Le marteau frappa trois coups, le juge éleva la voix, le vacarme s'éteignit, des hommes s'assirent, et la dernière lueur du crépuscule disparut, laissant place à la nuit.
Le stade brillait, le stade se taisait à présent, le stade attendait. Le stade de Quidditch le plus grand de Grande Bretagne et d'Irlande, celui qui avait accueilli dernièrement la coupe du monde et pouvait avoir de la place pour plus de cent mille spectateurs, ce stade même, oui, celui là.
Des gens venus de l'entière Terre s'étaient déplacés pour assister à l'événement de la décennie, et à n'en pas douter, à celui du siècle, celui autour duquel tout gravitait, car les accusés avaient sans aucun doute dépassé nombre des limites ordinairement appliquées au possible, et par là même avaient outrepassé pratiquement l'intégralité des lois magiques. Ce qu'ils avaient produit n'avait pas son pareil dans l'histoire, et en importance arrivait sans doute juste derrière les méfaits de Celui-Dont-le-nom-encore-aujourd'hui-n'est-que-peu-prononcé.
Le tribunal se tenait au centre, sur l'herbe où hâtivement avaient été installées quelques bancs et un jury surelevé, dont les membres appartenaient à toute sorte de nations. Le juge néanmoins, reconnaissable entre tous, et qui en réalité était une juge, se nommait Hermione Jean Weasley née Granger, et, le fait est connu de tous, elle venait de Grande Bretagne. Ce qui paraissait approprié, les accusés provenant de la même nation. A ses côtés siégeaient en tout plus de huit dizaines de personnages.
Et en face, aux bancs d'accusé, se tenaient quatre hommes, encadrés par une douzaine d'Aurores au baguettes pointées sur eux; et ce bien que les interessés soient évidemment dépossédés de leurs propres armes.
Or donc, le juge éleva la voix - une voix ferme. Mrs Hermione Weasley savait se dominer, se contrôler, et s'imposer, et celà faisait d'elle un personnage plus que respecté. On lui avait proposé le poste de Ministre de la Magie lorsque le précédent, Kingsley Shacklebolt, avait été tué. Et cependant elle avait décliné, en faveur de Perceval Weasley.
Le silence se fit. Un des quatre hommes toussa, celui aux cheveux bruns, plus courts que les autres. Trois des Aurors sursautèrent violemment. L'homme s'excusa. Un des autres ricana. Son voisin lui mit un coup de coude, et le dernier sifflota un petit air avant de se rendre compte du silence. Le petit air était, à ma connaissance, une très mauvaise reprise du "Printemps" de Vivaldi.
"J'aimerais à présent que les formalités commencent, déclara la juge. Messieurs O'Gaharan, Milton, MacKinnon et Rhyddewin ?"
Elle haussa un sourcil interrogatif en leur direction.
Les hommes se concertèrent du regard, interloqués, puis se tournèrent vers la juge. Celle ci continua de les fixer. Un des accusés, celui aux longs cheveux bouclés, habillé d'un complet noir moldu, réagit alors, et tenta de parler, mais n'émit qu'un son étranglé. Il se racla la gorge, et reprit.
"Ah, mais il s'agissait d'une véritable question?"
De soudaines et massives huées naquirent dans la foule indignée de ce défi supplémentaire, autant que de la perte de temps. Tous attendaient la condamnation.
Un des Aurors, Ronald Weasley, leva sa baguette avec impatience et émit un son semblable à une explosion titanesque, et le silence revint.
"J'imagine que nous nous passerons de votre réponse si cela peut aussi nous épargner vos provocations, Mr Rhyddewin. Vous avez déjà été identifiés, et la demande était purement formelle et aurait seulement servi à prouver votre bonne volonté."
"Messieurs, passons aux accusations générales. Les jurés ici présents ont émis contre vous un total de trois-cents-quatre-vingt-dix-sept chefs d'accusations, et seulement dix ont été retenus, afin de ne pas entraver le jugement par d'inutiles pertes de temps." Elle fit une pause, mais les accusés conservèrent leur silence poli.
"Nous allons donc passer à la lecture des sus-dits chefs d'accusations portés au groupe que vous formez."
Le public s'agita, l'accusé aux cheveux blonds et longs se gratta la main. Chacun de leur geste était scrupuleusement surveillé par tous les Aurors, ainsi que les - si on peut les appeler ainsi - spectateurs.
