Salut à toutes et à tous!
Voici ma première fiction! J'ai effectué quelques changements et corrigé tous les chapitres. J'ai enlevé toutes les fautes que j'ai repéré et erreurs par rapport à l'histoire. Il était grand temps que je m'y mette!
Rating: T par précaution. Les premiers chapitres sont vraiment soft. Je les avais écrit il y a quelques années et j'étais d'une grande innocence à l'époque. Cependant, l'histoire comportera pas mal de termes familiers et vulgaires, et quelques sous-entendus. Mais ça restera plutôt simple.
Disclaimer: Inutile mais j'y tiens: Le monde d'Harry Potter, ainsi que ses personnages, ne m'appartiennent pas. Tout ceci appartient à JKR, à l'exception des OC qui viennent de mon cerveau douteux. Je ne tire aucun profit de cette fiction et ne fais que m'amuser avec l'oeuvre de la romancière.
Le titre "Confessions d'une accro à un LG" est inspiré du livre de Kinsella (et de son adaptation en film): Confessions d'une accro du Shopping. Mais toute ressemblance s'arrête là.
Remerciements: TOUS LES LECTEURS!
Voilà! :D
Bonne lecture!
- Prologue -
En fait, je ne sais pas vraiment quand est-ce que tout cela a réellement commencé. Ça aurait très bien pu être lors de ma première année à Poudlard, lorsque ma mère m'a présentée à nos nouveaux voisins sorciers et qu'il était là. Ça aurait très bien pu être également lors de mes vacances de fin d'année après ma troisième année, quand nous sommes tous allés à la plage et que je l'ai vu se baigner. Tout ce que je sais, c'est que je m'en suis rendue compte l'année dernière, lors de ma cinquième année, sur le quai 9 ¾ pour la rentrée.
Et oui, moi, Vienna Baratti, née à Vienne, d'où mon prénom, suis une élève de Poudlard, 6ème année, 1976, et je suis amoureuse d'un maraudeur.
Non, ne criez pas ! Oui, je sais ! C'est affreusement cliché. Après tout, quelle fille résidant à Poudlard en 1976, normalement constituée, n'est pas amoureuse d'un maraudeur ? A part Lily Evans, je ne vois personne. Oui, parce que Lily Evans, cette tumultueuse rousse qui fait chavirer tant de cœurs, dont celui et non pas des moindre de James Potter, arrive et continue d'y arriver, qu'importe qu'il vente, qu'il neige ou pleuve, à dire un franc et massif NON aux avances perpétuelles de James Potter, le grand, le beau, le magnifique.
Comment vous dire plus clairement les choses. Lily Evans est ma déesse. Je la prie tous les soirs et je serais prête à construire un temple à son effigie. Pourquoi, me demandez-vous ? Parce que elle, a réussi, et pas moi. Et je donnerais cher de ma peau pour ne pas être amoureuse d'un maraudeur.
Oui, riez moi au nez. Je vous sens venir à trois milles kilomètres avec vos « encore une de plus qui est tombée dans le panneau du beau Sirius Black! » Oui mais non ! Parce que là où je vous bats, c'est que je ne suis pas amoureuse de Sirius Black. Comment, dites-vous ? Pas amoureuse de Sirius Black, premier du nom, le grand séducteur de ces dames ? Mais elle se voile la face, la pauvre petite ! Mais non ! Je vous assure, de tout mon être et de tout mon corps que je n'aime. Pas. Sirius. Black. Oui mesdames. C'est étonnant, je le sais. Un petit verre d'eau pour vous rafraîchir et éviter la crise cardiaque ?
Je suppose alors que vous avez deviné le topo. Si ce n'est pas Sirius Black, il ne reste que James Potter, épris de Lily Evans ; Remus Lupin, le discret et intelligent Gryffondor, et Peter Pettigrow, qui, comme son nom l'indique, est petit et gros. Ce dernier étant tout de même, avouons-le, pas franchement attirant, il ne reste que James Potter et Remus Lupin. Et dans les deux cas, je suis dans un merdier pas possible.
Gardons nous donc un peu de suspens et revenons-en aux faits qui m'ont amené a le rencontrer. Bah oui. Une bonne histoire ne commence jamais sans un retour en arrière, soyons réalistes mes amis.
En effet, la première fois que je l'ai vu, c'était trois jours avant mon entrée à l'école de sorcellerie : Poudlard. Nous avions alors de tout nouveaux voisins, arrivés dans notre village perdu au fin-fond de l'Angleterre depuis une petite semaine. N'étant toujours pas revenus de nos vacances d'Italie, le pays originaire de mon père, nous ne les avions pas encore rencontré. C'est pourquoi dès lors que l'on fut chez nous, ma famille et moi nous étions présentés chez nos voisins: les Potter.
A ce moment-là je n'étais âgée que de 11 ans et ignorais que Mr et Mrs Potter étaient des sorciers, tout comme nous. Pourtant, si j'avais été un peu plus perspicace, tout m'aurait laissé deviner qu'ils l'étaient. En effet, ils avaient ce petit quelque-chose qui rendent les sorciers si spéciaux. Mais je crois que j'étais trop excitée à l'idée de rencontrer leur fils, qui je savais avait mon âge, et j'osais espérer à ce moment-là que nous deviendrions amis.
Mr et Mrs Potter rirent de mon engouement envers leur petite famille et nous firent entrer dans leur nouvelle maison. J'écoutais leur conversation de loin, trop occupée à regarder les photos accrochées au-dessus de la cheminée.
