Elle était tombée un jour d'été. Tombée comme ça, comme tombe la pluie. Tombée tout simplement.
Lorsque nous étions parvenus à l'endroit où le Corp. était atterri, quelle ne fut pas notre surprise en découvrant une jeune fille profondément endormie.
Deidara:"hey! Hey!!! réveille toi." avait t'il dit en tapotant ses épaules avec le bout de sa chaussure.
Elle avait alors ouvert les yeux et un sourire vint éclairer son visage. un sourire doux qui nous était destiné.
Je me souviens, Deidara avait tendu la main vers cette inconnue, l'avait aidé à se relever. Elle avait l'air perdue et fatiguée.
On avait finit par la ramener chez nous, sans savoir qui elle était, ni d'où elle venait. Elle savait à peine tenir debout, et avançait comme si ses pieds n'avaient jamais foulés le sol. C'est Deidara qui avait finit par la porter sur son dos, à grand renfort de plaintes et de soupirs: Il disait qu'elle était lourde. On lui avait demandait d'arrêter de se plaindre, mais comment faire taire un homme avec 4 bouches?
Après un court trajet dans la forêt, on avait atteint un petit chemin de terre. On avait déposé le petit Corp. frêle sur le bord de la route et avions continué à ses cotés. Elle marchait d'un pas plus vif et regardait autour d'elle avec curiosité.
Arrivés à la base, nous l'amenions à notre chef qui tenta vainement de lui poser des questions. Mais, la jeune fille, visiblement intimidée se contenta de se cacher derrière l'imposant Kisame .Il fallut beaucoup de patience pour gagner sa confiance. Et lorsqu'enfin, elle se décida d'ouvrir la bouche, elle se contenta de lâcher un "Je ne sais pas.".Tout le monde resta interdit. Elle ne se souvenait donc plus de rien? SI, si, elle se souvenait d'une longue chute dans les ténèbres et à travers le ciel.
C'est alors qu'il y eut un évènement remarquable à l'Akatsuki : un débat dans un calme olympien. LE sujet étant "qu'allons nous faire d'elle?"
Kisame déclara "elle n'a surement nulle part où aller, et même si elle en avait un, elle ne se souviens même pas d'où elle vient."
Deidara protesta, on était déjà bien assez à l'étroit, il ne fallait pas rajouter une autre personne. On procéda alors à un vote, qui termina en sa faveur. Elle avait désormais un chez elle. On l'installa dans la chambre de Hidan et kakuzu.C'était une situation provisoire.
les jours passèrent. Elle apprit à connaitre les autres et les autres apprirent à la connaitre. Elle finit par s'attacher à ses gens qui l'avaient recueillis . Elle s'entendait avec tout le monde, malgré quelques prises de becs, rapidement oubliées, avec Deidara.
Mais un jour, l'artiste eut une discutions plus cinglante que d'habitude. Pleine de fureur et blessée par ses propos, elle le gifla et partit dans sa chambre, sans dire un mot. Plus tard dans la journée, elle décida de se balader . Tobi lui demanda si il pouvait l'accompagner, elle lui répondit que oui, en lui tendant la main. Elle demanda à Deidara si il voulait l'accompagner. Celui-ci refusa avec dé porte claqua et Deidara resta longtemps immobile en la regardant avec un sentiment de vide et de culpabilité.
*Petite conversation avec Deidara.*
Konan avait une petite faim et une grande envie de manger des fraises. Elle passait dans le couloir. Tout était calme, le soleil baignait la maison de sa lumière douce, elle entendait le bruit de ses pas résonner. C'est alors qu'elle l'aperçut , en rentrant dans le salon. Il était dos à elle, regardant vers le jardin et ne la voyait pas. Elle crut entendre un "Quel crétin."
Konan: «Et bien Deidara, tu m'as l'air bien contrarié!"
Il sursauta.
deidara:"Houah! tu m'as fait peur! Ca va pas de surprendre les gens comme ça?!"
