Bonjour tout le monde!

C'est la première fois que je poste sur le fandom Haikyuu!, j'ai le méga stress de la mort...

Cette petite fiction comportera trois chapitres, et est classée M à cause d'un lemon présent dans le premier chapitre. J'essaierai de poster un chapitre par semaine.

Je vous souhaite une bonne lecture, on se retrouve en bas :)


Depuis qu'elle était toute petite, Yukie Shirofuku avait éveillé une grande empathie pour les autres. De ce fait, son cœur avait le mauvais goût d'absorber les émotions des personnes à côté d'elle comme une éponge, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et qu'elle fonde en larmes quand son émotivité était à son maximum. Ce n'était pas tous les jours facile à gérer, notamment quand le capitaine de l'équipe de volley dont elle était la manager pétait un câble. Le caractère bipolaire de Bokuto se révélait être un véritable cauchemar pour les empathes comme elle.

Ce n'était donc pas seulement pour le bien de l'équipe que la lycéenne aux cheveux brun-roux avait élaboré avec Akaashi des stratégies pour couper court aux sautes d'humeur de l'attaquant. Contrairement à ce que les joueurs pensaient, sa propre santé mentale en dépendait aussi. Depuis le temps, elle avait certes appris à contrôler ses émotions et à ne pas se laisser déborder, mais voir l'ace de Fukurodani en mode Emo dépressif lui serrait toujours le cœur et elle aurait été prête à faire n'importe quoi pour qu'il retrouve son caractère enjoué.

En soupirant, la manager se redressa en faisant craquer les os de son dos avant de se pencher à nouveau sur la liste posée sur son bureau. Il s'agissait d'entreprises dont elle avait récupéré les contacts, susceptibles de sponsoriser l'équipe. Il lui en restait encore pas mal à appeler, toutes celles qu'elle n'avait pas encore barrées ou entourées en rouge.

Les volleyeurs de Fukurodani n'étaient pas à plaindre au niveau des financements, le fait qu'ils comptent parmi eux le quatrième meilleur attaquant lycéen du Japon aidant beaucoup, mais la future étudiante se projetait déjà dans l'avenir proche, quand tous les élèves de troisième année quitteraient le club pour entrer dans différentes universités. L'équipe aurait alors besoin de temps avant de reconstituer un noyau solide de joueurs, et les entraîneurs seraient contents de ne pas avoir à gérer les problèmes pécuniers en plus du reste.

C'était assez barbant de contacter tout ce petit monde, malgré tout Yukie se disait que c'était pour la bonne cause et que ça valait la peine de ne pas assister à l'entraînement du samedi matin pour s'occuper de ces démarches administratives à la place. Ça lui avait en plus permis de faire une grasse matinée en toute impunité et elle ne s'était pas gênée pour en profiter un maximum. Elle avait beau adorer les garçons du club, elle ne comprenait pas leur obstination à commencer leurs entraînements à six heures et demie tous les matins y compris les week-end, surtout quand on savait qu'ils ne rentraient pas chez eux avant au minimum 20h le soir. Heureusement que le gardien les jetait dehors une fois l'heure de fermeture dépassée, sinon ils passeraient leur vie dans le gymnase du lycée. Ils étaient vraiment à fond, encore plus maintenant qu'ils avaient été qualifiés pour les nationales.

La sonnette de l'entrée de la maison retentit, faisant sursauter la rouquine. Elle fronça les sourcils, elle n'attendait pourtant personne aujourd'hui… A vrai dire, elle était toujours emmitouflée dans son confortable pyjama panda, qu'elle ne mettait que quand elle passait sa journée à la maison et que ses parents étaient absents. La personne sur le perron appuya encore sur la sonnette, la faisant râler.

- Une minute, j'arrive ! S'écria-t-elle dans le couloir avant d'enfiler rapidement un jogging et un tee-shirt à manches longues.

Elle jeta un coup d'œil à son réveil avant de descendre. Il était quinze heures trente, alors il y avait de grandes chances que ce soit…

- Ohayo, Bokuto-kun, salua-t-elle le gris en ouvrant la porte d'entrée, contente d'avoir vu juste.

