Bonjour ! Je vous remercie de prendre le temps de lire ma première fanfiction ! Elle mettra en scène plusieurs pairing (vous verrez bien )) qui sont sommes toutes assez faciles à deviner sur fond d'une aventure du vaisseau NCC-Entreprise durant ses 5 années de conquêtes spatiales ! Les reviews sont attendues avec plaisir : bonne ou mauvaise ! BONNE LECTURES !
Disclaimer: les personnages de Star Trek ne m'appartiennent pas ainsi que son environnement !
TITRE : L'ENTREMETTEUSE DE LA JUSTICE ?
PROLOGUE : « Les fantômes du passé »
Jim courait dans un des vastes prés de l'état brûlant d'Iowa. Il courait droit devant lui sans barrière, libre comme l'air. Le vent de cette fin d'été lui fouettait le visage et les jambes mais il s'en avait cure. Tout ce qu'il aimait était là, tout ce qu'il voulait l'entourait. Il avait toujours été comme ça : un garçon bagarreur et intrépide qui se souciait des conséquences comme de sa première dent de lait. Il fonçait et seulement ensuite il réfléchissait. Cela lui avait causé beaucoup d'ennui : avec les filles (il ne comptait plus les claques !), avec ses professeurs (il ne comptait plus les heures de retenues !), avec sa mère et son beau-père (l'explosion de la voiture de ce dernière lui avait laissé un souvenir cuisant …).
Mais c'était lui. James T. KIRK. Il avait 14 ans et il était maître de son univers. L'Univers, le vrai quant à lui il en ferait un jour SON domaine ! Même si sa mère lui interdisait de s'approcher de quoique soit en rapport avec l'espace. Il avait bien conscience que le décès de son Père hantait toujours ses esprits. Mais pensait-elle vraiment que cela ne le touchait pas lui non plus ? Grandir sans père (non, il ne considérait pas son beau-père comme la figure paternel épanouissante), être victime des brimades à cause de cela, et le pire : le regard que sa mère lui jetait la plupart du temps. Un regard empli de tristesse et de colère. Il ressemblait bien trop à son père George Kirk qui se sacrifia pour sauver 800 vies pendant les 12 minutes où il fut capitaine du vaisseau USS-Kelvin. Mais était-ce vraiment une raison pour tuer tous ses rêves dans l'œuf ? En tout cas, Winona Kirk le faisait et cela ne faisait qu'augmenter la curiosité et la passion du jeune homme envers ce territoire infini qu'était l'Espace.
Il se stoppa lorsqu'il arriva au grand pommier de la ferme des Hudson. Il s'allongea sous l'arbre qui le protégeait de la chaleur du soleil de ses bras protecteurs. Etendu, il ferma les yeux pour écouter les sons mélodieux de la nature : le vent dans les branches du pommier, les grillons de la fin d'après-midi, le tracteur lointain des fermiers … et les cris de son amie qu'il avait semé depuis cinq minutes …
« - Jim ! Jim ! »
La pauvre enfant courait à en perdre haleine. Ils étaient amis depuis leur plus tendre enfance et ne se séparaient jamais. Les quatre cent coups, ils les avaient faisaient ensemble. Jim se disait souvent qu'elle était plutôt intrépide pour une fille mais il avait aussi remarqué que bon nombre de fois où ils avaient pleurés et ris ensemble, c'était elle la raison du groupe. Il n'était pas ingrat et remerciait souvent la vie de leur avoir offert une jeunesse aussi belle faite d'air et d'eau fraîche mais surtout de liberté !
Ils étaient assez différents mais c'est ce qui faisait leur complémentarité. Jim était grand pour son âge, sa carrure faisait davantage penser à un garçon plus âgé. Ses cheveux blonds comme les blés et ses yeux bleus faisaient chavirer le cœur de nombreuses filles et de nombreux garçons aussi ! Il savait qu'il était un atout vivant et en jouait souvent. Maggy quant à elle était plus menue, son long cheveu châtain faisait ressortir son visage en cœur et ses yeux noisette lui donnaient un air de poupée de porcelaine. D'autant que son teint était aussi pâle que celui de Jim était hâlé.
La jeune fille arriva enfin au côté de Jim qui semblait assoupi. Elle se pencha au-dessus de lui pour le réveiller mais ce fut à ce moment-là qui décida de se relever. Ils se cognèrent la tête et s'assirent à côte en geignant :
« - Putain Maggy, tu ne pouvais pas te reculer ?!
- Tu te moques de moi Tiberius ! (Elle l'appelait toujours ainsi quand elle était en colère) pourquoi TOI tu t'es relevé ! »
Pendant qu'ils se massaient la tête, leur regard se croisa et ils éclatèrent de rire tombant à la renverse dans l'herbe sèche. Ils restèrent là à regarder le soleil à travers les feuilles et discutèrent pendant un certain temps de leur passion commune pour l'espace. Mais lorsque Jim commença à évoquer leur nouvelle année scolaire et les éventuelles missions qu'ils allaient effectuer, Maggy parut tomber dans un océan de tristesse. Cela n'échappa à Jim.
