Voilà une histoire que je mettrais tous les jours. Une partie par jour… un fantasme par jour ^^
Auteur : Spelllly
Titre : Un service en or
Base : Harry Potter
Rated : M ( Je le déconseille vivement aux yaoistes légers!!! ET je le déconseille à la copine de mon père!!! ET à mon père!! PAPA!! Ferme cette fenêtre immédiatement c'est pas pour toi!!!)
Statu : plusieurs chapitres…
Couple : Drarry (C'est mon obsession!)
Disclaimer : Propriété de JKR (Comme toujours, ça n'a pas changé)
Résumé : Le Survivant se lève de bien méchante humeur lorsque quelqu'un frappe à sa porte. Mais l'intrus a une proposition des plus intéressante à lui faire. Au fil de son apprentissage, Draco va découvrir à quel point Harry peut être un bon professeur !
Remerciement: A ma gentille correctrice Uyo ^^ Qui a écrit une histoire que je conseille à tous. Elle est à chapitre, vraiment bien écrite, je vous donnerais avec plaisir le lien ^^
Je remercie aussi ma joli Thecrasy, qui est toujours là pour me soutenir dans mes délires…
Un service en or
7h24 ! Il était 7h24, quand un grand malade, qui allait bientôt passer de vie à trépas, avait sonné chez Harry et l'avait poussé à se lever. Le Survivant, qui était désormais joueur professionnel de Quidditch, aimait ses samedis. Cinq jours sur sept, il devait s'entraîner, le samedi soir était réservé à ses sorties pour se trouver des coups d'une nuit. De ce fait, le samedi matin était le seul moment où le Gryffondor pouvait profiter de son lit, SEUL, et sans penser qu'il devrait trouver une excuse pour se débarrasser de la personne, devenue gênante, après la nuit de folie qu'ils auraient passée.
Alors, oui, Harry était de mauvaise humeur. Et oui, il allait botter les fesses du rustre qui osait le déranger en plein milieux de la nuit ! (Puisqu'Harry a la fâcheuse tendance à se réveiller à 14h le samedi, on peut dire que c'est le milieux de la nuit^^) Le Survivant, habillé en tout et pour tout d'un boxer, ouvrit la porte avec violence. Mais, avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, une tête blonde, rattachée à un sublime corps, certes, mais une tête blonde tout de même, venait de s'inviter chez lui, le poussant de l'épaule. Harry allait protester, lorsqu'il baissa le regard sur le charmant postérieur, moulé dans un pantalon noir, qu'il aurait dû botter. « Si je pouvais faire autre chose avec ces fesses, ce serait une super journée ! » pensa le Gryffondor, de la bave coulant légèrement sur son menton, alors qu'il refermait la porte. Ah ! Pourquoi est-ce que ce petit con était aussi bandant ?
« Potter ! J'ai besoin de ton aide ! S'exclama Draco sans se retourner, cachant le rouge qui lui montait aux joues.
- Malfoy, il est 7h26 ! Et nous somme SAMEDI ! Expliqua Harry en le suivant dans la cuisine. Alors tes services tu peux te les foutre au…
- J'ai besoin que tu me baises ! Le coupa le Serpentard en se retournant.
- … cul… Si c'est pour la bonne cause ! S'empressa de rajouter Harry, se dépêchant de se placer derrière le plan de travail, pour cacher son incroyable érection. Tu veux du café ? Du thé ? Demanda-t-il pour ne pas violer le Serpentard contre la porte du frigo.
- Du thé, s'il te plaît… Ecoute, je sais que me toucher te rebute. Commença-t-il, les yeux baissés vers ses pieds, ne voyant donc pas le regard estomaqué de son vis-à-vis. Mais j'ai vraiment besoin de ton aide. Et puisque ce ne sera pas une partie de plaisir pour toi, tu pourras mieux m'expliquer.
- T'expliquer quoi, Malfoy ? Demanda le Survivant qui désirait plus que tout prendre le Serpentard contre le comptoir de la cuisine.
