Rating : T, je préfère faire large, on ne sait jamais

Disclaimer : Comme vous vous en doutez, les personnages, les lieux et beaucoup de termes de vocabulaire sont à J. K. Rowling (qui, soit dit en passant, a un véritable talent pour l'écriture et une imagination que je lui emprunterais bien…)

Résumé : Normalement c'est Witchia qui devait le faire, mais elle ne semble pas pressée, alors… Si vous voulez, vous pouvez toujours vous plaindre auprès d'elle…

Remarques de l'auteur :
- toute ressemblance avec une autre fanfic serait purement fortuite (j'en lis beaucoup (d'ailleurs si en cherchez une à lire, n'hésitez pas !), donc il se peut que ça se voit un peu, malgré le fait que je fasse tout pour ne pas recopier d'autres auteur)
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je suis ouverte à toute idée ou suggestion… je ne suis pas infaillible quant à mon orthographe ou ma grammaire, même si je fais tout pour faire le moins de fautes possible… quant à mon imagination, bien qu'elle soit débordante (surtout quand il s'agit d'Harry Potter), je ne suis pas à l'abri d'une panne sèche, donc si vous avez des propositions, je suis preneuse ! Ne soyez toute fois pas déçus si je ne retiens pas votre idée, je ne retiendrai que celles qui m'inspirent et qui vont dans les sens de ce que j'ai imaginé dans les grandes lignes…

Dédicace aux premières personnes qui ont lu cette fanfic… C'est-à-dire mes compagnons de tortures, ceux qui ont dû subir durant l'année 2005-2006 une certaine prof dont je ne donnerai pas le nom. Eh oui, toi qui me lis, je t'apprends que les quatre premiers chapitres de cette fanfic ont été écrits alors que j'étais en cours de math… Le pire, c'est que dès que j'avais fini d'écrire une page ou que je m'arrêtais pour écouter un peu la prof, j'avais toujours une voisine pour me piquer mes feuilles et me lire pour occuper le temps… Eh oui, comment convertir une classe entière à Harry Potter… Donc dédicace à Adeline (ma plus grande victoire : elle s'est ingurgitée les 3 premiers DVD en un week-end !), Céline (on recommence cette année ?), Claire, Aude, Rose (qui était venue assister à une matinée de mes cours et qui n'a même pas tenu ! c'est mieux ce que j'écris, hein ?)… Je crois que j'oublie personne ?

Bon, maintenant c'est bon, j'ai fini de raconter ma vie, vous pouvez aller lire…

Ah si, dernier truc, le passage en italique de ce chapitre représente le point de vue général…

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Chapitre 1 : Les premières pages

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Le mardi 20 septembre 1977,

Salut. Je me présente : je m'appelle Lily Evans et je suis en septième année à Poudlard, la plus grande école de sorcellerie d'Angleterre. J'écris dans ce journal sous le conseil de mon psy...

Le psy... Encore une idée de ma mère qui voit que je lui échappe peu à peu et qui trouve que je suis trop sur les nerfs.

C'est vrai qu'être une vraie boule de nerfs entre les grandes vacances alors qu'on n'a rien à faire, c'est plutôt troublant.

Mais quand on reçoit des lettres d'amour de son pire ennemi, on comprend mieux mon énervement... Et si encore j'en recevais une un coup de temps en temps... Mais non, j'en reçois TOUS les jours, et même parfois plusieurs par jour ! Il y a des fois où je me demande si je ne devrais pas acheter une cage pour la chouette qui fait l'aller-retour de chez lui à chez moi pour qu'elle puisse un peu se reposer... La pauvre bête !

Il y a même une fois où, après avoir fini par dénicher une cage dons notre grenier, j'y avais enfermé sa chouette pour ne plus recevoir ses lettres... Mais deux jours après, un hibou était venu frapper à ma fenêtre pour m'apporter une nouvelle lettre... Deux fois plus longue que les habituelles ! Dedans, il s'excusait du fait que je n'avais sans doute pas reçu sa lettre de l'avant-veille, sa chouette s'étant sans doute perdue en chemin... Non mais ! La pauvre bête fait l'aller-retour tous les jours et elle se planterait de chemin ! Je suis sûre qu'elle serait capable de faire le trajet les yeux fermés... Si encore elle était vieille, on pourrait encore lui accorder le bénéfice du doute en supposant qu'elle ait la maladie d'Alzheimer... Mais non ! Elle a maximum deux ou trois ans ! Ce type me prend vraiment pour une conne. A moins qu'il croie vraiment ce qu'il dit, et dans ce cas, il faut au plus vite l'emmener à Sainte Mangouste, à l'étage des maladies mentales...

