Bonjour tout le monde ! Me revoici avec le début de la séquelle.

Alors, attention, pour bien comprendre, à partir de maintenant : IL VA FALLOIR LIRE CE QUI EST INSCRIT EN DESSOUS !

Le début de cette histoire se passe à Londres, dans l'appartement d'Harry Potter. Trois années sont passées depuis la fin des études à Hogwarts d'Harry. Nous sommes donc en l'an 2000. Vous allez comprendre ce qui s'est passé en lisant le début de la séquelle, mais pas tout ! En effet, le deuxième chapitre sera un retour en arrière qui débutera au réveil d'Harry et Draco dans la salle commune des Slyth, après s'être endormi dans les bras l'un de l'autre. Ensuite, l'histoire continuera normalement et il sera expliqué, comment la situation a pu aboutir à ce qui est relaté dans ce premier chapitre. Toute une série d'évènements au cours de l'histoire vont provoquer la situation dans laquelle nous nous trouvons en l'an 2000. Je tiens à préciser que cette deuxième partie de fic sera différente de la première. Je vais faire mon possible pour mettre de l'humour et des situations loufoques mais globalement, elle sera plus sombre, et Draco perdra le goût des slogans au cours de l'histoire. J'ai adoré écrire Délicieuse Rencontre, mais il m'est venu une idée d'intrigue où l'humour n'a plus vraiment sa place, en tout cas, vers la fin de l'histoire. Ne soyez donc pas surpris si la fic s'assombrit au fur et à mesure et que les slogans y sont moins présents. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

Ce chapitre est court, mais il ne faut pas trop en dire ! lol, préservons le suspens.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

23 Novembre 2000, Londres.

Il était 21h00 ce soir là, quand le jeune homme brun se blottit sur son canapé, un verre de rhum à la main. Le vent froid de novembre soufflait dehors et passait à travers les fenêtres de l'appartement londonien. Il n'aimait pas le rhum, mais l'odeur de la boisson, le ramenait 3 ans en arrière et tout ce qui pouvait lui rappeler cette époque était bon à prendre pour lui. Le grand appartement était éclairé seulement d'une petite lampe de chevet posée sur une table basse, près du canapé, cela donnait à la pièce un aspect lugubre, identique à l'humeur de son propriétaire, qui encore une fois, s'était laissé aller à sa faiblesse et avait passé la nuit avec un autre homme, inconnu. Il savait pertinemment que ce qu'il faisait ne l'aiderait pas à se sentir mieux, pourtant, il continuait, espérant à chaque nouveau partenaire, retrouver un peu de sa chaleur protectrice. Et chaque fois que son partenaire l'amenait à la jouissance, il criait son nom inlassablement. Comme souvent depuis 3 ans, un autre jeune homme sortit de la salle de bain, une serviette autour de la taille, ses cheveux d'un blond presque blanc descendant en cascade sur ses épaules nues, des yeux d'un bleu perçant, on aurait pu dire qu'il était parfait. Mais pour l'homme assis dans le canapé, il était à l'opposé de la perfection, simplement parce qu'il n'était pas lui. Le blond salua le jeune brun qui lui répondit par un bref signe de tête.

« T'es toujours comme ça le matin ? » demanda le jeune homme en serviette.

Un regard noir du brun suffit à le faire taire et il partit se renfermer dans la salle de bain.

Harry Potter réajusta sa position dans le douillet canapé et allongea ses jambes pour se détendre. A ce moment précis, le téléphone sonna. Harry souffla de dépit et décida de laisser sonner, il n'était pas d'humeur à parloter ce soir. Pourtant, le téléphone ne s'arrêtait pas et au bout de 15 sonneries, Harry se dit que c'était peut être important et en se levant péniblement de sa position agréable, s'assit sur le bord du canapé, son verre à la main et décrocha le combiné.

« Oui » Fit il avec un air dépité.

« Hum, salut » Lui répondit une douce voix hésitante.

Une voix qu'il connaissait trop bien et qu'il n'avait pas entendue depuis 3 ans. Une voix qui lui donna l'impression qu'on sortait son coeur de sa poitrine et qu'on le compressait dans un hachoir à viande. Harry laissa tomber son verre qui se brisa sous le choc en touchant le carrelage froid. Non, ce n'était pas possible ! Pas lui, pas après tout ce temps !

Harry reprenant un minimum contenance se décida à parler mais sa voix avait du mal à sortir de sa gorge, compressée par une énorme boule de douleur dans le fond de l'estomac.

« Qu'est ce que tu veux ? » Finit il par demander dans un murmure.

