La prophétie du temps
Et l'héritière
Chapitre 1Fin d'été mouvementée
Dehors, le soleil commençait à se coucher. La journée avait été chaude. Derrière la maison, deux jeune garçons étaient étendus dans le gazon et reprenaient leur souffle. Pendant toute l'après-midi, ils s'étaient affrontés dans une partie de quidditch. Pendant ces trois dernières heures, les deux jeunes sorciers n'avaient pas cessés de parcourir d'un bout à l'autre le jardin en volant sur leurs balais. Cela prit un certain temps avant que l'un d'eux ne parle.
Je t'ai battu, dit le magicien qui avait des cheveux noir en bataille et qui portait des lunettes.
Ne te l'imagine même pas, lui répliqua le plus grand et le plus battit.
J'ai eu l'avantage sur toi pendant presque toute la partie, dit-il avec un sourire en coin.
C'est plutôt le contraire, si tu veux mon avis.
L'adolescent aux cheveux noir se redressa et s'appuya sur ses coudes en regardant son ami. Son ami savait très bien qu'il avait perdu, mais ne voulait pas l'avouer. Se n'était pas pour rien que James avait été nommé capitaine de l'équipe au début de leur sixième année. Il était le meilleur attrapeur que Poudlard n'avait pas eu depuis bien longtemps. En plus, Sirius était sur qu'avec lui comme capitaine de l'équipe de Griffondor, il ne perdrait aucun match. James avait toujours eu un bon sens du jeu.
Si tu veux jouer à ce jeu là, je suis prêt, dit James en faisant un bon sur ses pieds et en sortant sa baguette magique.
Là par contre, tu peux être sure que tu ne gagneras pas à ce jeu, dit Sirius en se mettant sur pieds et commençant à courir après son plus vieil ami.
Tu ne m'attraperas pas gros chien poilu, lança l'adolescent aux cheveux noir.
Tu veux …
À ce moment, la mère d'un des jeunes adolescents sortit et s'écria :
James, Sirius, le dîner est servi.
James s'arrêta alors de courir et Sirius fit de même. Avec les années passées ici, Sirius avait appris une chose. C'est que quand la mère de James disait quelque chose, fallait mieux le faire tout suite si on ne voulait pas déclencher une tempête. La mère de James était une aurore très réputée dans toute l'Angleterre. Elle était une de ceux qui donnait les ordres pour les missions et quand elle parlait, il valait mieux se taire et obéir pour ne pas déclencher l'ouragan Auréa.
Sans un mot de plus, mais en se lançant des regards de biais, les deux adolescents sorciers entrèrent à l'intérieur. En arrivant dans la cuisine, Sirius put voir avec surprise que ses parents étaient là.
Bonsoir Mme Black, bonsoir Mr Black, dit James en s'asseyant.
Qu'es-ce que vous faîtes ici, demanda leur fils ?
Auréa nous a invités puisque nous ne pourront être présent demain à la fête de James, lui dit sa mère.
Le souper sembla interminable, du début à la fin, pour les deux garçons. Le lendemain de la fête de James, ils devaient se rendre sur le chemin de traverse, en vue de leur prochaine rentrée à Poudlard. Pendant toute l'heure du repas, les deux sorciers avaient dû écouter la liste de toutes les affaires qu'ils ne devaient pas oublier d'acheter. Seulement, James et Sirius connaissaient déjà la liste par cœur.
Auréa devait être à sa cinquième lecture quand son mari, Henry Potter qui était médico-mage, lui dit qu'il pensait que les garçons avaient compris. C'est avec soulagement que les deux sorciers avaient pris cette intervention. Le reste du souper se passa mieux. Quand James et Sirius vinrent pour sortir de table, ils furent cependant retenus.
Attendez, j'ai quelque chose pour toi James, dit la mère de Sirius en lui tendant un paquet.
C'est quoi, demanda l'intéressé en prenant le paquet.
Ouvre-le, dit Gary, le père de Sirius, tu devrais aimer ça.