Donc, il m'avait écrit que sa chouette s'était sans doute perdue en chemin, et par conséquent il m'avait donc réécrit la lettre que j'étais censée recevoir (et que j'avais reçue !), avec un petit surplus... de deux pages pour se faire pardonner. Ce jour-là, j'ai frisé la crise d'hystérie ! C'est ce qui a décidé ma mère à l'emmener voir un psy (je devrais peut-être parler de lui au psy la prochaine fois que je verrai, je suis sûre que son cas l'intéresserait beaucoup).

Pour la fin de la petite histoire, si ça t'intéresse, j'avais libéré sa chouette juste après avoir reçu sa lettre d'excuses... On aurait dit qu'elle me remerciait de l'avoir obligée à rester deux jours chez moi enfermée dans une cage... Ce qui est plutôt étonnant quand on sait que ces animaux-là aiment leur liberté... Elle doit franchement en avoir marre de faire tout le temps le même trajet.

Mais pourquoi ne pas réagir en lui envoyant une lettre bien sentie me diras-tu. Eh bien, j'ai essayé... De la lettre polie à la lettre d'insultes (assez fleuries, je dois d'ailleurs dire) en passant par la beuglante, j'ai tout essayé. Mais il faisait comme si de rien n'était, comme si il ne les recevait pas... Ah si, une fois il y a fait référence : je lui avais envoyé une beuglante et dans sa lettre il me disait qu'il était très content de mon cadeau, que ça lui avait rappelé Poudlard et il me demandait de lui en envoyer d'autres pour l'aider à patienter jusqu'à à la rentrée... Brr... Rien que d'évoquer ce souvenir, ça me donne froid dans le dos... Il doit franchement être maso pour aimer m'entendre lui gueuler dessus... A moins il n'ait tenté de faire de l'humour, dans ce cas je dois dire que c'était franchement vaseux.

Je devrais sans doute ne pas lire ses lettres, me diras-tu, comme ça je serais moins sur les nerfs… Mais que veux-tu, c'est plus fort que moi, je suis trop curieuse… Je me demande toujours ce qu'il peut avoir à me dire pour m'écrire des lettres si longues… En plus (comme si la curiosité ne suffisait pas), je suis une grande optimiste. A chaque fois que je reçois une de ses lettres (ça vaut aussi quand je le vois s'approcher de moi), j'espère toujours que c'est pour s'excuser de tout ce qu'il m'a fait subir et pour me dire que c'est fini, qu'il ne recommencera plus… Je garde toujours un petit espoir qu'il finisse par mûrir. Mais plus le temps passe, plus mes espoirs s'amenuisent, et plus je me dis que ce jour-là n'arrivera jamais.

Tu dois te demander pourquoi j'écris… Ok, j'ai dit que c'était le psy que j'avais été voir cet été qui me l'avait demandé, mais je ne t'ai pas expliqué pourquoi. En fait, quand le psy a vu mon niveau de nervosité, il m'a proposé plusieurs méthodes pour me calmer : prendre des calmants (option que j'ai tout de suite rayée, si je commence maintenant à 17 ans, qu'est-ce que ce sera plus tard ! J'ai pas envie de devenir une accro aux calmants et autres médocs en tous genres !), faire des séances de relaxation (mouais, bof, j'ai déjà essayé mais c'est pas super efficace, et en plus en 7ème année, j'ai peut-être autre chose à faire… (comme préparer mes ASPIC, par exemple !)), ou faire un « journal-déstresseur » (invention du psy…). Je te devine perplexe à la lecture de ces derniers mots. Aussi, je vais te ressortir la définition qu'il m'a donnée : « C'est pour que vous vous défouliez dessus, mademoiselle. Dès que vous sentirez la colère monter en vous, vous mettrez tout ce que vous ressentez, ce qui vous passe par la tête, dans ce journal. Comme ça vous vous calmerez toute seule, sans avoir à vous en prendre à vos proches… C'est un "journal-yoga" si vous préférez… Ecrire dedans remplace une séance de yoga. » Voilà, ça t'explique mieux à quoi tu vas servir…

