Disclaimer: Rien ne m'appartient, sauf mon OC.
Bonjour je publie ma 1ère fanfiction sur Fairy Tail.
Je remercie ma beta Venalosia Zea'rel qui m'a corrigé... chaque mot ? :) et qui m'a demandé de faire un chapitre légèrement
plus long ^^ . Bref, je vous souhaite une bonne lecture.
Je vous aime mes licornes en chocolat.
(Oh et TW: Mention de relation non-consentie, de viol quoi. )
− Mhh…
Aremi se réveillait doucement, émergeant d'un sommeil agité par des rêves dont elle ne garderait aucun souvenir. Comme à chacun de ses réveils, elle avait lourdement roulé sur le flanc gauche, étendu le bras à tâtons pour situer sa table de chevet et attraper sa montre. Sauf que ce ne fut pas ce que ses doigts rencontrèrent, mais plutôt quelque chose de chaud et de doux. Alors que ses yeux étaient toujours hermétiquement clos, la surprise lui fit les écarquiller de stupeur quasi instantanément. Sa vision en resta cependant floue, le temps que ses pupilles s'adaptent à la lumière matinale. Elle eut le temps de faire le lien entre la forme vague qu'elle distinguait et les sensations qui lui renvoyaient ses doigts. Un visage, vraisemblablement, des cheveux d'un noir de jais.
Prise d'un horrible doute, elle souleva un pan de la couette. Ses yeux tombèrent sur un torse bien taillé dont le pectoral gauche s'ornait d'un symbole.
Elle se releva d'un bond, refrénant un cri.
Mais qu'est-ce qu'il fiche ici ?! s'interrogea-t-elle mentalement, prise de panique. Auscultant sa propre tenue d'un œil rapide et vif, elle constata qu'elle était encore en pyjama. Ce qui la rassura quelque peu.
Qu'est-ce que j'ai bien pu faire hier soir …
Et là, catastrophe ! , Il ouvrit les yeux, apparemment content de la voir.
− Salut, toi…
Il lui sourit, semblait rassuré de sa présence. Hier Il avait eu le courage, même s'il était sous l'emprise de l'alcool quand elle était arrivée, Il le lui avait dit haut et fort. Devant tout ses potes, mais il le lui avait dit. Il se leva, un peu chancelant, en la voyant debout.
− Ca ne va pas ? Il se passe quelque chose ?
Elle le regarda, perdue, cherchant à comprendre. Un mal de crâne horrible la tiraillait. Alcool ?
Alors qu'elle le fixait toujours d'un air incrédule, elle en vint à se demander comment l'homme de ses rêves s'était donc retrouvé à dormir avec elle. Et elle avait beau se torturer les méninges, elle ne trouvait pas d'explication rationnelle à cela.
− Ecoutes, pour hier soir… J'étais au bar, j'étais ivre, je venais de rentrer de mission et je voulais oublier les horreurs que j'avais vues. Et… Tu es arrivée, tu m'as demandé si j'allais bien. Je t'ai crié dessus en te disant que tout allait bien car je t'aimais. Et je te le redis, Aremi, je t'aime !
Les jambes de la jeune femme se dérobèrent sous elle. Elle fut rapidement rattrapée par Grey. Elle leva la tête pour le regarder, persuadée de perdre la tête Grey l'embrassa. Elle sentit des larmes couler : son rêve était devenu réalité, enfin. Il passa ses bras autour d'elle pour la serrer amoureusement contre lui. Elle resta immobile. Tout était confus, encore, et elle ne savait pas quoi faire ou comment réagir.
Grey glissa sa langue doucement entre les lèvres d'Aremi. L'accès lui ayant été accordé, les deux s'accordèrent parfaitement dans une danse frénétique. Ils ne se séparèrent qu'après une minute, à bout de souffle. Aremi posa sa tête sur le torse de Grey, sans prononcer un mot. Et l'homme caressa son dos.
− Aremi, il ne s'est rien passé hier soir. J'étais malade et tu m'as proposé de dormir chez toi. On a juste dormi.
Elle soupira, soulagée. C'était ce qu'elle se demandait. Elle referma les yeux un court instant. Rien. Lorsqu'elle les rouvrit, elle était dans les bras du brun qui la ramenait dans son lit. Il l'allongea sur lui en la serrant.
− Mais qu'est-ce que tu fais ?!
− Chut… Et apprécies.
Il se décala sur le côté en la gardant toujours contre lui. Ses doigts effleurèrent son bras alors qu'il enfouissait son nez dans ses cheveux.
