Hello tout le monde, ça faisait longtemps, ça va bien, la famille, les amis etc? Non en fait je blablate pour vous éviter de lire mon histoire (je suis très très angoissée concernant sa publication on dirait...). Donc euh, elle est terminée, il y a onze chapitre plus un épilogue et... Et j'espère que cette fiction ne provoquera pas en vous trop de réactions négatives du genre, colère, dégout, agacement... Ce chapitre est plus une introduction des lieux et des personnages qu'un chapitre en lui même, le deuxième suivra donc assez vite je pense, après la publication se fera le jeudi soir sauf pendant les vacances, toute les semaines pendant dix semaines. Après ça, un OS NaruSasu devrait sortir et après, il faudra à nouveau attendre. Eh oui, ma vie d'étudiante me prend du temps. La vrai vie est parfois bien contraignante.

Cette histoire est bien un Sasunaru, j'espère ne pas avoir taper dans le OCC, des fois c'est dur de juger. En tout cas, je crois que pour ce chapitre ça va, je vous préviendrez quand j'aurais de plus sérieux doutes, je pense par exemple au dixième chapitre... Enfin, je vous le redirais!

Merci à Kumfu qui m'a relancé il y a un mois, sinon, je serais toujours coincée xD.

Une pensée pour Yaku-Hana qui traverse une période difficile.


Les mauvais garçons

Chapitre 1, Une sombre histoire de viols.

Chaque école est particulière. Cette école-ci pourtant, était plus que seulement particulière, elle était très particulière. Constitué de dix bâtiments répartis sur une dizaine de kilomètres sans compter les dortoirs en périphérie, l'Ecole était énorme et les murs blancs immaculés étincelaient comme un joyau au soleil. Perdue au cœur de la capitale du pays du feu, l'Ecole de Konoha était entourée d'une forêt de verre et d'immeuble plus haut les uns que les autres. Les bâtiment se reflétaient les un les autres, donnant l'impression d'être à ciel ouvert à tout les étudiants qui y apprenaient diverses matières. L'Ecole donnaient quasiment tout les diplômes, sportif ou de médecine en passant par la cuisine, l'art et la politique. Plus de huit cent professeurs parcouraient toute la journées les kilomètres de bâtiments du campus et enseignait une centaine de matière à plus de trois milles étudiants, et pas des moindres.

Les élèves formaient le gratin du pays et la plus grande difficulté restait bel et bien de rentrer dans l'école, y rester n'était qu'une formalité. Travaillant d'arrache pied parfois pendant des années avant de pouvoir intégrer l'Ecole, le concoure détenaient le plus grand nombre de candidature jamais égalé des cinq pays de l'Union des Kage. Pour autant, l'Ecole était gratuite et donnait le meilleur enseignement... A condition d'avoir les nerfs solides.

L'Ecole de Konoha était souvent cité lorsqu'on associait le génie à la folie, il était bien connu dans toute l'Union que l'Ecole recrutait ses professeurs autant sur leurs qualité intellectuelles... Que leurs... Particularités.

Ce n'était pas facile tout les jours pour l'élève Lambda et par soucis de confidentialité, nous ne citerons pas son nom. L'élève Lambda devait non seulement arriver à l'heure puisque le règlement était très sévère à ce sujet, et donc parfois courir un véritable marathon pour passer d'un bâtiment à l'autre. Il devait parfois encore gravir jusqu'à cinq étages pour parvenir à sa salle de cours. Mais ce n'était rien comparé à l'horreur que pouvait susciter certains cours, parmi les plus célèbres, l'éducation physique et sportive obligatoire à Konoha, enseigné par le très célèbre mais non moins craint, le très très motivé Gai Maito. Autre exemple, le cour de chimie, dirigé par Anko Mitarashi maitresse en explosion, ou encore l'anatomie avec Kabuto, l'as de la dissection et le cour de mathématique d'Hibiki, expert en torture algébrique. Mais le top trois des cours qui faisaient véritablement sauter l'élève Lambda hors de son pantalon était constitué du sombre cour de biologie dirigé par le très obscur et effrayant Orochimaru à la troisième place, du cour de Littérature très déviant avec le très très douteux Jiraya et enfin, le cour tout à fait « normal » d'économie de la très violente mais très belle Tsunade.

Mais il pouvait arriver des choses encore pire à l'élève Lambda, il pouvait, par exemple, se retrouver dans la même promotion que les « Bad Boy » de l'école. Pour cela, il fallait juste que l'élève Lambda soit né dans l'année scolaire 199-, qu'il n'ai ni redoublé ni sauté de classe et qu'il ait intégré la section économique, scientifique, sportive ou artistique et là, il y avait de très bonne chance pour que l'élève Lambda se retrouve dans au moins trois de ses cours avec l'un d'entre « eux ».

Les « Bad Boy » portaient le nom de code de B-B dans le corps étudiant, ou bien on les désignaient par « Eux », mais jamais, au grand jamais, on ne prononçaient leurs prénoms. Beaucoup d'élèves Lambda étaient devenu paranoïaques, à chaque fois qu'ils s'étaient risqué à prononcer le nom de l'un d'entre « eux », celui-ci c'était retrouvé sur son chemin, mais c'était en réalité, une pure coïncidence désastreuse du destin. Le destin aimait beaucoup jouer avec les nerfs des élèves Lambda.

Les B-B, comme vous vous en doutez, exerçaient un attrait sans fin pour les élèves Lambda, parce qu'ils étaient cool, parce que même les cours des trois Sages ne leur faisaient pas peur, parce que non content d'être désinvoltes, ils étaient les meilleurs et aussi, les plus beaux. Des beautés exotiques, sexy, raffinés ou originales, il y en avait pour tout les goûts mais ils restaient inaccessibles pour la plupart d'entre eux. Parmi les dix garçons qui constituaient le groupe, seul trois entraient dans la catégorie sociale et aimable, les autres étaient soient désintéressé, soit fainéant, soit carrément flippant. Le seul lien que la population étudiante Lambda avait avec les B-B, c'était au travers des cinq filles qui les accompagnaient, les seules cinq « élues ». Inutile de vous dire qu'elles aussi, avaient mauvais caractère.

