Bonjour (ou bonsoir)!

Je me lance cette fois-ci dans l'écriture d'une fanfiction. Le scénario est dans ma tête, bien inscrit, il ne reste plus qu'à l'écrire... J'essaierai donc de publier au moins une fois par semaine (avec les cours, cela va être un peu difficile de faire plus). Je reste encore une très grande novice, et m'excuse d'avance pour les incohérences possibles ainsi que les fautes de syntaxe et de grammaire.

Je remercie également, ceux qui ont commenté mes deux os précédents.

Disclaimer: La série The Mentalist et ses personnages ne m'appartiennent pas, et je fais cela pour mon plaisir, sans but lucratif.

Bonne Lecture!


Titre: Nouvelle famille, nouveau départ (c'est très nul)

Personnages Principaux: Patrick Jane, Teresa Lisbon, plus quelques autres sortis de mon petit cerveau (Lise, Elisabeth, Luc, Mathieu)

Genre: Romance/ (Drame?)

Résumé: Et si John Lerouge avait eu des enfants? Et si dans sa folie il souhaitait les confier, après sa mort, à Patrick Jane? Rajoutons à cela, un Jane casé et une Lisbon de plus en plus éprise de son consultant...Vive les cocktails! (Je sais, je suis tordue...)


Une femme se présente devant l'open space, accompagnée de Gale Bertram. Elle doit avoir la quarantaine, cheveux bruns relevés en un joli chignon, la peau mate, un corps svelte. Sa peau est mate, et peut pouvait lire une infime compassion sur son visage, même si elle arbore également un air assez sérieux.. Elle porte un tailleur gris, des escarpins, une paire de lunettes, et a un petit sac à la main.

"Jane! Dans le bureau de Lisbon, immédiatement! hurle Bertram à un homme allongé sur un canapé et probablement endormi.

-Hum... J'arrive, lui répondit-il nonchalant." Il se redresse, passe une main dans ses boucles blondes, tentant de se recoiffer, et saisi sa veste, posée sur la chaise de son bureau. Étouffant un bâillement, il se dirige prestement vers le bureau de sa patronne. Qu'est-ce qu'on pouvait bien lui reprocher?

-Toi, tu vas te encore te faire passer un savon! Dit Rigsby, en insistant bien sur le "encore".

Cela fait légèrement rire le blond. Tous ces gens, toutes ces hautes instances, ne lui font pas peur!


"Bonjour Jane! Pour commencer je vous présente Mme Luicinia, qui est assistante sociale, commence Bertram.

Jane lui serre la main à cette dernière, avec un sourire charmeur. Il se demande bien ce qu'elle fait ici et surtout en quoi cela le concerne. Il s'installe confortablement sur le canapé. Il l'a toujours trouvé très confortable, cependant il ne pourra jamais égaler celui en cuir, qui trône fièrement à l'extérieur.

-Bien, ce que je vais vous annoncer ne va pas être facile à accepter. Cependant, il va falloir faire avec. L'homme, M********que vous avez abattu, l'an dernier, laisse derrière lui 3 enfants, âgés de 14, 9 et 4 ans. Leur père a inscrit dans ses dernières volontés, qu'il avait pris soin de rédiger de la manière la plus légale possible, je cite :" Mon dernier vœux, soit que mes enfants restent choyés comme ils le méritent, même après ma mort. Que quelqu'un leur prodigue toute l'attention que je n'aurai eu le temps de leur donner. Je souhaite donc les confier à M. Patrick Jane, qui et cela j'en suis certain, sera un formidable père." Voilà un peu près à quoi ce résume ledit testament, M. Jane, confia Mme Luicinia.

Cela jette un grand froid dans la pièce. Lisbon lance un regard vers son consultant, il est livide.


POV Jane

Je reste là. Je ne sais pas quoi dire. Je ne... Pourquoi? Pourquoi moi? Comment je pourrai m'occuper de ses enfants? Lui qui a tué ma petite princesse? Cela me semble tellement inconcevable. Ce type était irrémédiablement fou.

"Désolé, je ne peux... Je ne peux pas, murmurai-je. Comment pourrai-je "être un père formidable pour ses enfants"... Avec ce qu'il m'a fait... Et ce que je lui ai fait?

Je suis en plein désarroi. Que dois-je faire?

