Auteur : Timaye
Pairing : Harry/Draco
Genre: euh, Angst/Sap
Nombre de chapitres: 2 prévus
Disclamer : je me demande pourquoi on en fait encore, non ils ne m'appartiennent pas, non je ne me fais pas de l'argent dessus
Note particulière : flash back en Italique

La fin est aussi le début…

Et il s'écroula devant ses yeux… Il s'écroula sans prévenir quiconque… Le héros avait accompli sa mission, et lassé, il se laissa tomber…

Il n'en croyait pas ses yeux, celui qui lui avait promis de revenir sain et sauf était en train de chuter sans qu'il ne puisse rien y faire. Il ne put le rejoindre qu'au moment où le dôme délimitant l'espace du combat final avait disparu, une fois qu'il était à terre. Il entendit un murmure, un soin qui lui semblait si lointain, et pourtant si près lui parler tellement doucement, tellement faiblement…

Il semblait lui murmurer deux petits mots, deux petits mots qui lui pris tout son souffle. Un dernier « Je t'aime », et il ferma les yeux… Il ferma ses yeux et le noir le prit.

Un jour d'hiver comme un autre, il sortit du château enveloppé de sa cape la plus chaude pour profiter d'un calme incomparable et des premiers rayons du soleil hivernal ; quand il le vit assis seul contre un arbre enneigé, il semblait attendre quelque chose du lac. Draco l'observa plus attentivement : de la neige recouvrait encore ses cheveux et il ne semblait (ne) pas plus sans inquiéter, il devait donc être assis là depuis un bon moment, la neige ayant cessé de tomber il y a déjà une bonne demi-heure.

Ce jour là, sans qu'il le veuille, Draco l'observa toute la journée. Le blond ne comprenait pas pourquoi Le Grand Harry-celui-qui-a-survécu-maudit-Griffondor-Potter avait autant changé en si peu de temps. Il se souvenait encore qu'au début de l'année, le Potty-Potter était encore enjoué et répondait à ses provocations avec son ton dédaigneux si particulier.

Depuis fin novembre le Potter qui était sans cesse en train de le chercher avait complètement disparu. Même si au milieu d'octobre il semblait être plus heureux qu'à l'ordinaire, Sirius Black avait été acquitté pendant cette période mais ces deux cas n'avait rien avoir, si ?

Draco n'a jamais prêter attention aux cours mortellement ennuyeux d'histoire de la magie, qui étaient à l'image de leur professeur : mortel. Il sortit un parchemin et commença le chapitre 17 de la partie IV du volume 6 de son « Pourquoi je hais autant Potter et ses manières Griffondoresque qui me font vomir, et pourquoi j'ai toujours su qu'il était cinglé ».

Le blond le tenait entre ses bras, il ne voulait pas entendre ses derniers mots, il ne voulait pas lutter pour empêcher ses larmes de couler…

Draco, prince des serpentards parmi les serpentards, beau, sexy et extrêmement intelligent, ne comprenait pas pourquoi la tradition si ridicule du jour de l'an était encore perpétuée dans Hogwarts. Et il ne comprenait surtout pas pourquoi le Sacro-saint gui de ce fou de Dumbledore était accroché sur toutes les arcades du château et pourquoi cette maudite plante se déplaçait à travers le château. Le fait est que si les deux personnes ne s'embrassaient pas, elles restaient bloquées sous le gui sans pouvoir quitter le périmètre suffisant pour s'embrasser.

Heureusement qu'il n'était pas bloqué en dessous de cette plante avec Pansy. Elle a beau être jolie et Serpentard, il ne pouvait pas la supporter. Mais quand même, être coincé avec ce Potter, surtout que Sainteté-Harry ne bougeait pas du tout. Il se contentait de l'observer sans rien dire. Salazard, ce qu'il pouvait être sexy et ténébreux à souhait… Bon d'accord il ne lui arrivait pas à la cheville en ce qui concerne l'intelligence, la beauté et même le côté sensuel, mais quand même… Potter était désirable à en mourir… Deux minutes là, il a bien dit « désirable » ? Il désirait donc Potter ?

Avec un sourire en coin il franchit la distance qui le séparait du brun, et le blond se dressa sur la pointe des pieds pour embrasser sensuellement celui-qui-a-survécu sur la bouche…

Et Potter lui répondit…

Il lui répondit, il n'en croyait pas ses oreilles, enfin dans ce cas là sa bouche…

Potter embrassait comme un dieu…

Il se sentit fondre…

Il n'a pas le droit…

Le blond repoussa le brun et s'enfuit à toute vitesse. Qu'est-ce qu'il lui a pris d'apprécier ce baiser ? Pourquoi se sentait-il tout bouleversé? Pourquoi désirait-il encore ces lèvres charnues qui lui manquaient déjà ?

