Hello tout le monde !
Cette histoire est la même que j'ai écrite pendant les vacances de Noël, j'y ai simplement apporter quelques petites modifications et surtout, je l'ai découpé en chapitres. Pourquoi ? Et bien parce qu'elle me semblait un peu longue en un seul et même bloc.
Du coup, je vous la reposte découpée et revue. Rien ne change (ou presque)…
Bon je vous préviens, je suis un peu fleur bleu, mais on fait ce qu'on veut, c'est de la fiction ! ;-)
Bonne lecture,
Maddy
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Comme tout le monde le sait, cet univers ne m'appartient pas, tout comme ses personnages qui sortent de l'esprit de Mme Meyer. Cela dit, certains sont de moi et je ne suis pas certaine qu'en faire la liste soit utile, vous devriez les identifier. ;-)
Chapitre 1
La nuit était calme en ce début du mois de juin. Les touristes n'étaient pas encore très présent et ceux-ci, ainsi que les habitants, étaient bien au chaud au fond de leur lit. Il était plus de minuit et un seul couple déambulait dans les rues, suivi par deux personnes légèrement en retrait.
— Cette soirée est très agréable. Je t'en remercie.
La voix de la femme était à son image, belle, gracieuse, majestueuse. De plus un sourire se devinait dans ses paroles et sur son visage, magnifiquement encadré par de lourde boucle brune.
— Tu sais bien que je ferais toujours tout mon possible pour te rendre heureuse.
L'homme, très grand et aux longs cheveux bruns, s'arrêta et contempla celle qui était à son bras avant de se pencher sur son visage pour l'embrasser. Ce baiser fut rapide, mais emprunt d'énormément d'amour.
Alors qu'ils poursuivaient leurs déambulations, des bruits les interpellèrent. Des mouvement ressemblant à une lutte entre deux personne et un petit cri rapide furent suivi par des pleures d'enfant.
Sans attendre, le couple se dirigea là où provenait les sanglots et ce, à une vitesse qu'aucun homme ne pouvait égaler. Toujours escorté des deux autres personnes, le couple finit par faire face à deux femmes. Elles se tenaient devant les cadavres d'un homme et d'une femme, alors qu'entre eux ce trouvait une enfant en pleure.
L'homme fit un signe de la main et ses deux accompagnateurs se saisirent des deux femmes et les plaquèrent contre un mur, avec une force telle que celui-ci trembla et se fissura. Elles tentèrent de se débattre, mais cela ne fit que resserrer les mains des deux hommes autour de leurs cous.
— Vous êtes des nouveau-nés n'est-ce pas. Déclara l'homme brun de façon majestueuse.
— Oui. Chuinta une des deux femmes, petite et blonde. Nous voulions nous nourrir et comme il y avait cette jolie petite famille, nous n'avons pas résisté.
— Vous ne savez-pas qu'il est interdit de chasser et se nourrir dans l'enceinte de cette ville. Continua calmement l'homme. C'est le seul lieu sur terre où aucun vampire ne peut tuer d'humain et vous l'avez fait.
— Et vous êtes qui pour nous dire quoi faire ! Argua la seconde femme, pas plus grande que son amie, mais brune.
— La personne qui a mit en place cette loi et un de tes Rois. Reprit-il sèchement.
Les deux femmes rigolèrent en même temps.
— Qui est votre créateur ? Leur demanda-t-il.
— Carlos, c'est tout ce qu'il nous a dit avant de nous mordre. Quand on c'est réveillée, il y a quelques mois, il n'était plus là. Expliqua la première femme.
— Je crois qu'il n'avait pas l'intention de nous transformer. Ajouta la seconde.
— Il est dommage qu'il n'ait pas prit la peine de vous inculquer les lois et les bonnes manières.
Les deux femmes regardèrent, sans bien comprendre, la compagne du roi, qui venait de prendre la parole. Cette dernière se détourna bien vite d'elles et porta son regard sur l'enfant qui pleurait toujours.
