Et voilà, ma première fic sur Death note !
Comme j'aime beaucoup l'époque de la Wammy's, allons y pour la Wammy's.
Je suis désolée en cas de fautes, mais j'ai vraiment essayé d'en faire le moins possible.
Disclaimer : Bien sûr, personne ne m'appartiens. Ni Matt, ni Mello, ni Near. Par contre, je vais envisager d'ouvrir un orphelinat pour surdoué si ça les fait venir !
Petites notes inutiles en passant : Aucun couple, désolé pour les fans. Je trouve que Death note n'est pas un manga à couple. Et puis j'aime pas écrire du yaoi...
Ce premier chapitre sera un peu long mais je laisse souvent des lignes pour aérer, ne vous étonnez pas...
Une journée de vacance comme une autre. Matt était de bonne humeur. Allongé sur son lit, il venait de finir le jeu de Final Fantasy III.
Pour la cinquième fois consécutive, soit, mais ça faisait toujours plaisir... Il changea donc de jeu, de batterie, et puis tiens ! Il changea même de console !
Il se rallongea donc sur le lit, sa chambre étant agréablement réchauffée par le soleil, il s'y trouvait mieux qu'un poisson dans son bocal. Il faisait beau, il faisait chaud, et il était seul. Il savourait enfin un moment de calme. Décidément les vacances, c'était vraiment cool...
Il en était donc là de ses pensées quand soudain, il l'Entendit. Il n'avait pas prévu qu'Il serait là si vite. Il était pourtant parti faire un foot ?
Matt fouilla sa chambre du regard à la recherche de la planque parfaite, et il la trouva. A travers ses lunettes oranges, il discerna LA cachette idéale. Il se glissa tant bien que mal dans l'armoire avec sa console et referma soigneusement les portes. Juste à temps, l'Autre arrivait.
-MATT ! hurla une voix qu'il ne connaissait que trop bien.
Le Nolife songea qu'il avait bien fait de se barricader, il se demanda si l'oreille humaine était capable de percevoir un tel son et d'en ressortir indemne. Il en doutait.
En attendant, son oreille n'était pas dans une plus mauvaise situation que son corps, lui même désagréablement encastré dans cet espèce d'apéricube que les orphelins de la Wammy's étaient bien forcés d'utiliser comme placard.
Il se trouvait que, malheureusement pour ses longues jambes, le meuble qui lui servait de planque ne faisait pas exception à la règle et qu'il ne dépassait pas la taille réglementaire d'un mètre cube. La moitié du cube en question étant occupé par des vêtements. Matt se demanda qui était le sombre abruti qui avait décidé de ranger ses fringues dans un placard, on avait pas idée...
Il se trouvait nez à nez avec un de ses propres jeans et il songea que le seul abruti présent dans ce placard, c'était lui. L'Autre, à l'extérieur, ne pouvant pas être considéré comme tel sous peine de représailles, disons douloureuses.
Tiens d'ailleurs. Où était-Il ?
Il entendit un bruit derrière la porte, Il était sur le lit d'après le bruit de ressors. Visiblement Il avait décidé de l'attendre dans la chambre. Dommage pour Matt. Enfin il en était pour ses frais puisque de toute façon, ses jambes ne pouvaient plus bouger, faute de place. Il décida donc de prendre son mal en patience et ralluma sa console.
Seulement, ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que dans sa vive agitation, il avait réactivé le son de la dite console.
Un BIIIIIP retentissant lui vrilla les tympans alors qu'il appuyait sur le bouton du démarrage. Il pria pour que l'Autre ne l'entende pas. C'était peine perdue, évidement. Les portes s'ouvrirent dans un fracas de fin du monde et Matt s'émerveilla de la résistance qu'opposait l'antiquité.
- MATT ! Tu pourrais pas répondre quand on te parle ?
Matt regarda Mello avec un air qu'il tenta de faire passer pour de l'étonnement. Comme quoi les lunettes, ça permettait de simuler tout un tas d'émotion vu que l'autre en face ne voyait pas ses yeux. Surtout que ceux ci étaient également dissimulés dans une armoire sombre, pleine, et petite.
- Ha bon ? Tu me cherchais ? J'ai pas entendu.
