Nouvelle histoire! Je suis une vraie usine-à-produire-les-fics... c'est affreux, j'y passe tout mon temps! (faudrait p'têtre que je me mette à bosse un peu mes maths, quand même...) J'espère que cette ficss vous plaira... Un petit résumé, mais bien sûr!

Sept ans après le retour de Voldemort, une jeune Mangemorte se retrouve prisonnière des filets de l'amour et de la perversion. À la mercie d'un maître aussi cruel qu'insaississable, elle vivra une passion sensuelle et douloureuse...

Ca m'a l'air pas trop ennuyeux, non? Je ne sais pas encore comme je vais finir... ni combien de chapitres il y aura! Quoique... ce sont des détails...

Bonne lectuuuuure!!!!!!

Précisions: les titres des chapitres sont donc en latin... si vous souhaitez des traductions, n'hésitez pas!


L'Amour en latin :

Par Syriel

Scène une : Carpe diem

La vapeur monte doucement de l'eau chaude qui ruisselle sur mon corps pâle. L'atmosphère de la pièce est saturée de vapeur qui s'enroule en volutes autour de mes chevilles. La fenêtre entrouverte laisse entrer un courant d'air frais qui ne parvient pas à dissiper la moiteur de la salle. Au-travers de la vitre recouverte de buée, on aperçoit la lune ronde et pleine, miroir céleste destiné aux anges. L'eau coule dans mon dos, titille ma nuque, joue avec mes mèches rousses. Je suis si bien, ici. Je ne pense plus à rien. Plus rien. Ni problème, ni maladie, ni mort. Rien. Rien que moi et l'eau.

Je passe une main lasse dans ma chevelure de feu. Ne plus penser à rien... Vivre le moment présent sans redouter l'avenir. Et surtout, surtout, ne pas se dire que demain, je devrais quitter cet endroit idyllique pour aller reprendre ma place. Ma place en Enfer, auprès de Dumbledore et des autres, auprès de ma famille et de ceux que je considérais autrefois comme mes amis. Je le dois, car j'ai prêté serment. J'ai juré que je le servirais, et c'est pour cela que je dois les trahir.

Pour lui, j'ai fait tout les sacrifices, toutes les concessions, toutes trahisons et les horreurs possibles. Pour un seul regard de ses yeux bleus, pour un seul sourire sur ses lèvres fines. Je me damne pour lui, je vends mon âme au Diable et je lui obéis aveuglément. Pour son amour, je suis prête à tout. Et je me maudis, car je sais que c'est mal, de l'aimer ainsi. Il ne ressent rien pour moi, rien que de l'amusement et peut-être un petit peu de mépris. Aucune considération. Jamais. Je me maudis, car je sais que j'ai toujours été sa chose, son objet. De toute façon, je n'ai pas la force de lutter contre lui. Comment voulez-vous combattre le Diable s'il a un visage d'ange, un corps de dieu et une voix de velours? C'est impossible. Et pourtant...

Il fut un temps où j'étais libre. Libre de mes mouvements, libre de mes actes et de mes pensées. C'était avant qu'il ne s'installe dans mon cœur et qu'il ne gangrène mon âme. En ce temps-là, j'avais de amis... je crois. Du moins, je pensais en avoir. J'étais heureuse, avant. J'étais comme tout le monde, je n'avais pas de soucis. J'avais ma vie, mon passé déjà gravé et mon futur qu'il me restait à écrire. Mais je l'ai revu, plus beau, plus puissant, plus fatal qu'autrefois, et cela a été ma perte, mon arrêt de mort. Il a étendu sur moi ses filets ignobles. Ses sourires charmeurs et ses paroles trompeuses et m'ont emprisonnée, comme l'araignée immobilisant le malheureux papillon dans sa toile.

Et moi, j'ai été assez bête pour succomber à ses avances, pour me jeter tout droit dans ses bras. Il m'a raconté de beaux mensonges, enrobés de sucre et de douceur afin de mieux camoufler leur vilénie, et j'ai marché. J'ai marché dans son piège, je m'y suis empêtrée, j'y ai collé mes ailes et maintenant, je suis à sa merci. Et le pire, c'est que je ne regrette rien. Si c'était à refaire, je le referais sans hésiter. J'offrirais à nouveau mon cœur au Démon et je le supplierais même de me prendre. Il me détruirait à petit feu, en se moquant de ma faiblesse et en jouant avec moi comme avec une poupée de chiffon. Et j'y prendrais plaisir, bien sûr.