— Qu'alliez-vous faire d'elle ? Demanda-t-elle autoritairement.
— J'ai toujours voulu avoir un enfant. J'allais la transformer et m'en occuper. Expliqua la blonde.
Un sifflement menaçant s'échappa alors de la bouche des quatre personnes.
— Je pensais que nous aurions pu vous enfermer quelques temps dans une cellule du château. Ainsi vous auriez purgé une peine pour non respect de la loi au vu de votre condition particulière et non connaissance des lois. Malheureusement, maintenant, je me dois de vous faire détruire. Il est interdit de transformer des enfants en immortel. Et c'est une loi fondamentale avec laquelle il ne peut y avoir de seconde chance. Déclara sobrement le roi et sans le moindre sentiment dans la voix.
— QUOI ?! NON ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Laissez-nous…
Mais les deux femmes ne purent en dire plus, les hommes qui les maintenaient se transformèrent en bourreaux et leur arrachèrent la tête sans plus de cérémonie. Ils rassemblèrent ensuite en un tas les deux corps et y mirent le feu.
La reine reporta alors son attention sur la petite fille, qui était toujours assise au sol et pleurait désespérément en appelant sa maman.
— Mama… mama… veille-toi ! mama… pas dodo.
La femme fut touchée par cette petite fille qui tentait de réveiller sa mère, qui jamais ne rouvrirait les yeux. Elle s'approcha d'elle, s'accroupit afin d'être à sa hauteur et la regarda avec tendresse, avant de parler avec douceur.
— Bonsoir.
La petite fille tourna la tête dans sa direction et l'examina attentivement de ses grands yeux vert, toujours les larmes coulant sur ses joues.
— Peux réveil maman ?
La réaction de l'enfant surprit la reine. Habituellement c'était eux qui sentaient le plus la différence de condition et c'était pour cette raison que ceux-ci avaient peur et pleuraient si jamais ils croisaient un membre de leur espèce. Mais pas elle, celle-ci semblait simplement inquiète pour ses parents et demandait de l'aide pour les réveiller.
— Je suis désolée ma chérie. Souffla la femme.Ta maman et ton papa dorment très profondément.
La petite fille s'arrêta de pleurer, reniflant un grand coup tout en s'essuyant le nez avec sa manche.
— Vont pas ze réveiller ?
— Non. Acquiesça la reine. Ils sont dans un endroit très beau, tous les deux et d'où ils ne reviendront pas.
— Comme mamie ?
La reine comprit que l'enfant avait déjà été confrontée à cette situation et elle lui sourit alors doucement.
— Oui ma chérie, comme ta mamie.
L'enfant secoua alors la tête, faisant danser quelques mèches rousses qui s'étaient échappées de sa couette, tout en se remettant à pleurer.
— Veux pas !… Veux réveil…
Les pleurs de l'enfant firent mal au cœur, pourtant mort, de la femme. Elle ne résista pas et dans un élan maternelle, elle prit l'enfant dans ses bras pour la réconforter, Cela sembla fonctionner dans une certaine mesure, puisque les pleurs, bien que toujours présents, étaient beaucoup plus silencieux et éparses. La reine se releva et regarda son compagnon qui lui sourit, heureux de la scène qu'il voyait.
— Elle doit venir avec nous. Lui dit-il toujours en souriant. Tu la vois déjà comme ta propre fille et moi aussi. Et puis, je ne sais pas encore bien pourquoi, mais je sens qu'il faut qu'elle vienne.
— Je ne doute pas de ton don mon amour. Sourit grandement la femme,
Puis elle écarta légèrement l'enfant d'elle pour la regarder avec tendresse.
— Comment t'appelles-tu princesse ? Lui demanda-t-elle.
— Ro… Ro… Romy. Dit-elle entre deux sanglots.
— Enchantée Romy. Je m'appelle Didyme.
La petite secoua alors la tête doucement, faisant bouger ses boucles rousses.
— Tu vas venir avec moi pour dormir et je te promets que plus rien ne t'arrivera. D'accord ?