Sans plus attendre, James se mit à développer son cadeau. Sirius, lui, trouvant que son ami n'allait pas assez vite, sortit sa baguette et la pointa sur le paquet. Surpris de voir son cadeau se développer tout seul, James le lâcha et se tourna vers Sirius. Celui-ci était bien content du tour qu'il avait réussi et il ne le cacha pas. Après avoir dévisagé son ami, James se retourna vers son cadeau. Vu bien vite, James ne vit autre chose qu'un simple jeu de société. Un peu intrigué il se tourna vers Elie, la mère de Sirius. Il savait bien que ce n'était pas un jeu ordinaire, car Elie créait plusieurs jeux quand elle en avait le temps. Son vrai travail était Aurore. Elle était sous les ordres d'Auréa. Quant à Gary, il était guerrier-médecin. C'est pour cette raison que James et Sirius s'étaient connus bien avant leur entrée à Poudlard.
C'est quoi ?
C'est un jeu tridimensionnel, lui expliqua-t-elle.
Un quoi ? demanda Sirius soudainement intéressé par ce jeu.
Quand vous jouez, on vous transporte dans différends mondes où vous devez résoudre des énigmes et passer des épreuves.
Ce n'est pas dangereux, demanda James ?
Non, il n'y a aucun danger, car rien n'est vraiment réel. Si vous êtes blessés gravement ou tués dans le jeu, vous revenez simplement à la réalité sans aucune cicatrice.
Comment ça fonctionne, demanda Sirius ?
C'est simple, continua Elie en ouvrant la boite, il suffit de mettre un anneau au doigt et de toucher à cette boule de cristal. Cela va vous transporter dans un monde choisi au hasard et sur place, votre mission vous sera révélée par une lettre que vous trouverez. Pour sortir du jeu, il vous suffira de retirer votre anneau.
Merci, dit James à Gary et Elie bien heureux de son cadeau.
Les deux garçon se retirèrent et montèrent dans la chambre de James où ils continuèrent à lire à propos du jeu. Ils découvrirent qu'il y avait un choix de dix mondes qu'ils pouvaient visiter à différentes époques et qu'ils pouvaient y jouer cinq rôles différents. De plus, grâce à la boule de cristal les personnes à l'extérieur du jeu pouvaient les suivre tout au long de leurs aventures. Alors qu'ils venaient de finir de lire les instructions du jeu, Sirius entendit un bruit de vitre cassée venir d'en bas.
- Tu as entendu ? demanda-t-il à James.
- Non, quoi ?
- Il y a du bruit en bas, on dirait qu'une vitre à été brisée.
- Allons voir, dit-il en se levant.
En silence, les deux sortirent et se dirigeairent vers l'escalier pour essayer d'entendre se qui se disait en bas. Ils entendirent Elie demander se qui se passait, mais la réponse ne vint pas tout de suite.
- Il y a eu une attaque au centre ville de Londres. Aucune marque n'est apparut, mais il semblerait qu'il n'y a aucun doute des origines de cette attaque, dit Auréa avec gravité.
- Es-ce qu'il y a des morts ?demanda Gary Black.
- Non, mais il y a une dizaine de moldus et trois sorciers blessés. Tous ont été envoyés à Sainte-Mangouste pour être soignés, ajouta Auréa. Ils ont besoin de vous, finit-elle, en s'adressant à Henry et Gary. Ainsi que moi.
- Allez-y, dit Elie, je vais rester.
À peine eut-elle fini de dire sa phrase, que les trois autres avaient disparus. Sans aucun bruit, James et Sirius retournèrent dans leur chambre, pour être sûr de ne pas se faire surprendre. Jusque tard dans la nuit les deux garçons parlèrent de ce qui s'était passé avant de s'endormir. Par contre, au bout d'un moment la discussion changea et Sirius taquina James à propos de Lily et du fait qu'ils sortaient enfin ensemble après toutes ces années. Quand ils s'endormirent, leurs parents n'étaient toujours pas entrés.
Le lendemain matin, jour d'anniversaire de James, Sirius se réveilla de bonne heure. En voyant son ami qui dormait encore profondément à côté de lui, Sirius décida de lui jouer un tour. Il sortit sa baguette et avec celle-ci, il fit apparaître un ballon d'eau au dessus de James et le lui explosa en pleine face. La réaction de l'autre adolescent fut immédiate
Dans son lit, James se réveilla aussitôt, se leva d'un bond et se tourna furieusement vers Sirius.
- Tu vas me le payer ! adressa-t-il à son ami.