Mais pour l'instant… Il ne faut pas penser à cela. Profite ma fille, profite de cet instant de paix et de félicité, car tu n'en auras pas d'autres. Il ne te laissera pas de repos car il n'a pas de cœur. Mais tu le sais, n'est-ce pas ? Pourtant, tu lui appartiens, encore et toujours. Alors vis ta vie, ne pense plus à rien ; laisse-toi aller. Les moments d'extase sont bien trop courts pour être gâchés, non ? Profite donc du moment présent…

Je rejette la tête en arrière ; mes cheveux envoient une pluie de petites gouttes translucide sur les murs ruisselants. Avec une expression extatique, je fais descendre mes mains sur mon corps, l'explorant, le redécouvrant comme je l'ai déjà fait tant de fois. L'eau est si chaude… Je rouvre les yeux. Lentement, je me saisis d'un flacon d'huile essentielle. Je l'ouvre, hume le doux parfum qui s'en dégage. L'essence de rose m'environne et me cerne toute entière. Je me noie dans son odeur, je nage dans ses aromes lourds et sucrés. Je ne suis plus rien, juste une ombre qui plane dans un océan de senteur divine. J'en verse au creux de ma main et j'en répands sur mon cœur. Je masse doucement ma peau, fermant les yeux pour me laisser aller à cette sensation grisante. C'est tellement bon… Profite du moment présent…

L'eau ruisselle toujours sur moi et je me sens partir dans un univers lointain, là où personne ne peut me retenir ni me faire de mal. Là où il ne peut rien contre moi ; là où il ne me contrôle pas. Là où je peux enfin faire tout ce que je veux. Là où le temps ne signifie rien et où le présent s'étire à l'infini, bannissant le passé et retardant le futur. Inconsciemment, je me mets à murmurer pour moi-même des brides de paroles sans aucun sens. Je suis si absorbée par mon extase que je ne fais même plus attention à ce qui m'entoure. La salle d'eau carrelée de blanc, le Manoir avec ses grandes pièces sombres, le parc empli de ténèbres et la lune dans le ciel... tout cela m'indiffère. Je ne vis que pour cette seconde, sans aucune conscience du reste. Mais alors que je m'abandonne à la douce torture de l'eau chaude et de la rose, la porte de la pièce s'ouvre doucement. Quelqu'un rentre ; je ne sais pas qui. Je n'aperçois pas le visage de l'inconnu qui reste dans l'anonymat le plus complet. Mon cœur accélère soudain. Et si c'était lui? Ce serrait… Profite du moment présent, il n'y en aura peut-être plus d'autre…

La porte de la douche s'ouvre et je l'aperçois. C'est bien lui. Je n'ose y croire et pourtant… il est bien là, devant moi. Une serviette blanche entoure ses hanches, moulant son corps de près. Accoudé à la porte de verre, il me dévisage, un sourire charmeur et mutin aux lèvres. Il entortille une de ses mèches noires autour de son doigt, dans ce geste que je trouve si séduisant. Ses yeux d'un bleu océan se posent sur moi, avec une expression d'envie carnassière. Le parfait tableau du Diable à visage d'ange. Vous prenez l'âme la plus noire des Enfers, vous l'associez au visage le plus charismatique qui soit et vous avez un bon aperçu de l'homme qui se tient devant moi. Lui.

Je me perds dans ma contemplation. Je pourrais le regarder ainsi des journées entières, sans me lasser, sans jamais en être rassasiée. Mais lui ne semble pas l'entendre de cette oreille. Il se penche à l'intérieur de la douche, ses yeux s'attardant sur moi. Je rougis tout à coup en constatant que je suis entièrement nue devant lui, soumise à son regard inquisiteur et délicieusement pervers. Puis, je me traite mentalement d'idiote. Il m'a déjà vue ainsi, bien sûr, ce n'est pas la première fois, et j'ai fait bien pire depuis… Il hume la senteur de rose qui se dégage de l'eau, la serviette glissant un peu sur ses hanches. J'en viens à souhaiter qu'elle tombe pour me le dévoiler tout entier. Profite du moment présent…

Ses yeux reviennent sur moi, s'attardant sur mes seins. Je retiens mon souffle, présentant une demande importante. Il prend finalement la parole :

« - Je te retrouve enfin, ma chère…

Cette voix, cette voix ! Un nectar à elle seule ! Je n'ai jamais pu résister à l'effet que produit sur moi son timbre de velours. Encore une autre arme dont il use constamment pour me piéger. Tant pis. Il reprend, dans un murmure :

« - Je me demandais où tu avais bien pu passer… Tu es partie si vite, après notre réunion ! Ce n'est pas dans tes habitudes. Les autres ont été surpris… et moi aussi, je dois bien te l'avouer. Si j'avais seulement pensé que tu viendrais ici, je ne me serais pas donnée la peine de te chercher dans tout le Manoir.

