Je m'excuse d'emblé pour les fautes d'orthographes, mais pas d'inquiétude, je m'en occuperai un peu plus tard.Pour ce qui est de la fic, voilà mon premier One Shot sur le groupe Gazette, en éspérant que celà puisse palire à quelques personnes... M'enfin.
Ceci n'est pas un chapitre très humoristique et je crois que c'est la première fois que je m'adonne à ce genre là. On verra bien ce que ça donne...
Donc n'hésitez pas à laisser une review pour dire ce que vous pensez, ça me sera même d'une grande aide pour l'avenir. Sur ce...
Attention, ce OS est un Slash (ou Yaoi celon votre choix) donc homophobes, s'abstenir!
Qu'ai-je fait ?
Pourquoi ?
Tout ce que je voulais, c'était être avec lui…
Non, il a fallu que mon désire soit détourné du chemin que je voulais tracer.
Ces cheveux noirs contre ma nuque, le piercing à sa lèvre inférieur caressant rigoureusement chaque partie de mon corps, ces mains m'enlaçant fermement, son corps se frottant au mien avec douceur… Plus jamais je ne ressentirais ces moments intimes et mystiques. Ces heures d'extases... Non, plus jamais…
Il
m'avait prévenu pourtant. Lorsque chaque nuit il rentrait
dans ma chambre en fermant doucement la porte et marchait en ma
direction avec un sourire rempli de tristesse. Il s'approchait de
moi et m'embrassait inquiet de ce qui pouvait ce passer derrière
cette porte. Il mettait ces mains dans mes cheveux dorés –
comme il aimait le dire – en murmurant à mes oreilles des
mots prévenants. Dès qu'il entendait du bruit, il se
figeait, tremblait. Mes mots pour le rassurer ne le touchaient pas.
Ces yeux étaient apeurés. Il ne savait plus ce qu'il
faisait.
Là,
allongé dans mon lit, il me demandait ce qu'on venait de
faire. C'était mal, me disait-il. On perdrait la confiance
des autres si ils l'apprenaient. Ce serait la fin.
Moi,
je ne savais pas à quel point ça pouvait le chambouler.
Malgré ces craintes, je me disais que ça ne durerait
pas longtemps, qu'il se reprendrait vite avec l'habitude. Je ne
voulais pas mettre fin à notre relation privée. Ce
qu'on faisait dans cette chambre, c'était plus qu'un
plaisir, un moment à passé. Non, c'était plus
fort que ça. Si fort que s'en était indescriptible.
Je n'aurai jamais voulu perdre ces moments là contre
n'importe quoi au monde. Je voulais les garder. Pour moi, tout
seul. Ne les partager avec personne d'autre qu'avec lui.
Une
nuit, je lui en avais parlé. Ce que tout ça
représentait pour moi. Il m'avait sourit encore de cette
façon bien à lui. Cette façon de me dire –
tais toi, on va nous entendre. Quand je voulais approfondir sur ce
sujet, il déviait de la conversation. Parlant de sa guitare et
de la mienne. De ce que nous ressentions sur scène. Que
jamais, pour rien au monde, il ne détruirait ce sentiment de
bonheur face à un publique.
Ces
paroles me faisaient du mal. Mais je ne bronchais pas. Je l'aimais,
plus qu'il ne pouvait l'imaginer. L'entendre me dire cette
vérité me faisait désespérer. Pour lui,
j'étais prêt à tout. Je lui appartenais, mais…
Je m'étais rendu compte que lui, il ne m'appartenait pas.
Il ne m'aimait pas plus que ce qu'il faisait en dehors de cette
chambre. Lui, il était amoureux de la musique. Je n'étais
pour lui qu'un passe-temps, voilà à quoi je pensais
être. Rien de plus, rien de moins.
Pourtant,
je ne voulais pas qu'il me quitte. Malgré ces réticences
à mes invitations, malgré son regard affligé,
malgré ses sourires de plus en plus rare, je ne voulais pas
lui rendre sa liberté. Il aurait suffit que je m'arrête,
que je le laisse tranquille… Non, je ne pouvais pas. C'était
plus fort que moi. Le désire que j'avais pour son corps
était plus puissant que l'envie de le rendre heureux.
C'était pour moi, le seul moyen de ne faire plus qu'un
avec lui. Etre sur qu'il ne partirait jamais loin de moi. Lui
prouver mon amour.
Oui,
l'être humain n'est capable que de cet acte d'affection.
Lorsqu'il aime, il n'arrive pas à prouver et faire
ressentir son amour d'une manière plus forte que celle-ci.
Il est obligé de prendre son corps et de l'unir à
celui de la personne qu'il désire plus que tout. Les mots
n'ont pas de force dans ces moments là. Le contacte physique
est bien plus fort. Ce contacte qu'il n'a envie de partager
qu'avec la personne désirée de son coeur. Parce que
c'est ça l'amour, un acte purement égoïste.