En moins de deux seconde, il s'empara à son tour de sa baguette et fit apparaître une chaudière d'eau qu'il vida sur la tête de celui-ci qui ne parvint à éviter. Bien vite une bagarre amicale se déclencha et les deux furent trempés jusqu'aux os. De plus, la chambre était remplie de plumes d'oreillers.
Après que les James et Sirius est chacun prix leur revanche sur l'autre, ils constatèrent qu'il était près de neuf heur. Ils se séchèrent et rangèrent la chambre car il était mieux pour eux qu'Auréa ne les découvrent dans cet état. Une fois habillés et la chambre en ordre, les deux descendirent prendre leur déjeuner. En passant devant le salon, James put voir qu'il y avait déjà plusieurs cadeaux qui l'attendait. Ils entrèrent dans la cuisine où deux assiettes les attendaient.
- Bon matin, leur dirent Henry et Auréa qui venaient tout juste de rentrer.
- Joyeux anniversaire mon chéri, dit la mère de James
- Merci.
James et Sirius s'assirent et dévorèrent avec appétit leurs toasts, leurs jambons et leurs œufs. Par la suite, ils sortirent de table et se rendirent dans la cour. Dehors, il faisait chaud et la journée s'annonçait très belle.
Vers 11h00, James put voir Remus qui arrivait. Peter ne pouvait être là, car il était en voyage en Suisse avec ses parents. Il ne rentrerait que la veille de leur retour à Poudlard.
Hey ! Salut Potter, salut Black, lança Remus en arrivant dans la cour.
Salut, dirent en même temps James et Sirius.
Alors, passé un bel été, demanda Remus à ses deux amis ?
Oui et toi, demanda James ?
Ouais.
Par la suite, cela ne prit pas deux minutes pour que les trois maraudeurs de 17 ans se mettent à se courir après. Des sorts plutôt à mourir de rire se mirent alors à sortir de
partout. Un peu plus tard, les deux cousins de James, Vincent et Joël, arrivèrent.
- Alors, on ne nous a pas attendus si je vois bien, demanda Vincent ?
- Qu'es-ce qu'on attend, demanda Joël ?
Ainsi, ils se joignirent à Sirius, James et Remus. Les cinq garçons coururent partout autour de la maison et ce n'est que quand ils entendirent la voix d'Auréa retentir qu'ils s'arrêtèrent. Avant de rentrer, ils prirent le temps de constater qu'aucun d'entre eux n'était dans son état normal. James avait les cheveux qui changeaient de couleurs, Sirius avait des ailes dans le dos et Remus avait deux pieds droits. Les deux cousins de James n'avaient pas échappé à la règle. Vincent avait le corps qui changeait de couleurs et Joël agissait maintenant comme un chien.
- Mais, qu'es-ce que vous faite ? demanda Auréa avant d'éclater de rire en voyant l'état des autres.
Elle pointa alors sa baguette sur les cinq et les ramena à leur état normal. Ils reprirent leur esprits et rentrèrent au salon, où les cadeaux de James étaient toujours, mais cette fois, bien plus nombreux. Avant de développer les cadeaux, ils mangèrent et ce fut ensuite Joël qui interrompit en premier le silence qui s'était installé.
Ouvre mon cadeau, dit-il en lui tendant un paquet.
James prit le cadeau et après s'être assuré qu'il n'y avait aucun sort dessus, le développa rapidement pour découvrir un livre avec une vieille couverture rouge sur la quelle il était marqué Les meilleurs équipe de quidditch du monde. Il l'ouvrit pour y jeter un coup d'œil rapide et il remercia son cousin. Puis les autres cadeaux suivirent.
Ses parents lui avaient offert un nouveau balai et Vincent une trousse pour entretenir son balai. Remus, quant à lui, lui offrit un livre sur les animagus. James fut bien heureux. Depuis deux ans, lui et les trois autres maraudeurs avaient décidés de devenir animagus, mais malgré le fait qu'ils avaient réussi, James en avait encore beaucoup à apprendre sur ceux-ci. Quand James ouvrit le cadeau que Peter lui avait envoyé, il fut un peu surpris car celui-ci lui offrait des accessoires pour chat.
Il est au courant que je n'ais pas de chat, demanda t-il en se tournant vers ses amis?
Il a dû se tromper dans sa commande, dit simplement Sirius. Ce n'est pas étonnant de sa part.
