Note de l'auteur : Coucou ! Je sais, je sais, je reviens encore avec une nouvelle fic. Celle là est toute fraiche et comme j'ai pondu 3 chapitres en un temps record, je vous la mets puisque à mon avis, mes vacances finies, les publications seront plus espacées ...

Cette fic est assez, sinon, très spéciale. Le personnage principal est Sirius (pour ne pas changer). En fait, cette histoire est tirée, d'un poème que j'ai écrit. Dans ce poème, Sirius et Remus sont amants, amis et amoureux, seulement, au cours d'une pleine lune, Remus mord Sirius. Pour lui, c'est la goutte d'eau, il n'en peut plus, abandonne Remus et se suicide. Il se retrouve alors près de la Lune. De toute façon, vous aurez ce poème ci-dessous. Bref, m'est ensuite venue l'idée d'en faire une fic. Par contre, tout a dévié, et c'est une histoire assez étrange que je vous donne là. Ce qui lisent Bernard Werber y reconnaitront peut être certains aspects de L'Empire des Anges, ou Nous les Dieux ou encore La Trilogie des fourmis. Je m'en excuse et je n'ai fais cette comparaison qu'en relisant ces chapitres ... Bref, Sirius se retrouve près de la Lune, qui est en fait, le monde après la Mort. Seulement tout ne se passe pas comme il l'entend, il existe là bas aussi une hiérarchie, qui ressemble plus à une dictature, et on lui impose de prendre en charge un humain ... Qui n'est autre que notre petit Remus adoré ... Les ennuis commencent pour Sirius, que va t-il faire dans ce monde, que se passe t-il pour Remus resté sur Terre ? Je vous présente donc ma nouvelle fic Mal luné (Mouhaha, je me félicite pour le joli jeu de mot :P). J'espère que vous aimerez, gros bisous !

Note (2) : Je tiens à faire remarquer que les chapitres de cette fic seront court.

Résumé : Sirius est mort à cause de Remus. Dans l'au delà, il se retrouve obligé par ses supérieurs de prendre en charge un humain. Sur qui tombe t-il ? L'homme de ses cauchemars, Remus. Les ennuis commencent alors dans un monde où tout est étrange ...

Rating : K

Dislaimer : Rien n'est à moi, tout à JKR. Les personnages de Charly, Gildas (Bouhhh) et 944.300 sont à moi.


Chapitre 1 ¤ Matricule 1.889.356

Je la regarde encore, cette luxurieuse Lune,

Penchant de tous mes désirs, penchant de tout mon plaisir,

Je le regarde et je pleurs, je pleurs tout mon malheur.

Je hurle, je crie, j'aboie à ma mauvaise fortune,

Je frappe, je tape, j'enrage à n'en plus finir,

J'abandonne, je me relâche pour ne plus voir ta frayeur.

¤

Et elle passe, elle passe lentement, trop lentement.

Et elle coule, elle coule cette foutue nuit !

Et j'ai peur, peur de tout, de me réveiller.

Mon cœur bat plus vite mais tu n'es plus ce garçon charmant,

Pourtant je crains de me lever sans lui,

Mais j'ai surtout peur, peur de ne pouvoir te sauver.

¤

Je hais cette foutue lune, ce destin !

Je le hais de nous séparer par trois matins,

Je le hais de nous détruire à petit feu !

Et enfin, le soleil apparaît, tout mon être est creux.

C'est une nuit de trop à passer comme ça,

Une nuit de trop à te regarder dans cet état …

¤

Je vais t'abandonner, je le sais, je t'aime pourtant.

Mais cette lune, cette saloperie luxurieuse,

A détruit mon bonheur, ma foi, a ravivé mes sentiments …

Mon Remus, mon adorable, ma beauté,

N'en veut pas à la Lune, à cette curieuse,

Elle n'a fait que nous rapprocher, c'est son droit de nous séparer.

¤

Mon amour, n'oublies pas nos autres nuits magiques,

Nous en avons eut, de belles, de douces, d'enivrantes.