Yukie perdit rapidement son ton enjoué en voyant l'état dans lequel le jeune homme se trouvait. Le teint pâle, les yeux ternes et obstinément fixés sur le sol, la mâchoire serrée, il semblait à deux doigts de pleurer. Elle s'écarta sans un mot du lycéen en pleine phase Emo et lui fit signe d'entrer.

- Désolé du dérangement, marmonna-t-il d'une voix faible alors qu'il se débarrassait de son manteau et ôtait ses chaussures.

- T'inquiète. Je vais préparer du thé.

Alors qu'elle commençait à s'éloigner en direction de la cuisine, il lui attrapa le poignet et la retourna vers lui. Entraînée par sa vitesse, la lycéenne perdit son équilibre et atterrit sur le torse du hibou, son nez se cognant douloureusement contre l'omoplate saillante de ce dernier.

- Aïe ! S'exclama-t-elle en se dégageant, un poil énervée. Mais ça va pas d'être aussi brusque, qu'est-ce qui te prend ?

- Me laisse pas, s't'euplé.

Ses yeux bruns croisèrent le regard doré du gris, et le trouble qu'elle y lut la poignarda en plein cœur, lui faisant oublier sa colère.

- Qu'est-ce qui s'est passé, Kôtarô ? Bredouilla-t-elle.

Ce dernier ne réagit pas immédiatement, laissant un silence pesant s'installer. Puis en l'espace d'un instant il rapprocha à nouveau leurs deux corps, passa ses mains derrière la nuque de la manager et pressa avidement ses lèvres contre les siennes.

Yukie ne réagit pas tout de suite, interdite. Quand elle prit finalement conscience des légers tremblements du volleyeur, de la force avec laquelle il la retenait contre lui, du désespoir qui suintait de tout son corps, elle sentit sa gorge se serrer et les larmes lui monter aux yeux. Elle entrouvrit alors les lèvres pour approfondir le baiser et passa ses mains fines dans ses cheveux gris défiant la gravité, répondant avec ferveur à son appel au secours. Son autorisation, c'était tout ce qu'il attendait.

Bokuto la plaqua contre le mur du couloir, pressant son corps contre le sien tandis que sa langue venait entamer un ballet endiablé avec sa jumelle, arrachant un gémissement à la manager. La tension sexuelle monta rapidement entre les deux terminales et Yukie prit appui sur les épaules de l'ace pour enrouler ses jambes contre les hanches de celui-ci, faisant gémir l'attaquant contre ses lèvres tandis qu'elle frottait son bassin contre son érection naissante.

- Kôtarô, non, protesta-t-elle alors qu'il passait une main sous son tee-shirt, cherchant en tâtonnant l'agrafe de son soutien-gorge. Pas ici.

Le champion de Fukurodani grogna de mécontentement mais finit par la porter jusqu'à sa chambre tout en continuant de dévorer ses lèvres. Il ferma la porte à clef et déposa la manager sur le futon pas encore rangé avant de s'allonger sur elle, soupirant de satisfaction alors qu'il pouvait enfin faire glisser ses mains sur sa peau laiteuse. Ne voulant pas rester inactive, la jeune fille l'aida à retirer son tee-shirt avant de tracer des arabesques lascives sur son dos musclé par l'entraînement. Elle frissonna quand il attrapa un de ses seins après avoir dégrafé son sous-vêtement et caressa le téton déjà durci.

- Hum…

Fukie se rappelait parfaitement comment ça s'était passé, la première fois. Elle était venue chez lui en catastrophe parce qu'il lui avait envoyé un message tellement désespéré qu'elle avait eu peur qu'il fasse une connerie, une vraie, le genre dont on ne ressortait pas vivant. Ils étaient seuls, et quand elle l'avait engueulé pour qu'il crache le morceau il s'était mis à pleurer comme un gosse avant de tout lui avouer. Elle l'avait serrée dans ses bras pour le réconforter comme elle pouvait pendant ses explications. Déboussolé, il avait fini par l'embrasser comme à l'instant, avant que ça dégénère totalement.

