Titre : Iîk!
Auteur : DiBee
Résumé : Will, Henry, Ashley, et finalement Magnus, et un rongeur. Mais on parle du Sanctuary, alors ce n'est pas n'importe lequel, et il est un peu farceur^^. Humour/Friendship
Disclaimer : Pas à moi, pas de sous
Spoiler : None
Rating : K
Note : Ecrit en vacances (avril, me semble) tapé bien trop longtemps après, et rit en le relisant. Enjoy=)
Will n'en pouvait plus ! Il avait entendu ces bruits de patte toute la nuit sans réussir à en déterminer la provenance. Il était six heures du matin, et il réclamait un peu de répit. La tête enfouie sous l'oreiller, il tâchait d'atténuer comme il le pouvait le son sans pour autant s'asphyxier.
A la première heure, dans deux heures, même s'il espérait ne pas les voir passer, il expliquerait à la maîtresse des lieux qu'elle souffrait d'un sérieux problème de rongeurs. Alors qu'il pestait une fois de plus, il n'entendit pas le cliquetis de petites griffes sur le plancher, ni l'accroche sur le tissu, et hurla en coeur avec la pauvre chose qui avait vu un oreiller se soulever sur une tête chiffonnée en besoin d'air.
Une fois remis de sa surprise, il demanda : « Iîk » faisant, crut-il, s'agrandir les yeux du rongeur qui réitéra son cri et fila sans demander son reste. Elle se coula sous la porte suivante, et fut assaillie par de sonore ronflements. Henry. Elle reprit son périple et posa une petite patte griffue sur le nez du jeune homme qui se réveilla en sursaut, cria, et bondit en arrière d'un même mouvement. Le « Iîk » qu'émit le rongeur avait des accents de 'oups' tandis qu'il s'approchait avec précaution du rebord du lit duquel le mordu d'informatique était tombé. A la vue de deux grands yeux vengeurs et d'une bonne rangée de dents bien aiguisés, cette fois « Iîk » signifia gloups, et la petite bête s'assura de battre son record de sprint, sauta du lit, et glissa jusque sous la porte dans le couloir.
Elle y surprit Ashley, qui avait été attirée par les cris alors qu'elle se préparait pour la réception 'très matinale' d'une cargaison d'armes. Celle-ci lui sourit, s'accroupit et lui tendit la main, dans laquelle le rongeur s'empressa de grimper. C'est ainsi que la découvrirent Will et Henry, qui ne portaient respectivement qu'un pantalon de pyjama et un drap emberlificoté. Elle tendit un doigt vers la bestiole qui y tapa sa patte en signe de reconnaissance. Tope !
« Viens, je vais te conduire à Maman, elle doit avoir une couverture en rab'. »
Elle ignora les regards éberlués des deux hommes et se dirigea vers le bureau de sa mère,qu'elle savait déjà éveillée. Si la centenaire et des poussières ne parut pas autrement surprise de voir sa fille et le rongeur entrer dans son bureau, son sourcil exprima son étonnement à la vue des deux jeunes hommes qui l'avaient suivie et étaient tous aussi légèrement vêtus.
Elle alla chercher une couverture un peu plus loin qu'elle alla poser sur le haut du paravent tandis que sa fille libérait le rongeur qui se faufila derrière ledit paravent. En voyant sortir une jeune femme d'une vingtaine d'années, les deux hommes eux aussi légèrement vêtus ne pouvant cacher leur étonnement, admiration. Alors qu'ils s'étaient fait intérieurement remarquer quelques minutes plus tôt que la température de la pièce n'était pas à la hauteur de leurs espérances, ils l'oublièrent rapidement.
« Helen, ils ont toujours cet air là, ou juste à six heures et quelques du matin quand réveillés par une 'musaraigne garou'. » Son interlocutrice sourit sans répondre. Et rit franchement en entendant son hôte s'adresser à Will : « Iîk, en tant que psy, observateur, je vous aurais cru capable de mieux. »
Cette fois, c'était décidé, il allait se recoucher, recacher sous l'oreiller. Foi de Iîk.