Konan:"N'essaye pas de détourner la conversation!"
deidara:"Je n'essaye pas de détourner la conversation!"
Konan *à elle même*"En plein dans le mille!"
Deidara:"hun! Allez va-t-en!"
Konan:" Tu aurait voulu l'accompagner pas vrai? Mais tu voulais encore te faire prier. Ensuite, tu aurais accepter en faisant mine de râler et tu aurais passé un chouette après midi que tu aurais qualifié de "nul" lorsque les autres te l'aurait demandé."
Deidara:"Mais qu'est ce que tu racontes? Tu délire! Franchement!"
Konan: «Non, je dis se que je penses et je te connais plus que tu ne le croit."
Deidara:"Et même si c'était le cas, qu'est ce que j'irais faire avec eux, hun? Genre, je vais me pointer en disant "coucou, ça va? Bah je vais rester avec !"C'est ridicule! Et même, J'aimerai ni être à la place de Tobi ni à la sienne. "
Konan: «Je ne comprends pas?"
Deidara:"C'est simple, Tobi est insupportable et la fille ben,...ben je sais pas, elle m'énerve!"
Konan: «Tu es mesquin Deidara! Elle est très gentille"
Deidara:"Oui, et alors. Même si elle est sympa, je ne veux pas gaspiller mon temps inutilement."
Konan:"C'est vrai que tu as l'air débordé! Va la rejoindre au lieu de râler dans ton coin. Tu peux avoir envie de passer du temps avec quelqu'un sans que tu n'ai à te justifier ou à dire le contraire de se que tu penses!"
Deidara:"..."
Deidara se leva et fit quelques pas vers la porte d'entrée avant de s'arrêter brusquement et de se retourner. Il fixa Konan qui était sur le point d'entrer dans la cuisine et lui dit, menaçant ,"si tu dit quoi que se soit..."
Konan sourit et entra dans la cuisine. Et sourit d'avantage lorsqu'elle entendit la porte se fermer.
*Au parc...*
Deidara n'avait eu aucun mal à les retrouver. Ils étaient tous deux dans le parc où il avait l'habitude de se promener avec Tobi. Il les cherchait lorsqu'il avait entendu des éclats de s'était précipité derrière une haie. Il décida de les espionner un peu. Ils étaient très bavards et parlaient de tout et de rien. L'artiste finit par s'impatienter et sortit de sa cachette pour venir s'assoir entre les deux jeunes gens. Une aura froide les entoura jusqu'à se que le blond décide de s'excuser pour se qui s'était passé plus tôt dans la journée. Ils finirent la journée à jouer aux cartes, couchés dans l'herbe. Eclatant de rires lorsque Deidara râlait parce qu'il était trou de finirent par rentrés lorsque la nuit commençait à tomber.
Arrivé à la base, Deidara se rendit compte que tout le monde les attendais. Ne voulant pas se justifier sur le pourquoi du comment il était arrivé aux côtés de tobi et de la jeune fille, il prit un air maussade et monta dans sa chambre. Konan quant à elle, ne put s'empêcher de sourire : Quand il le voulait, Deidara pouvait se montrer très attachant...
Le lendemain de cette journée mouvementée, Hidan et Kakuzu étaient de retours. Hidan se pris d'affection pour la jeune fille qu'il jugeait mignonne. Il partit aussi dans un grand éclat de rire lorsqu'il demanda à la "petiote" , comme il avait prit l'habitude de la surnommé depuis qu'il était arrivé, si elle avait un prénom. Elle lui avait répondu qu'elle non. Il se dépêcha de lui en trouver un .Il l'appela Sayuri. En mémoire à une personne qui lui avait été très chère .C'était ainsi avec Hidan...
Mais, maintenant qu'ils étaient rentrés, Sayuri devait dormir ailleurs. Pein décida de la placer avec Deidara .Son côté androgyne étant " plus rassurant".
