La neige recouvrait la totalité du paysage. Les ruines du château paraissaient étrangement attrayantes sous leur couleur blanche. Les pierres qui avaient été jadis des parties de remparts gisaient sur le sol et faisaient penser à des morceaux de sucre.

L'homme continuait à marcher, ses pieds s'enfonçant de plus en plus dans l'épaisse couche de neige qui s'était formée durant la tempête. Il fallait qu'il le fasse. Il fallait qu'il y aille. Sinon la situation pourrait dégénérer rapidement.

Le vent redoubla de puissance, comme s'il essayait de repousser l'homme et de l'éloigner des ruines vers lesquelles il se dirigeait. Serrant sa cape en fourrure autour de lui pour essayer de garder un peu plus de chaleur, l'homme pensa à tout ce qu'il risquait de ne plus jamais revoir. Son château... Sa petite amie... Sa famille... Ses apprentis... Autant de choses qu'il risquait de perdre à tout jamais. Mais il devait prendre ce risque. Godric Gryffondor ne pouvait se permettre de ne laisser l'ensemble de sa communauté sans protection digne de ce nom. Car, il l'avait découvert récemment, ses protections étaient bien mises à mal...

Il s'en souvenait comme si c'était hier. Salazar avait été chassé du château, criant bien fort qu'il ne se passerait pas longtemps avant que leur toute nouvelle institution échoue. Il n'y avait guère prêté attention au début, mais peu de temps après le départ de leur ancien ami, quelques apprentis que Salazar jugeait trop incompétants pour bénéficier de l'apprentissage de la magie furent retrouvés morts. Godric, Rowena et Helga avaient cherché pendant longtemps la cause de ces meurtres. On avait au début supposé que Salar Serpentard n'avait en réalité jamais quitté le château, mais qu'il s'était réfugié dans un cachot, duquel il ne sortait que la nuit pour tuer les apprentis non-magiciens. On sépara les élèves en fonction des maisons, attribua une salle protégée par un mot de passe à chacune, rien n'y faisait, les meurtres se poursuivaient. On avait fouillé plusieurs fois le château de fond en comble, mais personne n'avait rien trouvé.

Godric savait que Salazar se cachait derrière tout cela. Il lui avait dit que l'école ne tiendrait pas longtemps sans les fondateurs au complet. Il lui avait dit que s'ils le chassaient, l'école fermerait dans l'année qui suivrait. Mais Godric l'avait quand même poussé dehors. La tension était trop forte entre son vieil ami et lui. Mais jamais il n'aurait cru que Salazar ne s'acharne lui même à "purifier" Poudlard comme il le disait lui même, encore plus s'il n'était plus dans l'enceinte. L'amitié Gryffondor-Serpentard semblait bien lointaine. C'était presque comme si elle n'avait jamais existée.

Aujourd'hui, Godric était forcé de faire face à Salazar. Il ne servait à rien de le combattre en duel, il savait que leurs puissances se valaient, et voulait être assuré de la victoire. Ils avaient besoin de lui au château. Ils avaient besoin que l'on mette fin à ses meurtres en séries qui faisaient de Poudlard un "château hanté" comme l'appellaient les non-magiciens. Godric avait l'occasion de prouver son courage. Mais il ne fallait pas agir stupidement...

Rowena lui avait fait part d'une vieille légende que la puissante famille Serdaigle conservait en dépit de tout. Cette légende fait partie de celles qui ne doivent jamais être prononcées, et dont seuls les sages les plus confirmés peuvent en faire l'étude. A l'heure actuelle, Godric, qui était selon lui même loin d'être un "sage" allait passer à la pratique de cette légende.