Ce matin là, Sakura était en retard, elle avait mal dormit à cause de la chaleur insoutenable de ce mois d'octobre, elle avait vraiment l'impression d'être encore en plein mois d'août. Sa colocataire et amie, Ino la pressait de l'embrasure de la porte de la salle de bain. La jeune femme au teint crème achevât d'arranger sa chevelure châtain-rose et sortie de l'appartement en attrapant son sac en bandoulière au passage. L'autre jeune femme, Ino, était blonde et dépassait Sakura d'une tête en converse même quand celle-ci portait des sandales à talons. Sakura était plus discrète et plus raffinée que son amie et colocataire qui abordait une beauté sauvage. Sa jupe beige lui arrivait un peu au dessus des genoux et son débardeur rose pâle laissait parfaitement voir sa poitrine menue mais ferme. Tout comme les B-B étaient l'égérie de toutes les filles, elles étaient l'égérie de beaucoup de garçons.

La porte d'une troisième chambre s'ouvrit, laissant apparaître une troisième jeune fille plus menue, plus frêle mais dont les longs cheveux noirs et les yeux pâles dégageait une beauté aristocratique que n'avaient pas les deux premières. Avec un petit sourire, Hinata saluât ses deux amies et elles allèrent jusqu'à la cage d'escalier en parlant du devoir de littérature à rendre à Jiraya très bientôt et dont le sujet était « Démontrer en citant des auteurs et des œuvres, que la littérature érotique regorge de perle littéraires. » Sujet classique.

« Tu as lu Le Bandeau? Demandât Ino à Hinata, un des livres qu'elle comptait citer dans sa dissertation.

- Je-j'ai jeté un coup d'œil?
Des trois filles, la dernière était la plus timide et celle qui avait le meilleur caractère à condition de ne pas s'attaquer à son amoureux ou à ses amis.

- Un coup d'œil? Fit Sakura. Franchement Hinata, sur toute la liste qu'il nous a donné au début de l'année, c'est le plus convenable, croit moi, Ino et moi avons lu les autres!

- Moi aussi. Répondit faiblement Hinata.

Les deux autres filles se tournèrent vers celle aux cheveux noirs qui leur jetât un regard fier:

- Quoi? Kiba les as lu avec moi!

Ino se retint de rire mais Sakura laissât échapper:

- Ça a dû lui donner des idées non?

Mais la jeune fille n'eut pas à répondre puisqu'a ce moment là, Temari et Tenten, les deux autres filles du groupe arrivèrent. Elles aussi colocataire dans l'immeuble, elles étaient à l'étage au dessus , contrairement aux trois autres.

- Comment ça va ce matin? Lançât Tenten avec son entrain habituel.

- Pas réveillée. » Répondit Sakura.

Temari laissât échapper un soupire de lassitude, elle était toujours d'humeur massacrante avant d'avoir manger. Non pas que se soit vraiment mieux par la suite. Tout en continuant de discuter, les cinq filles se rendirent dans le café en face de leur appartement ou elles retrouvèrent... Les B-B, comme chaque lundi matin.

C'était une tradition, puisque tout le groupe habitait proche de ce café, ils s'y rendaient pour bien commencer la semaine et y petit-déjeunaient tous ensemble, le reste du temps, c'était chacun dans son appartement.

A moitié affalé sur la table, Shikamaru laissât échapper un long, très long bâillement tout en louchant sur le croissant qui venait de se poser devant lui.

« Tiens. Dit simplement Temari en poussant la viennoiserie vers lui. Avec un signe de tête pour remercier sa petite amie, il attirât le croissant à lui.

A côté, Chôji et Ino discutaient tranquillement du repas en amoureux qu'ils avaient prévu de faire ce weekend, en réalité, Ino parlait et Chôji mangeait tout en acquiesçant lorsque c'était nécessaire.

Assis l'un à côté de l'autre, Tenten lisait le journal avec Neji, ils faisaient toujours ça car le garçon considérait qu'il était très important de se tenir au courant de la politique et Tenten partageait son avis, bien qu'elle soit la seule..

Un peu plus loin, Kiba tentait désespérément de faire assoir sa copine sur ses genoux, ce qu'elle refusait poliment avec un rougissement marqué. Les démonstrations publiques ce n'était pas du tout son truc. A côté de lui se trouvait Shino, le regard perdu dans son petit pain ou loin dans une forêt amazonienne remplie d'insectes. Kankuro arrivât à ce moment là et vint s'assoir à côté de sa sœur jumelle, Temari avant de tremper son pain au chocolat dans son jus d'orange.

- Ewww... Fit son ainée de quelques minutes.

- Quoi?

- Rien. Ou est Gaara?

- Entrain d'empêcher Naruto et Sasuke de s'entre-tuer, tu sais, c'est son occupation favorite.

- Outre celle de martyriser les filles qui lui offre du chocolat à la saint Valentin. Ajoutât doucement Neji en refermant le journal.

- Peut-être qu'on devrait aller aider Gaara? Proposât Hinata

- Je suis là. Fit une voix grave et doucereuse derrière la jeune fille qui sursauta légèrement. Mécaniquement, Kiba lui caressât le dos pour la réconforter tout en souriant au nouvel arrivant roux.

- Alors?

- Alors quoi? Demandât doucement Gaara en s'asseyant pour manger son croissant.

- Naruto et Sasuke.

- Ils arrivent, enfin je suppose...