Elle avait essayé de l'arrêter, elle savait que c'était une erreur, que ça ne réglait rien, que ça compliquait encore plus les choses, mais elle avait cédé en comprenant que ça serait pire si elle lui refusait l'affection dont il avait cruellement besoin à cet instant-là. Certes ce n'était pas la personne qu'il aimait avec qui il partageait cette étreinte, certes elle avait eu la désagréable sensation qu'elle profitait de sa faiblesse, certes elle comprenait que ses caresses ne lui étaient pas vraiment destinées… Mais elle n'avait pu s'empêcher de répondre à son étreinte.

La lycéenne aux cheveux brun-roux avait été faible mais c'était Bokuto bordel, toutes les filles de Fukurodani et des lycées alentour, elle y compris, auraient tout donné pour qu'il les regardent avec ce regard chargé de désir, qu'il se perde dans leurs bras. Comment aurait-elle pu avoir la force de résister à ce corps de Dieu grec sculpté par les années d'entraînement, à cette sensation de sécurité absolue qui l'emplissait quand il l'enserrait de ses bras, à cette aura animale qui s'emparait de lui alors qu'il intensifiait son étreinte, lui envoyant des décharges de désir anticipatrices dans le bas des reins ? Elle n'avait pas pu lutter. Elle ne le pouvait toujours pas actuellement, même si elle savait que c'était mal, qu'ils s'en mordraient les doigts une fois la jouissance atteinte.

Le capitaine de Fukurodani la sortit de ses pensées en lui soulevant les jambes pour lui retirer son jogging et sa culotte. Il se redressa et ôta lui aussi son pantalon, permettant à son membre érigé d'être enfin un peu plus à l'aise dans son caleçon. Alors que son regard doré faisait le tour de la pièce en hésitant, elle lui indiqua la petite table de chevet contre le mur. Il étendit le bras vers celle-ci, ouvrant le tiroir pour en sortir l'objet de sa convoitise, avant de revenir taquiner l'intérieur des cuisses de Yukie avec ses doigts. Cette dernière tira sur son caleçon aux motifs de hiboux pour l'en débarrasser avant d'attraper sa verge avec sa main. Bokuto rejeta la tête en arrière en se mordant la lèvre inférieure, un grognement de contentement roulant au fond de sa gorge.

Estimant qu'ils étaient tous les deux bien assez prêts, elle attrapa le préservatif qu'il avait ramené, déchira délicatement le plastique le protégeant et l'enfila sur son érection avant de l'inciter à s'allonger à nouveau sur elle. Le gris l'embrassa à nouveau fougueusement et prit appui sur ses avant-bras avant de la pénétrer lentement, soupirant de contentement une fois enfoncé en elle jusqu'à la garde. Rapidement, il entama des mouvements de va-et-vient qui devinrent de plus en plus puissants au fur et à mesure qu'il se laissait emporter par ses émotions.

Ce n'était pas doux, ce n'était pas tendre, mais ça lui convenait. Bokuto laissait s'exprimer par des mouvements amples et brusques toute la frustration, tout le dépit et la colère qu'il avait gardé en lui et qu'il avait besoin de libérer pour ne pas sombrer. Et elle, altruiste comme à son habitude, elle encaissait tout ça sans broncher, essayant de le faire extérioriser le plus que possible ces émotions qui rongeaient son amant, tout en dissimulant soigneusement le mal-être que ses émotions à fleur de peau faisaient naître en elle.

Soudain, la manager se cambra en glapissant. Le jeune homme avait touché LA zone, celle qui lui faisait perdre tous ses moyens. Elle vit clairement la stupeur apparaître dans le regard de l'ailier avant qu'un sourire heureux étire son visage. Son cœur cogna dans sa cage thoracique à cette vision. Qu'est-ce qu'il était beau quand il faisait cette tête bon sang… Il recommença à viser son point G, le regard victorieux alors qu'elle le suppliait de ne pas s'arrêter.

Le hibou continua un moment ses va-et-vient, jusqu'à ce que Yukie se tende à l'extrême, enfonçant ses ongles dans ses épaules larges en criant. Il jouit lui aussi peu de temps après avant de se retirer et de s'écrouler à moitié sur elle, reprenant difficilement son souffle.