-Ecoutez monsieur, ces enfants ne trouveront personne d'autre, à par vous. Leur enfance va être irrémédiablement gâchée... Et je n'ai pas de honte à le dire, c'est en partie de votre en faute. Car de ce que nous savons, M.******* était un parent formidable, non monsieur Jane il ne les a pas torturé, pas d'hospitalisation anormale, pas de traces de coups ou de blessures, comme on pourrait le croire. Leurs professeurs, leurs amis, tous s'accordent à dire qu'ils étaient, heureux ensemble.

-Ce "parent formidable" comme vous l'appelez, a tué ma femme et ma chère petite fille! Hurlai-je à travers la pièce, me levant du canapé dans lequel je m'étais assis précédemment.

-Peut-être, mais à ces enfants vous leur avez pris leur père! Et leur mère est morte d'une leucémie, quand ils étaient encore très jeune. Depuis ils ont été élevés uniquement par M.********. Il ne reste plus rien désormais!

-Ah,oui, tiens c'est bizarre... soufflai-je, ironiquement. Je n'y crois pas.

-Jane,Jane, Jane. Regardez-moi. Je sais ce que ça fait de se retrouver orphelin à cette âge. Pour la vie. Pour la vie vous n'aurez plus de parents. Pour la vie vous n'aurez plus personne pour s'occuper de vous. Au mieux le petit de quatre ans pourra trouver une nouvelle famille, mais alors il faudra se séparer. C'est très dur. Alors, Jane ne dites et surtout, ne faites pas n'importe quoi. Car vous avez dans vos mains leur destin, en quelque sorte. Je suis sûre que ces enfants méritent d'avoir un père digne de ce nom. Et vous êtes probablement la personne parfaite. Rendez-leur au moins visite.

Étonnamment, cette litanie vient de Lisbon, cette chère Lisbon. C'est vrai qu'elle avait vécu tout cela, adolescente. De mauvaises grâce, j'accepte de l'accompagner leur rendre visite.

-Il faut juste que je prévienne Lise que je rentrerai plus tard que prévu." Lise est ma petite-amie, je l'ai rencontré il y a deux ans, et nous avons commencé à sortir ensemble bien avant la mort de John Lerouge. Peu à peu elle m'a aidé, à me reconstruire, mais je ne fus réellement soulagé que lorsque l'assassin mourut de ma main. Lise avait toujours été là, comme Lisbon, qui est, ma meilleure amie. J'ai vraiment de la chance d'avoir autant de personnes à mes côtés. Est-ce que je mérite? Je ne sais pas.


POV Lisbon

Nous roulons depuis dix minutes. Direction le foyer. Jane est en train de taper sur son téléphone, ça me fait plaisir de le voir l'utiliser, car c'est moi qui lui est offert pour Noël. J'ai néanmoins un goût un peu amer dans la bouche, en sachant à qui il parle. Non pas que Lise ne soit une mauvaise personne, elle m'a tout de suite paru sympathique lorsque Jane nous l'a présentée, à l'équipe et à moi. Grande, souple et fine, de jolis cheveux blonds bouclés, un peu à l'image d'Angela, j'imagine. Mais je pense, que cet homme qui se tient à côté de moi, à une place bien particulière dans mon cœur. Et de jour en jour cette place enfle et l'empli presque complètement. C'est bizarre, étonnant comme sentation. Je n'avais jamais ressenti cela avant. Mais je ne veux que son bonheur, et s'il est heureux, alors je le suis aussi. Je crois que c'est l'essentiel. Mme Luicinia est derrière, et regarde par la vitre, les immeubles qui défilent. Les yeux, dans le vide, il réfléchit. Je me demande bien ce qui peut traverser l'esprit de mon consultant. Nous arrivons, je me gare correctement, puis nous descendons tous du SUV. Patrick à l'air stressé. C'est bizarre. De l'appeler Patrick. Et qu'il soit stressé. Il passe sa main dans ses cheveux. Nous entrons à l'intérieur. Le hall est assez encombré. L'assistante sociale nous indique son bureau. Derrière la porte, se découpe trois ombres de tailles différentes.

" Bonjour les enfants, entame notre guide."Aussitôt que Jane est entré, un poing s'abat violemment contre son nez. Pauvre nez, il souffre beaucoup. Je souris intérieurement.