- Tu... Supposes. Répétât Shino, dubitatif.

- Je les aient perdu au dernier croisement lorsque Naruto s'est mis à courir pour échapper à Sasuke. Ils débattaient à propos d'un problème de couverture, il me semble.

Soudain, un tonnerre retentit et la porte de la salle claqua contre le mur.

- CONNARD t'étais pas obligé de la retirer comme ça, ça fait mal! Hurlât un blond en entrant.

- Je n'y peux rien si tu t'agrippais désespérément, il a bien fallut que je la retire. Répliquât très calmement un autre jeune homme aux cheveux noirs.

- Sois un peu délicat, brute! Ça fait déjà assez mal comme ça sans rien mais alors en plus quand tu es brutal!

- Je ne suis pas brutal, mais efficace...

- Efficace, mon cul!

- On allait être en retard.

- Les garçons. Intervint alors Sakura dans le silence général qui avait suivit leur entrée. De quoi vous parlez?

- Sasuke à encore tiré ma couette pour que je tombe du lit, et cette fois, particulièrement fort, je me suis pris le coin de la table de chevet et...

- Il ne se réveillait pas. Coupât l'ébène en s'asseyant en face de Gaara de façon tout à fait détendu.

- Je suis toujours à l'heure! Protestât Naruto.

Toute la table se tournât vers lui et les regardât d'un air sarcastique qui lui déplut fortement.

- Quoi?!

La tablé haussât unanimement les épaules et retournât à son activité précédente alors que le blond s'asseyait à côté de Sasuke en bougonnant.

Alors qu'il tendait la main pour attraper un croissant, la porte claquât à nouveau contre le mur et une tornade verte fit irruption dans la pièce.

- Bonjour mes chers amis de Konoha, quelle belle et vivifiante journée, arôme exquis de la jeunesse.

- Bonjour Lee. Intervint poliment Tenten qui était la seule de sa table à s'être interrompue avec le reste du café. Viens t'assoir!

- Ah ma chère et tendre, n'as tu pas remarqué comme l'air et vif et pur aujourd'hui, parfait pour aller courir, c'est d'ailleurs la raison de mon retard mes chers amis!

Tout en continuant sa tirade, il vint s'assoir entre Neji et Tenten. Une seule chose pouvait faire taire le jeune homme plein d'entrain, sa petit amie ici présente qui lui tendait un pain au raisin et un chocolat chaud. Avec un sourire, il la remerciât, déposât brièvement ses lèvres contre sa joue et commençât à manger, en silence.

- Passe moi ma tasse de chocolat chaud, bâtard. Déclarât alors Naruto mais Sasuke ne bougeât pas.

- S'il te plait. Ajoutât le blond de mauvaise grâce. Cette fois-ci, ça demande fut exaucée d'une manière désinvolte et la tasse se renversât. Dans un réflexe pour éviter les dégâts, Naruto tendit la main mais rata le récipient, achevant de l'étaler contre la table.

- Merde. Soufflât-il en le redressant prestement. Il avait à présent du chocolat chaud plein les doigts et les porta lentement à sa bouche pour ne rien gâcher. Tel un chat, sa petite langue rose léchât son doigt avant qu'il ne le mette complètement en bouche pour retirer tout le sucre resté collé à sa peau. Il sentit soudain un regard pesant et se tournât vers Sasuke qui avait son regard fixé sur lui. Lentement, le regard jusqu'alors neutre de l'ébène se transformât en un rictus moqueur typique de sa famille. Le blond n'avait jamais vu une telle façon de regarder les gens mis à part chez Sasuke et son frère, cette posture unique, la tête légèrement appuyé contre des doigts à peine replié et le coude reposant sur le bord de la table. Cette façon d'être droit et fixe tout en paraissant décontracté et désinvolte, cette impression de puissance et ce regard qui vous déshabillait tout en vous rabaissant à l'état de rien. Brusquement, Naruto se rendit compte de deux choses, premièrement, il regardait son meilleur ami avec des yeux de merlan frit et ensuite, son doigt était toujours coincé dans sa bouche. Une soudaine chaleur dans ses joues lui indiquât qu'il rougissait et avec un grognement, il tournât le dos à Sasuke.

Même s'il passait leur temps à se disputer, et c'était un euphémisme, on n'imaginait pas l'un sans l'autre et ça depuis qu'ils avaient onze ans, âge auquel ils s'étaient rencontré. A l'époque, le jeune Sasuke était assis à l'ombre d'un arbre par une chaude après midi de septembre, il venait d'arriver en ville avec son frère. Puisqu'il faisait très chaud Naruto Uzumaki s'adonnait à son activité favorite: la bataille d'eau, fille contre garçon. Nul besoin de vous dire que les batailles de ce genre étaient interdites dans l'enceinte du collège mais Naruto et sa grande amie Sakura s'en donnaient à cœur joie.

Évidement, Sasuke entendit leur cris et leurs éclats de rire, mais tout occupé qu'il était à broyer du noir dans son coin, il ne sentit pas le danger avant que le garçon blond ne trébuche sur lui et ne renverse sa bouteille sur sa chemise blanche. Il avait fallut près de quatre pions pour les séparer.

Non content de se rendre compte qu'ils étaient dans la même classe, ils découvrirent aussi qu'il partageaient le même cour d'art martiaux qui leur permit de se défouler et de régler leurs comptes. Au fur et à mesure des années, ils durent apprendre à se connaître et à s'entraider puisque leurs noms de familles respectifs se suivaient dans l'alphabet et que les professeurs avaient donc tendance à les mettre ensemble. Il s'avéra très vite qu'ils formaient une très bonne équipe, Naruto avait les idées et la motivation, Sasuke les connaissances et la technique.

