J'ouvre difficilement les yeux, ils me brûlent. J'entends un bruit sourd dans mes oreilles, un sifflement très aigu. Je suis couchée ou plutôt claquée au sol sur le ventre. Je tente de me retourner, je rapproche mes bras vers mon torse puis appuie mes coudes sur le sol pour me redresser, mais j'ai mal partout, comme si mon corps tout entier avait été battue, écrabouillé, puis jeté au sol. En plus de la douleur ça je peine à respirer. L'air est rempli de poussière. Je n'arrive plus à m'oxygéné, je suffoque. En me redressant je remarque que suis entièrement recouverte de gravas, je m'époussette légèrement, éloignant de moi les plus gros débris. J'essaye tant bien que mal de battre l'air de ma main gauche histoire de pouvoir inspecter l'état de l'endroit où je me trouve. Avec ma main droite je me cache la bouche et le nez pour éviter d'inspirer trop de poussière. Après l'explosion les murs, le sol sont partie en éclat et se sont transformés en débris et poussière. Je tousse, je crache mes poumons même, ils me font mal, j'ai la bouche sèche, celle-ci étant remplie de petites particules de saleté. Je me repose doucement sur le sol mais cette fois-ci sur le dos. Ma tête me fait encore extrêmement mal. Je sens quelque chose de liquide couler le long de mon crâne, c'est froid mais en même chaud, c'est épais, je porte alors ma main gauche vers la source, puis approche celle-ci vers mes yeux. C'est du sang. J'ai du m'ouvrir la tête en tombant au sol. Je tousse de plus belle, j'ai la tête qui tourne, ma vision commence à se troubler.

La lumière autour de moi perd de son intensité, le soleil est sur le point de laisser place à la lune, il faut absolument que sorte de là, cet air est vraiment irrespirable, je dois me soigner et m'hydrater. A l'aide de mes dernières forces j'essaye de faire revenir mes genoux vers ma poitrine mais je sens quelque chose de lourd qui m'empêche de bouger ces derniers. Lorsque je tente de bouger mes jambes, je ne ressens qu'une douleur atroce. Je me relever avec difficulté, ou du moins je m'assoie correctement pour voir ce qui me bloque la jambe droite. Malheur… il y a une énorme poutre qui la compresse, elle me broie la jambe. Je sers les dents. J'ignore dans quelle état ma jambe se trouve mais tout ce que je sais c'est que ça ne doit pas être très joli.

Les poussières retombent peu à peu sur le sol. Même s'il y a peu de lumière je peux tout de même observer mon environnement. Tout n'est plus de débris et amas de poussière, les murs sont transpercés de part et d'autre d'impacts de balles, les vitres sont totalement brisées, je distingue à ma droite les ruines de l'escalier. Ce qui servait d'hôpital sert désormais de tombe.

Si j'avais fais demi tour comme il me l'avais conseillé je ne serais pas ici dans cet état. J'aurais du l'écouter, pourquoi faut-il toujours que j'en fasse qu'à ma tête ? Mais pour le moment, je n'ai pas le temps de me poser des questions, il faut que j'arrive à sortir d'ici, et dégager ma jambe. Je tends alors l'oreille pour essayer de distinguer un son, un bruit, n'importe quoi qui pourrais m'aider. Mon rythme cardiaque m'en empêche, en effet les battements de mon cœur sont bien trop forts, j'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine. Je me concentre d'avantage, j'analyse les sons, mais rien de bien concluant, je n'entends rien, sauf le bruit de cailloux roulant d'une roche à l'autre pour enfin s'écraser un peu plus bas sur le sol. Je n'ai plus le choix, je dois appeler à l'aide. Ma gorge est sèche, je n'arrive pas faire sortir le moindre son de ma bouche. Je me reprends et hurle :

- IL Y A QUELQU'UN ? n'entendant aucune réponse je reprends. AIDEZ-MOI, JE SUIS BLOQUEE ! VENEZ M'AIDEZ JE VOUS EN SUPPLIE !

Je sens les larmes roulées le long de mes joues, je ne veux pas mourir ici, pas comme ça. Je me ressaie lors que j'entends des bruits de verres se briser, je commence à paniquer, mes membres se crispent, ma gorge ce sert, qu'est ce que j'ai fait, j'aurais jamais du appeler à l'aide. En effet dans le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui je sais que les peu mots que j'ai prononcé il y a de cela quelques minutes peuvent soit me sauver la vie soit signer mon arrêt de mort.

Quelques jour auparavant :

- Ohohoh… I'm… radioactive… radioactive, chantonnais-je à tue tête

- CLAAAARKE? hurla une voix féminisme qui devait être ma mère.

- Oui, je suis dans la réserve ! Répondais-je

- Montes, on a des blessés, j'ai besoin de ton aide. M'ordonna ma mère

- Je prends de quoi faire des sutures et des bandages et j'arrive. Lui répondis-je

Je monte les marches deux à deux, celles-ci grincent lorsque que les traverse. Je me dépêche car j'ignore l'état du blessé. En général, lorsque ma mère a besoin de moi c'est que ce dernier est en très mauvais état.

J'arrive enfin dans la petite salle qui nous sert d'infirmerie, il n'y a pas beaucoup de lumière, en effet depuis le début des événements la ville ne reçoit plus d'électricité, nous devons donc utiliser des batteries solaires, mais celles-ci se déchargent rapidement. Heureusement, cette salle dispose d'une petite fenêtre qui nous permet de recevoir un peu de lumière naturelle. Les murs sont de bétons, il y a des nombreux chariots remplis d'outils médicaux. J'entre rapidement dans la pièce, il y a du sang qui jonche le sol. Je m'approche de la table où ma mère à poser le corps. Il saigne beaucoup, il tremble. En examinant brièvement le corps je remarque une énorme plaie dans le bas du dos, il faut vite s'en charger avant qu'elle se s'infecte.

- Enfin te voilà, poses les bandages sur le chariot, désinfectes toi les mains et assistes moi. M'ordonne ma mère.

- Tout de suite. Lui dis-je

Je lâche se que j'avais dans les mains pour les poser sur le chariot. Je me dirige vers notre lavabo. Celui-ci n'est pas des plus modernes mais il nous sert bien. En effet, il s'agit d'une grande bassine, d'un tuyau et d'une petite pompe manuelle. Rien de bien sophistiqué, mais depuis le début des événements c'est tout ce qu'on a.


Hello tout le monde, donc aujourd'hui je vous propose ma toute première fan-fiction. Je suis un addicte de série, et la fin de the 100 m'a détruite haha, j'ai donc décider de vous poster une des mes histoires, on est pas dans l'histoire même, je laisse ça au scénariste, mais j'ai décider à la suite de l'épisode de l'attaque du camps Tondc et de la bombe d'écrire une petite fiction dessus. La particularité de la mienne, est qu'elle se situe avant les événements, dans un monde remplie de haine et de peur, mais ne partez pas tout de suite, il va y avoir de l'amouuuur avec du Bellarke ! En espérant que cette histoire vous plaise je vous fait plein de bisous, et bonne lecture !

-Océane.