Tu dois aussi te demander pourquoi je ne commence à écrire que maintenant, en ce 20 septembre, alors que j'aurais normalement dû commencer à noircir tes premières pages pendant les grandes vacances. En fait, je ne voyais pas l'utilité de raconter mes déboires à un journal. C'est pourquoi j'avais décidé de te remiser tout au fond d'un des tiroirs du bureau de ma chambre. Pourtant mes nerfs ont continué à me jouer des tours pendant le reste des grandes vacances. Mais malgré les supplications de ma mère, je ne voulais pas te sortir de ton tiroir. Je pensais ne pas avoir besoin d'un stupide journal (j'espère que tu n'es pas susceptible) pour résoudre mes problèmes. Et surtout, j'avais peur que quelqu'un tombe sur toi et se mette à lire tout ce que j'avais décidé de te livrer. Les gens me prendraient pour une folle… Et puis, c'est mes secrets, c'est personnel !

Le jour où je préparais mes bagages pour ma deuxième maison (Poudlard, bien sûr ! Cela fait quand même 6 ans que je passe 10 mois sur 12 là-bas…), ma mère est repartie à la charge. Elle m'a demandé de t'emmener avec moi, que cette année c'était les ASPIC et qu'il fallait que je mette toutes les chances de mon côté pour réussir au mieux, et que les révisions me stressaient assez comme ça, que je n'avais pas besoin de stress supplémentaire… Là, elle venait de toucher une corde sensible… Ce qui acheva de me décider (en plus de la constatation que si je te mettais dans ma valise elle arrêterait de ma saouler avec ça), c'est lorsqu'elle m'a dit que de toute manière ça ne me coûterait rien de t'emmener, que tu ne prenais pas beaucoup de place… Je me décidais donc à t'enfermer dans une de mes malles, mais tout au fond, hein, on ne sait jamais, quelquefois que quelqu'un te voie…

Arrivée à Poudlard, j'avais complètement oublié que je t'avais emmené, j'avais même oublié jusqu'à ton existence… Jusqu'à il y a peu de temps. Attention, il ne faut pas croire que je n'étais plus sur les nerfs. C'était même totalement l'inverse. Tout ça à cause de LUI ! J'en viens presque à regretter cet été et ses lettres journalières… Il n'y a pas à dire, le voir tous les jours, c'est ce qu'il y a de plus dur à supporter… S'il n'était pas là, Poudlard serait un vrai paradis ! (Enfin, si on oublie tous ces futurs Mangemorts et leurs idées de sang-pur…) Je restais donc une vraie boule de nerf, pour le plus grand malheur de mes amies qui devaient à longueur de journées supporter mes colères et autres coups de gueules, et sous les regards amusés de mes camarades de Gryffondor et des autres maisons (ainsi que des professeurs) pour qui nos engueulades étaient devenues l'attraction tant attendue de la journée.

Mes amies m'ont dit qu'elles en avaient marre, qu'il fallait que je trouve un moyen pour que nos querelles cessent. Et j'étais d'accord : il fallait que ça s'arrête. J'avais donc décidé de prendre le taureau par les cornes et d'aller le voir (pour un coup que c'était pas l'inverse) pour qu'on trouve un arrangement. Mais ce gros malin a cru que j'avais fini par craquer, que j'en pinçais pour lui… Je me suis donc mise en colère. Et à partir de ce jour-là, ça a été encore pire qu'avant. Il est devenu encore plus collant, encore plus entreprenant… bref, encore plus chiant. J'aurais pas cru que c'était possible qu'il devienne pire qu'avant. J'en avais marre, je n'en pouvais plus, je frisais la crise d'hystérie chaque fois que je le voyais (même de loin) ou que j'entendais prononcer son nom.

Un jour que je lâchais mes nerfs dans mon dortoir, je me suis mise à vider mes malles et les tiroirs de mon armoire en projetant mes affaires dans toute la pièce. Mes amies m'y avaient laissée seule, sachant qu'elles ne pouvaient rien pour moi et ne voulant pas subir de plein fouet ma colère. Alors que j'envoyais valser la dernière robe que m'avait offerte ma mère, qui, soit dit en passant, est une véritable horreur mais que j'avais emmené pour lui faire plaisir, mes yeux s'étaient posés sur le fond de la malle qui te contenait. Ta vue m'avait stoppée dans ma folie destructrice et m'avait calmée. Je n'allais pas encore avoir à noircir tes pages pour ce jour-là. Mais à ce moment-là je me suis promise de t'utiliser la prochaine fois que quelque chose me mettrait trop sur les nerfs…

Il ne me restait plus que le problème du secret. Comment faire pour que personne ne puisse te lire et pour que (si possible) personne ne connaisse ton existence ? Donc, après m'être calmée et avoir réparé et rangé tout le bazar que j'avais fait, je me suis mise à réfléchir à tous les sorts que je connaissais pour les avoir appris en cours ou pour les avoir lus dans des livres que j'avais empruntés à la bibliothèque. Mais aucun de ceux qui me venaient à l'esprit ne convenait. Donc je t'ai à nouveau caché au fond de la malle et j'ai filé à la bibliothèque pour y trouver les sorts qu'il me fallait.