- Voilà… mes amants… enfin, ceux que j'ai eu…. Me trouvent… frigide et trop passif »
Harry fit tomber sa tasse par terre devant cet aveu. Il la répara en se demandant quel espèce d'imbécile avait pu lui dire de telles choses ? Draco semblait froid vu de l'extérieur, mais il suffisait de savoir où appuyer pour qu'il devienne un vrai volcan. Lorsqu'ils se battaient, à l'époque de Poudlard, cette fameuse période où ils étaient amis-ennemis. Les bagarres étaient proscrites, bonne entente entre maison tout ça… Alors, ils avaient trouvé un moyen pour ne pas se faire griller. Exciter l'autre par tous les moyens. Petits souffles dans le cou, caresses légères sur le dos, frôlement de la jambe sur le sexe de l'autre… cet accord tacite était bien la preuve que Malfoy était loin d'être frigide. Harry parvenait à le faire démarrer au quart de tour.
« Qu'est-ce que tu racontes, Malfoy ?
- Je ne vais pas le répéter une centaine de fois, Potter ! Je suis frigide !
- N'importe quoi ! Tu étais avec des nuls, c'est tout !
- Je ne vais pas me taper toute l'Europe pour trouver la perle rare ! S'offusqua Draco en passant une main dans ses cheveux. »
« Non, juste un homme qui se tient en face de toi, et qui pourrait te faire atteindre le septième ciel une bonne centaine de fois, avant la fin de la journée ! » pensa Harry avant de s'emparer de la théière brulante à pleine main, afin de calmer ses ardeurs.
« Potter, je ferais tout ce que tu veux, mais, s'il te plaît, apprends-moi à ressentir du plaisir. Ou tout du moins à en donner. Parce que je n'arrive pas à exciter mes amants lorsque je suis avec mon visage placide et froid ! »
« Moi, ça m'exciterait à mort ! Il me rendrait fou et je tenterais par tous les moyens de lui faire briser ce masque. » Se dit le Survivant avant d'envoyer sa jambe contre le comptoir pour se remettre les idées en place.
« Très bien. Je vais t'aider. Céda le Gryffondor devant la mine de chien battu qu'il arborait.
- Alors, ta chambre est au second ou au premier ? Demanda Draco en sortant de la cuisine, soudainement de très bonne humeur.
- Malfoy, Malfoy, Malfoy ! Répéta Harry en restant derrière lui, ne lui dévoilant pas son excitation, et en l'attrapant par les épaules afin de le guider vers le salon.
- Potter, Potter, Potter ! Imita Draco qui n'aimait pas le fait de se faire stopper dans son élan, alors qu'il allait baiser avec le mec le plus bandant qu'il ait jamais vu, après lui bien sûr.
- Je vais me doucher. Toi, tu te détends et tu bois ton thé. Proposa le Gryffondor en le faisant assoir sur un fauteuil avant de faire venir la théière et la tasse.
- D'accord… Bouda le Serpentard. »
A peine Harry était-il monté que Draco regardait son pantalon légèrement tendu. Aucun autre homme ne lui avait fait ça. Oui, il était frigide… depuis qu'il avait senti les caresses et le souffle d'Harry sur lui. Avant il n'était pas très enclin aux préliminaires. Mais, le jeu, auquel ils avaient joué à cette époque, était une série de préliminaires… pendant SEPT MOIS ! A ce souvenir, Draco monta à l'étage, se fiant au son de l'eau. Il arriva devant une porte, qui n'était pas fermée. Cela se voyait que le Survivant vivait seul. Et la vision qu'il eut à cet instant était tout à fait… parfaite. Harry, nu, laissait ses mains sur son torse, ses côtes, avant de descendre à sa virilité, qu'il évita soigneusement, afin de s'attarder sur ses hanches, ses fesses… Draco crut qu'il allait venir. Il fit donc ce que tout bon Serpentard ferait, il ferma les yeux pour se calmer. Ayant un grand self-control, ce ne fut pas si difficile que ça. Puis il entra dans la salle de bain, se tournant vers la glace.
« Dis-moi, Potter. Commença-t-il, faisant sursauter le Gryffondor, trop perdu dans son plaisir. Crois-tu que les moues sexy fassent de l'effet ? Interrogea-t-il en lançant un regard brûlant à son reflet.
- Les… De ? Hein ?
- Potter, concentre-toi ! Les poses sexys ou les attitudes du visage ! S'exclama Draco en se tournant vers lui, approchant sensuellement en bougeant les hanches.
