Poudlard était différent. Ce n'était pas simplement le manque de trois personnes dans un dortoir, ou un nouveau directeur, ou les décrets et nouvelles qui s'accumulaient à propos du seigneur des ténèbres.
C'était dans l'atmosphère même. C'était la peur qui était palpable, même au milieu des familles de sang-pur et de mangemorts. C'était dans les rictus des nouveaux professeurs, qui étaient vraiment friands de deux ou trois sorts de torture.
Neville méprisait ça. Il détestait voir les plus jeunes de faire torturer, simplement pour ne pas savoir que l'école n'était pas l'endroit pour poser d'innocentes questions ou exprimer un opinion qui ne plaisait pas aux professeurs.
Voir un élève de première année crier en se faisait torturer sous Doloris fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.
Neville désarma le professeur Carrow, et relevant l'enfant, courra. Il courait aussi vite que possible, et laissant le garçon chez Madame Pompresh, se rendit vers la salle sur demande.
Il savait que s'il se faisait prendre, il était mort.
Se permettant de respirer un peu quand il fut sauf dans la salle, il laissa tomber sa tête contre le mur. Il ne pouvait pas croire en ce qu'il avait fait. Mais en même temps il était fier de lui.
Son père ne l'aurait pas accepté, il le savait.
Harry ne serait pas resté là à regarder.
Ils devaient se battre et Neville, regardant autour de lui, eut l'idée de comment faire. Harry et Dumbledore n'étaient peut-être pas à Poudlard, c'était vrai. Mais ça n'empêcherait pas ceux qui étaient dans les couloirs d'être loyaux envers eux.
Il était temps de montrer aux méchants pourquoi les gentils gagnaient toujours dans les histoires. Il était temps de montrer à Voldemort que l'armée de Dumbledore était toujours là, et le serait toujours.