- Sirius, je n'ai pas eu ton cadeau, dit James sans trop prêter attention à ce qu'il
venait de dire. Tu ne l'a pas oublié j'espère ?
Non, non, répondit-il en approchant une boite vers James.
James prit la boite et faillit l'échapper en découvrant que le paquet bougeait tout seul.
Fait attention, lui lança Sirius avec un sourire en coin, c'est fragile !
Qu'es-ce que tu m'as acheté ? demanda James un peu suspicieux.
Comme je le connais, c'est probablement un gnome qui va te sauter au cou, dit Vincent en riant.
Ouvre-le et tu vas voir, dit Sirius sans plus d'explication.
James décida donc d'enlever le couvercle de la boite, malgré l'hésitation qu'il avait. Ils virent alors un petit éclair noir bondir hors de la boite.
C'était quoi, demanda James un peu surpris ?
C'est un chat, lui répondit Sirius.
Trop génial, merci! Je comprends mieux maintenant le cadeau de Peter.
James rattrapa le chat et le pris dans ses bras.
Il est tellement petit, dit Vincent.
C'est une femelle ou un male, demanda Joël ?
C'est une femelle, répondit Sirius, de plus, elle ne grossira pas plus, c'est le vendeur qui me l'a dit.
Trouve lui un nom, lui dit son père.
Je ne sais pas, vous avez une idée demanda James ?
Milla, ça pourrait être un joli nom, proposa Remus.
J'aime ce nom, dit James, et toi Milla, ajouta t-il en se tournant vers son chat ?
Comme réponse, celle-ci lui donna un petit coup de langue dans la face. Le reste de l'après-midi, ils continuèrent à se courir après et James en profita pour essayer son nouveau balai. Quand vint l'heure de dire au revoir, il salua ses deux cousins et Remus, car Sirius restait encore à dormir ce soir là. Ils étaient vraiment inséparable ces deux là.
Quelques heures après le souper, Sirius et James montèrent se coucher, car les deux adolescents étaient fatigués de leur journée et le lendemain ils devaient se rendre sur le chemin de traverse.
Le lendemain, c'est James qui se réveilla en premier. À peine vu-t-il que son ami dormait encore, qu'une idée lui vint en tête pour prendre sa revanche de la veille. Silencieusement, il se leva de son lit et alla prendre sa baguette et la pointa sur Sirius en murmurant un sort qui fit léviter le corps de celui-ci, en plus de se retrouver la tête vers le sol. Sentant qu'il avait de la misère à respirer, Sirius se réveilla et lâcha un cri étouffé quand il se rendit compte qu'il ne touchait plus au sol.
- Alors Sirius, on ne se sent plus en confiance ? demanda James amusé de voir la tête que faisait son ami.
- Relâche-moi tout de suite, dit Sirius qui se débattait dans l'air mais sans résultats.
- Tu es sure ?... D'accord.
James annula le sort et Sirius tomba dans une bassine d'eau froide que son adversaire, si on peut dire, avait fait apparaître juste avant. En moins de 5 secondes, Sirius fut hors de l'eau et tout grelotant. James qui n'était tout de même pas sans cœur fit venir une serviette de la salle de bain et la tendit à son ami tout en savourant sa victoire.
Avant que la mère de James se rende compte de quelque chose, les deux garçons, qui étaient maintenant à égalité, remirent un peu d'ordre dans la pièce. Ils descendirent par la suite à la cuisine où un petit déjeuner copieux les attendaient. Après s'être resservis plus d'une fois, les deux jeunes sorciers furent enfin prêt à se rendre sur le chemin de traverse. Une fois rendu sur place, ils durent se séparer. Auréa avait des courses à faire pour son travail et Henry devait se rendre à un rendez-vous à la banque. À leur grand bonheur, James et Sirius se retrouvèrent donc seul. Ils partirent ainsi acheter leurs livres, des parchemins, de l'encre et tout ce dont ils auraient besoin cette année pour leur ASPIC. Étant vraiment inséparable, les deux jeunes sorciers avaient réussi les même BUSES l'année précédente. Ils continuaient donc cette année en Défenses Contre les Forces du Mal, Potions, Sortilèges, Métamorphose et Botanique. L'avant-midi passa et vers l'heure du dîner, ayant fini leurs achats, James et Sirius se dirigèrent vers le chaudron baveur où ils avaient rendez-vous avec Henry. À mi-chemin, alors qu'ils pouvaient apercevoir l'enseigne du chaudron au bout du chemin, une explosion retenti à quelques mètres derrière eux.