Il trouvait Potter beau, grand, beau, ténébreux, beau…

Draco s'en alla retrouver sa douche… et froide.

Draco se balançait d'avant en arrière toujours en tenant le corps immobile d'Harry dans ses bras. Il espérait que ce dernier ouvrirait les yeux et lui crierait « Surprise ». Mais non Harry ne se leva pas pour autant…

Et ils continuèrent ce manège pendant un bon mois. A chaque fois qu'ils se croisaient, l'un allait embrasser l'autre tantôt fougueusement et rageusement, tantôt doucement et sensuellement. Bien sûr ils ne faisaient cela que s'ils étaient seuls. Aucun des deux ne savaient comment cela se produisait, ni pourquoi ils le faisaient. Puis chacun s'en allait de son côté : Harry retournant dans la tour de Griffondor retrouver ses amis et se murer dans un mutisme, Draco descendait dans les cachots de Serpentard et écrire le 24ème chapitre de la partie V de son 6ème livre « Pourquoi je hais autant Potter et ses manières Griffondoresque qui me font vomir, et pourquoi j'ai toujours su qu'il était cinglé ».

Les professeurs de Hogwarts se demandaient si les deux leaders des deux maisons les plus explosives n'avaient pas contracté une quelconque maladie commune, car plus aucun blessé grave n'était envoyé à l'infirmerie à cause des batailles des deux maisons. Madame Pomfresh était soulagée et profita d'un étrange calme de son infirmerie pour aller examiner son patient le plus difficile : Albus Dumbledore qui était sous traitement anti-diabétique magique. Le professeur Severus-batard-aux-cheveux poisseux-Snape pouvait enfin roucouler tranquillement dans les bras de son amant : un certain clébard à la langue trop pendue…

Draco n'en pouvait plus. Quand il voulait quelque chose, il l'avait. Et pourtant en ce moment précis, il ne savait pas ce qu'il voulait. Où plutôt il s'obstinait à se dire qu'il ne pas savait pas ce qu'il voulait.

Draco Malfoy n'entendit pas les voix autour de lui. Tout ce qu'il sait c'est que son seul et unique amour se trouvait entre ses bras, et ne bougeait plus. Il ne sentit qu'un froid l'envahir, on était pourtant en plein mois de Mai et à ce moment là c'était l'hiver dans son cœur…

Aujourd'hu, c'i était la Saint-Valentin. Le vieux fou avait décoré le vieux château d'une seule et unique couleur : le rose. Un rose dégoulinant. D'ailleurs le même vieux fou apparu dans la Grande Salle vêtu d'une robe mauve pale ornée de petits angelots qui se baladaient.

Et à ce qu'il parait, la tradition veut que les garçons déclarent leurs flammes à la fille de leurs choix à l'aide d'une rose… foutaises ! Et les gays alors ? De toute façon, un Serpentard, et de surcroît un Malfoy, n'était pas gay, ceci était juste pour essayer d'éviter l'abondance de rose qui flottait dans l'air… Il voulut rejoindre les cachots quand il surprit la pire des scènes qu'il n'avait jamais vu : Severus Snape acceptant une rose d'un grand brun qui lui présentait un écrin…

Il eut un haut le cœur Malfoyen (comprenez par : « je suis obligé, c'est ça un malfoy, même si j'adore mon parrain ») se détourna de la scène et partit en direction de la tour d'astronomie en oubliant de jeter cette maudite rose…

Le blond rencontra en chemin le petit Théo qui paniqua. Il s'arrêta pour savoir ce qui tracassait le petit serpentard. Il lui donna sa rose et Théo lui remercia. Il le vit courir rejoindre Blaise Zabini pour lui tendre la fleur nouvellement acquise. Une pierre deux coups : il s'est finalement débarrassé de la rose et il avait fait une bonne action. Il resserra sa cape entra dans la tour et avança vers le balcon.

Et il le vit.

Assis sur le rebord de la balustrade, Harry Potter semblait ne s'inquiéter de rien. Normalement saint Potty devait aller donner sa rose à une quelconque groupie ou à la Weasley, mais non Môssieux ne fait pas comme tout le monde, il fallait qu'il reste la, qu'il tourne son regard atrocement sexy vers la porte, qu'il sourit d'une manière outrageusement sexy et qu'il lui tendit sa rose.