A
plusieurs reprises, j'ai essayé de lui faire comprendre.
Lorsque je n'étais plus sur lui, qu'il ne gémissait
plus, je tentais de lui en parler. Parfois, il m'écoutait.
Parfois non. Et quand il tendait l'oreille pour entendre ce que
j'avais à dire, il n'était pas réellement
concentré. Peut-être guettait il des bruits de pas dans
les couloirs. Toujours à l'affût du moindre danger qui
pourrait nuire à sa vie de rêve.
Lui aussi était égoïste, tout autant que moi.
Je
n'en pouvais plus. Mes nerfs ne tenaient plus. Mon cœur allait
lâcher. Il fallait qu'il me choisisse et qu'il oublie les
enjeux que cela pouvait encourir.
Il
m'aimait. N'est-ce pas qu'il m'aimait ?
Quand
j'eu le courage de lui faire par de mes pensées, c'était
une nuit douce accompagnée de pluie. Il était venu dans
mon appartement trempé de la tête au pied. Il semblait
amusé. Il appréciait la pluie.
Comme
à notre habitude, des qu'on était seuls tout les
deux, nos lèvres se touchaient. Nos langues se mélangeaient.
Nos mains se baladaient respectivement sur le corps de l'autre. On
finissait dans un lit – en l'occurrence, ce jour là, dans
le mien.
Je
le déshabillais. Il me mettait à nu. On se glissait
tout les deux sous les draps. Je déposais avec douceur ma
langue sur son torse, faisant des tracés réguliers
avec. Ces mains logeaient dans mes cheveux. Il disait mon nom,
s'adressait à moi en me disant de continuer. Je m'exécutais.
J'aimais son corps parfaitement dessiné. Si fin, si frêle.
Son torse pourtant si solide. Ses abdos durs malgré leurs
apparences fragiles. Ses longs bras et ses longues jambes. Tout en
lui m'excitait. Je ne pouvais jurer de rien face à lui.
Sa
voix se faisait plus assurante. Quand elle ne poussait pas des
soupirs de plaisirs, elle m'invitait à continuer plus
fortement. Alors je lui donnais ce qu'elle voulait, cela, jusqu'à
que nos deux corps n'en puissent plus.
Quand
nous avions fini notre contacte charnel, je me décidais donc à
lui parler de mon envi à moi. Je lui dis que je désirais
qu'il oublie un peu sa musique pour s'intéresser un peu
plus à moi. Je lui exposais ma vision des choses. Cependant,
sa réaction ne fût pas comme je l'avais imaginé.
Il
ne se fendit pas le visage d'un sourire affectueux. Il ne sauta pas
à mon cou en m'embrassant. Il ne me dit pas que c'était
ce qu'il désirait aussi.
Non, il me regarda différemment.
Ces
yeux pétillants laissèrent place à de
l'inquiétude. Sa bouche s'ouvrit pour me dire des paroles
que je ne voulais pas entendre.
Il
ne voulait pas ce moi je voulais.
J'insistai.
Il éleva la voix. Nos cries ne furent pas les mêmes que
quelques minutes plus tôt. Il me traita d'égoïste.
Que je n'avais pas à l'obliger à faire un choix
entre sa vie et moi. Il était en colère. Je ne l'avais
jamais vu ainsi. Ca me plaisait. Tel que je continuais de m'affirmer
pour pouvoir plus longtemps dans cet état. A cet instant, il
me faisait un effet fou. Il fallait que je le touche. Le rallonge
pour pouvoir me remettre sur son ventre.Mais
quand je me rapprochai de lui, il me repoussa.
Il
chercha ses habits. Les ayant trouvés, il voulu quitter la
pièce. Mais je le rattrapai.
Il
me regardait les larmes aux yeux. Essayant de me faire comprendre
qu'il ne pouvait pas abandonner les autres, surtout pour moi qui ne
le prenait que pour un objet. Je lui disais que c'était
faux, mais il n'en faisait qu'à sa tête.
Il
me pria de me rhabiller, ce que je fis. Une fois fait, il soupira. Il
continua en me disant que c'était fini entre lui et moi.
Qu'il ne pouvait plus continuer de la sorte.
Je
n'arrivais pas à le croire. Il ne pouvait pas… J'étais
désemparé. Qu'et-ce qu'il se passait ? Est-ce
qu'il avait bien dit…
Non,
c'était impossible, lui et moi, on s'aimait !
Il
sorti de la chambre sans m'adresser un autre mot, me laissant figé
sur place. Il prit le chemin de la porte sans se retourner. Quand je
me rendis enfin compte de ce qu'il faisait, je lui couru après
pour retenir son bras. Il se mit alors à me crier dessus. Que
je devais respecter cette décision. Que c'était non
seulement pour son bien, mais pour tout le groupe, qu'il aimait
par-dessus tout.
