Salut ! :)
Wow ça me fait bizarre de revenir après tout ce temps, (bon j'avoue j'étais restée en mode lecteur haha mais comme j'ai changé deux ou trois fois de pseudo depuis ça risque pas de vous aider)
Alors voici mon prologue de ma toute nouvelle fiction, qui n'est rien d'autre qu'un crossover en Harry Potter et Twilight, oui oui. Alors histoire qu'il n'y ai aucun malentendu, je n'ai jamais lu les Twilight, j'ai juste vu les films et mes références viendront uniquement de là et d'internet, je m'excuse par avance s'il y a des erreurs ou incohérences. Niveau pairing, je ne me suis pas encore décidée, mais certainement un Harry/Edward, après tout pourquoi changer une équipe qui gagne ? Mais j'apprécie énormément Jasper, et même Emmett qui n'ont pas assez de place dans les films je trouve. Bref, ce sera donc un Yaoi. L'histoire se passe après la guerre contre Voldemort, mais vous comprendrez le contexte au fur à mesure, je pense.
Important le prologue sera à la première personne mais pas le reste de l'histoire, sauf en début de chapitre quelques phrases en italique, l'idée me vient de la fabuleuse auteur de Raps Hollow, histoire que j'ai adoré par ailleurs. J'espère qu'elle m'en voudra pas de m'inspirer de son ingénieuse idée de varier les pov ainsi ^^'
Sinon une dernière précision (en dehors que les mondes de Hp et Twilight ne m'appartiennent pas ?) j'ai lu quasi toutes les fanfictions sur ce forum, je vais tâcher d'être au maximum originale, j'ai déjà deux trois idées que je n'ai vu nulle part ailleurs, et j'espère ne pas copier inconsciemment un style ou une idée déjà existante. Si c'est le cas, faites moi en part en review, je modifierais en fonction ! ^^
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Prologue
D'aussi loin que je me souvienne j'avais toujours su comment ça finirait. Mal, incontestablement mal pour moi. J'avais essayé de lutter, de toutes mes forces, pour ne pas me faire emporter, mais je n'avais pas été de taille. J'avais cédé. Mais en vérité, les événements s'étaient enchainés indépendamment de ma volonté. Tout avait été un malheureux concours de circonstances, qui allait me mener à ma propre perte.
Et maintenant, je me tenais là, au bord du gouffre. Dans tous les sens du terme d'ailleurs. Le monde s'étendait en contrebas, à mes pieds. C'était une calme nuit d'été. Je souris, paisiblement. Alors que j'avais tous les raisons de paniquer, je me tenais là, avec la nonchalance certaine d'un souverain, je me sentis emplis d'un curieux sentiment de plénitude. C'était comme si j'avais vécu toute ma vie pour cet ultime moment, comme si tous les choix que j'avais fait jusqu'alors avaient pour but de me conduire ici même.
Je ne les entendais pas arriver, mais je savais ils se rapprochaient inexorablement. Après tout, comment un simple petit mortel aurait pu semer des vampires ? Je n'avais plus d'échappatoires, je le savais. Impossibilité de transplaner, impossibilité de faire appel à ma magie. J'étais condamné. J'allais mourir, c'était aussi simple que ça. De toute façon, je n'en pouvais plus de fuir, de regarder constamment derrière mon épaule, dans l'attente du jour où mon passé me rattraperait. J'éclatais de rire. Etait-ce la nervosité qui me faisait rire comme un damné ? Ou étais-je simplement devenu fou ? Mon rire redoubla face à la légitimité de la question. J'avais voué mon âme à l'enfer. Et si c'était à refaire, je le referais sans hésitation. Car après tout c'est ce qu'ils attendaient tous de moi, n'est-ce pas ? Je ne fais pas parti de cette catégorie de gens « biens ». Peut-être je le fus un jour, mais plus désormais. Au contraire, j'étais méprisable, intolérable, arrogant, sarcastique, et doté d'un incroyable talent d'autodérision. Enfin, ça c'était juste dans mes rêves, comme j'aurais aimé être.
Soudain ils furent face à moi, drapés dans leur arrogance, frais comme la rosée du matin, et plus déterminés que jamais. Ils me fixèrent, certains d'un air dégoûté, et d'autres d'un air affamé pendant de longues secondes qui me parurent durer des heures. Bordel, j'allais leur servir de repas ? J'haussais un sourcil, petit sourire en coin de circonstance, et je me constituais une expression ennuyée. Cela fit son petit effet puisque Vladimir serra les poings compulsivement. Je crois que je l'ai vraiment énervé cette fois. Hé hé. Quitte à mourir autant faire chier une dernière fois mon monde.
-Tu ne peux plus aller nulle part, Potter.
Je me contentais d'hausser les épaules. Je jetais un rapide regard au ciel. Vraiment, c'était une paisible nuit. Les étoiles brillaient de mille feux, la lune était pleine –j'eu une légère pensée pour Rémus, les criquets et cigales faisaient entendre leur voix, j'étais au sommet d'une falaise et je dominais le monde. Vraiment, l'endroit idéal pour mourir. Non sans une certaine ironie, je songeais qu'on ne retrouverait sans doute jamais mon cadavre. Manquerais-je à quelqu'un ? Avant ces derniers mois j'aurais dit oui. Mais à l'heure actuelle, ce serait sans doute un soulagement pour tout le monde que je me fasse tuer. Si on les avait écouté cela aurait du faire des mois, des années que j'aurais dû mourir. Mais à l'époque j'étais déjà trop rebelle pour me contenter de faire ce que les adultes attendaient de moi. Je ne pouvais pas mourir. Pas si jeune. Je ne voulais pas mourir. Et même maintenant je ne voulais pas mourir, pas alors qu'il me restait tant à découvrir. Pas alors que j'avais un enfant à éduquer, à regarder grandir et par-dessus tout à aimer.
-Bon et bien Potter, cette fois ci il semblerait que ce soit la fin. Ne t'en fais pas, tu ne souffriras pas trop, pas après les cinq premières minutes tout du moins.
Les trois autres vampires qui l'accompagnaient, éclatèrent d'un rire gras. Je n'étais que ça pour eux, de la bouffe, une source d'amusement.
Toute ma vie j'avais essayé de réagir selon les conventions, d'obéir, de m'en sortir par mes propres moyens mais en vain, de toute évidence. J'allais mourir de manière encore étrange. Pourquoi le graaaand Harry James Potter ne pourrait pas avoir une mort comme tout le monde ? J'en sais rien, comme glisser sur du savon dans la baignoire, ou encore étouffer par un poid chiche ?
Mais bon paria un jour, paria toujours. Par contre hors de question de servir d'amuse gueule pour vampire frustré. J'allais mourir c'est vrai, mais je restais maître de mon destin. Mon sourire s'agrandit, et Vladimir dû sentir venir le coup foireux car il fit un pas en avant. Je faisais dans la singularité moi, que diable !
-Tu as raison, c'est le bout de la route, confirmais-je.
Le vampire aux yeux rouges me chargea, et je reculais brutalement, sans hésitation, me laissant tomber dans le vide et accueillant la mort comme on accueillerait une vieille amie.
On dit que quand on meurt, on voit tous ses souvenirs défiler devant nous. Mais avant de vous raconter ma mort, laissez-moi vous conter mon histoire, et par conséquent, le désastre que fut ma vie.
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J'espère que vous avez aimé, n'hésiter pas à me laisser votre avis, et vos conseils (et surtout dites le moi s'il y a trop d'incohérence avec les livres de S. Meyer) :)
Je vous dis à la prochaine pour la suite de nos aventures !
