Auteur: Darkwinrius

Disclaimer: Les personnages appartiennent à Riichirô Inagaki et Yusuke Murata. Seule l'histoire est à moi.

Spoilers: Juste un tout petit, minuscule, du chapitre 333 (le dernier)

Petit mot de l'auteur: Si vous aussi vous avez fini les scans, peut-être vous êtes-vous posez la question suivante : "De toutes les universités dans lesquelles sont dispatchées les héros... Comment se fait-il que ses deux-là se retrouvent dans la même?". Ce one-shot est une théorie sur la question :D.


« Non »

Les lycéens se tournèrent vers la jeune femme qui avait dit ce « non » catégorique*. On ne refusait rien à Hiruma Yoichi : ces désirs étaient des ordres, que l'on est quelque chose à cacher ou pas.

« - Pardons.

- Tu m'as très bien entendu. »

Personne ne savait à propos de quoi ces deux-là allaient se disputer, mais tout le monde préféra vider les lieux. Hiruma, seul, était déjà particulièrement effrayant en temps normal. Mais Anezaki Mamori étaient tout aussi terrifiante quand elle s'emportait. Vraiment, vraiment, vraiment terrifiante.

Hiruma regarda ces condisciples quitter la salle de classe avant de la parole.

« -Et je peux savoir pourquoi tu te permets de contester, fuckin'ex-manager ?

- J'ai déjà envoyé mon dossier d'inscription. C'est mon avenir là, Hiruma. Et puis franchement, qu'est-ce que j'irai faire dans cette université-là, tu m'explique ? demanda-t-elle en désignant le dossier qu'il avait posé devant elle.

- Tss ! »

Il partit en tirant son carnet de menace de sa poche. Mais c'était peine perdue. Il savait qu'il pourrait tirer toute les ficelles qu'il voulait, faire passer son dossier à la trappe s'il voulait, mais elle ne cèderait pas. Elle était comme Musashi. Sur elle, ni la manipulation, ni le chantage ne marcherait. Et merde.

« -Hiruma ?

- Hum ? marmonna-t-il en se retournant

- Et si tu me suivais, pour une fois ? »

Deux ans plus tard.

« - Je n'en reviens pas qu'il est réussi à la faire aller à Saikyou, soupira Suzuna.

- Qui sait comment il a réussi son coup… ? » répondit Sena


* : J'aurai aimé mettre le mot en japonais, mais je ne peux pas (quand on écrit en français, on évite les mots étrangers...). Le non qu'elle dit serrait « iie » en japonais. C'est très catégorique, ferme, définitif, et considéré comme particulièrement malpoli. Les japonais utilisent plutôt « Muzukashii » (« C'est difficile »). Ce qui explique la réaction des camarades de classe de Hiruma et Mamori.

Voilà. Qu'en pensez-vous?