Imaginez une Lily Evans qui traverse à toute allure la Salle Commune (sans oublier que peu de temps avant elle avait débarqué dans l'autre sens à une toute aussi vive allure et en bousculant toutes les personnes qui se trouvaient sur son passage). C'était un spectacle assez… particulier. Ainsi, pour son deuxième passage, tout le monde s'était écarté, les uns (les plus jeunes) étant tout effrayés car craignant les foudres de leur "bien aimée" préfète-en-chef, les autres (les plus âgés) perplexes, se demandant ce que le pire ennemi de la jeune fille avait encore bien pu faire…

Pendant le trajet qui me menait à la bibliothèque, j'essayais de me souvenir du titre d'un livre qui pourrait contenir la formule qui m'intéressait. En effet, je me souvenais avoir déjà ouvert un livre qui expliquait comment cacher aux yeux de tous n'importe quel objet. Ca devait être lorsque j'étais en troisième, ou en quatrième année. Le titre était-il Comment rendre invisible ? Non… Ou alors Astuces et sorts utiles pour une mission d'infiltration ? Non plus… Ce n'est qu'une fois arrivée devant la porte de la bibliothèque que je le retrouvais : Sorts et manipulations, ou comment cacher la vraie fonction d'un objet.

Avant d'entrer, j'ai patienté quelques instants pour reprendre mon souffle (je n'avais pas envie de me faire virer par Mrs Pince pour tapage « dans un lieu qui devrait être silencieux, mademoiselle ! »). Une fois calmée et à l'intérieur, j'avais parcouru les allées à la recherche de l'ouvrage en question. Quand je l'ai eu dans les mains, je me suis mise à le parcourir fébrilement, jusqu'à ce que je trouve ce que je cherchais… J'avais trouvé LA formule parfaite… Pourquoi parfaite ? Parce que même si quelqu'un trouvait la bonne formule (ce qui avais déjà peu de chance de se produire), il faudrait en plus qu'il réussisse à imiter parfaitement ma voix (difficile, mais pas impossible) et en plus il faudrait qu'il connaisse le mot de passe à dire juste après avoir prononcé la formule, mot de passe que j'ai moi-même choisi et que je suis la seule à connaître… Sinon, tout ce qui apparaîtrait à la personne qui tenterait de lire serait un truc du genre « Remets ça à sa place, c'est pas bien de toucher aux affaires des autres, espèce de sale petit/petite fouineur/fouineuse ! ». (Ndla : ça ne vous dit rien ? Non, vous êtes sûrs ? Ca fait penser à la Carte du Maraudeur, bien sûr ! En effet, nos chers maraudeurs ont utilisé une variante de la formule que Lily a trouvée pour sécuriser leur célèbre carte de Poudlard… Comme quoi le hasard est bien fait… Ou mal fait, ça dépend du point de vue dans lequel on se place…) Je t'ai donc lancé ce sort et je t'ai mis dans une des multiples poches de ma grande malle, poche à laquelle j'ai jeté un sort d'invisibilité partiel (Ndla : il faut lancer un sort dessus pour la faire apparaître). Avec ça, si quelqu'un réussit à te lire, j'y comprends plus rien !

Bon, je crois que je vais arrêter d'écrire car il est déjà minuit, je n'ai pas vu le temps passer ! Surtout que demain je commence à 8 heures… Et j'ai intérêt à être en forme, c'est l'année des ASPIC, tout de même !

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Bon, je pense que vous avez compris, mais on ne sait jamais : « tu », c'est son journal…

Il faut m'excuser si vous trouvez des fautes, j'utilise un logiciel à reconnaissance vocal pour aller plus vite, mais il a parfois du mal à comprendre ce que je lui dis… Par exemple, quand je lui ai dit « école de sorcellerie », cet abruti m'a écrit « école de céleri » ! Heureusement pour vous que je me relis !

Alors, ce premier chapitre ? Ca mérite une review ?