Ils restèrent ainsi quelques minutes, l'esprit embrumé par leur montée au septième ciel. Puis la rouquine remit doucement une des mèches grises du volleyeur en place, ramenant ce dernier à la réalité. Il s'assit lentement en lui tournant le dos, jeta le préservatif usagé à la poubelle et remit son caleçon avant de contempler le mur face à lui d'un air absent.

- Kôtarô ? Lança-t-elle finalement, un peu inquiète de son silence.

- Je suis désolé, murmura-t-il en serrant les poings.

La manager soupira et secoua la tête.

- Je t'ai déjà dit que je ne supportais pas que tu t'excuses pour ça, non ?

Bokuto resta silencieux. Yukie se redressa à son tour et enlaça avec douceur le capitaine de Fukurodani par derrière, ses seins collés contre son large dos, le menton posé dans le creux de son cou.

- Hey, lui souffla-t-elle à l'oreille. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Le gris sembla se détendre un instant, rassuré par le contact et le soutien qui perçait dans sa voix.

- Je suis un monstre, bredouilla-t-il avant de renifler bruyamment.

- Arrête de raconter n'importe quoi.

- Mais c'est vrai, s'écria-t-il en se retournant vers elle, les larmes perlant au coin de ses yeux. J'mérite pas d'être ton ami, chouina-t-il. Et encore moins celui d'Akaashi.

Il ravala un sanglot après avoir prononcé le nom de son coéquipier avec l'intonation si particulière qui n'appartenait qu'à lui. Elle haussa un sourcil.

- Il s'est passé quelque chose à l'entraînement ?

- Non…

- Tu as agi de manière déplacée ?

Il se raidit l'espace d'une seconde. Elle chauffait.

- Tu as fait la tête parce que le coach ne t'a pas mis dans son équipe pour les séquences en trois contre trois ?

- Non.

- Tu l'as vexé parce que tu as dit qu'une de ses passes était trop basse ?

- Non.

- Tu ne l'as pas violé dans les vestiaires quand même ?

- Mais non, rien à voir… s'agaça-t-il.

- Alors quoi, Bokuto ? Tiqua-t-elle, perdant légèrement patience.

Le gris se ratatina en remarquant qu'elle avait recommencé à l'appeler par son nom de famille.

- Ne te fâche pas, la supplia-t-il alors que son regard s'embuait de larmes.

La jeune femme pinça les lèvres. Dire que c'était elle qui était censée être constamment à fleur de peau…

- Allez, viens là, souffla-t-elle en se rallongeant sur le futon, l'entraînant avec elle avant de rabattre la couverture sur eux.

Il se blottit contre son corps, la tête cachée dans le creux de son cou pour ne pas croiser son regard.

- Désolée, reprit-elle plus doucement, j'ai été un peu sèche. Mais si tu ne m'expliques pas, je ne risque pas de comprendre ce qui se passe dans ta petite tête de piaf…

Il renifla à nouveau, la serrant un peu plus fort contre lui.

- C'est juste que … je ne suis qu'un égoïste.

- Mais encore ?

- Akaashi m'a appris qu'ils ont rompu Mako et lui, et moi au lieu de le réconforter j'suis juste resté là comme un con, à essayer de cacher mon sourire de débile heureux ! Balança-t-il finalement.

Elle écarquilla les yeux. C'était donc ça…

- Ben… t'es amoureux. C'est tout à fait normal comme réaction.

- Bien sûr que non ce n'est pas normal ! S'écria-t-il avant de se mettre à pleurer pour de bon. Comment je peux prétendre l'aimer si je me réjouis de son malheur ? Je ne mérite même pas qu'il me considère comme son ami, je suis monstrueux !

- Tu es humain, Kô-kun, n'importe qui aurait réagi comme toi. Ce n'est pas être égoïste, c'est juste… que tu ne pouvais pas ressentir autre chose que du soulagement à cet instant, parce que tu veux plus que tout être avec lui.

L'attaquant geignit, les épaules toujours secouées de sanglots. Elle le laissa pleurer librement, lui murmurant des paroles réconfortantes et passant une main sur son dos pour l'apaiser.