Au fil des années, une sorte d'affection s'instaurât entre eux et les insultes perdirent peu à peu leurs impactes pour ne devenir plus que des surnoms et un jour, un événement changeât tout à fait la donne et ils en virent à se défendre dos contre dos. En effet, Naruto avait un forte tendance à la provocation et se mettait toujours dans des situations que Sasuke qualifiait de « merdique » en grognant avant de remonter ses manches. Mais plus qu'on ne l'aurait soupçonné, Sasuke créait aussi les confrontations, il n'avait même pas besoin d'ouvrir la bouche pour provoquer la colère des autres, son attitude suffisait. C'est donc tout naturellement qu'ils firent la loi autour d'eux partout ou ils allaient, entrainant Sakura derrière eux.

Naruto jeta un coup d'œil à son meilleur ami qui avait retrouvé sa posture, non moins énervante, de tendre indifférence. Généralement, c'était ce qu'il présentait à Naruto lorsque celui-ci lui parlait de fille ou de toute autres choses « futiles » pour Sasuke, et la liste était longue. Une fois de plus Naruto se retrouvât à observer la ligne parfaite de son meilleur ami. Légèrement penché en avant, ses lèvres reposaient contre la deuxième phalange de l'index et du majeur, légèrement repliés. Ses yeux à demi fermés observaient le vague proche de son interlocuteur avec un visage sérieux. Ses traits semblaient reposés adoucis lorsqu'il prenait cette pose et c'était pour cela que Naruto la qualifiait de tendre indifférence. D'un mouvement rapide, Sasuke l'observât du coin de l'œil et le blond détournât aussitôt le regard, il fallait vraiment qu'il arrête, mais il ne pouvais pas s'empêcher d'y penser.

Tout c'était déroulé une semaine auparavant. Il avait passé ses vacances chez les Uchiwa, Sasuke et Itachi tandis que son tuteur, Iruka, s'était offert un voyage au pays du vent pour faire du tourisme avec Kakashi. De l'avis des deux jeunes, Iruka n'avait pas dû voir beaucoup d'édifices mais surtout le plafond des chambres d'hôtels. Iruka et Kakashi étaient aussi leurs professeurs depuis deux ans et enseignait respectivement l'histoire et la physique.

Passer l'été avec Sasuke était quelque chose d'assez courant depuis ses treize ans, âge auquel les deux garçon s'étaient véritablement rapprochés, et cette année n'était pas différente. Depuis leur majorité les sorties n'était plus seulement d'innocent goûters ou de petites soirées mais bien des sorties en bar avec le reste de la bande et de belle virées en voiture près de la plage. Ce soir là, Sakura avait proposé de faire du camping pendant deux jours et ils en étaient à la première nuit. Alors que Kiba racontait des histoires drôles aux filles et que Lee était en pleine démonstration de karaté avancé avec Neji, Naruto et Sasuke entretenait le feu pour y faire cuire des grillades.

Ils étaient un peu à l'écart du reste du groupe, Naruto se souvenait parfaitement bien de l'expression tendrement indifférente de son ami alors qu'il avait le regard perdu dans le feu, jouant avec un couteau. C'est précisément ce moment là que choisit Naruto pour se rapprocher du feu, un peu trop près.

« Ouch! Fit le blond en reculant prestement pour venir heurter Sasuke, celui-ci, surpris, basculât en arrière et s'étalât avec Naruto sur le sol derrière le tronc sur lequel ils étaient assis quelques secondes auparavant.

- Dah! Laissât échapper Sasuke en repoussant vivement Naruto sur le côté. Choqué, l'autre se redressât sur son séant et vit du sang couler le long de la main de son ami. Dans sa chute, Sasuke avait serré le couteau avec lequel il jouait, la lame avait déraper contre sa main, tailladant son index.

- Tu saignes!

Le deuxième garçon levât les yeux au ciel et voulût objecter que c'était juste une petite coupure mais n'en eut pas le temps, il sentit soudain une douce chaleur entourer son index blessé. Sa respiration s'arrêtât lorsqu'il se rendit compte que c'était les lèvres de son meilleur ami.

- Naruto. Dit-il de sa voix grave et posée.

L'interpelé levât la tête toujours en tenant le doigt entre ses lèvres et croisât le regard d'onyx de son compagnon de toujours. Et le temps s'arrêtât.

Dans un état second, le jeune homme aux cheveux clairs relâchât l'index et laissât ses mains retomber doucement en tenant toujours celle de l'autre garçon dont le regard étrange lui était inconnu. Naruto sentit la main de Sasuke se refermer contre les doigts qui la tenaient et comme dans un rêve, il regardât son meilleur ami se pencher vers lui, lever une main pour lui caresser une joue, se rapprocher tandis que lui même sentait ses yeux se fermer. Il sentait le souffle chaud de Sasuke contre ses lèvres et un frisson le parcourut, imperceptiblement, il relevât la tête et la penchât légèrement sur le côté, vaguement conscient du rythme hiératique de son cœur.

- Youhou! Sasuke, Naruto qu'es-ce que... Vous... » Le « faites » ne franchit jamais les lèvres de Sakura alors que Naruto se reculait vivement, la réalité ayant reprit ses droits. Qu'es-ce qui venait de se passer? Es-ce qu'il avait rêvé ou son meilleur ami avait réellement été sur le point de l'embrasser... Sasuke? L'embrasser? Lui? Naruto... Le bon canular. Il jetât un coup d'œil au dit meilleur ami qui se relevait de manière tout à fait décontractée et naturelle. Il avait reprit le couteau suisse en main mais l'avait refermé avant de le mettre dans sa poche et de s'éloigner avec toute la classe et la prestance que lui valait son nom. Lorsqu'il se fut éloigné, Sakura observât Naruto d'un air suspicieux, mais devant son air perdu, elle n'ajoutât rien. De toute façon, si ce genre de chose se reproduisaient, elle serait assez vite au courant, ayant l'habitude d'écouter Naruto se plaindre de Sasuke et de tirer les vers du nez de ce dernier.

