Bonjour c'est ma première fic sur Harry Potter, j'espère qu'elle vous plaira. Je réedite le premier chapitre qui a été revu et corriger, c'est plus agréable à lire. J'ai apporté beaucoup de modifications à la fic, l'histoire reste la même mais j'ai voulu la construire autrement, j'espère que cela vous plaira.
Les personnages et lieux ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de JK Rowling
Merci à Hermy 67 pour la correction de la fic.
Bonne lecture et n'hésitez pas à me laisser des reviews, c'est ce qui donne envie de continuer ;-)
Chapitre 1 : Dernière fois au 4, Privet Drive
Harry
était allongé dans sa chambre dans le quartier de
Little Whinging. Il attendait le moment où il pourrait enfin
quitter cet endroit, il espérait que le temps passe à
grande vitesse, il lui semblait que les murs de sa chambre
rétrécissaient de plus en plus, il étouffait
dans cet endroit, mais il avait promis d'y rester jusqu'à
sa majorité. Il respecterait sa parole mais il savait que le
jour de son anniversaire il partirait pour ne plus jamais revenir.
Jamais il ne s'était senti chez lui, depuis qu'il
avait quitté la gare de King's Cross il y a 3 semaines. Il
passait son temps dans sa chambre à ressasser tout ce qui
s'était passé : la mort de Dumbledore, la trahison de
Malefoy et de Rogue, la recherche de l'Horcruxe. Ça le
hantait, ses nuits étaient sans cesse perturbées par
des cauchemars, il revoyait Dumbledore tomber les bras en croix
devant lui sans qu'il ne puisse bouger. En réalité
Harry avait peur, il ne savait pas comment s'y prendre pour
retrouver les Horcruxes, Dumbledore ne lui avait laissé aucune
indications sur la façon dont il devait s'y prendre pour
vaincre celui qui avait tué ses parents. Il aurait tellement
voulu être un adolescent comme les autres, ne se soucier de
rien, seulement exister. Soudain il fut tiré de sa rêverie
par les cris de l'oncle Vernon qui lui ordonnait de descendre pour
le dîner. Il descendit alors les marches de l'escalier et
s'installa à table sous les regards pesants de son oncle et
de son cousin. Sa tante préparait le dîner et revint à
table avec un plat des plus alléchant mais Harry n'avait pas
faim au grand plaisir de Dudley. En fait il n'avalait pratiquement
rien lors des repas, se contentant de grignoter lorsqu'il était
dans sa chambre.
Soudain en plein milieu du repas, un hibou fit
irruption dans la cuisine et se posa devant Harry qui détacha
la lettre qui se trouvait accrochée à la patte du
volatile. L'oncle Vernon était rouge de colère comme
une bombe sur le point d'exploser ce qui ne tarda pas.
- Je croyais m'être bien fait comprendre, je ne veux pas de ces fichus oiseaux chez moi, rugit l'oncle Vernon.
-
Je ne les contrôle pas, répondit calmement Harry en
renvoyant le hibou.
- Et surtout ne me prend pas pour un imbécile,
pas de tours de passe passe comme gens de ton espèce ont
l'habitude de faire, pas sous mon toit ou bien c'est la porte.
-
Dans une semaine tu n'auras plus à t'en faire pour ça,
répliqua Harry en déroulant le parchemin.
Sur
ces paroles l'oncle Vernon bien que virant au cramoisi du fait de
sa colère qui lui montait au cerveau esquissa un sourire suivi
de Dudley qui prenait dans l'assiette d'Harry la nourriture qu'il
n'avait pas touché.
- En voilà une bonne nouvelle,
mais d'ici là que je ne revois plus ces oiseaux de malheur,
ni aucune chose qui peut provenir de gens comme toi.
- Des
sorciers.
- Ne prononce pas ce mot ici, cria l'oncle Vernon.
-
Bien, dit sèchement Harry.
Il
se leva et se rendit dans sa chambre sous le regard soutenu de la
tante Pétunia qui n'avait pas encore prononcé un
mot.
- Voyons Pétunia chérie, pourquoi ne dis tu
rien ? Nous devrions sabrer le champagne, fit l'oncle Vernon d'une
voix douce.
- Oui maman dans une semaine il sera parti et je
pourrais récupérer ma chambre.
- Dudlinouchet chéri
monte dans ta chambre tu veux, je voudrais parler à ton père,
dit la tante Pétunia.
- Mais je veux reprendre du dessert,
rétorqua Dudley.
- Eh bien serre-toi et va le manger dans
ta chambre, répondit Pétunia .
- Mais maman je veux
savoir….
-JE T'AI DIT DE MONTER DANS TA CHAMBRE .
Sur
ces paroles Dudley se leva et se rendit dans sa chambre non sans
donner un coup de pied. dans le meuble du salon pour montrer son
mécontentement.
- Enfin Pétunia, dit Vernon,
pourquoi as-tu crié sur cet enfant ?
- Je voulais te parler
d'une chose importante
- Laquelle Pétunia ? Aurais-tu des
regrets en ce qui concerne ce bâtard ?