La petite fille hocha positivement la tête sans rien dire.
— Quoi qu'il se passe maintenant, sache que tu fais partie de notre famille.
Sans attendre, la reine posa une main sur la tête de la fillette pour l'enfouir dans son cou et partit à une vitesse vertigineuse en direction du château qui se tenait derrière elle. Elle fut suivie très rapidement par l'un des deux hommes, laissant le roi et le second homme, seuls, dans la ruelle.
— Félix, regarde leur identité.
L'homme s'exécuta et trouva rapidement ce qu'il cherchait.
— Miles et Carrie Dixon. Résidents américains en vacances ici depuis, ce soir. Ils venaient d'arriver, ils ont encore leurs valises. Et enfin, Rosemay Emily Dixon, trois ans.
— Bien. Fait disparaître les corps et leurs effets. Qu'on ne retrouve rien, jamais. Demande l'aide de Démétri. Trouve également les affaires de Rosemay et ramène-les dans mes appartements.
Félix hocha la tête et s'exécuta rapidement alors que le roi reprenait à son tour la direction du château.
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Ce dernier y entra rapidement et retrouva ses frères et leurs épouses dans le salon. Ces derniers étaient silencieux et en retrait, alors que leurs épouses entouraient Rosemay.
— Et bien, je constate qu'elle a déjà mis ces dames de son côté. Dit en souriant le roi.
— Marcus ! Grogna un homme petit, jeune et aux cheveux coupés en un carré d'un banc immaculé.
— Caïus ?
— Tu n'imagines tout de même pas une seule seconde que nous allons accueillir une humaine parmi nous. Une enfant qui plus est !
— Et bien si mon frère.
— Mais…
— Calme mon frère. Parla le troisième homme.
Plus âgé que Caïus, légèrement plus grand, les cheveux longs et d'un noir corbeau, son sourire était énigmatique alors qu'il regardait la petite fille toujours dans les bras de Didyme.
— Merci Aro. Cet enfant est déjà comme ma propre fille et celle de Didyme. Quoi que tu en dises, elle restera ici, avec nous et ce jusqu'à sa transformation une fois adulte. De plus je peux clairement voir que mes sœurs l'aiment déjà énormément, comme Aro et malgré ce que tu peux dire, toi aussi. Bon, il va te falloir un peu de temps pour accepter ce fait, mais c'est le cas. Énonça Marcus de façon calme et avec un sourire heureux sur le visage.
Cette attitude fit grogner un peu plus Caïus qui finit par se tourner vers son autre frère pour chercher du soutient.
— Et toi tu ne dis rien ! Tu le laisses faire !
Le roi se contenta d'hausser les épaules.
— Il n'y a rien à faire, le don de Marcus n'a jamais été faussé. Et il dit vrai, je la trouve adorable et je la voix déjà comme ma nièce. La majorité l'emporte Caïus, elle reste là.
Ce dernier se renfrogna, contrarié de ne pas obtenir satisfaction.
— Mon chéri, ne fait pas cette tête. Je suis certaine que tu vas adorer Romy. Et puis un enfant dans ce vieux château ne peut qu'être une bonne chose. Je suis persuadée que tous vont l'apprécier. Dit une jeune femme qui se rapprocha de Caïus et l'embrasse rapidement.
Tout comme les deux autres femmes, elle était très belle. La peau blanche, faisant ressortir ses yeux et lèvres rouges, ses cheveux très longs et blond lui donnait un côté irréel. De plus, sa démarche gracieuse et son port droit, caractéristique à tous ceux de son espèce, lui donnait une véritable allure royale.
— Athenodora dit vrai Caïus. Approuva Marcus.D'ailleurs, je sais qu'il faut qu'elle soit vers nous. Je n'arrive pas à me l'expliquer, mais je le sens.
— Je te fais confiance mon frère. Dit Aro en lui posant une main sur l'épaule. Ton don n'a jamais failli.
