Disclaimer: Les personnages de Final Fantasy X-2 sont à square, je fais pas de fric blablabla vous connaissez la chanson !

Genre : On verra, ça arrête pas d'évoluer...

Résumé : …. Rien à voir avec FFX-2 enfin si, mais pas vraiment

Pour faciliter la compréhension, les passages dits normalement en Al Behd seront en italique

Hebichu.


Le Peuple Tourbillon

1


C'était un début d'après midi, comme beaucoup dans la petite vie de Gippal. Il vérifiait une machine sur la route de Mi'ihem, le blondinet ferma les yeux et tapa dans un robot. Il était fichu, ça faisait trois heures qu'il était dessus. La machine lui rendit le coup qu'il lui avait donné. Et Gippal s'excita dessus… Les coups fusaient des deux adversaires, jusqu'à ce que la machine soit mise hors d'état. Le Makina fit craquer ses os et donna un dernier coup de pied dans la chose démembrée. Il était énervé ! Un Al Behd lui posa une question, malheureux homme ! Gippal, était quelqu'un de sympathique, avec le sourire aux lèvres ! Un beau gosse sympa, comme on en fait plus ! Mais là… Il se mit à hurler sur l'infortuné. Le capitaine sous les ordres du représentant Pro-Makina, attrapa le jeune homme qui se faisait engueuler, et fit signe à tous les hommes de partir. Un périmètre de sécurité était exigé. Hum ! D'au moins trois kilomètres !

Après cette petite gueulante, et toujours d'une humeur dévastatrice, le cyclope Al Behd, de son surnom, attrapa un overboard et se mit en direction du temple de Djose… Il avait besoin de rentrer dans ses quartiers, de se reposer, et de se mettre au calme, pour pouvoir esperer se calmer rapidement. La tête blonde s'arrêta à l'entrée ; des gens hurlaient, il ne comprenait rien. Avec son éloquence habituelle, surtout dans ses moments là, il adressa la parole à ses confrères Pro-Makina et demanda ce qui se passait ! On lui pointa du doigt, un jeune homme aux cheveux argentés. Sa tête lui disait quelque chose… Il passa un doigt sur son menton, mais ne parvint pas à s'en souvenir… Par le Desert de Bikanel qui c'était encore que cet humain ? Hein ?

-Vous êtes ? »
-Baralai, chef des Neo-Yevon… »

Gippal faillit avaler de travers. Que faisait Baralai là ? Il allait leur demander de dégager, parce que c'était un ancien temple pour le culte de Yevon, que patati patata… et étant des récalcitrants à la loi, ils devaient s'en aller ? Son poing se serra, et il l'envoya dans la figure du Yevoniste. Voir un homme d'Eglise en ce lieu ne le rendait pas serein, es-ce que Yevon allait encore leur déclarer la guerre ? Depuis Sin, les Al Behd pouvaient enfin vivre presque libre. Et Gippal esperait que ça durerait encore pas mal de temps, mais non fallait bien qu'un représentant de l'Eglise vienne lui chercher des poux dans la tête ! Il regarda le gamin par terre et se retint tout juste de lui en remettre une autre.

-Casse-toi ! Ici, c'est chez moi ! Je ne laisserais pas un singe d'Yevon entrer, et on ne partira pas ! »

Baralai se caressa la joue, ça faisait un mal de chien ! Il fit une moue et fronça les sourcils, regardant de haut en bas le blondin surexcité. Il se releva difficilement et épousseta ses habits du revers de la main. Quel impoli ! Les Al Behd n'apprenaient donc pas les bonnes manières ? Des Sauvages, c'est ainsi que les apellaient les autres, ceux de Bevelle, d'ailleurs on n'avait pas voulu qu'il y aille seul... Mais Baralai n'en faisait qu'à sa tête, c'était bien connu. Il ne fallait rien lui interdire... sinon ? Ben il le faisait ! C'était pour ça qu'il était seul ici, sans ses gardes personels qui devaient être en pleine panique...

-Je suis venu te demander un service monsieur Makina ! Je veux vérifier la chambre du priant, c'est tout, et si jamais après ma visite, il se passe des choses étranges, j'aimerais que tu me préviennes ! »

Il s'avança lentement, et demanda à entrer dans le temple. Gippal donna son accord et le suivit. Dire qu'il avait pensé qu'en venant seul, il serait assez bien acceuilli. Pffeuh ! Il pénétra dans le temple et le regarda longuement, avant d'effectuer le salut nécéssaire à toutes arrivées dans un lieu saint ou anciennement saint.