Il lui tendit sa rose…

Draco Malfoy ne savait plus quoi faire… Il n'osait même plus regarder celui qui tenait toujours la rose. Il risqua un œil en levant la tête et vit ce qu'il n'aurait jamais cru dans les deux orbes émeraudes. Sans un mot il prit la fleur et se laissa embrasser longuement par le prince ennemi qui devenait SON Harry.

Draco caressa amoureusement la joue de son amant, il lui chuchota des mots en espérant qu'il se réveille… Il s'était enfermé dans un autre monde, un monde où ils étaient tous les deux. Le blond ne vit pas que d'autres personnes approchaient. Il ne vit pas non plus que quelqu'un vérifiait si Lord Voldemort était vraiment mort. Il ne sentit pas qu'on le secouait légèrement pour qu'il reprenne ses esprits…

Le plus blond des serpentards avait emménagé dans la chambre de son amour depuis une semaine. Il avait enfin finit son « Pourquoi je hais autant Potter et ses manières Griffondoresque qui me font vomir, et pourquoi j'ai toujours su qu'il était cinglé » au chapitre 14 de la partie VI du 6ème tome. Il avait entreprit de commencer une nouvelle partie de son livre s'intitulant « Moi, Le survivant, nos chaudes soirées et notre vie commune » depuis l'achèvement de sa précédente œuvre. Il en était arrivé au chapitre 11 du chapitre IV, quand la porte s'ouvra en laissant entrer celui qu'il attendait sur le lit depuis une bonne heure.

Draco accueillit son Survivant préféré comme tout les soirs, avec des baisers pleins de tendresses et d'amour. Mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'en outre de la routine habituelle (comprenez : « faire amour jusqu'à ce que l'on n'en puisse plus »), le survivant avait quelque chose à demander à son blond favori.

Un Malfoy ne doit jamais être étonné, l'étonnement ce n'est bon que pour les ignorant. Or ce soir là il ne comprit pas pourquoi Harry hésitait autant. Il ne comprenait pas pourquoi le survivant l'avait assis sur lit, pourquoi il avait l'air d'essayer désespérément de chercher ses mots, ni pourquoi il mit soudain un genou par terre.

Un Malfoy ne rougit pas et de surcroît ne saute pas sur un survivant pour l'embrasser de pleine bouche pour lui donner sa réponse. Pourtant c'était ce qu'il était entrain de faire. Il allait devenir le futur monsieur Potter-Malfoy ! Après la fin de cette année ! Même s'ils étaient encore jeunes il s'en foutait. Après tout, ils avaient l'âge légal de se marier.

Draco sentit qu'on lui enlevait le corps d'Harry. Non ils n'avaient pas le droit ! Ils n'avaient pas le droit de lui enlever son seul amour ! Le blond essaya de résister des faibles forces qu'il lui restait et malgré tous ses efforts on lui avait enlevé Harry… Et il sombra dans le noir de l'inconscience…

Il ouvrit les yeux et vit un plafond monstrueusement blanc. L'odeur d'éther et de la propreté lui renseigna sur le lieu où il se trouvait.

Harry… Où est passé Harry ? Tout ce dont il se souvient c'est que son amour c'était écroulé une fois le dôme de protection disparu, qu'il s'était précipité auprès du survivant et qu'il le tenait dans ses bras.

Où est Harry ? Pourquoi se retrouve-t-il dans l'hôpital de Sainte-Mangouste ? Que sont devenus les autres ? Et Hogwarts ?

Il fut tiré de ses réflexions à l'entrée d'un médicomage. Surpris de l'air grave affiché par l'homme de santé, Draco attendait avec impatience le verdict et la réponse du mage.

« Monsieur Malfoy, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer… Je commence par laquelle ? »

To be continued…


Notes de moua : hé hé ! je suis sadique et je l'assume.. alors la suite est soit un Bad ending soit un Happy ending… A vous de voter ! Pour avoir un Happy Ending tapez 1 ; pour avoir un Bad ending tapez 2 ; pour taper l'auteur tapez 3 ; pour tuer éventuellement l'auteur tapez 4 ; pour crier haut et fort que les auteurs ne sont que des sadiques tapez 5 ; pour vous inscrire au comité du « je suis fourbe et je l'assume » tapez le 0800 XXX XXX et envoyez un chèque à mon ordre !

Notes de Lili bêta : J'ai le droit de taper le 5, le 3 puis le 4?