Pense à ce temps passé, dans mes bras, magnifique …

Oublie juste ce moment, quand tu réveilleras,

A l'aube, tout seul, dans le froid, sans moi …

¤

Ne m'en veux pas, je suis lâche, détestable …

Je t'ai aimé, je t'aime, je t'aimerais ;

Mais je suis bête, peureux et coupable,

Je ne peux plus vivre comme ça, tu es ma prison !

Je peux pas, je ne veux pas être ton salut !

¤

Je te laisse là, j'en ai fini de cette lettre ;

Sache que quand tu la liras je serais loin …

Tout est fini, pourquoi m'as-tu mordu ?

Je ne peux pas, je ne veux pas être ton fardeau !

¤

Adieu mon pêché, ma muse, ma déraison !

Tu as été tout, mon sauveur, ma malédiction.

Adieu amour, lune, tristesse, fureur, monde cruel,

Tu as été tout, ma lumière, ma lueur, ma sirène,

Adieu Luxurieuse, tempête de malheur.

¤

Et je prends la lame, blanche, nacrée, de Ta couleur,

Et je t'aime, regarde moi, je ne fais qu'un avec elle.

Et je l'enfonce, doucement, et je me perds dans la douleur.

Enfin, je la vois, brillante, comme dorée, tellement belle.

¤

Je la rejoins, fléau de ma vie,

Je la rejoins, bonheur de mon cœur,

Je suis avec la Lune Impérieuse,

De là haut je te gouvernerais !

¤

Je suis le temple de l'amour, je suis le temple de la mort.

Je suis blanc, transparent, je touche les nuages,

Et je te regarde, te réveiller. Et finalement,

Je suis là, à tes côtés …(1)


J'ai toujours eu une vie compliquée. Et voilà que même dans la mort, je ne suis pas serein. Que faut-il pour qu'on me laisse tranquille, Merlin, que t'ai-je fait pour que même dans la mort, on m'impose un tel fardeau ?

Je n'ai aimé que lui, j'ai vécu pour lui, je suis mort à cause de lui, et voilà que dans l'au-delà, on me charge de veiller sur lui ?

Si j'avais encore un corps, je me prendrais la tête dans mes mains, et j'hurlerais. Seulement ici, il n'y a que du vent, du vide, et encore, je ne le sens pas. Ici, on ne parle pas, on communique. Ici, on ne marche pas, on plane. Ici, on ne s'assoit pas, on flotte. Rien n'est humain ici. Et que veulent-ils que je fasse, que je me serve de mon humanité pour sauver celui qui m'a fait venir ici ?

Si je pouvais rire, je crois que je pleurerais …

Si je pouvais pleurer, je crois que je rirais.

Comble de l'ironie, je n'ai pas le choix. Saviez vous, que même dans la mort, on devait suivre les voix de la hiérarchie ? Saviez vous que même au paradis, il y a un semblant d'enfer ?

Ma vie a été jalonnée de barrière, d'étape, de crises, de colère, de fous rires, de peines, de mystères, de cavales, d'amour. Et je me retrouve ici, avec rien, avec pour tâche de faire renaître tous ces sentiments chez un humain ?

Mais Ils ne foutent de moi ? Raclure de l'humanité, je suis sure qu'Ils devaient ressemblait à ça quand ils étaient vivants …

Soudain, une douleur vive traverse mon corps qui n'existe plus, mais pourtant la chaleur est bien là, je suffoque.

Ah oui, vous savez quoi ? Ici, on ne peut pas penser, on est surveillé …

A la moindre incartade, au moindre pas de travers (expression si risible puisque le mot « marcher » n'existe pas ici), Ils nous punissent … Nous, j'entends par là les demi vivants, je me plais à nous appeler comme ça, car mort nous sommes, mais Ils nous retiennent vivants. Il ne reste que notre âme, âme détruite sois disant passant …

Ici, c'est tout, sauf ce dont je rêvais. Oui, la Lune, je l'ai touché en montant ; maintenant, je voudrais tellement en redescendre. Je ne dis pas que ma mort, je la regrette, non, mais je regrette de n'être pas allé en enfer. Tiens, pour une fois, je voudrais être Lucius, là, je pourrais savourer le fait de rejoindre le feu. J'ai toujours su que la Lune me causerait des problèmes, déjà avec lui.