Il s'arrête, et me dévisage, comme si il réprouvait tout à fait ma conduite. Finalement, il continue, avec un sourire ironique, en soupirant :

« - Enfin, l'essentiel c'est que je t'ai retrouvée, non ?

Puis il ouvre un peu plus grand la porte vitrée, admirant au passage la vue que je lui offre.

« - Oui, je t'ai retrouvée, murmure-t-il, prédateur. Et tu me parais être dans une situation qui m'est tout à fait plaisante, et qui ne peut que me ravir... Dans cette douche, totalement alanguie et perdue au milieu des capiteux parfums, tu es tout bonnement désirable, ma chère. Si tu savais à quel point… à quel point tu appelles à toutes les invites. À quel point tu es belle, mon ange.

Mon ange… C'est le seul à m'avoir donnée ce surnom. Mais ses paroles… ce ne sont encore que de beaux mensonges. S'il est si doux avec moi, si tendre et attentionné, c'est qu'il veut quelque chose en retour. Forcément. Je ne réponds rien, mais me contente de le fixer d'un air interrogatif. Mon regard doit être noir, car il éclate d'un rire moqueur qui me retourne l'estomac et me fait rougir.

« - Allons, allons, mon ange ! Pourquoi cet air vexé ? Je ne t'ai pourtant rien fait et tu devrais te sentir plutôt flattée de l'attention que je veux bien te porter. Non ?

Toujours la même assurance exaspérante. C'est agaçant, à la fin. Mais il en a le droit, à présent. C'est lui le maître ; moi, je ne suis que son esclave, son jouet. Ce que je pense n'a aucune importance. C'est pourtant vrai que je me sens flattée qu'il soit venu me voir. Cela prouve peut-être que je ne lui suis pas si indifférente... D'habitude, il ne prend pas tant de précautions avec moi. Profite du moment présent…

Il sourit à nouveau et je me sens fondre. Je ne peux pas lui en vouloir longtemps. Et puis… cette nuit, j'ai vraiment besoin de quelque chose. Il tend vers moi sa main et me caresse doucement le visage de ses longs doigts. Le contact de sa peau douce sur ma joue est comme une décharge électrique qui me traverse le corps. Je sens les battements mon cœur accélérer...

« - À la bonne heure, s'exclame-t-il, ravi. Je vois que tu ne m'en veux plus. J'en suis heureux. Finalement, je suis content que tu sois partie aussi vite. Cela m'a donné un très bon prétexte pour ajourner la réunion et partir à ta recherche. Les autres n'étaient pas très contents, mais que m'importe après tout ! C'est moi leur maître, non ?

J'acquiesce en hochant la tête. Il n'est pas nécessaire que je parle et je préfère m'enfermer dans un silence extatique et consentant. Je serais peut-être comblée avant la fin de la nuit. Lui semble suivre le cours de mes pensées, car, m'adressant une moue mutine des plus charmante, il me demande :

« - Puisque tu ne m'en veux plus, cela te dérangerait-il de me faire une petite place ? Histoire que je puisse partager avec toi quelques instants privilégiés...

La gorge sèche, je hoche la tête sous son regard satisfait. Que le Démon fasse de moi tout ce qu'il lui plaira. Il pose un pied à l'intérieur de la douche et soudain, laisse tomber sa serviette. Je déglutis difficilement. Mes yeux se posent sur son corps totalement nu grandiose et bruyant. Profite du moment présent…

Il se glisse lentement dans la cabine. Nous restons un instant face à face, à nous dévisager. Je respire par saccades, redoutant et espérant à la fois la suite. Il se rapproche de moi, et pose la main droite sur ma gorge. Je frissonne en le sentant parcourir ma peau et ferme les yeux, attendant qu'il poursuive. Déjà ses doigts experts partent à la conquête de mon corps, glissant sur moi dans une parfaite harmonie. Ils gravissent sans peine les deux collines de mes seins pâles, s'attardent sur leurs sommets dressés. Il les pince, les flatte, les cajole. Moi, je gémis, impatiente. L'attente est de mise, je le sais bien. Il a toujours aimé prendre son temps. Sa main quitte à regret ma poitrine puis continue plus bas, explorant mon ventre, caressant mon nombril. Les doigts tentateurs poursuivent leur chemin bien plus bas...