Ce fut d'abord un étonnement générale, mais qui peu de temps après laissa place à une panique totale de tous les sorciers qui se trouvaient sur place. Tout le monde rebroussait chemin pour se sauver du lieu d'explosion. Ceux qui pouvaient transplaner le faisait alors que tous les autres cherchaient la cheminer la plus proche pour pouvoir partir. Sirius et James durent s'accrocher au mur pour ne pas se faire emporter pas la foule. James, en sautant sur ses pieds, essayait de voir ce qui c'était produit, mais n'y parvenait pas. Ils n'eurent par contre pas long à attendre pour avoir une réponse à leur questionnement silencieux. En voyant la marque des ténèbres faire son apparition dans le ciel, des cris d'horreurs se rajoutèrent au chaos déjà existant.
James et Sirius partirent sur le champ en voyant la marque. En entrant au chaudron baveur, ils purent voir des dizaines de sorciers qui transplanaient ou qui se sauvaient au plus vite à l'aide de la poudre de cheminée. Ils eurent de la misère à trouver le père de James. D'ailleurs, ce n'est pas lui qu'ils trouvèrent, mais plutôt Elie, la mère de Sirius.
Quand celle-ci les vit, ils n'eurent même pas le temps de prononcer un mot, qu'ils se firent emportés vers une cheminée pour se retrouver deux minutes plus tard dans le salon des Potter.
Qu'es-ce qui ce passe, demanda James ?
Ne bouger surtout pas de la maison, répondit simplement Elie d'un ton sans réplique. Je reviens, dit-elle avant de transplaner.
Elle doit être partie pour l'hôpital, dit Sirius qui essayait de justifier se départ aussi rapide. Quant à ton père et ta mère, ils doivent être…
… au combat, termina James déprimé.
Elie, la mère de Sirius était une médico-mage très réputée et dans ce genre de situation, on faisait toujours appel à son aide. Henry Potter et Auréa Potter, quant à eux étaient les deux sorciers les plus réputés en Angleterre pour leur force au combat. Les Potter avaient toujours étés réputés depuis des décennies, mais depuis que Henry c'était marié avec Auréa, cela n'avait qu'augmenté ce prestige. Seulement, ce prestige avait aussi amené le danger. Depuis quelques années déjà, Lord Voldemort était prêt à tout pour éliminer cette famille. James savait qu'il était en danger, même si ses parents ne lui en avaient jamais vraiment parlé.
N'ayant rien d'autre à faire qu'attendre, les deux jeunes sorciers s'assirent sur un sofa et attendirent. Ni un ni l'autre n'avait le cœur à parler et donc, l'attente leur parut bien longue. Cela leur semblait une éternité qu'ils attendaient quand ils virent soudainement le père de Sirius apparaître devant eux. Celui-ci était auror et avait donc un travail important en ce genre de situation.
Bonjour, es-ce que tout va bien, demanda t-il l'air pressé ?
Oui, aucun problème. Es-ce…, mais Sirius ne put finir sa phrase.
Vu la situation, vous devrez aller passer la nuit chez Remus. Sa mère va venir vous chercher, alors allez préparer vos valises.
Mais..., commença Sirius.
Désolé, je n'ai pas le temps, puis il transplana.
Au revoir ! Bonne année à toi et content d'être ton fils ! s'exclama Sirius, fâché que son père ne l'ait pas écouté.
Aller vient, lui adressa James, en essayant de calmer un peu son ami. La mère de Remus va bientôt arriver. Et puis… mes parents non plus ne sont pas là.
Ouais, répondu Sirius peu convaincu. Montons.
Ils montèrent et quand ils redescendirent avec leurs valises et Milla, le chat de James, qui était lové dans son cou, ils entendirent un «pof» dans le salon.
Il y a quelqu'un, demanda Kate, la mère de Remus ?
Oui, nous arrivons, répondit James
Ils entrèrent dans le salon et sans un mot de plus, ils se rendirent dans la cheminée pour se retrouver ensuite dans la cuisine des Lupin. En sortant de la cheminée, la mère de Remus leur souhaita la bienvenue et leur indiqua que son fils était au premier et qu'il les attendait.