-Pas de Pro-Makina dans la chambre du priant ! »
-Ha désolé, tu crois que je vais te laisser ? Rêve ! »

Gippal entra dans la salle de l'épreuve, suivi de près par Baralai. Le borgne sentait quelque chose d'étrange dans l'air…

-Mec ? Y'a quelque chose ! »

Baralai ne l'écouta pas, et descendit dans les profondeurs du souterrain. Alors que de son coté, Gippal avait attrapé son flingue prêt à dégommer la première chose qui lui tomberait sous la main.

-On y est… Tu restes dehors ! »
-Mais… »
-Dehors ! »

Baralai, avait hurlé, ce n'était pas un ordre ça, c'était carrément une interdiction catégorique version énervée du jeune homme ! Le blondinet haussa les épaules et s'installa dans un coin... ça faisait bien dix minutes que l'argenté était là-dedans, et même si ça le tuait de le dire, Gippal s'inquiétait. Alors sans écouter ce que l'Yevoniste lui avait dit, il pénétra dans la chambre du priant. Un trou immense avec de la poussière ? Non, des férolucioles. Aucune trace de Baralai…
Il regarda interloqué le trou et sentit quelque chose lui chatouiller le dos. Quand il ressentait ça, c'est qu'un sombre événement se préparerait ! Quelque chose lui tomba sur la joue... Sa main se posa sur ce qui semblait être une goutte. Rouge… Du sang ? Son regard se porta sur le plafond, un truc noir et monstrueux gigotait sur le dôme, il eut juste le temps de voir un bras et une touffe de cheveux argentés se faire happer par le monstre. Gippal arma son flingue et tira dessus, les balles ricochaient sur la carapace de la chose, qui paraissait à l'œil de Gippal, comme une sorte de gelée animée et visqueuse. Il paniqua un court instant, cherchant un point fable, alors que substance noirâtre s'emparait un peu plus de sa proie. Gippal ne distinguait déjà plus qu'une main, à ce rythme là…
Alors il réarma son pistolet et visa les tentacules… La chose émit un cri lugubre, et lâcha le corps inerte de l'Yevoniste, que Gippal réussit à attraper avant qu'il ne soit happer dans le trou sans fond, trou dans lequel la créature s'échappa… mais c'était quoi ça ? Il secoua la tête et remonta à l'intérieur du temple, serrant le corps inanimé, après avoir vérifié son pouls.
Il déposa le corps de Gippal dans ses quartiers et le déshabilla. La plaie n'était pas bien méchante, mais ce qu'il y avait à l'intérieur… c'était quoi ? Gippal passa un doigt dessus, et la chose s'enfonça un peu plus dans la plaie, laissant filer un gémissement à Baralai. Un parasite ? Il devait avoir des réflexes de fou pour l'attraper et le sortir, avant qu'il ne s'enfonce trop loin… Il décida de ne plus la toucher et réfléchit un bref instant. Il l'avait programmé pour attraper toute sorte d'objet. Mais… Enfin, il ramena le robot et régla sa vitesse sur super, super vite, et la machine attrapa la créature. Baralai rouvrit les yeux sous la douleur, une machine venait de lui arracher quoi, là ?

-Hum ! Le Néo-Yevoniste qui se fait sauver par un robot ! Tu dois être heureux ! »

Il observa la chose que tenait le robot, une espèce de sangsue, d'une drôle de tête. Le représentant des Pro-Makina appela un garde et la mit dans un bocal. Il ordonna de montrer ça à Blappa ! Il était fan des monstres en tout genre, peut-être que l'ex-joueur de Blitz, pourrait lui dire, à quelle famille de monstres ça se rattachait, parce qu'il n'avait jamais vu ça ! Un tas informe avec des tonnes de tentacules… et un espèce de truc doré, qui sortait de la gelée grouillante.

-Ixion… »
-Hum ? »
-C'était Ixion, la chimère de ce temple… »
-Bah je croyais que… »
-Moi aussi… »
-Et qu'es-ce qu'on est censé faire ? »
-Je ne sais pas… En tout cas merci. »
-Haha… j'avais pas envie qu'on dise que les Pro-Makina avaient tué le représentant de l'église… après on aurait eut des problèmes ! »
-Je vois… »

Gippal désinfecta la plaie et sortit de la pièce. Il revint quelques minutes plus tard, un robot derrière lui.