Il s'arrêta à l'endroit qui lui semblait être le bon. Godric Gryffondor sortit alors sa baguette, et lentement, prononça quelques incantations à mi voix. Tenant toujours sa baguette dans sa main gauche, il sortit un petit sachet doré de la poche de sa cape. De grosses gouttes de sueur perlaient à son front, tandis qu'il ouvrait le sachet, et répandait la poudre dorée qu'il contenait sur le bout de sa baguette. Puis, sans attendre plus, il pointa fermement sa baguette vers le sol et un rayon rouge sang en sortit. Le rayon semblait véritablement creuser le sol, puisqu'il faisait fondre la neige autour de lui, laissant comme un point brûlant dans la terre. La main tremblante à cause de la puissance du sortilège, Godric déplaca le point rouge sang qu'il avait maintenant formé sur la terre ferme. Après maints efforts, et non sans difficultés, il parvint à faire faire un tour complet au point qui creusait la terre. Il se trouvait à présent dans un cercle rouge sang, et Godric se demanda s'il n'aurait pas mieux fait de tenter sa chance contre Salazar... Ou ce qu'il allait faire si rien ne se passait, comme cela semblait être le cas.

Mais peu de temps après, le cercle rouge qu'il avait formé s'élevait pour former une barrière en forme de cercle. Godric semblait maintenant coupé du monde : à l'intérieur de ce gigantesque cylindre, le vent ne soufflait plus, la neige ne tombait plus, et même le froid semblait s'en être allé. Au contraire, une vague de chaleur envahissait maintenant l'habitacle, et Godric détacha sa cape pour se sentir plus à l'aise.

Etrangement, il n'avait pas peur du tout de ce qui pouvait bien se passer maintenant. Il avait quasimment mené à bien sa mission. En tous cas il en avait fait la partie la plus difficile.

Se demandant ce qu'il devait faire maintenant, Godric aperçut un étrange phénomène : un rayon noir descendait du ciel, et un blanc montait depuis un point qui se situait non loin de sa plante de pieds. Il eut un mouvement de recul instinctif, et laissa les deux rayons se rejoindre. Il s'était presque attendu à une explosion, à un éclair de lumière éblouissant, mais rien de tout cela se produisit. Les deux rayons se traversèrent, puis le rayon blanc se perdit dans les cieux tandis que le noir s'enfonçait sous terre.

Soudain, Godric entendit des voix. Enfin, il était pratiquemment sur que ces voix étaient à l'intérieur de sa tête et ne provenaient pas de l'extérieur. Ces voix étaient innombrables, et chuchotaient doucement. Mais bientôt, elles criaient, hurlaient, et finissaient par rire méchamment. Godric s'agenouilla : il les voyait. C'était comme s'il pouvait voir ces voix à l'intérieur même de son esprit, même s'il ne parvenait pas à leur donner une forme. Et il se sentait de plus en plus petit, minuscule par rapport à ce mur de son qui se moquait de lui, ou hurlait de désespoir. Il était basculé d'avant en arrière et de haut en bas par ces flots de sons qui le faisaient souffrir.

Puis, tout d'un coup, tout s'arrêta.

Les voix s'éteignirent, et un vide retentissant remplaca le chahut effrayant. C'était presque pire, car maintenant il avait l'impression d'être réduit à néant. Plus aucun bruit ne lui parvenait, et sa respiration se faisait de plus en plus difficile.

Alors, il les entendit. Ceux qu'il était venu trouver. Ceux dont Rowena l'avait averti de leur puissance. Ceux qui étaient surpuissants. Dans les légendes, on les nommait souvent les Intouchables. C'étaient eux les gardiens du continent ultime, eux qui régulaient le passage d'un monde à l'autre. Ils voyaient tout, jusqu'au plus profond de votre âme, et pouvaient vous faire souffrir comme vous procurer le meilleur des biens sans même vous toucher. Ils étaient innombrables. Ils étaient morts.

Les Intouchables retentirent dans son esprit. Toutes les voix qui hurlaient, riaient et parlaient tout à l'heure semblaient s'être assemblées pour converser toutes en même temps, ce qui leur donnait un aspect assez impressionant. Elles ne parlaient pas en mots, mais en émotions et en sentiments. Godric ressentit au plus profond de lui une incertitude qui ne faisait que s'accroitre, alors que les voix s'étaient toutes alignées sur la même tonalité pour former un même son qui pénétrait chaque molécule de son corps. Malgré les difficultés qu'il avait à réfléchir en raison de ce qu'il venait de subir et des voix sans cesse plus oppressantes, il comprit ce qu'attendaient les Intouchables de lui : il devait sans doute leur dire pourquoi il les avait appellés, pourquoi il avait violé tant de règles naturelles.