- Ce n'est pas
ça…
- Ne me dis pas que tu veuilles qu'il reste ?
L'interrompit Vernon,
- Bien sur que non, j'ai espéré
ce moment depuis qu'on l'a trouvé sur le pas de la porte,
enfin Vernon tu sais très bien à quel point il me
rappelle ma chère sœur, je veux qu'il parte mais qu'allons
nous dire aux voisins ?
Dans sa chambre HARRY s'était installé sur son lit et s'était empressé de lire le courrier qu'il avait reçu.
Harry,
J'espère
que tu vas bien et que les moldus ne sont pas trop durs avec toi, et
si c'est le cas, courage ! La date de ton anniversaire arrive alors
tu pourras partir, et j'espère que tu es toujours d'accord
pour assister au mariage de Bill et de Fleur, ils ont fixé la
date au 5 Août. Si tu es d'accord, on viendra te chercher le
jour de ton anniversaire ainsi tu pourras passer le reste des
vacances au Terrier. J'ai vraiment besoin de ton aide, c'est de
la folie ici, le mariage rend tout le monde cinglé, ma mère
est dans tous ses état. Elle veut que ce soit parfait. Bill se
remet de ses blessures, bien sûr il y a encore des marques
visibles mais il a tout de même eu de la chance. Charlie quant
à lui est revenu. Fred et George sont tellement occupés
avec leur magasin qu'on ne les voit pratiquement plus. Au fait j'ai
eu des nouvelles de Hermione elle arrive dans quelques jours.
J'attends ta réponse, et tiens le coup vieux !
Ron .
Soudain Harry se précipita à son bureau pour répondre à Ron. Cette lettre lui avait fait plaisir, il avait hâte de revoir Ron et Hermione ainsi que la famille Weasley, devenue au fil des années sa famille bien plus que les Dursley. Pour Harry, les liens du cœur étaient plus forts que les liens du sang.
Ron,
Tout
va bien ici, enfin si on peut dire, je ne leur parle pas et je crois
que ça convient à tout le monde. J'espère que
toi tu vas bien malgré toute l'agitation qu'il semble
régner au Terrier, et c'est avec plaisir que je viendrai au
mariage. Je ne vais pas manquer ça ! Je viendrais au Terrier
et comme Hermione sera présente nous pourrons parler de tu
sais quoi. Vivement la semaine prochaine.
Harry
P.S. : Passe
le bonjour à toute la famille.
Harry
se dirigea vers Hedwige, l'a sortie de sa cage car ici elle n'avait
pas le droit de sortir. L'oncle Vernon en aurait fait un arrêt
cardiaque et Harry aurait sûrement eu des ennuis. Il lui
accrocha le parchemin à une patte.
- Allez Hedwige !
Apporte ça à Ron au Terrier, s'il te plait.
Sur
ces paroles la chouette s'envola sous l'œil observateur d'Harry,
quand soudain quelque chose lui vint à l'esprit. Il reprit
alors la lettre de Ron et la lut plusieurs fois de suite. Il avait
parlé de ses frères mais à aucun moment dans la
lettre, il ne mentionnait Percy, ce qui semblait logique vu les
rapports tendus qu'il entretenait avec sa famille cependant Ron ne
parlait pas de Ginny. Harry se demandait alors si elle allait bien.
Evidemment il ne put s'empêcher de repenser à ce qu'il
lui avait dit lors de l'enterrement de Dumbledore et de la
compréhension dont elle avait fait preuve. Il se souvint alors
avoir passé les plus beaux moments de sa vie lorsqu'il était
à ses côtés alors qu'ils sortaient ensemble :
les promenades au bord du lac, les discussions, les rires mais aussi
les instants où ils n'avaient pas besoin de parler pour se
comprendre. Cependant, il ne regrettait en rien son choix. Cela ne
voulait pas dire, en effet, qu'il ne tenait pas à elle mais
il ne voulait plus voir les gens qui lui sont proches mourir. Harry
ne pouvait s'empêcher de se sentir responsable.
Les jours suivants se déroulèrent comme les précédents. Harry ne sortait de sa chambre que pour manger, même s'il n'en avait pas très envie. La date de son anniversaire avançait à grande allure et il ne lui tardait qu'une chose : partir d'ici et ne jamais revenir. Ron lui avait envoyé Coq pour le prévenir qu'ils passeraient le chercher le 31 en début d'après midi. Harry comptait les heures qui le séparaient de la liberté, mais cette liberté avait un prix : détruire le seigneur des ténèbres. Chaque jour il recevait la Gazette pour se tenir au courant de ce qui pouvait se passer mais surtout chercher quelques indices sur une possible manifestation de Voldemort. Des attaques s'étaient produites mais le ministère annonçait que la situation était sous contrôle. Harry savait pertinemment que c'était faux, le jour même, dans la Gazette un article retint son attention.