− Tu sens si bon…
Elle ferma ses paupières une fois de plus en souriant. Elle sentit sa main descendre sur sa hanche après un léger passage au niveau de son abdomen. Ses yeux se rouvrirent rapidement et elle le fixa.
− Grey ?!
Il la garda contre lui tandis qu'elle se débattait pour l'embrasser. Sa bouche contre la sienne, il réussit habilement à lui retirer son short de pyjama alors qu'elle le repoussait pour crier. Ce à quoi il répondit :
− Tu m'as toujours dit que tu étais audacieuse. Prouve-le-moi.
Il passa ensuite à son haut, qu'il enleva très vite alors qu'Aremi continuait de se débattre en criant. Elle lui décrocha un coup de poing à la mâchoire pour lui faire lâcher prise, ce qui arriva fort heureusement. Elle se releva rapidement, attrapant une robe au passage qu'elle enfila maladroitement avant de sortir et de fermer la porte à clé derrière elle. On était mercredi, le jour du marché. Elle aurait pu aller s'y cacher, mais non. Elle courut alors jusqu'à chez sa seule amie.
Erza.
Elle traversa la grand-place puis passa devant la mairie. Elle passa devant la guilde, dans la troisième rue à droite, tourna et arriva devant la maison d'Erza. La façade bleue et les volets noirs reflétaient Erza sans problème. Aremi frappa avec désespoir à la porte. Elle pleurait toutes les larmes de son corps. L'homme de ses rêves avait essayé de la violer. Elle continua de frapper, mais personne n'ouvrait. Alors la jeune femme s'assit sur le pavé contre la porte en pleurant.
Elle se remémora le visage serein de Grey à son réveil. Le sourire qui avait illuminé son matin. Ils étaient bien, jusqu'à ce que le jeune homme décide de tout envoyer en l'air avec un geste déplacé ! Elle espérait tellement que tout cela ne soit qu'un cauchemar... A cette pensée, elle se pinça l'intérieur du coude.
− Juste un cauchemar… Aremi, respire.
Elle ne sentait rien. Alors elle referma les yeux pour tenter de s'endormir.
Elle se réveilla, pour de bon cette fois, en sursaut dans son lit et ses draps, en sueur. Se redressant d'un bond, elle réitéra le geste au creux de son coude, ressentit une vive douleur.
Ouf !
Elle jeta un coup d'œil à sa chambre. Personne n'était là. Pourtant une odeur spéciale régnait dans la piece. Agréable, fraîchement fruitée. Elle l'huma quelques minutes avant de tourner la tête vers la porte qui venait de s'ouvrir dans un bruit de poignée. Grey apparut dans l'encadrement. Elle le toisa de haut en bas. Il n'était vêtu que d'un caleçon noir avec une bordure bleue au niveau de l'élastique. Aremi se mordilla la lèvre en étant attirée par ce corps sublime. Ce torse bien taillé, ce visage aux traits magnifiques. Elle était entièrement sous son charme. Elle n'avait aucun doute : elle était tombée amoureuse de Grey.
D'un coup le cauchemar se rappela à elle, faisant voler en éclat l'idyllique moment. Enroulant le drap autour d'elle, elle se redressa d'un bond. Elle était nue, et loin de s'en ficher. Elle regarda Grey d'un air noir, prête à prendre la fuite si nécessaire.
− Aremi ? Tu es déjà réveillée, tu vas bien ?
Elle hocha la tête en lui confirmant que oui, elle allait bien.
− Je suis où ?
− Chez moi. Pourquoi ?
Elle se mit en position de combat et immédiatement Grey leva les mains pour tenter de s'approcher.
− A-Aremi, écoute, hier soir tu allais mal et m'as demandé de t'héberger juste hier soir ! Tu t'es endormie sur le canapé et je t'ai donné ma chambre pour te laisser dormir.
−… Et toi ?
− J'ai dormi sur le canapé, fit-il en indiquant le couloir. Je l'ai déplacé dans le couloir au cas où quelque chose arriverait.
A ce moment-là Grey se rendit compte que la jeune femme était nue. Il rougit et lui tourna le dos.
− J'ai mis tes vêtements à laver. Tu peux… Prendre un de mes tee-shirts et je te les rendrai… Une fois secs, dans une petite heure… J'te laisse.
Il sortit de la chambre et referma la porte. Aremi s'assit sur le lit et lâcha le drap. Elle réfléchissait aux mots de Grey, les raisons de son mal-être le jour précédent. Comme à chaque fois qu'elle se mettait à réfléchir, elle gratta son crâne. Et l'évidence la frappa.
Cela faisait quelques mois qu'elle était en couple avec Natsu.