- J'ai besoin du pouvoir élémentaire... cria Godric, seul dans ce gigantesque cylindre qui s'étandait infiniment vers le ciel. Il me faut mettre fin à une malédiction qui sévit dans ma région... Et je ne puis y arriver sans ce pouvoir.

Il semblait avoir répondu à l'attente des Intouchables, car les voix s'arrêtèrent, laissant place à un nouveau silence. Godric transpirait abondamment, et commençait à avoir peur. Les Intouchables pouvaient le tuer dans d'horribles souffrances... Peut être est-ce qu'ils feraient pour éviter que leur pouvoir ne se répande sur terre...

C'est alors que Godric sentit ses entrailles s'ouvrir, sa poitrine se fendre en deux, ses nerfs exposés à l'air libre. Il avait l'impression que quelqu'un, ou quelque chose entrait dans son corps, et la sensation était des plus douloureuses. Mais ceci ne dura pas bien longtemps. Bientôt, la sensation se faisait plus douce, plus chaude, et il pouvait sentir cette chaleur se répandre dans chacune de ses veines.

Godric poussa un soupir d'apaisemment, et fut aussitôt projetté quelques mètres en arrière. Il était sortit du cylindre, et était retourné dans le froid et la neige. Malgré la douleur qu'avait provoqué ce qui l'avait touché, il fit un effort pour tourner la tête, juste à temps pour voir s'évanouir le cylindre rouge sang. Derrière le cylindre, se tenait une silhouette familière qu'il aurait reconnu entre mille : celle de Salazar Serpentard.

Salazar s'avança lentement vers Godric, qui toujours allongé, sentait de plus en plus violemment le froid se répandre dans chaque partie de son corps.

- Tu avais presque réussi Godric... dit Salazar lorsqu'il fut suffisamment proche de Godric. Encore un petit peu, et c'était bon : tu mettais fin aux attaques qui hantent chaque jour un peu plus Poudlard, tu t'attribuais toutes la gloire, devenais le premier sorcier à avoir communiqué avec le royaume interdit, et par dessus tout, gagnait contre moi.

Salazar était calme et faisait tourner sa baguette entre ses mains, regardant calmement Godric agoniser et se diriger vers la mort.

- Cette pitoyable protection a bien failli faire échouer mon sortilège,'continua Salazar. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que tu sois si avancé dans le processus... Mais quand j'ai entendu les rumeurs qui disaient que tu voulais t'emparer du pouvoir élémentaire pour me tuer, je me suis lancé à ta poursuite.

Salazar se pencha, afin de regarder Godric dans les yeux. Afin de le regarder mourir, lui qui avait été jadis son meilleur ami.

- Tu es victime de ta stupidité Godric. Je t'avais bien prévenu que j'aurais le dernier mot. Et regarde : même tes "Intouchables" n'ont pas empêché mon sortilège de t'atteidre.

La tête dans la neige, Godric s'accrochait désespéremment à la vie. Mais Salazar avait raison, il le savait. Il allait mourir. Ici, à des milliers de kilomètres de tout ce qui lui était cher, aux pieds de Salazar Serpentard, et surtout, sans avoir accompli sa mission.

C'est ainsi que mourut Godric Gryffondor. Salazar se retourna, satisfait de ce qu'il venait d'accomplir. Désormais, Poudlard suivrait ses règles, ou Poudlard fermerait. Mais plus jamais la magie ne sera enseignée à ceux qui ne le méritent pas.

Des éclairs zébraient le ciel, ce que le sorcier trouva assez étrange, étant donné que dans cette région, il neigeait tout le temps. Ce ne fut que lorsque un éclair le frappa de plein fouet que Salazar comprit. Il comprit qu'il n'avait pas gagné comme il le pensait. Et que ce n'était que partie remise. Que le combat se poursuivrait dans le temps, mais avec différents acteurs.