-Non merci… »

Baralai, se releva en grimaçant et fut recollé au canapé par une main, enfin si on pouvait appeler ça, comme ça, métallique et froide. Un rayon rougeâtre sortit de la machine et passa sur le corps de Baralai.

-Il me fait quoi ? »
-Scan… »

Gippal avait croisé ses bras sur son torse, attendant le résultat de la machine, il ne voulait pas prendre le risque de laisser un autre parasite comme ça, dans le corps du jeune homme, allons savoir ce que ça pouvait faire…

-Scan terminé… Homme type : Mâle, tranche d'age : 20 ans, taille : 1m69, poids : 63 kilos, santé : R.A.S, R.A.S… R.A.S »

La machine se dirigea d'elle-même vers la sortie, pulvérisant un chouilla la porte. Gippal sortit une insulte Al Behd et envoya la première chose qu'il trouva sur la boite de conserve idiote ! Non mais ! Sa porte, merde ! Il se retourna encore à moitié mécontant vers Baralai qui semblait se... moquer de lui. Il grogna un bon coup, afin de lui faire part de... son mécontentement !

-Bien, il vaut mieux être prudent ! »

Baralai le regarda, et ne pu retenir un petit rire, le voyant crier après une de ses machines. Il se releva enfin, et attrapa ses vêtements, visiblement le blond était aussi sympathique que terrible.

-Non ! Pas encore, j'ai pas fait le pansement ! »
-Pas besoin ! »
-Si ! »
-Non… »
-Ici, c'est moi le chef alors ! On suit ce que je dis ! »

Gippal attrapa bandes sparadrap, compresses, désinfectants, et revint vers lui, les bras remplis de toutes ses choses. Il essaya de ne pas couiner, alors que les diverses bandes se mélangeaient entre elles, le Makina était plus adroit avec la mécanique et les machines, qu'il ne l'était présentement ! C'est maladroitement, qu'il réussit à achever le pansement. Un pansement... que si il tenait la journée, c'était quasiment un miracle. Baralai en aurait bien rigolé, mais allez savoir comment l'Al Behd l'aurait pris. Donc il n'en fit rien...

-Voilà ! Nickel ! »
-… Merci. »
-De rien, j'espère que tu en aurais fait de même ! »

Oui, Baralai l'aurait fait, mais pas parce que Gippal était le chef des Pro-Makina, mais ça, Baralai le garda pour lui !

-Bien, je vais retourner à Bevelle. »
-Comme tu veux ! »

La porte s'ouvrit sur une femme Al Behd, elle sauta dans les bras de Gippal avec un grand sourire et lui parla. Baralai ne comprenait pas, et il se dit que c'était sûrement mieux !

-Qui es-ce ? »
-Baralai. »
-Baralai ! »

La jeune femme s'approcha de l'argenté et lui fit un signe de la tête. Baralai la regarda étrangement, elle était plutôt jolie, pas son genre mais bon !

-Alors ? »
-Trouvé ! On a trouvé ! Angra Manyu est en faite un prototype assez étrange, quelque chose qui protège le désert ! En tout cas c'est vieux, très vieux je dirais la guerre, tu sais la vieille guerre dont on parle dans les légendes ? »
-Hum ! Ça doit avoir un rapport… évidement ! »

Gippal claqua des doigts et appela ses hommes. Trois Al Behd arrivèrent dans la pièce et escortèrent la jeune femme. Puis Gippal s'adressa à Baralai, qui comprit enfin ce qui se passait.

-Un problème sur le camp Al Behd du désert, tu veux venir ? »

Baralai resta sans voix, Gippal l'invitait dans le desert de Bikanel, dans le refuge Al Behd ? Il était fou ? Et si il était venu ici pour espionner ? Du haut de ses dix-neuf années, le Pro-Makina semblait bien naïf, accordant sa confiance à n'importe qui comme ça. Son sang avait fait tellement de mal aux Al Behd, il en était honteux. Il baissa la tête prêt à refuser l'invitation, mais lentement, son corps se dirigea vers Gippal, il ne voulait pas encore partir, il voulait rester avec le jeune homme. Il fit un petit oui de la tête et le suivit ! Oui, rester avec Gippal, sentir encore un peu sa présence à ses côtés. Et étreindre son terrible secret. Ce secret qui pourrait lui coûter la vie, chez lui, à Bevelle...