Depuis cet épisode dont aucun des deux n'avait reparlé, Naruto avait parfois des blancs ou il se surprenait à observer dans le détail son ami et à se demander quelle texture ses lèvres pouvaient avoir. Comme maintenant par exemple, alors qu'il tentait de se concentrer sur son croissant.

Soudain, Lee se penchât vers le centre de la table, un air sérieux sur son visage.

- Au fait, vous vous souvenez la fille qui avait fait un malaise, la deuxième année qu'on a conduit à l'hôpital il y a une semaine.

Il n'attendit pas de confirmation quelconque, tout le monde s'en souvenait. Aucun des B-B n'avait été présent mais tout les internes de première et seconde année en avaient parlé. Ils avaient tous entendu des sanglots hystériques puis l'ambulance au milieu de la nuit. Pour toute explication, on leur avait dit que la jeune fille avait fait un malaise et qu'on devait la conduire à l'hôpital avant de les renvoyer se coucher.

- Elle n'a pas fait de malaise, reprit Lee, elle a été violée.

Le silence tombât sur le groupe d'ami. Hinata porta sa main à sa bouche et Sakura fronçât les sourcils:

- Comment le sais-tu?

- Gai me l'a dit lorsqu'on est allé boire un verre, un certain nombre de professeurs sont au courant et enquêtent, ils ne savent pas qui a fait ça et la fille ne s'en souvient pas...

Neji posât son menton contre le dos de sa main et déclarât doucement:

- Ça ne m'étonne pas, si ça avait vraiment été juste un malaise, elle serait revenue depuis des jours déjà... Elle est toujours à l'hôpital?

- A priori oui, à l'hôpital central, en section psychologique. Répondit Lee. Je pense que Gai m'en a parlé parce que la police est impuissante et que eux même n'ont aucun indice.

- Évidement, c'est toujours à nous qu'on s'adresse. Grognât Shikamaru en relevant à peine la tête.

- Tout les élèves nous font confiance, si quelqu'un sait quelque chose et qu'il ne l'a dit ni à la police ni aux professeurs, c'est à nous qu'il le dira. Renchérit Neji.

Lors des deux années précédentes, le groupe avait eu le temps de faire ses preuves en tant que maitres de l'Ecole. Ils avaient fait mettre à la porte un professeur qui volait des pièces informatiques, stoppé le racket que subissaient les premières années, dégagé le gang de tageur qui subissait la nuit et découvert l'identité de de la personne qui avait essayé d'assassiner leur proviseur l'année précédente. Très vite les élèves en était venu à leur confier tout leurs problèmes et ils avaient finit par faire la police un peu partout, au grand damne de Shikamaru qui aurait simplement voulu avoir la paix mais que sa grandeur d'âme poussait à agir. Même Gaara qui faisait peur de premier abord avait finit par être le chevalier blanc des filles de quatrième année lorsqu'il avait tabassé le voyeur qui sévissait dans leur vestiaire.

- Qu'es-ce qu'on fait alors? Demandât Sakura.

- On trouve ce fumier! Lançât Naruto et Sasuke levât les yeux au ciel. C'était ce genre de combine qui mettait toujours Naruto dans la merde et il passait son temps à réparer les dégâts du blond. Il n'aurait jamais avoué qu'il adorait jouer les justiciers lui aussi.

Neji hochât la tête alors que les yeux de Kiba brillaient d'excitation. Le jeune homme commençât:

- Naruto et Sasuke, interrogez les professeurs, je suis sûr que Kakashi sera ravit de nous aider, Hinata et Tenten, rendez-vous à l'hôpital voir comment va cette fille, Gaara vous accompagnera.

- Avec Chôji, je vais voir quels sont les élèves qui ont un casier judiciaire avec antécédent de ce genre. Commentât Shikamaru.

- Kiba, Kankuro,Temari, Sakura et Ino, interrogez les élèves, Lee, Shino et moi on va aller faire un tour du côté de l'internât. Dans trois jour on mettra nos informations en commun et on verrat bien ce qu'on a. »


Peu de temps après, ils se séparèrent pour se rendre à leurs cours respectifs et Naruto émit un son entre le gémissement plaintif et un grognement.

« Oh non... Pas ce cour.

Sasuke ne répondit rien alors qu'ils avançaient vers la porte de la salle. Ils étaient en section économique, Sasuke parce qu'il souhaitait reprendre l'entreprise familiale et libérer son frère de cette tâche, Naruto parce qu'il voulait faire de la politique. L'ébène et le blond suivaient donc quasiment les mêmes cours, si ce n'est que Sasuke avait l'option gestion, deux heures de plus que Naruto qui lui avait l'option science politique, deux heures supplémentaires aussi. Le lundi matin pendant la première période qui allait du petit déjeuner au déjeuner, ils avaient leur option facultative qui portait le nom pimpant de « Gestion écologique et politiques de développement », autrement dit, ils étudiaient les différentes façon de créer de l'énergie tout en respectant l'environnement. Cette option avait été mise en place cette année même et les deux jeunes hommes l'avait trouvé intéressante et prometteuse. Jusqu'à ce qu'ils ne découvrent quels étaient les trois professeurs qui assuraient cette matière: Orochimaru et Kakashi pour la partie scientifique et Ebisu pour la partie politique et économique. Chouette. Un pervers pédophile bien caché, un pervers homosexuel qui s'assumait et un pervers hétérosexuel douteux qui ne s'assumait pas. Résultat, Naruto avait hyper peur de ce cour et il avait de bonnes raisons. Sasuke jetât un coup d'œil à son ami dont les sourcils étaient froncés et qui tortillaient ses doigts au point d'en faire des nœuds.