Comme ensorcelée, la bouche de Salazar s'ouvrit, et des paroles en sortirent, comme si le sorcier avait amplifié sa voix, et criait de toutes ses forces.

A jamais, la lignée des Serpents sera maudite,

Bien que de plus en plus puissante, il sera une arme,

Qui lui sera fatale;

A jamais la lignée des Serpents sera maudite,

Et sa toute grande puissance, qui défia, défie et défiera la mort,

Sera entravée par la magie que les non-sorciers possèdent : l'Amour.

Mais tout comme le lion périt par le venin du serpent,

Les defenseurs du peuple opprimé seront éliminés par la puissance verte,

Sans ne pouvoir faire autre chose que la repousser temporairement,

- Ca s'arrête là...

Dumbledore releva la tête, et gratifia ses amis de son éternel sourire.

- C'est tout ce qui reste de la prophétie.

- Tout ce qui reste? demanda James Potter, étonné. Vous voulez dire que la prophétie n'est pas entière?

- Hélas non. Lorsque je suis arrivé, je l'ai trouvée à terre. Le verre qui la protégeait était fêlé. Je suppose que la fin s'en est échappée ainsi.

- Mais comment se fait elle qu'elle n'était plus à son rayon? demanda Lily, perplexe.

- Oh, j'oubliais, fit Dumbledore avec un sourire. Dans ma précipitation de ce soir à vous montrer la prophétie et à nous cacher, j'ai oublié de vous dire...

Lily et James déglutirent, sentant que la nouvelle qu'allait leur rapporter Dumbledore était des plus décisives.

Cela faisait longtemps - depuis la naissance d'Harry à vrai dire - que les Potter n'étaient pas sortis de chez eux. Depuis que Voldemort était à leur recherche, ils restaient tout le temps chez eux, bien protégés par le sortilège de Fidelitas qui empêchait le mage noir de les voir, même s'ils étaient chez eux. L'inconvénient de cette technique était qu'ils ne servaient plus à rien dans l'Ordre du Phénix, et devaient se contenter d'un rôle de spectateur dans cette guerre qui sévissait dans tout le pays.

- Il paraitrait que le pouvoir élémentaire tant convoité par Godric Gryffondor et bien d'autres sorciers est de nouveau convoité, dit lentement Dumbledore. Et par un sorcier que nous connaissons malheureusement trop bien : Lord Voldemort.

- Hein...? Que... Mais Albus, vous vous rendez compte de ce que vous dites?

James Potter avait du mal à croire Albus Dumbledore. D'ailleurs, si le ton de Dumbledore n'était pas aussi grave, il ne l'aurait jamais cru.

- Je me rends très bien compte. Bien sûr, tout ceci n'est que suppositions. Mais laissez moi donc vous expliquer ce qui nous amène, moi et les membres de l'Ordre qui étaient à mes côtés ce soir, à penser ceci...

Dumbledore marqua une courte pause, et reprit toujours aussi calmement :

- Cette prophétie nous vient du ministère, expliqua Dumbledore en montrant la petite boule en verre posée sur la table. Elle fait partie de ces prophéties dangereuses que le ministère garde dans la salle des prophéties. Personne ne peut faire quitter le ministère à ces prophéties, pas même les personnes concernées.

- Mais quel rapport avec le pouvoir élémentaire?

- J'y viens, j'y viens... Ce qu'il faut que vous sachiez c'est qu'il y a eu une attaque de mangemorts au ministère ce soir... Ne vous inquiétez pas, aucun membre de l'Ordre n'a subit de graves blessures, rassura Dumbledore devant l'air horrifié de Lily. Et c'est justement ça qui nous a fait réfléchir. Car, Voldemort ne lance pas une attaque de mangemorts pour rien, il n'est pas stupide. Or, si d'habitude les cibles sont des sorciers issus de familles moldues, ici, pour la première fois, les mangemorts semblaient poursuivre un autre but...