J'ouvre alors les yeux. Nos iris se croisent. Je ne sais pas si je dois le laisser continuer. Le laisser ? Mais je n'ai pas le choix… Nous luttons, nos regards s'affrontant dans une joute implacable. Je baisse la tête et m'avoue vaincue. Il a gagné, comme toujours. C'est alors qu'il me saisit violemment la tête et la tire en arrière. Je sens son souffle chaud contre ma bouche. Brutal, il plaque ses lèvres fines contre les miennes et m'entraîne alors dans un baiser sauvage, brûlant. Embrasser Lucifer lui-même fait sûrement le même effet ! Sans lâcher sa prise, il m'emprisonne les mains et les lève au dessus de ma tête. Il me repousse contre le mur et me cloue sur place. Incapable de bouger, j'attends. Nos deux corps nus se frôlent, juste assez pour exciter mes sens. Sa langue force la barrière de mes lèvres et s'introduit dans ma bouche sans aucun ménagement. Impuissante, je le laisse caresser sensuellement ma langue, gémissant sous ses assauts et priant pour qu'il continue. Quand nous nous séparons enfin, nous sommes tout les deux à bout de souffle et haletants. Mon cœur bat plus fort encore et je sens mes jambes trembler sous moi. Profite du moment présent…

Il se saisit à nouveau de ma bouche. Ses mains ont repris leur ballet langoureux sur mes hanches et mes fesses. Je l'enlace passionnément, caressant son dos musclé, me pressant contre lui. J'en veux encore… Et j'ondule contre lui. Son membre viril se durcit davantage sous mes pressions Un court instant, j'ai l'impression de le dominer... mais il reprend vite le dessus, comme à l'accoutumée. Je pousse un petit cri de douleur lorsque ses dents se referment sur ma lèvre inférieure. Je me dégage de son étreinte et le fixe avec incompréhension. Dans ses yeux d'azur, je vois danser une flamme prédatrice. Du sang coule de la morsure. Je le sens descendre le long de mon menton constellé de taches de rousseur. Il s'en approche d'un air gourmand. Sa langue, rose et pointue, vient prendre au vol une goutte du liquide vermeille. Il la déguste comme s'il s'agissait du nectar le plus précieux. Il lèche, avale, savoure, sans se départir de son expression provocatrice. J'ai soudain envie de le gifler, de détruire cet air arrogant et ce sourire satisfait pour m'enfuir à jamais de sa redoutable et ténébreuse emprise.

« Et bien fais-le !murmure sa voix dans ma tête. Fais-le, puisque tu en as tant envie. »

Ma main se lève, prête à frapper.

« Mais es-tu bien sûre de vouloir me chasser ? Non, bien sûr. Ton désir prendra le pas sur ta raison, comme toujours. »

Je reste là, indécise, la main levée. Il a raison, comme toutes les autres fois. Je n'oserai jamais lui faire le moindre mal, à lui, mon maître. Je ne veux pas, je ne peux pas... En suis-je bien sûre ? Non. Il m'a trop souvent brimée, insultée et méprisée pour que je lui pardonne. Cette fois-ci est une fois de trop. Je ne la laisserai pas passer. Je brandis ma main, prête à le frapper. Soudain, il me saisit le poignet avec une rapidité étonnante, puis me tord sans ménagement le bras en arrière. Je gémis de douleur, tandis ce qu'il accentue sa prise implacable et m'empêche de bouger.

« - Qu'est-ce que tu crois ?siffle-t-il à mes oreilles. Que tu as le droit de te retourner contre moi ? Moi qui t'ai pris avec moi, qui t'ai acceptée malgré la réticence des autres, malgré le fait que tu sois d'une ascendance moindre et que ta famille ne soit pas digne du sang pur qu'elle abrite ? Tu penses pouvoir te révolter ? Permets-moi de te contredire, cher ange. À présent, tu n'as plus aucun droit. Tu es mienne et rien d'autre ! Aussi, te prierais-je de contrôler tes pulsions et de ne plus te laisser aller à ce genre d'écards. Sinon, je pourrais devenir très contrariant. Et tu ne le voudrais pas, n'est-ce pas ?