S'en
était trop. Quand allait il arrêter de me mentir ?
Cela devait stopper.
Il
continuait de crier, essayant de se dégager de mon étreinte,
mais sa force n'équivalait pas la mienne. Je le tirais donc
à nouveau vers ma chambre. Il râlait. Il ne voulait pas.
Il se battait pour que je le lâche, mais non, je ne voulais
pas. Je le poussai sur mon lit et il se releva brutalement pour
sortir encore une fois de la pièce. Je me mis face à la
porte.
Il
me frappa de ses magnifiques mains de guitariste, mais je ne bougeais
toujours pas.
Il
devenait de plus en plus hystérique. Il fallait le calmer. Je
lui parlais donc pour le rassurer – calme toi et tout ira mieux, on
pourra à nouveau se coucher dans mon lit. Mais il ne
m'écoutait toujours pas.
Au
bout d'un moment, il en eut marre et prit la lampe de ma table de
chevet et me menaça avec.
Je
lui prit férocement des mains et le bouscula en arrière.
Mais quand je fis ce geste, la lampe se cogna brutalement à sa
tête.
Lorsque
je le vis s'écrouler au sol, j'eu l'impression que sa
chute avait duré une éternité. Son corps
immobile et allongé à côté de mon lit
m'affola. Je m'accroupi face à lui et prit sa tête
entre me mains. Il avait les yeux grands ouverts mais paraissaient
sans vie. En déposant mes doigts sur ses lèvres, je
découvris avec horreur qu'elles étaient plus froides.
Mes
yeux se brouillèrent. Non, il ne pouvait pas…
Bien
sur qu'il allait bien. Il lui faisait juste une blague comme il le
faisait assez souvent. Je me mis alors à éclater de
rire lui demandant d'arrêter de faire ce cinéma. Après
cinq minutes de monologue, je pris peu à peu conscience de ce
que je tenais dans mes bras. Ce n'était plus mon amant.
Celui que j'aimais plus que tout au monde.
C'était
seulement le corps inerte du guitariste qui entait mon cœur. Oui, un
corps sans vie. J'eus un haut le corps et m'éloigna de
lui.
Les
larmes coulaient sur mes joues. Je le regardais sans rien comprendre,
sans rien penser. Je restais aussi immobile que lui sans faire le
moindre geste.
Lorsque
mon regard ne put plus tenir à cette vue, il se détourna
face à la fenêtre de la chambre.
La pluie était plus forte qu'à son arrivé. Il aimait ça, n'est ce pas ? La pluie…
Je
quitta la pièce et mis mes chaussures.
J'ouvris
la porte d'entrée et la referma derrière moi.
Rien
ne se passait à l'intérieur de ma tête. Un
profond vide y régner. Je ne savais pas où je me
dirigeais. Mon instinct me guidait.
Il
me guida jusqu'au lac près de mon appartement. Un immense
lac qu'il aimait beaucoup…
La
pluie se calmait peu à peu. Le vent se fit moins fort.
Je
resta quelques instant à regarder l'étendu d'eau
face à moi, puis mes yeux furent attirés par la falaise
qui surplombait le lac.
J'allai
en sa direction. Je franchis les panneaux d'interdiction. Rien ne
m'arrêterait. Pas après ça…
Arrivé
en haut, je me mis tout au bord.
Qu'ai-je
fait ?
Pourquoi ?
Tout
ce que je voulais, c'était être avec lui…
Je
l'entendis alors. Il était là, il m'appelait. Il
voulait que je le rejoigne pour ne faire plus qu'un avec lui.
J'entendis
le son de sa guitare. C'était bel et bien lui.
Je
fis quelques pas en avant, en direction du son de sa voix et de son
instrument. Je le voyais, face à moi. Je tendis le bras et
essaya de l'attraper. Mais je n'arrivais pas, il était
trop loin. Je devais juste avancer encore un tout petit peu…
Trois
jours plus tard dans les journaux japonais, les fans du groupe The
GazettE apprirent une triste nouvelle. Les deux guitaristes du groupe
étaient mort tout les deux la même nuit.
Il
n'y était pas mentionné le comment et le pourquoi,
tout ce qu'il y était marqué fut la disparition à
jamais de ces deux hommes. On y trouva aussi les témoignages
désespérés des autres membres, mais nulle part,
il ne fut écrit que c'était l'amour d'un homme
envers un autre qui les avait tué tout les deux une nuit sous
la pluie.
Je sais, la fin est un peu... brute, mais je verais à l'avenir si je ne vais pas la changer. Enfin pas le contexte, mais la formation des mots.
Bref, j'espère que ça vous a plut, un tout petit peu quand même T.TParce que, franchement, j'ai eu du plaisirs à écrire ce chapitre :3
Sur ce, merci d'avoir lu!