Je me sens prisonnier, prisonnier d'un corps invisible, impalpable. Je voudrais hurler, je voudrais danser, que dois-je faire à la place ? Aider un putain de mortel qui a brisé ma vie.

Et dois-je rajouter que, Ici, on n'a pas de sentiments ? Juste des remords, des sensations aigries. Que ici, tout est fabriqué, tout est invisible, tout a une odeur indéchiffrable, inexistante, que le paysage n'existe pas, seul le blanc demeure. Saviez-vous que le blanc, c'est la couleur du deuil dans les pays asiatiques je crois ? A mon avis, Ils doivent être asiatiques …

Excusez moi si mon « esprit » vagabonde un peu ; ici, à part « penser » il n'y a rien à faire …

Et encore, Ici, on ne peut pas réfléchir, Ils le font pour nous …

Je plane un peu, hop, mon « esprit » dit à mon « corps » de planer vers la droite, j'emprunte un couloir transparent, inexistant je rajouterais et j'arrive devant une fresque, blanche, transparente mais que mes yeux voient.

Saviez vous qu'Ici, on ne voit pas, Ils nous font voir …

Bref, mon « regard » observe la fresque, des milliers de points circulent, ce sont les humains classés dans la catégorie « Sorciers ».

Et oui, pour Eux, nous sommes, enfin, moi, j'étais, des points. Bizarrement, points est presque l'anagramme de « pions » ; allez savoir où je vais chercher ça, hein ?

Mon regard se précise sur GB (Grande Bretagne pour les incultes) ; sur Poudlard (école de sorcellerie pour les ignorants). Je vois un point faible, clignotant dangereusement, j'entends par là, toutes les 15 secondes.

Ca y'est, je l'ai trouvé mon « humain ».

Que m'ont-Ils dit déjà ?

Ah, et je rajoute, saviez vous, Ici, ils ne disent rien, ils nous font savoir … Je sais, je sais, ça vous semble peut être risible comme différence, mais elle est bien là …

Donc, Ils m'ont fait savoir …

Sirius Black, Sorcier déporté de GB le 3/04/01, matricule 1.889.356, doit prendre en charge le Sorcier matricule 1.883.699.

Observateur rigoureux, 1.889.356 doit aider 1.883.699 a réapprendre à vivre, il doit lui donner le goût de la vie, lui faire comprendre sa chance.

1.889.356 peut utiliser la force de la lune (Nous entendons par là, l'attraction lunaire, terrestre, la force des éléments (terre, air, eau, feu)), il peut aussi utiliser (à bon escient) le contrôle des pensées des humains fréquentant 1.883.699.

Il pourra apparaître sous une forme quelconque à 1.883.699 lors de 3 pleines lunes, moments où les pouvoirs sont au zénith, il devra par avance, avoir l'aval de son correcteur assigné : Moldu déporté matricule 944.300.

Plus d'informations seront apportées au Sorcier déporté Sirius Black en charge de 1.883.699 lorsque sa mission commencera. Le début sera ordonné par son correcteur.

Et voilà, fin du message. Je vous l'avais pas dit aussi, c'est bien ma veine, celui qui est censé me surveiller, gérer mes erreurs (enfin, s'il est sympa) est un Moldu.

Ce paradis ressemble bien à une dictature, pas vous ?

Maintenant que je sais que je ne suis plus qu'un numéro, le fait de ne plus avoir de corps, de ne plus pouvoir penser, de ne plus pouvoir manger m'est bien égal … Je suis 1.889.356, si je pouvais rire, je rirais de ma mauvaise fortune.

Enfin, petite précision, je ne suis pas un numéro, mais un matricule. A savoir si c'est mieux ou pas …

Mon « regard » se pose à nouveau sur la fresque, cherchant le petit point clignotant. Un nom est inscrit dessous, presque transparent. Il est affiché …

Remus Lupin

¤Luxurieuse Lune¤extrait du Recueil des sens ; Poème 2.


Voilà pour le premier chapitre. Je vous avez prévenu, c'est assez spécial. J'espère que ça vous a plus !

Vous avez aimez, vous avez détesté, vous êtes intrigués, intéressés ? Laissez moi une ptite review !

Gros bisous à tous ! Lila Flow