Une réponse judicieuse puisque tout l'orphelinat avait tremblé des «joyeux» appels de Mello qui visiblement, ne semblait pas d'humeur à rire. Il mâchonnait furieusement son chocolat et Matt pria pour ne pas se réincarner en tablette de chocolat plus tard, un plus tard qui risquait de se produire dans un futur pas si éloigné maintenant qu'il y réfléchissait...
Il se demanda également comment le bond pouvait il manger autant et être aussi maigre ? A quatorze ans, Mello avait la constitution approximative d'un macaroni cru, allongé, maigrichon, «et dur comme le roc» songea Matt.
Toutes ces pensées se baladaient donc dans sa tête alors que Mello le fixait furieusement et que son espérance de vie diminuait de plus en plus vite.
- Tu te fous de moi Matt !
Bon et bien, foutu pour foutu, autant passer pour un crétin complet. Il se montrerait peut être plus tendre avec un attardé mental. Matt avait décidément de l'espoir et il lança la réplique qui signerait probablement son arrêt de mort. Comme quoi la DS ramollissait vraiment le cerveau.
- Tu crois ?
Alors cette fois, c'était décidé. Il commença le compte des secondes qui lui restaient à vivre. Après réflexion, il aurait peut être dut se taire... Il aurait aussi sûrement dut éviter de lancer sa remarque si pertinente avec un sourire aussi ironique. Il se demanda furtivement s'il ne devait pas enlever ses lunettes de peur de se les faire enfoncer dans le crâne à coup de poings.
«De batte en fait, pour être précis. Voyons... Trois, quatre, cinq...»
Il était admiratif, déjà cinq secondes et il vivait encore, ça ne pouvait pas durer, bien entendu. Mello resserrait un à un les doigts sur la batte qu'il tenait à la main. Parce que oui, évidement, il revenait d'un match de Base-Ball.
- Matt, j'espère sincèrement pour toi que tu as perdu tous tes neurones en jouant à la console parce que sinon, je te jure que tu as intérêt à courir vite.
- Pour ma défense, je dirais que tu es venu me déranger alors que je jouais tranquillement et en toute innocence dans ce charmant placard d'un mètre carré et bas de plafond, dans lequel je me sentirais tout ce qu'il y a de plus à l'aise lors de ma prochaine réincarnation en nain de jardin pour placard.
- D'accord. Dans ce cas si tu parviens à sortir indemne de ce placard, je ne te lancerais pas mon poing dans la figure, bien que j'en crève d'envie. Je ferais semblant de croire que tu étais effectivement là dedans par plaisir et je me ferais une joie de t'y renvoyer pas l'express en m'excusant de t'avoir dérangé et en verrouillant soigneusement la porte afin d'éviter que qui que se soit d'autre vienne t'incommoder...
Matt dégluti, il regarda les cheveux blonds de Mello, puis ses yeux noirs, puis la la batte et il décida qu'il allait devoir tenter le tout pour le tout et argumenter une fois sorti. Seulement ses jambes étaient coincées puisque forcément, il n'avait pas pus s'installer correctement. Il donna donc un coup de genou pour se dégager de là. Cette manoeuvre n'eut pas le résultat attendu...
En effet elle eu pour seul effet de faire tomber la barre sur laquelle était suspendu tout le contenu de l'armoire. Matt se retrouva donc enterré vivant sous un monceau de linge avant d'avoir pu dire «ouf». Ce qui d'un autre côté était tant mieux puisqu'il n'avait aucune envie ni aucune raison de dire «ouf».
Mello le regarda émerger de là comme un possédé dans le Grudge, une jambe, puis un bras, puis une tête, le reste toujours dissimulé sous les couvertures. Il ne put plus tenir son rôle de bourreau et il éclata de rire. Matt le regarda en clignant des yeux, les lunettes de travers et les cheveux dans tous les sens, il n'était pas vraiment sous son meilleur jour.
- Tu trouve ça drôle ? demanda-t-il
- Franchement ? Oui ! répondit Mello toujours hilare
Matt eu une moue septique, sur ce coup là, ils n'avaient pas la même notion du comique. Enfin après tout, il n'allait pas chipoter, il était toujours vivant et c'était l'essentiel.