"Nous accusons le groupe dit des Windwizards de divers crimes allant à l'encontre des lois fondamentales du monde sorcier, et faisant défaut à l'intérêt général. Les accusations en détail qui ont été retenues sont les suivantes : Infraction exceptionnelle au Code du Secret Magique, aggravé par récidive récurrente; Atteinte aux Institutions magiques internationales ; Pratique de Sortilèges Illégaux de manière intensive et contre d'autres personnes ; Destruction des locaux attribués aux institutions magiques de Grande Bretagne et d'Italie; Résistance aux Aurors; Entrave exceptionnelle à l'exécution de la loi; Refus de se soumettre à la loi; usurpation d'un pouvoir politique, et vol d'importantes reliques appartenant au monde magique ou à ses plus éminents repprésentants. Il est signalé aux accusés que ne sont mentionnés ici que les dix chefs d'accusations les plus graves, et que ceux ci n'incluent aucun des trois-cent quatre-vingt-sept autres accusations."
Mrs Weasley-Granger enroula le parchemin qu'elle venait de lire et regarda à nouveau les quatre hommes. Ses yeux flamboyaient.
Les interessés tinrent un autre concile muet, puis le sorcier tout à gauche du banc, qui portait une longue cape verte et les cheveux longs et noirs, intervint à haute voix, parlant au jury.
"Nous n'avons rien à dire en notre défense directement, mais nous aimerions que nous soit donnée comme promis la chance de nous expliquer, avant le verdict. Nous attendons les accusations individuelles et le bon vouloir de messieurs les jurés."
"Merci Mr O'Gaharan, il s'agit pour l'instant de coucher sur papier les accusations avec l'approbation des accusés. Les accusations individuelles à présent. Monsieur Howard Dwight Milton, surnommé Baldynn Windwizard, vous êtes accusé de cinq meurtres et figurez comme co-suspect pour quatre autres. Est retenue également contre vous l'accusation d'agression sur les membres du Ministère de la magie, ainsi que d'infraction au lois sur la régulation des sortilèges expérimentaux. Quelque chose à dire ?"
"Oui. J'aimerais que soit prononcée la liste des meurtres dont je suis tenu pour coupable a priori."
"Requête acceptée. Elitus Lewis, Jonathan Sowerby, Gilbert Lancey, Asteria Malefoy et France MacMillan. Les soupçons vous concernant touchent aux quatre meurtres dont nous n'avons aucune certitude quand au véritable coupable parmi vous, et ce sont les dénommés Kingsley Shacklebolt, John Dawlish, Melusia Strangeson, et Jocasta Garrowfield."
Milton, le blond, conserva le silence, et retourna à l'examen de la foule. Hermione Weasley prit cela pour une invitation à passer à la suite.
"Monsieur Donovan MacKinnon, alias Daeldynn Windwizard ? Ai-je votre entière attention ? J'aimerai passer à votre cas. - Donovan, celui qui avait toussé, quitta des yeux sa baguette, qui était posée devant le juge, et tourna poliment son regard vers la juge - Monsieur McKinnon, les accusations vous concernant sont les suivantes : Meurtre de cinq personnes, implication dans la destruction de la réserve de dragons suédoise - veuillez être attentif Rhyddewin, ce passage vous concernait aussi - et utilisation d'un sortilège impardonnable, j'ai nommé le sortilège de l'Imperium. Il est aussi fait mention que vous avez pratiqué d'illégaux sortilèges de métamorphose sur des êtres. Les meurtres ont été commis sur les personnes suivantes : Padma Patil, Loweera Jameson, Archibald Prewett, Forostar Evans, et Klodia Bereworn. Enfin, il doit être signalé qu'il a été découvert que vous étiez un Animagus non déclaré."
"Aucune objection."
"Monsieur Adam Winfor Seithenin Hawystl Rhyddewin, connu aussi comme Aldynn Windwizard? Vous même êtes accusé d'avoir pénétré dans le Département des Mystères dans la plus grande illégalité et d'y avoir commis plusieurs délits incluant le vol ou la destruction de plusieurs travaux de grande importance appartenant au Ministère de la Magie, et ce crime est agravé par l'agression qui s'ensuivit sur plusieurs membres de l'Institution exécutive magique. Bien entendu, sont retenus contre vous six meurtres, dont cinq pour lesquels vous avez déjà été jugé hors de votre présence, il y a neuf mois, des meurtres sur des personnes qui, à votre décharge, étaient des mages noirs hors-la-loi. La sixième personne dont la mort vous est attribuée est Gabenae de Longstrand, Auror. Les cinq autres victimes, leur nom doit être rappelé, étaient soit d'ancien Mangemorts, soit avaient rallié le mouvement des Rois-Sorciers, et comptaient entre autres votre propre oncle, Fergus Hawystl Leogh Rhyddewin."