« Je suis désolé de te déranger dans ta vie, je sais que tu es heureux et que tu n'as pas besoin que je fasse irruption maintenant, mais tu sais peut être que je suis journaliste à présent et je voulais te prévenir qu'au cours de mes recherches, j'ai trouvé quelque chose d'inquiétant par rapport à toi et Voldemort, et je voulais te prévenir. Si tu voulais bien m'écouter, qu'on en parle et qu'on voit ce qu'on peut faire, ou si tu préfères, je peux passer, ça me dérange pas. » La voix avait prononcé son discours d'un trait, sans prendre le temps de respirer, comme si cela avait été préparé à l'avance, comme si la personne craignait quelque chose.

« Moi, ça me dérange. » répondit Harry furieusement.

« Ah. Oui, je me doutais bien que ça se passerait comme ça, mais écoute moi au moins alors, c'est important Harry, je me fais du souci pour toi. »

Harry éclata d'un grand rire, qui était plus nerveux qu'autre chose et dit :

« Au bout de trois ans, il serait tant que tu commences à t'inquiéter de ma santé. »

« Avoue que j'avais pas de raison de m'inquiéter, je veux dire, t'as l'air parfaitement heureux sans moi, t'enchaînes les conquêtes, t'as un appart superbe, une carrière impressionnante, des amis par centaine, j'aurais fait tâche dans ce tableau là… »

Il sembla à Harry que la voix avait pris un ton blessé.

« Tu me connais tellement mal, c'est dingue, j'arrive pas à croire que tu puisses me sortir des absurdités pareilles. Et je te rappelle que c'est toi qui es parti comme un voleur, je t'interdis de me reprocher quelque chose. »

« Bref, j'appelais pas pour ça, pas la peine de déterrer le passé, je veux te parler de Voldemort. »

« Je m'en fous de Voldemort, et je me fous de ce que tu vas dire, je veux juste ne plus entendre parler de toi. »

A ce moment là, le jeune blond sortit de la salle de bain, à présent habillé et parfumé à souhait.

« Je tombe au mauvais moment peut être. » dit l'inconnu.

« T'es encore là toi ? » demanda Harry au blond.

« Okkk ! Bon, ben je vais peut être y aller. »

« Bonne idée oui. »

« On pourra se rappeler, je te laisse mon numéro si tu… »

« La porte est là. » fit Harry en désignant la porte du doigt.

Le blond, ayant compris le message se dirigea vers la dite porte et sans un regard en arrière, franchit le seuil.

Au téléphone, la voix de Draco Malfoy retentit encore une fois, amusée :

« Tu traites toujours tes conquêtes comme ça ? »

« Depuis toi, oui. » Répondit Harry méchamment.

Puis sans qu'il ne puisse les retenir, des larmes silencieuses se mirent à couler sur le visage fin d'Harry et il s'écroula sur le canapé, le combiné toujours étroitement serré dans sa main. Draco entendait des reniflements à peine audibles et percevait des sanglots versés en silence. Il ne pensait pas provoquer cette réaction chez lui, même si il espérait secrètement que comme lui, il n'avait jamais pu oublier l'amour qui les avait lié et toutes les promesses qu'ils s'étaient faites. Il fut désolé de le faire souffrir autant.

« Je…je pensais vraiment que c'était enterré pour toi, je suis désolé, je sais que je suis un sale bâtard, je sais que j'aurais du te le dire et tu peux pas savoir comme ça a été dur de partir, mais il le fallait. »

« Comment t'as pu me faire ça.. » réussit à dire Harry entre deux sanglots.

« Je suis désolé, t'avais raison sur toute la ligne, je suis une merde. Je vais venir, je veux qu'on s'explique. »

Harry redoublait de larmes et c'était presque des cris à présent que Draco entendait à travers le téléphone. Harry répétait comme une litanie « comment t'as pu, comment t'as pu.. »

Draco, à présent terriblement inquiet dit à Harry :

« Ne bouge pas, j'arrive, je te promets que je viens, j'arrive. »

« Tu mens, je sais que tu mens… » dit Harry qui lâcha le combiné et se roula en boule sur le canapé en répétant « tu mens, tu mens… ».

« Je mens pas, je suis là aussi vite que je peux…je t'aime Harry. »

Mais Harry n'entendit pas les derniers mots de Draco et toujours allongé sur le canapé, muré dans sa douleur, il s'endormit rapidement, repassant dans sa tête l'année merveilleuse qu'il avait passé avec Draco à Hogwarts. Il se rappela de leur premier baiser échangé (sur une plage en été, ok, j'arrête) devant la cheminée de la salle commune des Slytherin et ferma les yeux en se fixant sur cette image de leurs lèvres se frôlant délicatement pour ne former plus qu'une seule et même personne. Il lui avait promis que c'était pour l'éternité, et un beau matin de juin, il s'était enfuit, comme un lâche. Allait-il avoir le courage de revenir et d'affronter les erreurs du passé ?