Titre : Faith

Auteur : Dragongirl16

Traductrice : Falx Italica

Note : Voilà bien 4 ans que j'avais posté ce premier chapitre. Reprenant la traduction, je préfère corriger les premiers chapitres avant de poster la suite. A préciser que cette histoire ne tient compte que des 4 premiers tomes. Pour ce qui est de la parution, je ne peux dire avec exactitude avec quelle régularité je posterai car je me concentre aussi sur « Esprit brisé, Ame morcelée », mais j'essaierai d'être régulière dans ma publication.

Bonne lecture à tous !

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Chapitre 1 : Une lettre déplaisante

L'été d'Harry ne se passait pas exactement bien. Il était tourmenté par des cauchemars du Tournoi des 3 Sorciers. Une lettre de Dumbledore aux Dursleys avait quelque peu calmé leur haine envers Harry et la magie : au lieu de le harceler à chaque moment, ils avaient décidé de l'ignorer totalement. Et d'une certaine manière cette isolation était bien pire pour Harry - il ne voulait pas être seul - car cela lui laissait trop de temps avec ses sombres pensées et ses souvenirs qu'il préfèrerait oublier. Harry essayait d'occuper ce temps comme il le pouvait - ses devoirs de vacances n'avaient jamais été aussi détaillés. Il s'était penché sur ses livres méthodiquement et avait relu tous ses cours, chapitre par chapitre, année par année. Il avait aussi envoyé des lettres à Ron et Hermione mais étrangement aucun n'avait répondu. Il se sentait tellement seul et plus encore, déprimé. Il envoya une lettre au Professeur Dumbledore, lui demandant plus de livres de la bibliothèque, car avec le retour de Voldemort il avait besoin d'informations sur les sorts de défenses et les contre-sort. Harry s'était fait le serment après son duel contre le Seigneur des Ténèbres, qu'il apprendrait tout ce qui serait nécessaire de savoir pour que quelque chose comme ce qui s'était passé il y a plus d'un mois ne se produise plus jamais. Dumbledore avait toujours aimablement répondu aux requêtes du garçon en lui envoyant plusieurs livres chaque semaine. Harry les dévorait tous, même ceux qui n'avaient pas pour sujet la défense, comme ceux de charmes et d'enchantement avancés et de métamorphose que Dumbledore avait jugé adaptés. Il était absolument fasciné. Le Directeur y avait également ajouté des livres de Potion auxquels Harry n'avait, au début, accordé aucune attention. Mais après avoir épuisé tout son stock, il se laissa convaincre et en choisit un au hasard. Il commençait à comprendre pourquoi Rogue était si intéressé par son travail. Il y avait un équilibre délicat et une précision obligatoire avec les potions ; un certain flair était aussi nécessaire dans ce métier. Harry trouvait tous les livres que Dumbledore lui avait envoyé captivants, mais il avait réalisé qu'il ne possédait pas le « touché » nécessaire pour être un Maître des Potions – non que ce soit ce qu'il voulait devenir, mais il est vrai qu'il aurait été agréable d'aller dans un cours de Potions sans se faire insulter par Rogue.

Harry commença à être mal à l'aise quand son anniversaire passa sans qu'aucune lettre, qu'aucun cadeau de Ron ou d'Hermione ne lui soit parvenu. Idiot, pensa t-il, quelques années auparavant tu n'aurais jamais espéré recevoir de cadeaux, et là tu gémis car à peine un jour est passé sans que rien ne soit arrivé. Harry grogna ; sa sarcastique voix intérieure ressemblait tellement à Rogue que s'en était troublant. Mais toujours est-il que le silence de ses amis l'inquiétait grandement. Il ne savait pas s'il leur était arrivé quelque chose ou s'ils étaient furieux contre lui pour une raison qu'il ignorait. Ce ne fut qu'au moment où il reçu une lettre par hibou dans le milieu de la nuit qu'il sut que quelque chose n'allait définitivement pas.

