Ode aux yeux pers de l'homme à la petite jupe

Quand D'Artagnan quitta son village

Avec pour fortune la lettre de son père

Quand Jean Valjean pour mieux nourrir sa soeur

Vola la miche du boulanger

Quand Pierre Gringoire usa de sa plume

Pour amuser la foule de Notre-Dame

Quand tous ces hommes

Qu'aucune mère ne mit au monde

Vinrent dans ma tête

Virevolter pour y rêvasser

Qui y put croire qu'un jour

Tes yeux ajoutent joie

De leurs gradins dans ce forum

Avant le duel , cruel, d'Immortels

Et mêlent ton âme à tous ceux-là

Que tant d'écrivains créèrent

Bien avant toi

Que la légende de Lancelot,

D'Arthur ou de table ronde

Que la passion de Joffrey

Pour son Angélique brûle les pages

Et enflamme les écrans

Que les épées d'hommes en collant

Dans les forêts de l'Angleterre

Retournent toujours loin derrière moi

Dans la poussière des mes étagères

Car toi, l'homme de là-bas, si loin ,

dans tes montagnes, près de tes lacs,

Lissés dans tes jupes, aimés tes tiens

Jusqu'à ce jour de grave blessure

De guerrier noir et trop ancien

D'Aventurier au sabre malin

Et de fraternité partagé

Connor MacLeod, tu as clamé

Haut et fort , par tes actions,

Tes sourires, tes éclats, ta vigueur

Ta joie de vivre dans les grandes peines

Et tes tristesses de bougies claires

Connor MacLeod , tu as réclamé

Haut et fort, mon estime

Qu'aucun roi de France n'est pu te retenir

Sous sa guillotine,

Qu'aucune épouse n'est pu partager le toujours

De ta vie

Mais ton coeur , puissant toujours,

Pulse gentiment dans le besoin d'avancer

Dans l'avenir, dans le demain

Qui t'attends et que tu dois

Dans ta lutte constante

Vers cet inconnu, conquis,

Longtemps depuis

Le prix, acquis,

Merci!

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auteur : Johanne Brière

Automne 2000