-Wow, mais c'est que ça fait un mal de chien! Il est quand même un peu chochotte, il ne saigne pas.

-Elisabeth, voyons mais qu'est-ce qui t'a pris? Ça va aller monsieur?

-Hum, oui... Bah, c'est une jeune fille explosive, c'est bien!

-Il a tué mon père! Vois croyez quoi, que je vais lui sauter au cou? Répond la jeune fille, effrontément. Elisabeth a donc quatorze ans, cheveux bruns légèrement ondulé, une peau un peu laiteuse et quelques taches de rousseurs au niveau des pommettes. Ces yeux sont d'un vert profond. Plutôt petite, elle reste néanmoins très jolie .

-Non je vous assure, madame, je vais très bien. Elle me fait penser à une femme que je connais bien.

Jane a prononcé cette phrase en me regardant, un petit sourire fanfaron aux commissures des lèvres. Son regard me tire de la torpeur, dans laquelle je m'étais enfoncée en observant Elisabeth.

-Vous savez, mademoiselle, que j'ai la possibilité d'être votre futur tuteur.

-Pffff..., lui envoie-t-elle à la figure. Un fort tempérament donc. C'est bien, il faut des gens qui tiennent un peu tête à Jane!

- Voici également Luc et Mathieu, allez les garçons venaient dire bonjour! enchaîne rapidement Mme Luicinia. Elle leur prend lq main, et les amène vers nous. Luc, le plus grand des deux est la copie parfaite de leur sœur, en version masculine. Il est néanmoins légèrement plus grand. Il ne pipe pas un mot et se contente de nous dévisager.

-Donc oui, je suis Monsieur Jane, mais pouvez m'appeler Patrick ou Jane, simplement.

-Mathieu tu viens dire bonjour, s'il te plaît? Lui demande gentiment l'assistante sociale.

-C'est vrai que tu vas être notre nouveau papa? Et toi notre nouvelle maman? Nous questionne-t-il, le regard empli de désarroi. Je rougis à l'entente de ces paroles.

-Ecoute mon garçon, moi, oui, je serai très heureux de m'occuper de vous... Mais la dame qui est à côté de moi... N'est pas ma femme, simplement ma meilleure amie, explique Jane, d'une voix douce qu'il n'emploie qu'avec les enfants. Ses paroles m'ont touchées, pour moi aussi, il est mon meilleur ami...

-Mais ça veut dire... Qu'on n'aura pas de maman? On dirait que ce petit blond aux yeux bleus, chose qui tranche un peu avec son frère et sa sœur, va se mettre à pleurer.

-Non, bien sûr que non... Ma...ma petite amie est encore au travail et n'a pas pu se libérer.

-Ah d'accord! Est-ce que tu sais raconter des histoires?

-Hum, oui... Mais je suis meilleur pour les tours de magie! lui répond-il, un sourire malicieux aux lèvres. Un instant, il a paru comme troublé. Mais il s'est rapidement repris, totalement maître de lui.

- Bon, alors les enfants voulez-vous allez chez M. Jane? Vous pouvez juste passer la nuit et voir comment ça se passe. Et vous revenez demain, pour refaire un point. Nous déciderons ensemble à ce moment là, de la marche à suivre.

-Mouais... Je le fais uniquement pour Mathieu, rétorque Élisabeth Ne croyez pas que j'ai particulièrement de vivre sous le toit d'un assassin.

-Pareil. Luc m'a l'air quelqu'un de très mature, pour son âge. Et toi Matt? continue-t-il d'une voix plus chaleureuse.

-Oh oui! Surtout s'il me lis des histoires et fais sortir des lapins d'un chapeau!

-Parfait! Tout me semble réglé."

Jane doit encore signer des papiers, avant de partir. Pendant ce temps là je pars avec les trois, rassembler leurs affaires. Nous nous observons tous, à la dérobée. J'aide le plus jeune à mettre ses peluches dans son sac. Seul son joyeux babillage vient troubler le silence. A la fin, il me dit qu'il est fatigué et vient se blottir contre moi. J'aurai aimé avoir des enfants. Malheureusement la vie n'en avait pas décidé ainsi. Je n'ai jamais trouvé le grand amour. Oh si peut-être, mais il est déjà pris…