Il y a eu plusieurs attaques de mangemorts dans des villages isolés. Les victimes, des sorciers et des cracmols, ont été tués pendant la nuit. Le ministère déclare toutefois que la situation est sous contrôle. Si les sorciers prennent à la lettre les mesures de sécurité établies, il n'y a pas de soucis à se faire. Toutefois, depuis la mort d'Albus Dumbledore la peur gagne de plus en plus les esprits : si le plus grand sorcier est tombé, faut-il avoir peur du futur ? Le ministère répond que non. Les aurors sont sur le qui-vive et la sécurité de la population est assurée, selon les dires du premier ministre Rufus Scrimgeour : « Ce n'est qu'une mauvaise passe et les choses vont bientôt revenir à la normale ». Le ministre ferait-il allusion à Harry Potter alias le survivant ?
Harry arrêta sa lecture. Cet article pour lui, rempli de contradictions, n'était qu'un ramassis de mensonges. N'avoir rien à craindre pour lui, n'était qu'un euphémisme. La situation était beaucoup plus dangereuse que le ministère voulait bien le faire croire. Mais heureusement Harry savait que l'Ordre était là, bien que Dumbledore ne soit plus de ce monde. Cependant, les dires du ministre étaient un danger pour la population qui pouvait prendre à la légère le danger qui les guettait. Il s'allongea, gagné par le sommeil et s'endormit. C'était la première nuit que Harry ne faisait pas de cauchemar.
Le
31 Juillet, Harry se leva de bonne humeur et il n'était pas
le seul : les Dursley semblaient crispés, incapable de se
séparer du sourire béa qu'ils avaient sur le visage.
Cela faisait 16 ans qu'ils attendaient ce jour et enfin, ils
pourraient reprendre la vie normale à laquelle ils tenaient
tant.
Harry s'installa à la table de la cuisine pour
prendre son petit déjeuner. Pas la peine de préciser
que les Dursley ne lui souhaitèrent pas son anniversaire, mais
Harry y était habitué.
Quand pars-tu ? demande Pétunia.
- En début d'après
midi, on vient me chercher, dit calmement Harry
- Bien ! Tu
comptes aller dans la maison de ton parrain euh sinius, demanda
méchamment Vernon.
- Sirius ! répondit sèchement
Harry. Et non, je n'y vais pas tout de suite bien que ça ne
te regarde pas.
- Ne me parle pas sur ce ton insolent ! répliqua
Vernon.
Mais rien ne pouvait retirer à Harry sa bonne humeur, bien
que l'évocation de Sirius lui avait tordu l'estomac. Il ne
supportait pas que quelqu'un puisse prononcer son nom avec un tel
dédain.
- Où vas-tu alors ? demanda Pétunia
-
Chez des amis, dit-il avant de se lever et de partir dans sa chambre.
Il
avait toute la matinée pour préparer ses affaires et
effacer toute trace comme quoi il avait vécu ici. Aucun membre
de la famille ne l'avait dérangé, évidemment,
trop occupé à savourer ces instants. Quand l'horloge
sonna 14 heures, Harry entendit quelqu'un sonner à la porte.
Il se précipita alors pour ouvrir la porte et vit Ron,
accompagné de son père et de Lupin. Il leur adressa un
sourire et les invita à entrer, quant aux Dursley, ils
restèrent près de la porte du salon sans broncher.
-
Bonjour, dit Harry.
- Bonjour, répondirent Ron, Lupin et Mr
Weasley.
Mr
Weasley adressa un sourire et un signe de la main aux Dursley mais
aucun d'eux ne réagit. Ils reconnaissaient bien l'homme
qui, accompagné de ses fils, était venu trois ans plus
tôt en démolissant leur salon.
- Je suis content de
vous voir, dit Harry.
- Nous aussi, répondit Ron.
- Tes
bagages sont prêts Harry ? demanda Lupin.
- Oui, ils sont
juste là, dit–il en montrant le bas de l'escalier.
-D'accord, avant de partir, nous devons te parler d'une chose très importante, dit Lupin de sa voix grave mais avec un sourire sur les lèvres.
-Oui, vous voulea que nous allions dans le salon ? demanda Harry un peu inquiet.
-Non nous allons rester où nous sommes, répondit Mr Weasley le regard en biais vers les Dursley
-Bien, il faut que tu saches que la protection que ta mère n'aura plus effet ce soir à minuit, c'est pour cela que nous devons te mettre à l'abri le plus rapidement possible, dit Lupin
- Oui je m'en doutais, répondit Harry
-Il
serait préférable que tu portes la cape de ton père,
dit Lupin, mais ne t'inquiète pas il y a des membres de
l'Ordre qui sont postés tout autour de nous et qui nous
suivront et s'il y a un problème, ils seront prêt à
intervenir.
- Bien alors nous n'allons pas abuser plus
longtemps de l'hospitalité de ta famille, dit Mr Weasley.
Harry, nous allons partir en transplanant et tu tiendras le bras de
Lupin, il fera du transplanage d'escorte. En attendant, je vais
envoyer tes bagages au Terrier.
Harry se retourna alors vers les
personnes qui étaient sa seule famille.
- Au revoir, dit-il
tout simplement avant de transplaner jusqu'au Terrier.