"Il n'y a rien à dire."
"Fort bien; passons donc au cas plus particulier de Caed Wick O'Gaharan."
L'interéssé, qui lui seul n'avait pas détourné son attention du jury, opina du chef.
"Mr O'Gaharan, qui répondait à l'appellation de Cedrynn Windwizard, a été pré-jugé il y a maintenant treize mois, après qu'il se soit lui même rendu à la Brigade des Tireurs d'Elite. Le verdict a été suspendu, au vu de la proposition de l'accusé d'apporter son aide au Ministère pour arrêter ses anciens complices. La décision des jurés avait été à ce moment d'une peine de prison de vingt ans, mais la possibilité de commuer cette même peine selon les services rendus par le criminel. Il se trouve que Mr O'Gaharan a su être d'une utilité si grande aux représentants de la loi qu'il a permi la localisation de ses complices et a lui même participé à leur arrestation. Ces actes seront pris en compte dans le jugement final, et étant donné leur valeur considérable, il est certain qu'ils amoindriront la peine finale. Je tiens à rappeler les accusations retenues : quadruple meurtre, sur les personnes de Jake Dearborn, Francis John Drogon, Bablebius Hanghorn et Taira Mirkwood; infraction majeure à la législation sur la régulation des sortilèges expérimentaux, et bien sûr, comme les trois autres, suspect majeur dans les meurtres de Mssrs et Msdms Shacklebolt, Dawlish, Strangeson et Garrowfield."
O'Gaharan approuva, silencieux. Ses yeux s'étaient détournés, ils étaient plongés dans ceux, verts comme des émeraudes, d'une jeune fille aux flamboyants cheveux roux, si roux d'ailleurs qu'ils n'en étaient plus naturels.
"Vous allez donc être ramenés dans vos cellules. Les jurés vont se consulter."
Une des Aurors éclata en sanglots, et Rhyddewin prit un air contrit, pendant que la femme en pleurs se retirait. Ses compagnons encerclèrent les accusés et commencèrent à les diriger vers la sortie du stade.
Ils n'eurent pas le temps d'arriver à leurs cellules. Un autre Auror arriva. Un Auror pour le moins connu. Assez connu même. Cet Auror, qui en fait de cicatrices n'en n'avait qu'une, sur le front, s'appelait Harry Potter.
Il intercepta le groupe, fit un signe de la tête à ses camarades et se retourna vers les prisonniers.
"Vous vouliez avoir la chance de vous expliquer ? Le jury a accepté."
Un sourire courut sur les visages des comparses. Il se regardèrent, se donnèrent des petits coups de coudes, puis froncèrent les sourcils, et Milton prit la parole.
"Pourquoi les juges ne nous l'ont pas dit là-bas ? »
Ce fut au tour de Potter de sourire, et il ne s'en priva pas. C'est un sourire presque complice.
« Allons, allons. Grands dieux. Nous n'allions pas vous laisser vous donner en spectacle et vous servir de vos talents pour conter une histoire comme la votre devant cent mille sorciers attentifs et dont le quart au moins partage plus ou moins vos idées ? Non. En revanche, cette histoire mérite d'être narrée, et sans aucun doute les juges – du moins ceux d'entre eux qui sont le plus impartiaux – ont envie de l'entendre. Enfin, pas de l'entendre, pour les raisons dont vous vous doutez, mais en tout cas, de la lire. Cependant, il doit être clair que nous ne voulons que la vérité. Mentir n'irait pas à votre avantage. Exagérer changer le négatif en positif.. Tout cela n'aurait aucun sens : les faits sont récents, et le Ministère enquête déjà sur tout ce qui s'est passé, recueille des témoignages. Cherche à comprendre. Veut savoir. Pourquoi cela s'est passé, pourquoi tout cela à pu se produire. »
Rhyddewin et McKinnon eurent un petit rire désagréable.
« En somme, nous allons faire notre autobiographie. »
Les mots étaient sortis de la bouche de O'Gaharan.
