"Venus Anadyomène" est un poème écrit à l'origine par Arthur Rimbaud (Rimbe, Rimbe I love you) pour se rebeller et montrer aux poètes que l'on pouvait écrire sur d'autres formes d'amour que la beauté, et spécialement la beauté d'une femme. De la même manière, j'ai écrit ce sonnet (c'en était un) pour prouver l'existence des autres formes d'amour, d'une autre façon d'aimer... Celle des Centon.
VENUS ANADYOMENE (A la Centon)
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Comme d'un bleu océan en fines parcelles,
Les lacs d'un homme, proches de l'ultime éveil,
Se closent tout en soupirant sur les genoux
Du bienheureux sur lequel on pose sa joue.
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Puis surgissent alors les grandes mains viriles,
Qui saisissent les flancs quand la langue habile
Englobe et gobe d'une étreinte fort amoureuse
Le dur appendice à la saveur mielleuse.
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Ondulations humides, il courbe l'échine
Ses muscles bandés en une soumission infâme
Délices affectueux, que l'amoureux réclame.
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C'est ainsi qu'il demeure, défiant méchamment
Tandis que sa vigoureuse croupe supplie
Un dernier appel jouissif de son bel amant.
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