James et Sirius montèrent leurs valises dans la chambre de leur ami où ils le vire assit sur son lit en train de lire un livre. Le reste de l'après-midi, rien de spécial ne se passa. Une fois, après le souper, ils crurent entendre le père de James parler avec Kate, mais ils ne purent entendre la conversation et aucun renseignement ne leur fut donné sur la situation. Cela mettait les trois sorciers en colère, car ils jugeaient qu'a à leur âge ils avaient le droit d'être informer sur ce qui ce passait dans le monde. Les heures passèrent donc et n'ayant rien d'autre à faire, ils se couchèrent. Le lendemain, les trois sorciers prirent un déjeuner rapide avant que Kate ne les reconduit à la gare de King Cross où leur train partait de la voie 9 ¾ à 11 heure précisément, comme à chaque année.
Une fois à la gare, James put voir que plusieurs sorciers s'assuraient que tout allait bien. Sirius qui avait aussi remarqué cette mesure de sécurité fit remarquer à James et Remus que deux sorciers les suivaient depuis qu'ils avaient franchis la porte de la gare. Sans se poser plus de questions, James pouvait deviner que ces deux sorciers assuraient la sécurité de leur groupe de quatre, mais en particulier de lui, James Potter. Il se doutait bien que cette initiative venait de sa mère et de son père. Rendu de l'autre côté du mur, deux autres avait déjà prient la relève avant même qu'ils ne s'en rendent compte.
Le quai était bien plus bondé qu'à l'habitude à cause de toute cette sécurité. La mère de Remus leur souhaita alors un bon voyage et une bonne année à Poudlard. Elle leur dit de faire attention à eux, puis elle partie en transplanant. Sous le choc de se départ soudain, les trois garçons restèrent là sans bouger ou parler. Puis, voyant qu'il ne restait que cinq minute avant le départ de train, ils se dirigeairent vers celui-ci, toujours suivi de sorciers qui assuraient leur sécurité. Les trois amis eurent de la difficulté à se rendre jusqu'au train à cause de la foule. Ce n'est qu'une fois rendu à l'intérieur du train que James remarqua qu'on avait arrêté de le suivre lui et ses deux amis.
Une fois embarquer, ils regardèrent dans chaque cabine jusqu'à ce qu'ils en trouvent une de libre dans le dernier wagon du Poudlard Express, là où se tenait la plus part des Griffondor. À peine eurent-ils mit leur bagages au bon endroit, qu'une sorcière de leur âge s'arrêta devant leur porte avec ses propres valises. Elle était assez grande et mince. Ses longs cheveux entre le brun et le roux ondulaient sur ses épaules pour s'arrêter dans le bas du dos. Par contre, ce qui était le plus remarquable chez elle était ses yeux d'un vert émeraude, il était impossible de ne pas les remarquer. Elle se tourna alors vers eux et ouvrit la porte.
Il reste encore une place pour moi j'espère, dit-elle avec un sourire en coin.
Lily! s'exclama James la voyant.
Il sauta d'un bon vers elle et la prit dans ses bras pour ensuite l'embrasser avec passion sur les lèvres. Ce n'était que depuis la fin de l'année dernière que Lily et James s'étaient enfin avoué leurs vrais sentiments l'un pour l'autre. D'ailleurs, le reste des Maraudeurs en était bien heureux et même soulagé, après tout ce qu'il avait dû endurer de ses deux là. Malheureusement, à la grande déception de James, celui-ci avait vite apprit que Lily partait en France pour tout l'été et qu'il ne pourrait donc pas la voir avant le début de sa nouvelle année à Poudlard. C'était donc pourquoi il était si heureux de revoir sa petite amie.
Tu m'as manqué Lily.
Toi aussi tu m'as manqué. J'avais hâte de te revoir depuis le début de mes vacances.
Alors pourquoi es-tu parti ?
Ne recommence pas avec ça, répondit-elle d'un air faussement sévère.
Tu viens t'assoir? demanda t-il sans se préoccuper de la réponse de celle-ci.
J'attendais que tu me le demande, dit-elle en riant.
