Titre : Conséquences (Aucun lien avec la 1ère FF)
Thème : Law & Order SVU (Special Unit Victims) – femslash
New York Unité Spéciale
Pairing : Alexandra Cabot & Olivia Benson
Avertissement : NC-18 (scènes de sexe et de violence très très très explicites)
Crédits : Les personnages ne m'appartiennent pas. Je ne finirai pas riche et célèbre grâce à cette histoire qui, elle, est mienne. © Dirk Wolf.
Archiver : Me donner la raison et me demander la permission, par respect.
Note : « Les commentaires sont le salaire des auteurs.
Les critiques constructives sont leurs leçons pour améliorer leur travail.
Un signe, une note, un mot = la récompense, la motivation, l'encouragement dont ils ont besoin pour continuer. Donc si vous aimez, faites-le lui savoir ! »]
Conséquences
Chapitre 1 :
Bêtalectrices & correctrices : T2 & Price.
(NC-18)
On en avait pris l'habitude. Après un bon repas, on s'asseyait sur le canapé et on discutait. Elle s'installait dans son sofa, les jambes pliées sous elle, un verre de vin blanc à la main et moi en face, la regardant.
Pourtant ce soir-là était bien différent des autres.
- « Pourquoi es-tu attirée par les femmes ? » me demanda-t-elle subitement, sans me quitter des yeux.
- « Pourquoi, toi, es-tu attirée par les hommes ? » lui répondis-je en soutenant son regard.
Elle but une gorgée de vin. Son verre toujours posé sur ses lèvres, elle me dit :
- « Ils sont forts, grands… majestueux. » Elle vida d'un trait le reste du liquide, déposa le verre sur la table « Avec eux, dans leurs bras, je me sens en sécurité, rien ne peut m'arriver. Ils me transportent.
- Avec une femme c'est doux, tendre… Quand elle t'embrasse, c'est cette crème fouettée qui recouvre ton cappuccino sucré, cette saveur, cette onctuosité que tu embrasses. Elle est fragile aussi… Tu ressens cette sensibilité dans chacun de ses mouvements. Tu as envie de la protéger, tu as envie d'être tout pour elle en cet instant.
Quand tu fais l'amour à une femme, tout n'est que tendresse. Tu épouses ses courbes, tu te perds dans ses rondeurs à l'infini. Tu glisses, tu te perds et tu adores ça. Avec une femme, c'est l'harmonie, la symbiose parfaite ! »
Alexandra rit. J'adorais l'entendre rire. Elle baissait toutes ses défenses. « Tu en parles avec tellement de passion. Tes yeux pétillent d'amour pour elles.
- Donne-moi une nuit et tu auras la même étincelle. » Je soutins son regard pour appuyer mes dires, mais mon cœur battait déjà la chamade. Mais quelle conne ! Qu'est-ce qui m'a pris ? Qu'est-ce que j'avais besoin de sortir ça !
- « D'accord. » me répondit-elle sans sourciller.
- « Alex… Tu sais que tu t'engages sur un terrain dangereux.
- Je sais. Montre-moi. Convaincs-moi. Qu'est-ce qu'une femme a de si formidable ? Allez Olivia… Tu ne vas pas te dégonfler ? Tu n'as jamais rêvé de séduire une hétéro ?
Un million de fois au moins, et tu étais dans chacun de ces rêves.
- Tu risques beaucoup…
- On est deux à jouer. » Elle se leva, me prit par la main droite et m'entraîna vers les escaliers. Comme un petit chien docile je la suivis vers sa chambre. Arrivées à l'embrasure de sa porte, je repris le dessus. Je la retournai vers moi, puis je la poussai délicatement contre le chambranle. Je voulais reprendre le contrôle de la situation et marquer le coup. Je glissai ma main gauche derrière sa nuque, sous ses longs cheveux blonds défaits. Je plantai mes yeux dans les siens :
- « C'est maintenant ou jamais. On peut encore s'arrêter ici. Tu es sûre ? »Je m'approchais de sa bouche, mon souffle caressant ses lèvres. J'accentuais la pression pour qu'elle prenne bien conscience du pas que nous allions franchir.
- « Oui » me répondit-elle d'une voix à peine audible, les yeux mi-clos.
Je l'embrassais. Doucement pour commencer, puis avec un peu plus d'énergie. Ses lèvres étaient douces et lisses. Je les humidifiais du bout de ma langue, lentement, puis je pressais ma bouche contre la sienne avec plus d'insistance. Elle entrouvrit ses lèvres, me donna la permission d'entrer. Je me collais contre son corps, posais mon autre main, qu'elle avait lâchée au bas de son dos. Avec des mouvements lents, je dessinais des petits cercles relaxants. Nos langues se mêlèrent dans un ballet frénétique. Elle m'encercla de ses bras et pencha la tête sur le côté, accueillante. La température de la pièce grimpa soudainement de quelques degrés … J'avais chaud… Elle me donnait chaud.
Nous étions hors d'haleine toutes les deux, je rompis alors notre baiser pour reprendre mon souffle.