- Si on séchait?

- Non.

- Mais Sasuke, sincèrement, ils sont tous flippant.

D'un coup, le blond se retrouvât collé au mur, sa tête heurta durement la surface plane et il émit un sifflement douloureux. Rouvrant lentement les yeux, fermés sous le choc, il tombât dans les lagons noirs de Sasuke. Son souffle se coinçât dans sa gorge alors que l'odeur de menthe et de coriandre caractéristique de Sasuke l'enveloppait et la scène qui le traumatisait depuis des semaines lui revint en mémoire.

- Lâche. Soufflât Sasuke contre sa joue et Naruto ne pu restreindre un frisson.

- N-non... J'ai... Je crois que j'ai le droit de pas avoir envie de passer quatre heures avec... Un pédophile qui a déjà essayé de te mettre la main dessus et un autre qui me hais pour des raisons inconnu... Sans parler de Kakashi!

- C'est du passé Naruto. »

Le blond fronçât les sourcils. Du passé peut être, mais ça restait douloureux! Il levât les yeux vers son meilleur ami mais ne dessellât rien dans le regard neutre. C'était lui ou Sasuke était vraiment renfermé en ce moment, d'habitude il ne lui cachait pas autant ses émotions et le blond pouvait se targuer d'être capable déchiffrer son ami. En colère pour des raisons dont il n'était pas sûr, Naruto repoussât vivement Sasuke et fit claquer la porte de leur salle de classe bruyamment. Derrière lui, Sasuke observât la porte de la salle d'un air neutre, serrant son poing inconsciemment.

L'élève Lambda aurait dû savoir que c'était une mauvaise idée d'avoir prit cette option, pourquoi n'avait-il pas écouté la petite voix qui lui avait murmurer tout au long de l'été « cette option va te pourrir la vie ». Et cela c'était avéré exacte, cette l'option était intéressante, mais les professeurs qui l'enseignaient faisait partit du Top vingt des pires professeurs. Tout les élèves Lambda sursautèrent lorsque la porte de la salle de classe heurta le mur dans un grand bruit et ils se figèrent de peur en voyant Uzumaki Naruto avancer à grands pas vers son siège, l'air passablement énervé. Ils retinrent leurs souffles lorsque Sasuke Uchiwa franchit à son tour l'ouverture de la porte et fit baisser la température de la classe sous zéro, se déplaçant silencieusement entre les rangs. Habituellement, Naruto était de bonne humeur, ce qui rassurait les Lambda mais visiblement, ce Lundi allait être une sale journée.

« Eh ben, eh ben. Ricanât Kakashi sous son masque. En voilà des manières. Pourquoi vous êtes en retard au fait?

- Pas tes affaires. Grognât Naruto.

- M. Uzumaki, si M. Hatake vous permet tant de familiarité, ce n'est pas mon cas, veuillez vous excuser! Fit le professeur de droite en remontant ses petites lunettes ronde sur son nez.

- Laissez M. Ebisu, vous savez bien qu'ils ne connaissent aucune autorité. Fit alors la voix trainante d'Orochimaru. La classe, sauf Sasuke, fut parcourut d'un tremblement.

- Pourquoi étiez-vous en retard? Demandât le vieux professeur de Chimie.

- Parce que. Répondit calmement Sasuke en regardant par la fenêtre d'un air désintéressé.

- M. Uzumaki? Appelât le professeur qui eut un rictus satisfait en le voyant sursauter. Pourquoi étiez vous en retard? Si vous ne répondez pas, vous serez collé une vendredi soir avec moi-même.

A La grande surprise de Naruto et du reste de la classe, Sasuke répondit à sa place:

- On pourrait commencer le cour peut-être plutôt que de tergiverser sur les raisons de notre retard.

Voilà pourquoi tout le monde avait un saint respect pour les B-B, qui d'autre que Sasuke Uchiwa pouvait envoyer le professeur Orochimaru se faire voir, et en beauté?

Kakashi ricanât une fois de plus et se tournât vers le tableau, mettant fin à ce début de cour hasardeux.

- Bien. Commençât l'homme masqué. Aujourd'hui, nous allons étudier l'énergie solaires et ses enjeux pendant trois heures, la quatrième sera consacré au sujet de TP que vous devrez rendre à la fin de l'année. Professeur? » Fit-il en se tournant vers Orochimaru.

L'interpelé cessât de lancer des regards assassins vers les deux jeunes étudiants du fond de la classe et commençât le cour.

Les trois premières heures passèrent vite, trop vite pour Naruto qui redoutait la quatrième durant laquelle les trois professeurs auraient le champs libre pour leur faire des misères, deux particulièrement. Il commençât à gigoter nerveusement pendant la dernière demi-heure de la troisième heure jusqu'à ce que Sasuke ne se tourne vers lui:

« Idiot.

Naruto lui lançât un regard de tueur.

- Quoi?! Fit-il sèchement.

- Arrête de bouger.

- Je bouge si je veux... Tu m'énerves.

Sasuke aurait bien lever les yeux aux ciels, mais c'était trop expressif pour lui, il se contentât d'un lourd silence tout en soutenant le regard de Naruto qui murmurât:

- Pourquoi... Pourquoi t'as jamais peur?

Sasuke levât un sourcil interrogateur.

- Je veux dire... Ce mec aurait pu... Comme cette fille...

- J'étais d'accord... Naruto.

Ça, c'était la partie que Naruto aimait le moins. Évidemment que Sasuke n'avait pas peur, puisque pour lui, Orochimaru n'avait jamais été une menace mais un moyen de parvenir à son but plus rapidement. C'était lui, Naruto qui avait vraiment eut peur de perdre son meilleur ami pour toujours.