Harry était éveillé, lisant dans son lit, recroquevillé près d'une lampe de bureau qu'il avait récupéré dans le tas d'objets que son cousin avait décidé de jeter durant la période où il était à Poudlard. Des bruits à sa fenêtre attirèrent son attention, et quand il vit l'hibou, son visage s'illumina d'un grand sourire. Il fit rapidement entrer l'animal et découvrit avec confusion qu'il n'avait qu'un simple bout de parchemin accroché à la patte. Harry le détacha et l'observa puis prenant une profonde inspiration, se mit à lire sa lettre.

Cher Harry,

Je suis désolée d'avoir à te dire cela. Je sais qu'habituellement tu viens et restes avec nous, mais les choses qui se produisent font que ça ne se passera pas comme cela cette fois.

Harry, tu es mon ami et je me fiche de ce que les autres pensent et disent de toi. La « Gazette du Sorciers » a déclaré pendant tout l'été que tu n'étais pas sain d'esprit, et Ron et Hermione sont furieux contre toi pour une raison que j'ignore. Tout le monde est anxieux et Maman et Papa sont bouleversés – enfin Papa est confus et Maman est bouleversée. Je ne comprends pas Harry. Je sais, et semble être la seule à savoir, que ce n'est pas de ta faute si Cédric est mort et pour le retour de Tu-Sais-Qui. Les gens sont effrayés, et tu sais, quand ils sont effrayés, ils cherchent quelqu'un à blâmer. Peut être que c'est parce que j'ai été possédée par Tu-Sais-Qui, mais je ne me laisse pas dépasser. Je sais ce qu'est le Mal, je l'ai rencontré, et ce n'est pas toi.

C'est mon avertissement Harry. Ainsi que mon triste Joyeux Anniversaire. Je suis désolée que cela se passe comme ça, et que tu sois traité ainsi. Mais je pensais que tu devais le savoir, alors ne sois pas surpris dans le train. Encore une fois, je suis désolée Harry, j'aimerai que cela soit différent. Je vais faire ce que je peux à propos de Ron et Hermione, tu sais, ils ne veulent rien entendre, mais je vais essayer. Prends soin de toi .Je te verrai le 1er Septembre.

Avec Amour,

Ginny

Harry fixa la lettre, choqué. Il - ils – Ron ? – Hermione ? – Que – Ses pensées étaient confuses et un sentiment de froid se diffusait dans son estomac – Ils – comment pouvaient-ils – lui, aider Voldemort ? Lui, sans esprit ? Ce ne fut que lorsqu'il vit des larmes chaudes tombées sur ses mains, qu'il réalisa qu'il pleurait. Harry leva une main engourdie à son visage et s'essuya les larmes qui s'y trouvaient, puis il regarda sa main trempée. Celle-ci tremblait tout en tenant toujours la lettre. Il avait passé le cap du choc, et ne ressentait maintenant que de la colère. Et oh, qu'il était en colère, et aussi terrifié, blessé et confus – il ne comprenait toujours pas comment ses amis et leur famille qui l'avaient accepté comme l'un des leurs pouvaient se retourner aussi vite contre lui. Et, que dire de cette maudite journaliste ? Hermione n'était-elle pas censée lui tenir la bride ! Harry sentit venir un mal de tête, et porta ses mains à ses tempes, puis s'assit. Comment ont-ils pu ? Cette pensée résonnait en continuité dans son esprit. Comment ont-ils osé ? N'avait-il rien à dire ? N'avaient-ils pas voulu entendre sa version de l'histoire ? Il jeta la lettre et enfonça sa tête dans ses mains. Il la secoua doucement, tout en pliant ses jambes sur le lit. Ce n'est pas arrivé, se répéta Harry, Ce n'est qu'un horrible rêve. Il commença doucement à se balancer tandis qu'il continuait à se répéter cette phrase. Les larmes recommencèrent à tomber. C'était plusieurs heures avant de tomber endormi – n'arrivant pas à croire son mensonge et le sentiment de froid toujours ancré à l'estomac.

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J'espère que cette histoire vous plaira ! Elle est assez vieille mais elle l'une des premières du genre, et je suis très heureuse d'avoir eu l'accord de l'auteur pour la faire partager !