Quelques minutes avant que le train parte, Peter entra dans la cabine, heureux d'avoir enfin trouvé ses amis. Les quatre autres l'accueillir avec plaisir, puis lui demandèrent comment c'était passé son voyage en Suisse. Par la suite, ce fut au tour de Lily de leur raconter son voyage pendant près d'une heure. Seulement, une fois qu'elle eu fini, le silence tomba dans la cabine. Ils avaient bien rient pendant une heure ou deux, mais maintenant que cela était fini, tous se rappelaient ce qui c'était passé la veille. Personne n'osait parler en premier et comme dans bien des cas, ce fut Peter qui brisa ce silence en premier.
Es… es que quelqu'un sait qu'es-ce qui c'est passé hier, demanda t-il un peu gêner ?
James et moi étions sur place, mais nous n'avons pas pu voir grand choses, expliqua Sirius.
À part la marque de Voldemort, rajouta James.
À l'exception de Peter, personne n'avait frémit en entendant le nom du mage noir. S'ils voulaient survivre face à lui, mais qu'au départ ils craignaient son nom, ils n'auraient aucune chance de survivre. C'est la personne qu'il fallait craindre et non pas le nom qu'elle s'était donné.
- Il n'y a personne qui a de journal ?demanda Lily. Je n'ai pas réussi à prendre
Celui de mes parents ce matin.
Oui, répondit Remus en sortant la Gazette du Sorcier de son sac. J'ai réussi à le voler à ma mère juste avant de partir ce matin.
Curieux de nature et avide de savoir ce qui c'était passé la veille, James s'empara du journal et se mit à lire la première page. Sur celle-ci on pouvait voir une photo de la marque des ténèbres qui flottait au dessus du chemin de traverse et qui était accompagnée d'un article. Après avoir lu celui-ci, James releva la tête et laissa tomber la Gazette parterre. Tous purent alors voir que ses yeux étaient rouges et que de grosses larmes coulaient le long de ses joues. Toute curiosité venant le la part du jeune garçon s'était envolée.
Qu'es-ce qu'il y a, demanda Lily inquiète ?
James ne disant pas un mot, Lily ramassa le journal qui était maintenant rendu à ses pieds et commença à lire à voie haute.
« Hier, après la première attaque, une deuxième a eu lieu une demie heure plus tard et cela toujours sur le Chemin de Traverse. Sur place il y avait la célèbre Auréa Potter qui fut blessée. Elle se trouve actuellement à Sainte-Mangouste, où les médicos-mages nous ont dit qu'elle ne courait aucun risque et qu'elle se rétablirait dans les prochains jours.»
À la fin de la lecture de l'article, Lily déposa le journal à ses côtés et pris James dans ses bras. Elle et les trois autre Maraudeurs tentèrent alors de le consoler pendant près d'un quart d'heure.
Hier, commença James, c'était mon père qui a transplané dans la cuisine de Remus. Il était là et il ne m'a rien dit. Pourquoi, hurla t-il ?
Il ne voulait probablement pas que tu t'inquiète pour rien, lui répondit Remus. Et puis… on dit qu'elle ne court aucun risque et qu'elle va se rétablir non ?
Oui, seulement c'aurait put être pire.
Mais ce n'est pas arrivé, poursuivit Sirius. Ce n'est pas la première fois que ta mère survit à une attaque et ce ne sera pas la dernière, tu peux me croire.
T'as probablement raison, fini par admettre James en essuyant ses larmes.
Es-ce que tu as lu autre chose, lui demanda Lily ?
Oui. À la première attaque il y a eu deux morts, mais aucun blessé. A la deuxième attaque, il n'y a eu qu'un seul blessé autre que ma mère et il semble qu'il va sans tirer sans trop de conséquences.
Le reste du voyage se fit dans un silence plutôt écrasant. Aucun n'osait parler et même Peter pu retenir les questions qui lui brulaient le bout de la langue. La dernière demi-heure du trajet arriva et Lily et Remus se levèrent alors, sans aucun bruit, pour se rendre à la réunion des préfets. Puis, c'est avec un certain soulagement que James, Sirius et Peter virent la gare de Pré-au-Lard. Remus et Lily étant juste revenu, ils sortirent les cinq sur le quai qui était déjà bondé et se dirigeairent vers les carrosses qui les mèneraient jusqu'à Poudlard où le festin de début d'année les attendaient.