Le roi se tourna ensuite vers la petite fille et s'approcha d'elle. Aucune peur n'émanait d'elle, pourtant elle se trouvait au centre même du pouvoir vampirique et était entourée de la famille royale au grand complet. Aro s'assit en face de l'enfant, la regarda avec attention et doucement il lui prit la main. Mais contrairement à son habitude, il la relâcha quinze secondes après l'avoir saisit et regarda l'enfant troublé.
— Et bien mon frère, qu'as-tu ?
La reine, nouvellement maman, regarda avec attention son frère, attendant qu'il lui réponde.
— Je ne vois rien. Pas un seul souvenir de sa vie, comme si son cerveau me refusait l'accès.
Il fit une courte pause et se mit à sourire grandement heureux de sa découverte.
— Cette jeune demoiselle est parfaite ! Marcus mon frère, je comprends pourquoi tu voulais la ramener vers nous. Elle risque de développer un don incroyable une fois qu'elle sera l'une des nôtres.
— Elle est imperméable à ton don. Déclara sobrement Caïus avant de réfléchir. Mais es-tu certain qu'elle le soit pour tous ?
Son visage s'alluma d'un petit regard joueur, entraînant par la même occasion les grondements de Didyme.
— Je refuse que vous lui fassiez quoi que ce soit !
En entendant la reine hausser le ton, Rosemay, qui c'était assoupie dans ses bras, se réveilla en sursaut. Perdue dans son nouvel environnement, regardant tout autour d'elle, de ses petits yeux embrumés de sommeil, la petite fille se remit à pleurer.
— Tu es fier de toi, elle vient de se réveiller ! Grogna Didyme en direction de son frère.Excuse-moi ma chérie, ce n'est rien. Juste tonton Caïus qui me contrarie.
Elle se mit alors à berce doucement et tendrement l'enfant, qui se calma. La petite fille mit son pouce dans sa bouche, attrapa une mèche de cheveux bouclé de la reine et, tel un doudou, elle avec. Cette dernière sourit et poursuivit son mouvement de balancier.
— Caïus à raison ma sœur. Nous devons essayer, mais… Dit rapidement Aro devant le regard noir de Didyme. Rien de douloureux pour elle. Cela te convient-il ?
La femme réfléchit quelques instants.
— Puisque je n'ai pas le choix. Abdiqua-t-elle.
Aro, satisfait de la réponse, se leva et ouvrit la porte du salon.
— Alec, Jane, Démétri.
Ces derniers arrivèrent moins d'une minute plus tard et s'inclinèrent respectueusement devant leur roi.
— Entrez, j'ai besoin de vos talents.
Les trois gardes s'exécutèrent et s'inclinèrent une nouvelle fois face au reste de la famille royale.
— Bien, je voudrais que vous appliquiez vos dons sur cette jeune demoiselle. Expliqua Aro.
Les trois jeunes gens regardèrent plus que surpris la petite fille, qui était toujours sur les genoux de la reine et le pouce dans la bouche. Cette dernière les regarda rapidement, ses yeux de plus en plus remplis de fatigue de fatigue. Jane s'avança d'un pas, mais avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, les voix des trois femmes claquèrent dans la pièce.
— ARO !
— « Rien de douloureux », ce sont tes propres mots. Précisa Didyme en encerclant de façon encore plus protectrice le petit corps sur ses genoux.
Son frère poussa un long soupir et regarda Jane.
— Je suis désolé ma chère. Mieux vaut t'abstenir pour cette fois. Démétri. Peux-tu sentir sa fragrance ?
Le garde aux cheveux très courts et blonds foncés ferma quelques secondes les yeux pour se concentrer. Il fronça les sourcils, sortit quelques instants de la pièce, puis revint. Il reporta ensuite son attention sur l'enfant de façon contrarié.
— Non Maître. Je sens son odeur dans la pièce, comme tout le monde ici. Mais je ne peux pas la garder en mémoire. Si je ne suis pas dans la même pièce qu'elle, je ne peux pas dire où elle se trouve.