- C'est sûr que si tu bouges comme ça…
- Alors, dépêche-toi de venir dans la chambre. Je dois prendre des cours, moi ! Expliqua-t-il, toujours sûr de lui, et froid, donc pour Harry, toujours incroyablement excitant ! »
Lorsque le Survivant apparut dans la chambre, il vit tout de suite le corps, lascif, qui attendait, un pantalon pour seul vêtement, prêt à obéir à tous ses ordres. Harry se sentit durcir. Il monta sur le lit à quatre pattes. Draco se redressa, fit frôler ses lèvres sur celles de son ex-ennemi et en profita pour attraper la serviette d'une main et l'arracher.
« Potter ! Tout ça pour moi ? Murmura-t-il, admirant visiblement le sexe dressé. »
Harry se contenta de rougir. Il renversa le Serpentard, posant sa jolie tête blonde sur l'oreiller. Il détailla un moment les muscles fins, la peau pâle qui semblait l'appeler, les yeux qui tentaient de rester sans expression.
« Voyons ce que je peux tirer de toi, mon beau Serpentard. Susurra-t-il à l'oreille de son futur amant.
- Je ne suis pas à toi, Potter ! Protesta Draco, afin de se calmer, ses sens étant déjà en effervescences.
- Avant la fin de la journée, tu te proclameras, toi-même, comme ma propriété. Souffla le Gryffondor en mordillant le cou pâle.
- Tu… Tu es bien présomptueux ! Murmura-t-il terrifié à l'idée que sa voix ne trahisse son excitation.
- Il faut savoir une chose, Malfoy. Lorsque tu seras à moi, je serais à toi. Uniquement à toi, pour ton unique plaisir. »
Harry savait bien où attaquer. Draco frémit à la perspective de posséder entièrement son meilleur ennemi. Il dut fermer fortement les yeux pour ne pas avoir une nouvelle vague de chaleur dans le bas de ses reins.
« Alors… Qu'est-ce… Qu'est-ce que je dois faire ? Demanda Draco en tentant de prendre un air détaché.
- Savourer ! »
A peine eut-il dit cela, qu'il partit à la découverte du corps fin, l'embrassant, le caressant, le léchant. Draco savait se retenir, il savait contenir son excitation, au point de paraître frigide. Mais le Gryffondor était bien trop doué. Le Serpentard était venu parce que, dernièrement, il ne faisait plus exprès de rester sans vie. Et ses amants ne l'excitaient plus du tout. Certains, blessés dans leur amour propre, lui avaient dit de consulter. Alors, il était venu trouver le seul être qui avait toujours su l'exciter par un simple regard. Mais, maintenant qu'il y était et qu'il était, bien évidemment, excité, il fallait qu'il se contienne à nouveau. Sinon Harry verrait bien qu'il n'y avait pas de problème… et il le renverrait.
« Draco… Siffla le Gryffondor, le faisant frissonner. Caresse-toi doucement. »
Et comme un bon élève, Draco s'exécuta, faisant courir ses doigts sur ses tétons devenus durs, avant de passer sur son ventre. Harry lui avait enlevé le reste de ses vêtements. Il lui avait également écarté les jambes et mordillait l'intérieur de ses cuisses, tout en le regardant de ses yeux incroyablement verts. Lorsque Draco attrapa son sexe, il était déjà gorgé de sang. Le Serpentard n'avait même pas remarqué qu'il s'était laissé aller. Le Gryffondor lui fit un sourire et remonta vers son visage, sans jamais détacher ses lèvres de lui.
« Je ne vois pas de problème, Malfoy. Glissa-t-il à Draco, qui sentit son cœur se serrer à l'idée de se faire rejeter. A mon avis, tu n'as pas su prendre le bon. Continua-t-il en prenant la main de son amant dans la sienne afin de lui faire accélérer le rythme. Aucun n'a su apprécier les légères marques rouges qui se dessinent sur tes joues. Mais le plus important, et ce sera ta première leçon, il faut faire plaisir à l'autre pour prendre soi-même plus de jouissance. Et te faire du bien… Draco… c'est ce qui me fait bander. Avoua Harry avant de prendre la bouche de son élève en otage. »
Draco se sentit au point de non retour. Les paroles du Survivant étaient encore plus excitantes que ses attouchements déjà affolants. Et les lèvres qui semblaient l'aimer passionnément, le plongeaient toujours un peu plus dans sa déchéance. Lorsqu'Harry s'écarta légèrement, il suça trois de ses doigts devant le regard avide de son amant. Puis il les fit descendre afin qu'ils le pénètrent un par un, le plus lentement possible. Draco se cambra sous l'intrusion, tant le plaisir était immense. Bien vite il bougea afin d'aller à la rencontre des doigts, laissant Harry se repaître de son visage extatique.