"l'excuse!" avait dit Deidara visiblement énervé."Je ne veux pas rester dans la même chambre qu'elle!".Mais rien n'y fit, Pein ne revenais jamais sur ses décisions.
Au soir.
Deidara montra une sorte de chalet en bois qui se tenait au fond du jardin (hé oui! il y a un jardin à l'akatsuki! même qu'ils font pousser leurs légumes eux même!100%bio comme le dit Zetsu.)Il lui dit que c'était là qu'elle dormirait désormais. Sayuri ouvrit de grands lança un "non!" que Deidara ignora.
Plus tard dans la soirée, Tout le monde devait se coucher .Sayuri s'était dirigée vers la "niche" qui lui servirait désormais de chambre. Elle avait emporté une petite couverture avec elle, au cas où. Deidara la regardait de la fenêtre de sa chambre .Il avait fini par éteindre la lampe de chevet.
Plus tard dans la nuit...
Deidara bougeait dans son sommeil, ses rêves étaient hantés par des cris de jeunes filles et des grognements de bêtes féroces. Il s'éveilla en sursaut, regardant vers la petite cabane. Tout semblais paisible. C'est alors qu'un détail le perturba: la porte était descendit les marches à toutes vitesses, mais à peines fût il dans le jardin qu'il vit une bête la gueule pleine de sang .Cette fois ,il se réveilla pour de bon, dans un nouveau sursaut, il ne regarda pas vers la maisonnette ,descendit les escaliers quatre à quatre ,sauta dehors et couru vers le chalet dont il ouvrit la porte d'un coup sec. Elle était là, couchée à même le sol, à cette vue, il senti son cœur se serrer, comment avait t'il pu être aussi cruel? Elle se frottait les yeux.
Sayuri:"Qu'est ce que tu fais là?"
L'homme, ne répondit pas et la prit dans ses bras. Il l'emmena jusqu'à son chez lui, qui désormais serait leur "chez eux".
Deidara:"Il n'y a qu'un lit. Ca te dérange si..."
Elle s'était endormie dans ses bras. Le serrant contre elle. Deidara se glissa dans les couvertures et s'endormis paisiblement.
*Le lendemain*
Deidara avait ouvert les yeux au petit matin. Elle était là, profondément endormie. Deidara appuya son dos contre le passa sa main dans ses cheveux. Elle était vivante, il était si soulagé.il resta ainsi, de nombreuses heures en la regardant dormir. Etait ce ça le bonheur?
Les mois passèrent, et avec eux, leurs lots de surprises et de joies. Les sentiments de Deidara pour Sayuri s'étaient intensifiés avec le temps. Désormais, ils passaient tout leur temps libre à deux. Discutant de choses et d'autres, ou tout simplement, allongés dans l'herbe à regarder le ciel. était-ce ça le bonheur .Mais le temps des joies allait bientôt s'évanouir, Comme le vent qui souffle une bougie, comme un cœur qui cesse de battre, lorsqu'un jour d'automne, elle apprit la vrai raison des missions de Deidara et, en même temps ,la vrai identité des gens qui l'avaient hébergés .ILs étaient tous des criminels très recherchés ,des individus de la pire espèce. Lorsqu'elle l'apprit, son cœur s'arrêta. Elle décida de se taire .De renier la vérité et de continuer de vivre auprès de la personne qu'elle aimait.
Mais elle n'y arrivait pas. Elle ne pouvait vivre avec ça sur le cœur. Deidara avait remarqué le changement de comportement de sa compagne et lui avait demandé quel en était la raison. Entre deux sanglots ,elle lui avait avoué, avoué qu'elle savait tout. A cette annonce, deidara l'avait lui aussi rejoint au pays des larmes.
Mais, au fil des jours, elle se mit peu à peu à dépérir car ,ne pouvant se résoudre à vivre avec un criminel et ne pouvant vivre sans cet homme ,elle était prise dans un affreux dilemme.