— Bien ! Répondit Aro pas le moins du monde contrarié, bien au contraire. Alec ?
Le dernier garde avança à son tour d'un pas. Il ressemblait énormément à Jane, à la différence prêt qu'il était plus grand et avec des cheveux noir, contrairement à la vampire qui avait des cheveux blond comme les blés.
Il observa l'enfant et sembla hésiter à utiliser son don. Finalement il s'exécuta et une fumée noire sortie de ses mains qui se dirigea vers l'enfant, seulement elle n'arriva pas à l'envelopper. Celle-ci regardait avec une grande curiosité la fumée, tentant de la toucher, mais la repoussant à chaque fois par la même occasion.
— Rien Maître. Je ne parviens pas à la maîtriser.
Le jeune homme reporta alors son attention sur l'enfant, plutôt contrarié. Rosemay, sentant le regard d'Alec, tourna la tête dans sa direction et l'observa à son tour. Sans que personne ne s'y attende, elle se mit à bouger dans les bras de la reine et tendit les siens en direction du garde.
— Câlin.
Tous s'arrêtèrent et observèrent la petite fille qui tendait toujours les bras, attendant qu'on accède à sa demande. La surprise fut encore plus grande quand tous les présents virent le jeune homme accéder à la requête de l'enfant. A peine fut-elle dans ses bras, qu'elle resserra les siens autour de son cou, avant d'y caler sa tête. Elle soupira ensuite de bien être et se mit à respirer calmement, jusqu'à ce qu'elle finisse par s'endormir.
— Et bien Alec, toi qui hais les humains, tu vas être promu Nounou en titre de Romy. Se moqua Caïus.
Le jeune homme ouvrit de grands yeux, avant de reporter son attention sur la fillette, qui dormait dans ses bras. Puis, il murmura doucement le prénom qu'il entendait pour la première fois.
— Je comprends maintenant pourquoi je sentais que nous devions ramener Rosemay.
La déclaration de Marcus reporta l'attention de la famille royale sur sa personne, alors que Jane regardait son jumeau de façon incrédule. Ce dernier était toujours en train d'observer la petite fille, un léger sourire sur les lèvres.
— Alors mon frère ? Demanda avec impatiente Aro.
— Elle est la compagne d'Alec.
Un silence religieux suivit cette annonce. Enfin, tous regardèrent le vampire et la petite fille qui reposait tranquillement dans ses bras. Cette scène fit sourire tous les présents sans exception.
— Bien, que de bonnes nouvelles en somme.Déclara Didyme en brisant le silence. En attendant, ma fille va venir avec moi. Il faut qu'elle dorme dans un véritable lit, comme tous les humains. De plus, Caïus a raison. Il lui faut quelqu'un, non pas pour l'élever, mais pour veiller sur sa sécurité quand je ne pourrais pas être avec elle.
— Pourquoi pas Corin ? Elle est une personne de confiance, très loyale et surtout elle avait des enfants avant d'être transformée.
La proposition de la dernière reine sembla plaire à toutes les femmes.
— Parfait, Corin sera désormais en charge de la protection de Rosemay. Pour son bien, interdiction à qui que ce soit de s'approcher d'elle à l'exception de la famille royale et leurs gardent personnels. Trancha de façon autoritaire Aro. Nous adapterons les règles avec le temps.
Tous acquiescèrent tandis que de son côté, Alec eut un peu de mal à lâcher la petite fille pour la rendre à sa mère.
— Ne t'en fait pas Alec. Il va juste te falloir un peu de patience, c'est tout. Sourit Didyme tout en utilisant son propre don pour lui faire retrouver le sourire. Si tu veux, tu préviendras la secrétaire qu'elle sera en charge de préparer des repas pour enfants tous les jours. Elle est la plus qualifié pour ça, c'est une humaine.
Le garde acquiesça et regarda sa reine se diriger vers ses appartements avec, dans ses bras, une petite fille qui, en l'espace de quelques minutes, était devenue la personne la plus importante de sa vie.
