NdA: Bonjour tout le monde! Voici donc ma deuxième fanfiction. L'histoire débute après le sixième livre de Harry Potter, c'est-à-dire durant l'été des dix-sept ans de Harry, celui qui précède le début de sa septième année à Poudlard. Je tiens à rappeler qu'il ne voulait pas revenir à l'école pour cette année.
Bonne Lecture!
Prologue
L'être inhumain se tenait debout avec toute la dignité qu'on lui connait et regardait avec dégoût le jeune adolescent à genou devant lui.
«Sache que je ne suis pas du tout fier de toi.» dit-il.
Le jeune homme leva les yeux pour regarder son maître.
«Mais Dumbledore est mort!»
«Oui, mais il n'est pas mort de ta main comme je te l'avais demandé.»
Qu'est ce que ça change? avait envie de demander le jeune blond, mais il se retint, sachant que son maître se fâcherait certainement. Celui-ci sembla lire ses pensées. En fait, il aurait dû s'y attendre de la part de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
«Je t'ai donné une mission et c'est Severus qui l'a accompli!» tonna Voldemort.
«Mais c'est moi qui ai organisé cette attaque. Je n'ai pas tué Dumbledore, mais c'est grâce à moi si Rogue a eut l'occasion de le faire!»
«Tu as eu amplement le temps de le faire, mais tu t'es laissé embarquer dans les sermons de Dumbledore!»
«Si je n'avais pas tout organisé, il vivrait encore!»
«Je te le concède. Je ne nie pas ton dur travail.» Malefoy crut percevoir une pointe de sarcasme dans les paroles de son maître. « Mais je suis tout de même déçu. Et je me dois de punir ceux qui me déçoivent.»
L'adolescent eut quelques sanglots avant de protester:
«Non, je vous en pris. Vous m'aviez promis que si Dumbledore mourait, je vivrais et deviendrais un de vos hommes de confiance.»
«Oh, je sais. Tu vas vivre. Tu sais, il m'arrive de tenir mes promesses.» répondit-il de sa voix creuse et d'un air moqueur. «Tu vas vivre, mais je ne peux te faire devenir mon homme de confiance. Tu as laissé Rogue faire tout le travail. Pour ça, tu n'auras pas mes bonnes grâces.»
«Qu'allez-vous faire de moi?» demanda Malefoy en essuyant hâtivement une larme sur sa joue.
«Ne sautons pas d'étapes! Je n'ai pas fini...»
«Désolé...» marmonna l'adolescent en baissant les yeux.
«Il y a autre chose. Je sais ce qui s'est passé dans cette tour, alors que tu pouvais tuer l'ennemi et que tu ne l'as pas fait. Dumbledore a tenté de te faire basculer de son côté et tu as failli craquer. Si Rogue n'était pas arrivé à temps, peut-être serais-tu de son côté...»
«Non! Non! Je le jures!» cria presque Drago qui commençait à pleurer.
«Ne me ment pas! Je sais tout. Je sais toujours tout! Tu as voulu suivre Dumbledore et, pour cette faiblesse, tu devras payer.» répliqua Voldemort de son habituel ton menaçant.
«Vous venez de dire que j'allais vivre...» murmura presque Malefoy qui éclatait maintenant en sanglots.
«Tu vas vivre. Mais je n'ai jamais promis à qui que ce soit que ta mère vivrait!»
«Non! Ne faites pas ça!» cria l'adolescent dont les larmes coulaient à flots sur les joues.
Les portes de la salle s'ouvrirent à la volée et deux hommes entrèrent dans la salle en traînant une femme aux cheveux blonds emmêlés. Sa chevelure tombait sur son visage, mais le jeune homme reconnut aussitôt sa mère. Le flot de larmes ne cessèrent de couler lorsqu'il vit les cernes creusant les yeux et les égratignures sur le visage de Narcissa Malefoy. Parmi les deux hommes qui la tenaient fermement, il reconnut les cheveux noirs et le regard sombre de Severus Rogue. L'autre était un mangemort qu'il avait vu lors de l'attaque à Poudlard. Drago avait toujours admiré le professeur Rogue mais, en cette terrible nuit, il le haïssait plus que tout. Comment pouvait-il lui faire subir cela?
«Approchez-la.» Ordonna Voldemort aux deux mangemorts.
Ils s'éxécutèrent et approchèrent la femme, qui semblait droguée, de leur maître. Celui-ci la prit par les cheveux et l'entraîna jusque devant l'adolescent qui était maintenant en petite boule sur le sol. Sa mère le regarda étrangement, ne semblant même pas le reconnaître. Malefoy grimaça de douleur. La douleur n'était pas physique, mais psychologique. Voir sa mère dans un tel état était une telle torture. Cela aurait suffit comme punition, mais le maître ne sembla pas penser la même chose. Au grand étonnement du jeune homme, celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom rangea sa baguette. Allait-il épargner sa mère? Une vague d'espoir l'envahit, mais s'évanouit rapidement lorsqu'il vit le regard de son maître. Ses yeux de serpent reflétait la cruauté. Voldemort pouvait la tuer d'un simple coup de baguette, mais il ne le ferait pas. C'étit trop simple... trop rapide. Un poignard qui semblait sortir de nulle part apparut dans sa main. Lentement, la lame approchait du dos de Narcissa.
«Nooooonnn!» cria Malefoy.
Il aurait voulu se précipiter sur le maître pour lui arracher le couteau, mais il était figé. Il devina qu'on lui avait jeté un sort informulé de paralysie. Seul son visage pouvait bouger. Il fut obligé de voir le couteau s'approcher lentement du dos de sa mère.
«Pitié» mumura-t-il entre deux sanglots.
À ce moment la lame traversa la chair de sa mère qui fit une grimace de douleur. Un cri s'échappa de sa bouche tandis que la vie s'échappait lentement de son corps. Malefoy hurla des «non!» à n'en plus finir. Finalement, Narcissa s'écroula sur le sol, sans vie. Au même moment, le sortilège perdit son effet et Drago se précipita sur sa mère.
«Maman...» murmura-t-il en caressant doucement les cheveux de sa défunte mère.
Le maître eut un sourire maléfique. Cruel. Il s'approcha lentement du jeune homme.
«Ah oui, j'oubliais! Pour ton père, nous l'avons fait sortir d'Azkaban. Désirerais-tu le voir?» demanda Voldemort avec une fausse compassion à laquelle Malefoy crut.
Il hocha la tête. Les portes se rouvrirent à nouveau et on jeta un corps à l'intérieur de la pièce sombre. Malefoy poussa un cri d'horreur en voyant les yeux sans vie de son père le fixer.
«Tu sais, par ta faute, je viens de perdre un de mes meilleurs fidèles!»
«Par ma faute?» hurla Drago en sanglotant.
«Oui. Si tu ne m'avais pas déçu, je n'aurais pas eu à le tuer pour te punir.»
«Vous êtes une ORDURE!» répondit Malefoy d'une voix pleine haine.
Un autre sourire plein de cruauté anima l'horrible visage de Voldemort.
«Emmenez-le.» Ordonna-t-il aux deux mangemorts qui prirent Malefoy et le traînèrent hors de la pièce. Drago eut beau crier, hurler, se débattre, rien n'y fit. On l'emmena hors de la pièce dans laquelle il avait vécu le pire cauchemear de toute sa vie, duquel il ne se réveillerait pas.
NdA: Voici mon prologue. Reviewez pour me dire ce que vous en penser! Je tiens à préciser que les autres paragraphes seront un peu moins dramatiques... enfin, pour l'instant!