L'excitation était palpable dans le salon des Potter. Lily et James ne pouvaient s'empêcher de se demander si Voldemort avait prit possession du pouvoir élémentaire. Mais le ton rassuré de Dumbledore les apaisait quelque peu : si le mage noir s'était emparé du pouvoir, la société magique aurait été en alerte depuis bien longtemps.

- Nous avons trouvé les mangemorts au ministère, ils étaient en train d'essayer de forcer une porte. La porte interdite. Celle qui ne s'ouvre jamais, et dont le contenu est inconnu de tous. Quand les mangemorts nous ont vu, ils n'ont pas essayé de combattre. La plupart s'est enfuie, pendant que quelques uns faisaient diversion. Et, juste avant de partir, Voldemort à lancé cette prophétie par terre, dans le but de la casser et d'en cacher le contenu à tous. Heureusement, je l'ai rattrapée à temps pour éviter qu'elle ne se briser totallement. Mais une partie s'est envolée, et seul Voldemort a du la voir...

- Mais comment se fait il que Voldemort ait pu saisir la prophétie puisqu'elle se trouvait au rang des prophéties dangereuses? demanda Lily.

- La prophétie le concerne Lily! N'oubliez pas, c'est le dernier descendant de Salazar Serpentard. Il a donc pu facilement l'enlever et s'en approprier le contenu. Il en a même peut être fait une copie, pour pouvoir la consulter tranquillement, de même que j'ai fait avec ce qu'il restait de la prophétie.

- Mais... Je ne comprends pas, dit James. Quel rapport y a t-il entre le combat de ce soir, et le pouvoir élémentaire?

Lily répondit à la place de Dumbledore :

- Voldemort doit le chercher. Et la partie de la prophétie que nous n'avons pas vu doit en parler. Je suis sûre que ce que nous n'avons pas vu, c'est l'emplacement du pouvoir élémentaire. Mais la question, c'est de savoir comment Voldemort a t-il pu savoir l'existence de cette prophétie?

- Ne tirons pas de conclusions hâttives, répondit Dumbledore. Rien ne nous garantit que le pouvoir élémentaire se cachait derrière cette porte. Mais je ne vous cache pas que cela ne m'étonnerait pas, étant donné que selon les légendes, il y a un lieu de communication avec l'ultime continent par pays pratiquant la magie. Et il se pourrait que ce soit en plein milieu du ministère de la magie, nous n'en savons rien.

- Et comment Voldemort savait il qu'une prophétie sur toute sa lignée avait été faite? redemanda James Potter.

- Aucune idée, répondit Dumbledore dans un soupir. Peut être en a t-il entendu parler lors de ces voyages, ou parmi ces amis douteux... Mais ce ne sont que des hypothèses.

Un silence pesant tomba dans le salon des Potter. La gravité de la situation était frappante : Voldemort, dont les fidèles étaient de plus en plus nombreux, n'était séparé que par une porte du pouvoir le plus puissant du monde.

- Voilà pourquoi l'Ordre doit être totallement mobilisé : pour essayer d'ouvrir cette porte avant Voldemort, et découvrir ce qu'elle cache. Car si Voldemort trouve la pouvoir élémentaire...

- Nous ferons le maximum Albus, dit James d'une voix pleine de vigueur.

- Oui, c'est dans les temps durs que l'on peut reconnaitre ses amis. Et nous ne vous lacherons pas, renchérit Lily.

- Merci, dit Dumbledore avec un sourire. Je n'en attendais pas moins de vous. Bien sûr, nous essaierons de fonctionner au plus possible sans vous, mais ce sont des membres tels que vous qui font pencher la balance d'un côté ou de l'autre.

Dumbledore se leva, et après un court silence durant lequel il mit sa cape, conclut :

- Si l'Ordre du Phénix a besoin de vous, Sirius Black vous préviendra James. Je pense que vous n'êtes pas à court de ruses pour communiquer...

- Jamais Albus, soyez en certain, répondit James avec un sourire malicieux.