Un rire joyeux les interrompit et ils se retrouvèrent face à Kakashi. Franchement, outre sa perversité naturelle, Kakashi n'avait pas l'air net, la moitié de son visage était recouverte d'un masque qui cachait sa bouche et son œil gauche. Ses cheveux en bataille tombaient légèrement sur son visage du même côté sans parler du fait qu'ils étaient gris. Et pourtant, Kakashi avait à peine vingt-huit ans.

- Comment ça va les enfants?

Naruto grognât:

- On est pas des enfants, merde!

- Ah oui? Grogner comme tu viens de le faire est un signe d'une grande maturité alors? Se moquât Kakashi. En réalité, Naruto et le professeur s'adorait, enfin, façon de parler, mais l'enseignant était le petit ami de son tuteur depuis très longtemps et il avait beaucoup aidé Sasuke et Itachi après la mort de leurs parents étant un ami proche de Obito Uchiwa. Ce dernier c'était occupé de l'entreprise familiale en attendant que Itachi puisse la reprendre.

- Fais gaffe à ce que tu dis Kakashi, sinon tu dormiras sur le canapé.

- C'est ta parole contre la mienne Naruto. Mais le professeur n'ajoutât rien, il savait que sadiquement Iruka donnerait raison à Naruto.

- Bon alors, reprit-il au bout d'un moment, sur quoi voulez vous travailler?

- Les éoliennes! Répondit automatiquement Naruto.

- Non. Dit Sasuke comme une conclusion.

- Pourquoi non? Et puis quand es-ce qu'on a décidé qu'on était une équipe?

Les deux autres regardèrent le blond comme s'il avait dit une stupidité et Naruto grommelât dans son coin.

- Pourquoi pas les éoliennes, Sasuke? Demandât Kakashi.

Naruto observât son camarade et ami avec autant de curiosité que Kakashi, mais Sasuke ne répondit rien.

- Alors quoi? Pressât le blond.

Une fois de plus, Naruto fut subjugué par la posture de Sasuke. Un de ses coudes reposait contre sa poitrine sur son bras croisé et l'ongle de son pouce caressait sa lèvre inférieur dans un mouvement régulier. Son regard était baissé sur les feuilles étalés devant lui mais Naruto savait qu'il ne les lisaient pas.

- Soit. Murmurât Sasuke au bout d'un instant.

- Quoi, soit? Fit le blond entrain d'atterrir de son rêve éveillé.

- Soit, les éoliennes. Répétât l'autre garçon, légèrement agacé.

- Merveilleux. Soufflât Kakashi avec un sourire de mauvais augure mais les deux étudiants n'y firent pas attention, trop habitué.

- Au fait Kakashi, commençât Naruto. Lee nous a dit que...

Il se penchât vers l'avant et murmurât:

- Que la fille qui avait fait un malaise avait en fait été violée.

Le seul œil visible de Kakashi se réduisit et son ton se fit sérieux.

- Comment le sait-il?

- Gai lui a dit. Répondit Sasuke d'un ton neutre.

- J'aurais dû savoir que vous le sauriez, c'est toujours pareil avec vous. Iruka va être ravit. Finit-il ironiquement.

- Quels étaient les professeurs présent le soir? Questionnât Naruto.

- La police a posé la même question. Il y avait le club de théâtre avec Killer Bee. Commençât Kakashi mais il fut interrompu par le rire de Naruto, pour lui, ce professeur était un comique de mauvais genre qui se prenait pour un véritable génie du théâtre. Ses pièces étaient en fait, de mauvais Rap et par dessus tout, il demandait à tout le monde de l'appeler par son nom d'artiste, Killer Bee.

Sasuke foudroyât Naruto du regard qui lui tirât la langue et Kakashi reprit:

- Tazuna donnait un court à la fille... Il y avait les colles d'Hibiki. Anko et moi rangions la salle de physique-Chimie. Peut-être Jiraya, il reste souvent tard le soir avec Tsunade, mais cette fois je n'en suis pas sûr. On en parle peu dans la salle des profs, tout le monde n'était pas censé être au courant. Ajoutât-il sur un ton de reproche.

- Rien vu de suspect? Demandât ensuite Naruto.

- Je rangeais, Naruto. Appuyât Kakashi avec un sourire ironique.

- Quoi? Je mène l'enquête dans les règles de l'art!

- Oui, justement, laisser faire la police pour une fois. » La tirade du professeur fut ponctué par la sonnerie et Naruto oubliât toutes ses questions pour se ruer dehors, trop content d'échapper à Kakashi et Orochimaru.


Plus tard, a la fin des cours, Hinata et Tenten rejoignirent Gaara au parking ou ils prirent la voiture du jeune homme pour se rendre à l'hôpital. Arrivé à la réception, ils donnèrent le nom de la jeune malheureuse et la secrétaire leur indiquât la section de l'hôpital et la chambre. Lorsqu'ils arrivèrent, il trouvèrent une autre fille dans le couloir et la reconnurent comme étant la meilleur amie de celle qu'ils étaient venue voir. Cette dernière ouvrit de grand yeux en les reconnaissant.

« Les B-B? Murmurât-elle avant de leur lancer un sourire hésitant.

- Bonjour. Commençât Tenten, on est venue voir ton amie... Es-ce qu'elle est réveillée?

- Je... Je pense mais... Pourquoi vous êtes là?

Hinata sourit gentiment et répondit:

- Nous voudrions voir comment elle va.

L'amie suspicieuse fronçât les sourcils.

- Vous êtes au courant.

- Nous savons en effet que Nami a été violée. Déclarât platement Gaara en regardant sur le côté. Peut-on la voir maintenant?

- J'imagine qu'on aurait dû se douter que vous le sauriez. Répondit l'autre en entrant prestement dans la chambre, personne ne disait non à Sabaku Gaara.

Les trois amis la suivirent tandis qu'elle se penchait à l'oreille de son amie:

- Nami, les B-B sont là, ils veulent te parler.