Et elle s'affaibli, de plus en plus, sous le regard effaré de Deidara.
Un soir,il vint s'assoir sur son lit .Elle ouvrit les yeux, lentement .Elle lui sourit ,le même sourire tendre et doux, ce sourire qui pouvait faire craquer tous les cœurs.
Deidara:"Je suis désolé, t out ça, c'est de ma faute .Je vais arrêter tout ça, on va aller vivre loin d'ici."
Sayuri:"Je ne peux pas oublier se que tu as fait. Tous ses gens, innocents que tu as tué. Je ne pourrais jamais oublier."
Deidara:"..."
Sayuri:"Tu sais, Je crois que c'est toi la personne que je cherchais." (rapport à chobits , la ville déserte)
Deidara:"Tu te souviens, le fameux jour où je t'ai recueilli, c'était parce que j'avais peur."
Sayuri:"?"
Deidara:"Peur qu'il ne t'arrive quelque chose."
Sayuri:"C'est gentil."
Deidara:"Non, c'est égoïste. En agissant ainsi, je voulais te protéger pour qu'il ne puisse rien t'arriver,ainsi tu ne disparaîtrais jamais et tu serrais restée à mes côtés pour toujours. C'est ça, la peur que tu disparraisse .La peur que tu me laisse ici, tout seul. C'est mesquin.
Sayuri:"non, c'est de l'amour."
Elle ferma les yeux, tenant la main de Deidara dans la sienne.
Elle était partie un jour d'hiver. Il faisait froid et il pleuvait.
*point de vue de Deidara*
Je courrais à travers la forêt. Non, elle ne pouvait pas partir comme ça. Elle devait rester avec moi, pour ne pouvais me rendre à cette évidence. Non. Je deviendrais fous .Mes pensées s'emmêlent.
Je la trouvais enfin. Son petit corp était allongé et attendait. Je m'approchais sans un mot. Elle me sourit, un sourire plein de tendresse .Peut être le dernier. Je me retournais.
Elle m'avait simplement dit qu'il était temps qu'elle rentre chez elle. Que là bas quelqu'un l'attendait surement. Je n'avais pas crû un mot de se qu'elle disait, avant de rentrer et de m'apercevoir qu'elle avait disparut.
J'étais fâché.et lui tournais le dos, à contre cœu. Combien de temps étions nous resté ainsi? Moi, lui tournant le dos et elle observant le ciel.5 minutes ?une heure ? Une éternité? Je ne savais pas. Le temps semblait suspendu et cet instant semblait devoir durer une éternité. C'est alors qu'elle rompit le silence, d'une voix mélancolique.
Sayuri:"C'est bête de partir fâché .Peut être cela rend il les choses encore plus douloureuses."
Deidara:" hn"
Je me retournais et lui pris la main .elle était glacé.
Deidara:"Non ! Ne pars pas!"
Elle me sourit doucement en me regardant comme si j'était la chose la plus belle qu'elle ait pu voir de sa vie.
Sayuri*dans un souffle*:"C'est toi que j'attendais."
Deidara:"J'ai besoin de toi, j'ai besoin de sentir ta présence. Ne me laisse pas seul."
Je vis qu'elle pleurait.
Deidara:"Ne t'en fait pas, on va t'amener à l'hôpital, tu ne vas pas mourir .On va te soigner, ne t'en fait pas."
Sayuri:"Je ne pleure pas pour ma mort, je pleure parce qu'on ne se reverra plus."
Et sur ces mots elle se figea. Un sourire sur le visage.
Je suis seul à présent.
J'espère que vous avez apprécié cette fic (c'est ma première =D).Je sais que le caractère des personnages ne colle pas toujours (presque jamais en fait) mais, c'était eux que je voulais dans ces rôles (désolé héhé). (Et désolé aussi pour les fautes et le fait qu'elle commence au chapitre 2 -_-")
merci de m'avoir lue:)reviews ?
