Inspiration: Assassin's Creed Project Legacy
A l'intention des consultants : Voici un programme vous permettant d'accéder à des mémoires inédites du DSS. Naturellement, chacune d'elles échappe au contrôle d'Abstergo. Nous espérons donc que vous ne commettrez pas l'erreur de divulguer ce contenu à mauvais escient. Et si vous jamais vous avez un doute, dites-vous que les personnes qui portent sur elles l'insigne d'une croix pattée ne sont pas fréquentables.
Séquence 1: Abstergo à pour centre de recherche une immense fourmilière remplie d'une main-d'oeuvre connectée au DSS. Naturellement, les hommes et les femmes qui constituent cette dite main-d'œuvre ont tout perdu, jusqu'à leur identité. Mais il arrive que certains d'entre eux soient encore dotés de conscience. C'est le cas du sujet 1420 qui a réussi à entrer en contact avec les souvenirs de Fiora Cavazza, courtisane dont le changement d'allégeance à causé sa perte. La dernière séquence enregistrée par Abstergo la montrait entre les griffes du loup. Beaucoup se sont demandés ce qu'il est advenu d'elle. Peut être cette bribe de mémoire vous éclairera davantage... Ou pas, c'est à vous de voir.
Rome – 1503
Je tente une nouvelle fois de bouger mais mon corps est entièrement paralysé. La douleur est indescriptible. Mon cœur bat au ralenti, lourdement. Il aurait lâché si mon agonie avait été naturelle. Je prends une inspiration mais quelque chose d'écrasant m'en empêche. Mes yeux ne distinguent que des silhouettes floues. L'une d'elle se tient au-dessus de moi, imposante et terrifiante. Près d'elle, une lumière dorée intense m'aveugle et me brûle la rétine. Je suis saisie de panique et me met à trembler.
La silhouette se penche vers moi, menaçante. Mon regard se déporte vers une petite forme noire qui s'éloigne en courant. Un vacarme résonne soudain dans ma tête, le vacarme d'une voix guidée par la colère. Je ne comprends pas ce qu'elle me dit mais je sais que je suis en danger. La lumière dorée s'intensifie soudain et me frappe, m'arrachant un hurlement. Quand je finis par me taire, épuisée, j'entends la voix rire. Je tente de concentrer mon regard sur la silhouette et je parviens à distinguer les traits d'un homme jeune portant une barbe finement taillée.
Prince… dis-je d'une voix faible et rauque.
L'individu ne me répond pas. Sa main se resserre autour de l'objet lumineux et le pouvoir de celui-ci m'impose à nouveau sa marque. Mes cris cessent quand je ne peux plus émettre le moindre son. Je sens mon cœur ralentir inexorablement et la douleur diminuer. Il m'attrape par les cheveux et amène mon visage tout près du sien. Mon corps devient froid, des larmes coulent le long de mes joues tandis qu'il m'accorde un dernier baiser moqueur et me crache dessus.
Ma tête percute le sol et je sombre peu à peu. La lumière de la Pomme disparaît et j'entends les pas s'éloigner. Mes yeux, tournés vers la fenêtre, se figent .
Un filet d'air entre dans ma bouche, les volets s'ouvrent…