- « Ferme les yeux » lui dis-je « laisse-toi faire, tu ne dois pas voir, seulement ressentir. » lui murmurai-je « Ce sont mes règles du jeu » lui soufflai-je dans le creux de l'oreille pour lui procurer des frissons.
- « Mmmm » telle était sa réponse.
Je l'emmenais avec moi, pas à pas, toujours serrées l'une contre l'autre. Puis, au milieu de la pièce, je l'arrêtai et je défis un à un les boutons de son chemisier. Mes lèvres déposèrent un baiser à chaque parcelle de peau découverte. Je jouais avec ma langue, je l'effleurais à peine. Je profitais du goût, du sel de sa peau.
Je remontais vers son épaule en la parsemant de baisers et en la caressant toujours de mes lèvres. Je la débarrassai de son chemisier, qui atterrit sur le sol à nos pieds. Du bout des doigts, je frôlais ses avant-bras, ses bras, sa clavicule. Je pris un peu de recul pour l'admirer pleinement. Elle était splendide.
- « Qu'est-ce que tu es belle ! » m'exclamai-je.
Je voyais à l'expression de son visage qu'elle appréciait mes attentions. Elle était étourdie par mes gestes affectueux. Je la guidai à travers la pièce, puis je l'assis sur le lit. Je défis ses chaussures et les miennes par la même occasion. Lentement, je m'approchais d'elle et avec le poids de mon corps, je l'allongeais doucement sur le dos.
Je sentis ses doigts se faufiler sous mon pull.
- « Alex… Ne…
- J'ai besoin de te toucher, j'ai besoin de contact et de chaleur… S'il te plait. » me dit-elle comme si elle était à bout de force. Elle s'abandonnait petit à petit à moi.
Je me tus. Je l'embrassais à nouveau, notre baiser fut des plus passionnés.
Je poursuivis mon expédition à califourchon sur son bassin, je déboutonnai son pantalon, m'extirpai du lit et le tirai par le bas emportant ses chaussettes. Je revins vite ma position initiale.
Elle portait des sous-vêtements rouges en épaisse dentelle doublée par de la tulle synthétique. Ils étaient soyeux au toucher. Les mots me manquaient. Alexandra, intime, se dévoilait sous mon regard.
Ses yeux étaient clos, ses joues s'empourpraient, elle s'offrait entièrement à moi pour un soir. Combien de fois ne m'étais-je pas imaginé ce moment. Et, non seulement j'allais lui prouver l'incomparable amour d'une femme, mais en plus, j'allais le rendre inoubliable.
Je me penchais à nouveau, mais sur le côté pour ne pas l'écraser. Je parcourus son corps de ma main. J'étudiais chaque parcelle, scannais chaque centimètre de peau. Je pétrissais amoureusement les muscles de ses bras, longeais sa clavicule et je me dirigeais ensuite entre ses seins.
Je perçus une accélération dans sa respiration, puis un arrêt… Appréhendait-elle ? J'effleurais la naissance de sa poitrine qui se soulevait pour accompagner mon mouvement. Je descendis le long de son ventre et caressai ses flancs.
Je lui soupirais des mots tendres, des mots d'amour. Tout ce que j'avais rêvé de lui dire, sans aucune inhibition, s'envolait vers son oreille. Elle semblait transportée par mes paroles.
C'était un jeu dangereux pour moi. J'en prenais petit à petit conscience. Il était truqué, les dés étaient pipés : J'étais amoureuse d'elle et j'étais en train de me perdre.
Qu'importe… qu'à cela ne tienne si elle ne me donnait qu'une seule nuit, moi, je lui donnerais tout, sans retenue, sans condition.
Je repris mes baisers là où je les avais laissés. Je la mordis un peu, du bras jusqu'à la nuque, superficiellement… sur les côtés, le ventre … Un frisson la parcourut et elle ne put réprimer son gémissement. Elle, aussi, s'offrait totalement.
Elle m'agrippa au fur et à mesure que mes gestes se firent plus insistants, elle glissa ses doigts dans mes cheveux et s'accrocha à quelques mèches pour garder encore un contact avec la réalité. Elle ponctuait chaque caresse d'un petit grognement. Elle se mouvait de plus en plus, son corps ondulait sous les paumes de mes mains.
- « Mmm Oliv'… Continue…
- Je ne compte pas m'arrêter … je ne peux plus m'arrêter… Tu es si belle ! »
Je me couchais sur elle à présent. Je dégrafai son soutien-gorge lentement, pour encore lui donner l'opportunité de me retenir. Mais elle n'en fit rien. Je pris appui sur mes coudes pour être plus libre de mes mouvements.
Je pris à pleine main son sein droit, que je caressais doucement. Je le massais avec patience. Je descendis un peu et enroulais de ma langue le bout de son téton.
- « Haaaaaa » laissa-t-elle échapper.
Je pinçais délicatement et douloureusement celui de gauche afin qu'elle ressente cette décharge électrique directement envoyée dans le bas. Elle souleva ses reins en guise de réponse. Je la sentais se frotter contre moi, elle rythmait son bassin avec le mien.