Les tremblements incontrôlés du jeune homme se calmèrent peu à peu, sa respiration fut bientôt moins hachée et l'épaule de la jeune fille moins humide de larmes. La rouquine sentit le poids du corps du jeune homme sur elle s'alourdir et comprit qu'il s'était endormi, vidé par son trop-plein d'émotions. Elle caressa ses cheveux distraitement, le cœur serré.

Bokuto aimait Akaashi, mais n'avait jamais osé se déclarer. Yukie l'avait remarqué il y a longtemps et avait essayé discrètement de l'aider à se lancer, le numéro 4 n'étant vraiment pas doué et curieusement très timide dès qu'il s'agissait d'exprimer ses sentiments. Elle ne savait pas comment le passeur faisait pour ne rien remarquer, ça crevait tellement les yeux que le champion de son équipe était raide dingue de lui … Si ça ne tenait qu'à elle, elle l'aurait secoué comme un prunier en gueulant que ce n'était pas possible d'être aussi aveugle.

Il y a six mois, le hibou avait voulu tout avouer à son cadet lors d'un camp d'entraînement. Mais quand il était parti à sa recherche, il avait surpris le brun aux yeux gris en train d'embrasser Mako Otaki, la manager de l'équipe du lycée Shinzen. Il s'était discrètement éclipsé avant que les deux lycéens ne remarquent sa présence, le cœur lourd. Cœur qui fut réduit en mille morceaux quand Akaashi lui annonça après le camp d'entraînement qu'il sortait avec cette jeune fille.

C'est à ce moment-là que Bokuto et Yukie avaient commencé à devenir intimes. Ça avait été un accident au départ, le champion de Fukurodani s'en était énormément voulu, trouvant qu'il avait agi comme un vrai goujat. Et puis la lycéenne lui avait fait comprendre qu'elle ne lui en tenait pas rigueur et que ça ne la dérangeait pas qu'ils recommencent si jamais il en ressentait le besoin. Ils avaient donc couché ensemble de manière sporadique ces derniers mois, dissimulant soigneusement ce fait aux membres de l'équipe, estimant que ceux-ci n'avaient pas besoin de savoir qu'ils étaient des sex friends en plus d'être de bons amis… surtout pas Akaashi.

Bokuto eut un léger ronflement et fronça les sourcils, tirant un sourire amusé à Yukie. Elle aimait bien le regarder dormir, il ressemblait vraiment à un enfant quand ses traits étaient complètement détendus par le sommeil. Son comportement lorsqu'il était éveillé était lui aussi très enfantin, mais ça lui donnait un certain charme… Il était naïf, maladroit, spontané, honnête, attachant tout simplement. Même si c'était épuisant de gérer ce gros bébé au quotidien, elle était heureuse d'être son amie.

Les choses allaient changer, elle le réalisait. Maintenant qu'Akaashi et Mako avaient rompu, le gris avait à nouveau toutes ses chances auprès du passeur. Il était hors de question qu'ils ne finissent pas ensemble, cette fois-ci. Il n'y avait que comme ça que l'ace pourrait s'épanouir, la manager de Fukurodani l'avait bien compris même si ça lui laissait une sensation amère au creux de l'estomac. Elle n'avait pas le droit d'être égoïste. Elle ferait ce qu'il faut pour que le hibou soit heureux, tant pis si c'était au détriment de son propre bonheur.


Et voilà ! ça vous a plu ? Bokuto n'est pas trop OOC ? (Pour Yukie c'est difficile à dire, on ne la voit pas beaucoup dans le manga... ça a l'avantage que je peux laisser libre court à mon imagination pour son caractère !). Pas trop surpris par ce pairing un peu atypique ? (Oui, j'ai un faible pour les triangles amoureux, j'avoue. Je me fais plaisir ^^)

N'hésitez surtout pas à me laisser votre avis via une review, ça m'aidera beaucoup pour améliorer les prochains chapitre !

Merci d'avance et à bientôt !

minimilie

PS : Concernant le titre de la fiction, je suppose que vous avez fait le lien pour le hibou et la chouette masquée... Pour la ninoxe, c'est aussi un rapace nocturne, qui est roux et tout petit et tout mignon, d'où le fait que je l'ai utilisée pour représenter Yukie :)