Je lève vers lui un regard plein de hargne et de haine. Je le hais tant ! Il a détruit ma vie, il a volé mon âme, et il joue avec moi sans pitié. Je sers les poings et je réponds avec insolence :

« - Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pourrais-je pas profitez de vous, pour une fois ? Vous l'avez assez fait avec moi, il me semble ! Pourquoi ne pas inverser les rôles ? Je serrais le tigre, vous serriez la proie. Je vous déteste ! Vous avez détruit ma vie, vous m'avez volé ma jeunesse, vous avez abusez de mon innocence et vous avez enfermé mon âme dans vos griffes glacées !

« - Tais-toi !persifle-t-il en me tordant le bras plus fort. Qui es-tu pour me parler sur ce ton ? Tu n'es rien, absolument rien ! Rien qu'une misérable Mangemorte qui se au-dessus des autres. Ta vie était déjà détruite depuis longtemps, bloquée dans les méandres de la solitude dans laquelle tu t'enfonçais ! Je n'ai fait que venir à ton secours, t'apporter la lumière dont tu avais besoin…

« - Un lumière noire, alors ! Vous avez été ma folie, mon poison ! Vous coulez dans mes veines aussi sûrement que de la drogue ; je ne peux pas me libérer de votre emprise. Depuis que je vous rencontré, il y a des années de cela, vous n'avez pas cessez de hanter mes rêves et mes cauchemars. Je vous hais tant que j'en étouffe ! Vous êtes abject, vous êtes… répugnant !

Je me dégage de sa poigne, reculant contre le mur sans pour autant sortir de la douche. Des flammes démentes dansent dans ses yeux. Soudain, j'ai peur. Je suis prise de panique ; j'en viens presque à regretter ce que je lui ai dit. C'était pourtant la vérité.

Il s'approche de moi, plus séducteur, plus carnassier qu'il ne l'a jamais été. Il écarte rapidement une mèche de cheveux roux qui me barre le visage et murmure :

« - Je pourrais te tuer, tu sais ?

Je sens son souffle contre ma bouche. Ses lèvres frôlent les miennes avec une douceur agaçante. Les pointes de mes seins ballaient son torse. Inconsciemment, je me mets à remuer des hanches, à gémir doucement, en imaginant les mille tortures érotiques qu'il pourrait me faire subir à cet instant.

« - Te tuer, reprend-t-il, serrait pour moi la plus belles des récompenses…

« - Alors allez-y.

Il sourit de plus belle.

« - Oh non. Car malgré ce que tu m'as dit, ma très chère, j'ai de bien meilleurs projets pour toi. Ils seront infiniment plus agréables que ta mort. Pour toi, comme pour moi…

Je me plaque alors contre lui, sentant son érection chaude et palpitante contre ma cuisse nue :

« - Je suis à vos ordres. Commandez, et j'obéirai, mon Seigneur.

Ma voix et affreusement basse, enrouée par les élans de désir qui me vrillent sans cesse les reins. Les vagues se font de plus en plus fortes, et je n'y résiste pas. Ma réponse parait le satisfaire, car il me glisse vicieusement à l'oreille, murmurant mon lobe au passage :

« - Bien… alors allons-y, cher ange noir.

Je me laisse aller dans cotre le torse chaud de mon amant. J'ai plutôt l'impression que c'est lui, l'ange noir. Un homme à visage d'ange, un ange au cœur de démon. Ma route est tracée et elle mène à lui. Désormais, je sais ce que je graverais dans mon futur. Ses yeux. Sa bouche. Sa voix. Son corps. Lui.

Tom Elvis Jedusor. Lord Voldemort.

Et, tandis ce qu'il me porte dans ses bras, m'emmenant vers une destinée incertaine où je connaîtrais la suite de mon destin, je me pelotonne contre lui, et ferme les yeux. Le désir est toujours présent, et j'attends avec impatience qu'il soit assouvit. Mais pour l'instant, plus rien ne compte. Rien que moi, et lui.

Profite du moment présent.

Carpe diem.


Une petite review? Je voudrais avoir votre avis... Allez... 50 euros à celui qui trouve le nom de l'héroïne! (c'est pas très dur... ) (heu... je les trouve où, les 50 euros?! lol)

Je vous promets une suite explosive... mmmiam! À très bientôt! Bisouxxx...