Voilà, j'ai l'honneur de vous présenter ma première fanfiction . Honnêtement, je ne sais pas ce que ça donne, donc à vous de juger. Si vous en avez envie, je vous publierais les prochains chapitres! Bonne lecture!

Ps: evidemment, les personnages ne m'appartiennent pas...

Liberté.

Chapitre 1 : Rencontre.

La jeune femme arma ses revolvers, et reprit sa respiration, tout en passant une fine mèche blonde derrière ses oreilles, qui retomba tout de suite devant ses yeux noisette. Très vite, elle analysa la situation. De la brigade envoyée dans les rues d'Ishbal, elle était la seule survivante. Mais elle avait été atteinte au bras droit en essayant de protéger son supérieur. Et maintenant, elle se tenait cachée derrière le seul pilier de l'église qui était encore debout, avec seulement cinq balles pour toutes munitions. Et pour combler le tout, la chaleur de ce pays était insoutenable. Elle commençait à regretter la ville orageuse qu'était Central. Un faible sourire illumina son visage sérieux : sa situation n'était pas brillante.

Soudain, le jeune soldat retint son souffle. Elle venait d'entendre des bruits de pas, comme des bottes claquant sur le carrelage du lieu de culte. Surement un groupe de résistants. Rapidement, elle compta le nombre d'ennemi. Ils étaient sept. La jeune femme grimaça en entendant l'un d'eux armer une mitraillette. S'ils continuaient à avancer vers elle, ils allaient la découvrir, c'était certain. La femme observa la pièce. De l'autre côté, une table défoncée pourrait lui servir d'abris. C'était sa dernière chance. Elle devait faire mouche à chacune de ses balles, et tuer ceux qui étaient les plus armés.

Le soldat s'élança, plongeant dans le vide, et tirant sur les résistants. Surpris par cette attaque inattendue, les hommes n'eurent que le temps de sentir la douleur froide les envahir, ou de voir tomber, morts, leurs compagnons. La jeune femme finit sa course folle en glissant derrière la table de bois épais. Il ne lui restait aucune balle. Elle sortit de ses bottes deux fins couteaux, et se prépara à être attaquée. La jeune femme tendait l'oreille, mais ne parvenait pas à savoir de quel côté les deux hommes restant pouvaient surgir. Ne pouvant plus supporter cette attente, le soldat fit une chose folle. D'un coup de pied, elle envoya voler la table, se découvrant aux yeux de ses adversaires. Heureusement pour elle, un des hommes reçu la table de plein fouet. Mais c'est seulement quand elle se retourna pour attaquer le second, qu'elle entendit le tir de revolver. Elle tomba à terre, sentant une sourde douleur l'envahir dans le ventre. L'homme qui avait tiré se rapprocha, et lui cracha dessus.

- Comment une femme a-t-elle pu tuer six hommes à elle seule ? Six de mes camarades ! hurla l'homme de rage.

Violemment, il lui donna un coup de pied dans le ventre. Pour la première fois, la jeune femme hurla de douleur. Elle releva pourtant la tête pour fixer l'homme du regard. Le résistant sentit une haine profonde gronder en lui.

- Sale chienne ! Ne me regarde pas comme ça ! Tu n'es plus en état pour me tuer ! cria-t-il en braquant son revolver sur son front.

Mais la lueur dans les yeux du soldat ne s'éteignit pas, au contraire elle prit de l'ampleur. L'homme y lisait le défi et la détermination. Sa colère ne fit qu'augmenter.

-Baisse les yeux ! Tu n'es qu'un chien de l'armée ! Tu n'as pas le droit de vivre ! dit-il en la rouant de coup de pied, avant de reposer le canon de son arme sur son front.

Cette fois, la jeune femme ne réussit pas à soutenir son regard. Elle fut prise d'une violente quinte de toux, et cracha du sang sur le dallage blanc sali. Ses yeux noisette s'écarquillèrent en sentant le goût du sang amer dans sa bouche. Elle porta sa main à son ventre, tentant d'arrêter le liquide rouge qui s'écoulait à flot. La fatigue la gagnait peu à peu, et elle sentait son souffle ralentir. Sa vue commençait à devenir floue, elle n'arrivait plus à fixer la gâchette du revolver posé sur son front. Elle vit l'homme presser la gâchette lentement, comme s'il prenait un plaisir infini à la voir attendre la mort, agonisant à ses pieds.

Soudain, le soldat vit un mur de feu s'abattre sur son bourreau, le faisant hurler de douleur. Malgré sa souffrance, la jeune femme s'écarta quand l'homme tomba dans son sang, brûlé de toutes parts. Elle ne réussit à lâcher du regard le mort que lorsqu'un homme en uniforme bleu se posta devant elle, la fixant de toute sa hauteur. La femme leva les yeux, faisant tout son possible pour rester consciente. L'homme était plutôt grand, les cheveux noirs ébène en bataille, les yeux tout aussi noirs et profonds, indéchiffrables. La jeune femme se sentit tomber à la renverse quand elle croisa son regard. Rapidement, il la rattrapa, et l'allongea sur le sol.

- Vous êtes lieutenant- colonel…que faîtes vous ici…souffla-t-elle.

- Mon devoir soldat. Je suis parti à la recherche de votre brigade. Faites moi un rapport succin, ordonna l'homme.

- Ils sont tous morts mon lieutenant…tous. Je suis la seule…murmura-t-elle, sentant une boule monter dans sa gorge.

- Vous vous êtes bien battue soldat...

- Hawkeye mon colonel. Riza Hawkeye.

- Bien, je vous ramène au camp soldat Hawkeye, dit-il en la prenant dans ses bras.

Riza n'eut que le temps de voir la montre argentée qui brillait contre son uniforme avant de s'évanouir.

Lorsque Riza se réveilla, elle s'étonna des murs blancs qui l'entouraient. Elle essaya de parler, mais sa voix refusait de sortir. Heureusement, une infirmière entra, sursautant à la vue de la jeune femme éveillée.

- Vous êtes enfin réveillée ! Le médecin n'y croyait plus !

- Que m'est-il arrivé, réussit à dire le soldat d'une voix rauque.

- Tout ce que je sais c'est que vous avez été rapatriée à Central pour blessures graves. Il s'en est fallu d'un cheveu pour que vous passiez l'arme à gauche ma toute belle…Je ne sais pas ce qui vous a fait tenir, mais il vous a fallu une sacrée volonté, dit l'infirmière tout en soulevant les draps de la jeune femme, changeant ses bandages autour de ses blessures.

Quand l'infirmière sortit de sa chambre, Riza passa doucement une main sur ses bandages, puis ferma les yeux, se remémorant les instants qu'elle avait crus être les derniers de sa vie.

- Mois je sais. Je sais ce qui m'a fait tenir, murmura-t-elle avant de s'endormir.