« - Qu'est-ce que tu as Maggy ? J'ai dit un truc qui ne fallait pas ? demanda Jim avec empressement ».
Maggy tendit sa main vers le ciel comme en attente d'une réponse qui ne venait pas. Cela dura quelques secondes où la jeune fille chercha ses mots comme si elle ne savait pas comment formuler la chose. Puis elle lâcha un simple « Je m'en vais ».
« - Comment ça tu t'en vas ? Il n'est pas encore dix-huit heures, tu te soucie de l'heure à laquelle rentrer maintenant ? Dis Jim en rigolant à moitié.
- Non Jim, je quitte l'Etat. Mes Parents divorcent. »
Maggy tourna la tête vers Jim. Ses yeux baignés de larmes, ce qui glaça le sang de Jim. Comme le reste d'ailleurs, le soleil ne semblait plus réchauffer la Terre de ses derniers rayons. Il ferma les yeux en se relevant et prit la main de son amie qui se rapprocha pour une étreinte faite de pleurs silencieux et de plaintes muettes. Ils seraient seuls désormais chacun dans un Etat différents. Pour la première fois, leur univers se déchirait et le monde leur sembla bien moins attrayant. Ils ne dirent plus un mot de la fin de journée et au moment de rentrer chez eux, ils firent le chemin main dans la main. La fille qu'il considérait comme sa sœur allait le quitter et il ne pouvait pas la retenir. Il pouvait simplement lui tenir la main le temps qui leur restait. Lorsqu'ils arrivèrent au croisement, ils se séparèrent et dans la nuit tombante, Maggy posa ses lèvres sur la joue de Jim en murmurant un « Adieu » qui sonnait tellement mal entre ses lèvres. Puis elle lui tourna le dos et pris la route de sa maison. Jim se retourna lui, détestant les moments des adieux. Il avait compris que la dernière image qu'il aurait de Maggy serait son corps de dos dans la pénombre, sa robe de flanelle beige entourant ses jambes et ses longs cheveux châtains volant autour de ses épaules. Les larmes lui montèrent aux yeux et il se mit à courir jusqu'à chez lui. Lorsqu'il arriva, il ouvrit la porte avec fracas et tandis que sa mère (pour une fois chez eux et non en mission) l'appela pour passe à table alors que George, son grand frère, et son beau-père s'y trouvait déjà, il grimpa l'escalier et s'engouffra dans sa chambre et se jeta sur son lit. Pleurant toutes les larmes de son corps.
Jim se réveilla en sursaut. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas cauchemardé et qu'il n'avait pas pensé aux fantômes du passé. « Ca m'apprendra à me bourrer la gueule » pensa-t-il en sortant prudemment de son lit. Son appartement plongé dans le noir était grand et moderne. Il était agencé simplement et il comportait peu de meuble. Pourtant cette nuit-là, des bouteilles de bière et de bourbons trainaient ça et là sur le sol. Il se dirigea vers le canapé de cuir blanc duquel s'échappait un ronflement sourd. Son meilleur, le médecin-chef de son vaisseau Leonard McCoy y dormait torse nu, un bras couvrant son visage. La veille, ils avaient fêté la fin de la rénovation de l'USS-Entreprise. Son vaisseau. Celui dont il était le Capitaine. Entièrement détruit après la bataille contre l'augment Khan Noonien Singh alias John Harrison. Jim était mort durant cette bataille pour sauver son équipage et Leonard grâce au sang de Khan avait réussi à le « ressusciter ». Autrement il serait enterré à l'heure qu'il est. Cette pensé le fit frissonner malgré la chaleur ambiante. L'été n'en finissait pas et les températures de cette fin de septembre étaient honorables. Mais il était comme un chat à lui répéter Leonard : il avait neuf vies. Enfin plus que huit à présent.
Lorsqu'il se retourna pour aller dans la cuisine ouverte, il se cogna le pied contre le pied de la table basse qui avait été déplacé la veille pour les besoins de son ami. Mais ça aussi il l'avait oublié et il étouffa un juron en se jetant dans le fauteuil club en face de lui. Et il repensa à son cauchemar. Pourquoi maintenant alors que cela faisait 10 ans. Il ne savait pas où elle était malgré les recherches qu'il avait faites peu de temps après son arrivé à l'Académie. Il n'avait rien trouvé. Son amie Maggy Fergusson avait pour ainsi dire disparu.
Soudain son communicateur vibra. Il le prit de la table basse et se tordit le cou pour apercevoir l'heure au-dessus du bar : six heures.
« - Putain, la journée va être longue … » souffla-t-il avant de décrocher.
A la semaine prochaine …