La fille ouvrit soudain les yeux et eut l'air complètement apeurée.

- Les B-B?!

- O-oui, ils veulent te parler de... Enfin, ils sont au courant.

Elle aida ensuite son amie à se redresser et s'assit sur la chaise à côté du lit. Nami regardât les trois étranger entre la peur et le soulagement.

- M-merci d'être venu... Soufflât-elle.

Avec beaucoup de tendresse, Hinata s'assit sur l'autre chaise et lui caressât doucement les cheveux de la victime.

- Je sais que c'est difficile et qu'on a déjà dû te poser vingt mille fois la question, mais il faut que tu nous racontes ce qui t'es arrivé...

Nami hochât faiblement la tête et détournât le regard.

- Ou ça s'est passé? Demandât la voix douce et chaude de Gaara.

Automatiquement, les yeux de la jeune fille voletèrent vers le seul garçon de la pièce. Son regard était ferme mais doux et il l'encourageât d'un très léger mouvement de tête.

- De-derrière un bâtiment, celui des science je crois... J'ai-J'ai vu la grande horloge en face au loin, c'est pour ça que je crois que c'était le bâtiment des science.

Ce bâtiment était celui qui faisait directement face à l'administration qui englobait tout les clubs et options dans ses quatre étages. Gaara hochât la tête et Tenten nota discrètement l'information sur un calepin, légèrement cachée derrière Hinata.

- Es-ce que tu as entendu leurs voies? Tu n'as pas vu leurs visages? Questionnât doucement Hinata en souriant à la jeune femme qui secouât la tête.

-Ils-Ils étaient plusieurs je pense... Deux ou trois au moins, parce que j'ai entendu des voies différentes... Et...Et il y avait une fille.

Tous, y comprit l'amie de Nami levèrent des sourcils surpris.

- Une fille? Redemandât Tenten. Tu es sûre?

- O-oui... La police a dit que ça pouvait arriver et que... Que probablement, ils ont fait ça pour...S'amuser....

Le dernier mot fut à peine soufflé et quelques larmes coulèrent le long des joues pâles. Son amie lui tendit un mouchoir et elle lui sourit en remerciement avant de s'essuyer les yeux.

- Comment ça s'est passé? Dit alors Gaara.

- Je... Je terminai mon cours de soutient avec Mr Tazuna, je... Je rentrais à l'internat, j'avais mes écouteurs et je... Je me souviens que je dansais à moitié, puis... Puis, tout est devenu noir... Ils ont mis un sac sur ma tête. Ils m'ont trainé, je... J'avais horriblement peur et mal parce qu'ils me tordaient le coude, qu'ils enfonçait un couteau dans mon cou. Fit-elle en montrant la plaie. Je les entendaient chuchoter, savoir qui allait... Le faire. Et la fille a ordonné quelque chose. Je... J'ai voulu supplier et ils m'ont frappé...Tellement fort que j'ai perdu connaissance quelques minutes... Le sac à commencer à glisser pendant... Que j'étais contre le mur et qu'il... Avait commencé. C'est comme ça que j'ai vu l'horloge. Après...

- Une fois qu'ils avaient terminés, ils t'ont à nouveau tirer devant l'internât, c'est ça? La coupât Tenten pour lui éviter de chercher les mots pour décrire son viol. Nami acquiesçât et Hinata lui serrât doucement la main.

- Ils ont voulu brouiller les pistes. Commentât Gaara. Quelque part, nous avons eut de la chance que le sac tombe. Nous allons les retrouver. Terminât-il en regardant la victime dont les yeux étaient plein de larmes.

- Lorsque je lai trouvé, je l'ai remonté dans notre chambre et c'est là que...

« Qu'elle a éclaté en sanglot et que j'ai compris » laissât son amie en suspens. Hinata hochât la tête et s'adressât à Nami:

- Vas-tu revenir à l'Ecole?

- Oui... C'était mon rêve de l'intégrer, j'ai tellement travailler pour être admise et... Je ne veux pas vivre dans la peur.

- C'est bien. Conclût tendrement Hinata.

- Es-ce qu'un détail t'as frappé par rapport à eux? Demandât Gaara, presque comme dans un murmure.

- Je... Je crois qu'il y en avait un très gros... Je...C'est lui qui...

- Hum. Fit Gaara pour lui signifier qu'il avait compris.

- Et... Maintenant que j'y pense... Ils sentaient le désinfectant.

A nouveau, les quatre autres personnes ne cachèrent pas leurs surprise mais ne commentèrent pas.

- Tu as dit tout cela à la police? Questionnât Tenten.

- Oui, sauf pour l'odeur, je viens de m'en souvenir.

- Très bien... Fit Hinata d'une voix douce. Tu es très courageuse, nous allons tout faire pour les retrouver, d'accord?

Nami Hochât la tête avec un petit sourire. Les trois ami partirent peu de temps après et ne reparlèrent qu'une fois dans la voiture.

- C'est étrange... Une fille? Murmurât Hinata. Sur le siège conducteur, Gaara fronçât les sourcil et tentât une explication.

- C'est un gang, des fauteurs de troubles, ils n'ont pas fait ça pour la violer en particulier mais... Pour faire peur.

- Et le désinfectant... Renchérit-elle

- Et le bâtiment des sciences... Intervint Tenten.

- C'est sûr que si on pouvait resserrer les recherches sur seulement une section plutôt que sur toute l'École... Commentât Gaara, puis il reprit:

- Je ne sais pas si on peut en déduire qu'ils sont en science, mais par contre, celui qui a instigué ça y est probablement. »


Note: Concernant l'Ecole, elle n'existe pas en France ni ailleurs je crois, c'est un peu une école utopique mais sur le principe, elle est aussi prestigieuse que science Po. à Paris...