« Nous venons de Londres », déclara Mr Potter. « Notre fils James supportait mal la ville et avait du mal à se faire au monde moldu. Comme nous connaissions cette ville pour sa fréquentation sorcière, nous avons décidé d'emménager ici. »
C'est à ce moment précis que j'appris que les Potter étaient des sorciers, et que donc, James finirait dans mon année à Poudlard. J'osais demander à Mr et Mrs Potter où il était.
« Dans le jardin », déclara Mrs Potter. « Il est avec ses amis. Prends la porte par ici, tu accéderas directement au jardin. »
Je la remerciais d'un grand sourire et quittais en courant les Potter et ma famille, qui furent agités par quelques rires.
Lorsque je fus dehors, je pu les voir au loin, perchés à un arbre, en train de rigoler et l'air de comploter. Ils étaient quatre, un petit brun aux cheveux longs, un autre que je devinais être James par sa touffe de cheveux considérable et aux lunettes identiques à celles de son père, un autre garçon un peu plus grand que les autres, aux cheveux châtain, et un dernier un peu enrobé. Je les rejoignis facilement.
« Salut ! » M'exclamais-je. « Moi c'est Vienna !»
Tous les quatre me regardaient avec tellement d'étonnement que j'eu l'impression que c'était la première fois qu'ils voyaient une fille de leur vie.
J'explosais de rire devant leurs visages étonnés, ce qui sembla les radoucir quelque peu, comme si le fait que je rigole me rende potentiellement normale.
« Moi c'est Sirius, » dit le brun.
« Moi c'est James » continua le petit au lunette.
« Moi Peter » me salua le plus petit des quatre.
« Et moi... Moi c'est Remus. Remus Lupin », termina le plus grand des quatre.
C'est comme ça que je les ai connu, au grand complet. Au fil des jours, et des années, je m'étais irrémédiablement rapprochée de tous. De James, en premier, étant donné qu'à nos premières années nous passions nos vacances ensemble, puis de Sirius, suite à sa rébellion contre sa famille et qui passa également ses vacances chez Potter, et pour finir, de Remus et Peter.
Le plus difficile d'approche de tous, c'était incontestablement Remus. Pour je ne sais quelle raison, il semblait gêné dès que je l'approchais. A plusieurs reprises, j'avais tenté par maintes manières de rigoler et faire ce que tous jeunes de notre âge faisaient: des bêtises. Mais j'avais appris au fil du temps que Remus était quelqu'un de sage, parfois trop, et qu'il ne se laissait aller qu'avec les personnes en qui il avait réellement confiance.
Néanmoins je ne perdais pas espoir. C'est à partir de notre 3ème année que je m'étais rapprochée de lui. Nous étions devenus officiellement amis et ça m'avait rendue étrangement euphorique durant une semaine entière. Malgré notre nouvelle amitié, Remus restait très discret et ne m'approchait pas plus. Des sourires polis par-ci, par-là, et quelques blagues de ma part qui fusaient... mais rien de plus. Pendant longtemps, cela me chagrinait, et j'ignorais pourquoi.
Puis, lors de mes vacances en France en 1975, c'est-à-dire à la fin de la 5ème année, je ne pu voir aucun des quatre Maraudeurs. Durant deux mois entiers, je déprimais dans ma maison de vacances en France, et, lorsque je fus de retour au quai 9 ¾ pour la retour à Poudlard et que je le revis, mon cœur fit un bond avant de s'arrêter pendant deux secondes. Et c'est là que je me suis rendue compte à quel point je m'étais entichée du jeune homme.
Le problème c'est que moi, je suis incapable de réagir rationnellement. Vous savez, quand une fille découvre qu'elle est amoureuse d'un garçon, elle va le dire à toutes ses amies et vont parler de lui le soir, en mangeant des chocogrenouilles sous leur couette en regardant des photos de l'heureux élu avec la lueur de leur baguette... Eh bien non. Moi, tout ce que j'ai fait, c'est hurler de terreur face au fait, de me prendre des regards étonnés et moqueurs de tous les élèves – et même des parents, c'est pour dire – et de m'enfuir en courant dans le train. Mes amis ont bien essayé de me faire cracher le morceau suite à ma subite exclamation – très comique d'après eux – mais je gardais tout ça bien au chaud pour moi.
Suite à ça, je m'étais brusquement éloignée des maraudeurs et de tout ce qui touchait à Remus Lupin. J'avais juste gardé contact avec James et Sirius, vu que nous passions nos vacances ensemble. Au fil du temps, je n'adressais plus la parole ni même de regards à Remus et il ne semblait même pas s'en apercevoir, ce qui me réconforta. Du moins, c'est ce que je me forçais à croire. Ça ne me dérangeait absolument pas. Non. Pas du tout.
Et aujourd'hui j'en étais là, à ma 6ème année à Poudlard, et personne n'en savait toujours rien. Ni même ma meilleure amie, Megan, ni même mon frère, Brenno. Cela n'empêchait pas à mes deux maraudeurs d'amis de se douter de quelque chose. Peut-être ignoraient-ils mes réels sentiments envers le beau Gryffondor, ils restaient tout de même assez intelligents et avaient remarqué mon comportement envers Remus. Ce que j'ignorais jusque-là, c'est qu'ils n'allaient pas me laisser tranquille...
