ses épaules. Prenant de quoi avoir chaud, il enroule une couverture et la noue à son sac. Il ouvre ensuite sa fenêtre sans faire de bruit. Fixant le ciel, Harold aperçoit une ombre se déplacer doucement. Lui faisant signe, le jeune garçon tend les bras et, sans un bruit, il part sans se retourner.