- « Ha, s'il te plait … S'il te plait… » ses mots mouraient au bout de sa bouche.
Je la léchai davantage, je suçai, je tétai avec gourmandise. Je les sentais pointer, se durcir entre mes doigts. Ils étaient tous les deux en érection. Ils en demandaient toujours plus.
- « S'il te plait quoi ? … Que veux-tu ?
- Je … Hmm Je… » elle n'avait plus le contrôle d'elle-même.
Je descendis encore plus bas. Mes mains accompagnèrent ensuite mon visage. Elles se faufilèrent partout sur son corps. Puis elles se glissèrent sous l'élastique de son dernier sous-vêtement, dernier rempart à franchir.
Doucement, je retirais sa culotte déjà humide.
Elle releva sa jambe et m'aida à la lui enlever. Je la jetai à même le sol, sans plus m'en préoccuper.
La voir, la sentir dans cet état m'excitait énormément. J'avais du mal à garder la tête froide, à ne pas me déshabiller et m'allonger contre elle. Je voulais également sentir la chaleur de son corps, la douceur de sa peau. Je voulais moi aussi me perdre dans la luxure, dans sa luxure.
Rapidement, je défis mon jeans et le lançai au pied du lit. Je la dévorais du regard. Elle était splendide ! Un corps de rêve, une peau laiteuse et lisse, un ventre plat, des muscles fermes…
Je me réinstallais entre ses jambes. Je la caressais à l'intérieur de ses cuisses, je frôlais ses parties sensibles. Je découvris avec envie sa toison qui brillait sous les effets du plaisir que je lui procurais.
Je plongeai mon nez entre ses lèvres humides et gonflées. Je me frayais un chemin vers l'objet de ma convoitise.
- « Ha mmm Ouiiii ». Elle me lâcha et empoigna les draps.
Je jouais pendant un instant avec son petit bouton rosé, glissais légèrement ma langue vers l'intérieur de son antre et je goûtai enfin la saveur exquise d'Alexandra. Je léchais chaque recoin, chaque pli. Doucement. Lentement. Je m'abreuvais de sa boisson intarissable. Emportée par mon désir, je m'enfonçais plus encore. J'étais devenue insatiable.
Je ne délaissais rien. Comme dans une partie de cache-cache, je fouillais. Puis je découvris toutes les parties de son intimité. Je me délectais de sa douceur divine. J'en perdais la raison, la notion du temps, le sens des réalités …
- « Olivia … Olivia » me supplia-t-elle « je n'en peux plus, je vais … »
J'enfonçai alors rapidement et aisément deux doigts à l'intérieur de son sexe. Elle cria et se cabra. Je commençai des mouvements réguliers du va-et-vient, collant mon visage sur ses parois à vif.
Elle jeta la tête en arrière, dans les coussins.
- « Ooooh, c'est … mmm … »
Je soulevai ses jambes et les plaçai sur mes épaules pour obtenir une meilleure position. De ma main gauche, j'agrippai ses fesses. J'enfonçai mes doigts dans ses muscles que je malaxais vigoureusement. De l'autre, je poursuivis toujours mon exploration. Je vins titiller son clitoris du bout de la langue, dessinant des petits cercles de plus en plus précis, rapides et appuyés.
Nous ne formions qu'une, le mouvement de l'une emportant l'autre. Nous nous calquions sur le même rythme lancinant. Elle ondulait, j'ondulais avec elle sans la lâcher. Je nous maintins serrées, l'une à l'autre. Nos peaux, notre transpiration se confondant.
Les gémissements qu'Alex ne put retenir se firent de plus en plus entendre. Plus son plaisir augmentait en intensité, plus le volume de sa voix montait également.
Au fur et à mesure que les vagues déferlaient en elle, elle cambrait de plus en plus les reins. Puis sa libération fut complète. Elle fut transportée par un orgasme d'une violence inouïe. Elle hurla sous la jouissance de nos ébats.
Je maintins la pression et ma position pour prolonger ces dernières secondes de bonheur. Puis je restais plongée en elle, sans un mouvement car elle était devenue trop sensible. Enfin, elle se posa et se calma. Elle tenta de reprendre son souffle. Je remontai peu à peu à la surface, la caressant toujours sensiblement.
Je me couchais sur le dos, à côté d'elle. Sans un mot, elle vint se coller à moi, dans le creux de mon épaule, m'encerclant de son bras :
- « Tu as raison … C'est le meilleur sexe que je n'ai jamais eu.
- Ce n'est pas fini. La nuit n'est pas encore terminée, Alex… ». Je la fis pivoter et grimpai sur son dos. Confiante, je glissai ma main sous son ventre, par le côté, l'autre écarta ses cuisses doucement, par l'arrière.
Je lui fis l'amour des heures et des heures durant.
Vers 4 heures du matin, épuisées, à bout de souffle et à bout de force, nous nous endormîmes dans les bras l'une de l'autre.
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