Le Survivant se détacha de son amant, s'asseyant près de lui. Ce dernier comprit immédiatement ce qui lui était demandé. Et bien que détestant cette position, habituellement, il se fit une joie de pouvoir se mettre à califourchon sur le Gryffondor. Il plaça ses mains sur les épaules fermes d'Harry et laissa se dernier le pénétrer lentement.
« Deuxième leçon… bouge lentement… Oui, comme ça… profite au maximum des… sensations qui montent en toi… Ne te préoccupe pas… de… ton image… »
Harry avait du mal à parler, admirant le Serpentard qui tentait de suivre ses conseils, tout en fermant les yeux. En faisant des mouvements lents de haut en bas, il se détendit, mordant ses lèvres sous le plaisir. Harry le laissa faire pendant un moment, caressant ses cuisses, les griffant légèrement de ses ongles, faisant gémir le Serpentard.
« Parle-moi, Draco… Dis-moi… ce que tu ressens…
- C'est… c'est bon… c'est la… la première fois que… que c'est si bon… Tu es si… gros… tu… oh ! Merlin ! Harry ! Cria Draco au moment où Harry fit un mouvement de bassin touchant sa prostate d'un seul coup. »
Le Serpentard se sentit basculer, se retrouvant à nouveau sur le dos, le Gryffondor ne se détachant de lui à aucun moment. Draco perdit pied lorsque son amant bougea en lui. Il était si précis, qu'il touchait à coup sûr la prostate devenue sensible. La verge, prise entre leurs deux ventres, était sans cesse stimulée au rythme des allées et venues. Draco se sentait proche de la délivrance, s'accrochant désespérément aux bras qui l'encadraient. Harry eut soudain un sourire pervers et releva la jambe de son amant, lui permettant de s'enfoncer en lui avec plus de force encore.
« Ha… Harry… Je… Je vais… Oh ! Harry ! Oui ! »
Draco se laissa aller à la jouissance, sentant encore Harry bouger en lui. Le Gryffondor avait légèrement ralentit son rythme. Lorsque l'orgasme commença à diminuer Harry accéléra de nouveau, relançant immédiatement le plaisir de Draco. Le Serpentard jeta sa tête en arrière, se cambrant sous l'assaut du plaisir revenu. Le Survivant mettait toute la force qu'il pouvait, faisant hurler son amant. Draco sentait les larmes monter à ses yeux alors que la deuxième vague arrivait sur lui. Son corps avait de nouveaux spasmes, mais cela n'arrêta pas Harry. Il pilonna le corps de son amant, lui faisant perdre toute notion de la réalité. Draco était cloué au matelas, la sueur perlait sur sa peau, ses muscles se contractaient sans cesse, lui faisant presque mal. Mais il ne le sentait pas. Il ne pouvait que sentir le plaisir qui prenait tout à fait possession de lui. Sa tête tournait, il voulait que cela s'arrête et en même temps, il désirait que la jouissance ne le quitte plus. Il entendait la respiration hachée contre son oreille, puis la bouche d'Harry se colla à la sienne dans un baiser désordonné mais au combien délicieux. Enfin, Harry donna un dernier coup de rein, puissant et se déversa dans l'intimité de Draco.
Le Serpentard ne parvenait plus à bouger. Il appréciait la chaleur d'Harry en lui et sur lui. Ils restèrent quelques minutes ainsi avant que le Gryffondor ne se détache de lui. Draco se sentit tout à coup propre, ouvrant péniblement les yeux, il remarqua qu'Harry se rhabillait. Le doux rêve était fini. Le Serpentard se releva et récupéra ses habits. Alors qu'il croyait tout fini, Harry le prit dans ses bras et l'embrassa tendrement.
« Alors, prêt pour ta prochaine leçon ? Demanda-t-il un grand sourire aux lèvres.
- Ce n'est pas fini ? Interrogea Draco qui sentait ses jambes se dérober sous lui.
- Avec moi tu es dans la cour des grands… Draco. Harry n'avait que soufflé son prénom, mais il sentait déjà l'excitation revenir au grand galop.
- Je ne sais pas si je vais tenir à ce rythme là. Rigola le Serpentard en s'accrochant au cou de son amant.
- Je t'emmène manger, mon chéri. »
Draco commença à paniquer mais il était trop tard, Harry les avait déjà fait transplaner…