Il s'extirpa tant bien que mal de l'armoire – disons plutôt qu'il effectua un sublime roulé-boulé sur le plancher et qu'il buta durement contre le pied du lit – et il récupéra sa console au milieu des restes de vêtements tout en se frottant le crâne. Mello n'avait pas arrêté de rire et Matt commençait à trouver ça vexant. Il vérifia l'état de sa console et jugea prudent de la ranger à coté de ses six autres DS avant que Mello ne la voie et ne se rende compte que c'était à cause d'elle qu'il avait décidé de se planquer.
- Bon, t'es venu pour quoi ? demanda Matt l'air de rien.
Lui ? Se planquer dans une armoire pour échapper à son meilleur ami ? Quelle idée voyons !
- Me dit pas que tu le sais pas ?
Savoir, savoir quoi ? C'était le jour du gâteau au chocolat ? Non, on était mardi... Il avait eu une meilleure note que Near ? Non, il serait encore en train de crier, de le ridiculiser, d'alerter le président, d'organiser une conférence de presse... Bref, de faire n'importe quoi sauf chercher son ami dans un placard.
Mello redevint rouge en voyant que Matt cherchait désespérément dans sa mémoire alors que ses yeux étaient irrémédiablement attirés vers les nombreuses consoles qui trônait sur une étagère dans le coin de la pièce.
En le voyant changer de couleur à ce point, Matt calcula rapidement la distance qui le séparait de la porte, puis celle qui séparait la batte de sa tête et il songea avec désespoir que s'il esquissait le moindre geste suspect, la batte serait sur sa tête bien avant que la porte ne soit derrière lui.
- Matt, tu es stupide ou tu le fais exprès ?
Matt réfléchit à la réponse qui serait la plus approprié ou disons, la moins dangereuse. Étudiant la question sous diffèrent angles, il la considéra comme rhétorique et prit la sage décision de ne pas répondre.
- Tu n'es pas au courant ! hurla Mello C'est aujourd'hui que...
A ce moment précis, la porte s'ouvrit à la volée. Un enfant d'une dizaine d'années surgit.
- Matt ! Tu peux me prêter Zelda ?
Sa voix mourut sur la fin de la phrase alors que la silhouette menaçante de Mello se dessinait dans son champ de vision. Tout le monde avait peur de Mello quand il était dans cet état là, alors un gosse de dix ans...
Mello virait au ronge et le jeune garçon au blanc.
«Tiens c'est marrant, bientôt il aura la même couleur que Near» songea Matt
Il se dit qu'il ferait tout de même bien d'aider le pauvre gosse parce que sinon, quelque chose d'irrémédiable risquait de se produire. Il saisi donc la console, retira le jeu qui était à l'intérieur et courut à la porte.
- Tiens ! T'oublieras pas de me le ramener. Salut !
Il claqua la porte aux nez du garçon qui n'en fut que trop heureux et s'enfuit en courant.
- Qu'est ce que tu disais ? demanda innocemment Matt
- Je te traitais d'abruti...
- C'est tout ? Tu as ameuté tout l'orphelinat pour me traiter d'abruti ?
- NON ! J'ai ameuté tout l'orphelinat parce qu'il faut absolument que tu viennes avec moi cet aprèm, que je te cherche depuis une heure. Que ce crétin de Near est encore en train de faire un de ses stupides puzzles au milieu du couloir et que j'ai failli me ramasser en mettant un coup de pied dedans !
Matt remarqua que son ami associait toujours Near avec ses colère, qu'il ait quelque chose à y voir ou non.
- On s'en fous de ce que fait Near. Il se passe quoi aujourd'hui ?
- Aujourd'hui c'est le quatorze juillet crétin ! Ça te dit rien ?
- La fête nationale en France ? On s'en fous je te signale qu'on est en Angleterre...
Mello resserra de nouveau les doigts autour de sa batte et Matt jugea urgent de dire quelque chose d'intelligent. Vite, très vite.
- D'accord Mello désolé ! Il se passe quoi le quatorze juillet en Angleterre ? demanda-t-il précipitamment.
- Le quatorze juillet, il se passe que...
Et voilà ! Je sais c'est cruel de m'arrêter là mais si je le dit maintenant, ça ne sert à rien d'écrire la suite... De toute façon ça ne sera pas long et le ou les prochains chapitre ( qui ne serons pas plus de deux ) serons plus courts. Le prochain chapitre portera sur Mello et peut être un autre sur Near. Tout ça autour de la révélation finale !
Bref, donnez moi votre avis, ça fait toujours plaisir...