« En somme, oui. Sous serment inviolable. La vérité est trop importante pour lui laisser la moindre chance de s'enfuir. »
Le rire des deux amis s'étrangla dans leur gorge, et McKinnon toussa à nouveau. Rhyddewin fixa Harry Potter et chercha ses mots. Visiblement, l'option du Serment Inviolable ne lui était même pas venue à l'esprit. Mais avant qu'il puisse dire quelque chose, O'Gaharan ajouta :
« A vrai dire, nous pouvons ajouter une précaution supplémentaire. Je vous avais parlé en novembre de l'an dernier de cette satire druidique que nous avons mis au point. Nous pourrons l'utiliser pour nous empêcher de dévier de la vérité. C'est un rituel compliqué mais plus puissant que le Serment Inviolable. »
Cette fois, la surprise fut telle que les mots de Rhyddewin se coincèrent eux aussi avec le rire, au fond de la gorge, et que la toux de MacKinnon s'interrompit. Milton fredonnait.
Harry Potter approuva, puis s'effaça, pour révéler une présence jusque là cachée. Derrière lui se trouvait un jeune homme qui lui ressemblait en tous points.
« Je vous présente James, mon fils. Il est depuis peu sorti de Poudlard et a décidé de travailler comme reporter international pour la Gazette. Inspiré par les évènnements historique du monde magique... » James Potter se racla la gorge et foudroya son père du regard.
« Moui, je crois que je me suis laissé emporter. Il se fera un plaisir de vous dire cela lui même. Bien, Ron, Ted, Al, Parvati, accompagnez moi, nous allons les guider jusqu'à leur cellule. Nous les garderons jour et nuit, pendant qu'ils oscilleront entre narration et tribunal. Les autres, retournez aux bureaux provisoires à Pré-Au-Lard, des instructions vous seront données par le Ministre et Ralph Amozindios, le nouveau chef de la Brigade des Tireurs d'Elite. La chasse reprend et de plus belle, ils auront besoin de vous. »
Tous les Aurors qui jusqu'à présent étaient restés silencieux commencèrent à s'activer, et obéirent. Les sept qui devaient s'en aller transplanèrent immédiatement après être retournés à l'air libre, et ceux qui avaient été nommés par Potter, sortirent leur baguettes, comme pour compenser l'absence de leurs compagnons, et les pointèrent sur les accusés. Le dénommé Ron maugréa quelque chose d'incompréhensible à propos du sens de la sécurité de son chef. McKinnon opina du chef, l'approuvant silencieusement.
« Très bien, à l'amphi souterrain ! Nous y avons installé toutes les mesures de sécurité nécessaire pour garder quatre prisonniers sans armes, ajouta Harry à l'attention d'un Ron effaré.
Ils descendirent quelques escaliers, prirent un couloir et arrivèrent dans une salle très grande, toute en gradins. Un estrade se tenait en bas. La denière femme Auror restée là, celle que Potter avait nommé Parvati, agita sa baguette et fit apparaître quatre chaises, un fauteuil et une table sur l'estrade. Puis elle s'assit près de la porte. Les Aurors parfaitement coordonnés comprirent, et deux allèrent se poster près de l'estrade tandis que l'autre restait avec Parvati près de la porte. Harry fit signe aux criminels d'aller s'asseoir sur les chaises, poussa son fils pour qu'il les suive, et les accompagna.
James Potter s'installa confortablement sur le fauteuil en chintz. Il tendit le bras, et O'Gaharan, et le lui saisit. Rhyddewin sembla interloqué, avant de comprendre.
« Hum... J'imagine que si je touche de ma main l'endroit où leurs bras entrent en contact, cela suffira pour que le Serment fonctionne aussi pour moi ? »
Harry Potter approuva, et les compagnons s'éxécutèrent, touchant tous le bras de Caed Wick O'Gaharan.
Le Survivant s'approcha, et se prépara, tandis que son fils déclarait :
« Vous engagez vous à répondre aux question que je vous poserai sur votre histoire ? »
« Nous nous y engageons » répondirent Rhyddewin, McKinnon, Milton et O'Gaharan en cœur.
Un filament de lumière dorée surgit de la baguette de Harry Potter et alla enserrer les trois mains et les deux bras.
« Vous engagez vous aussi à ne dire de cette histoire que la vérité, sans rien lui ajouter ni lui soustraire? »
« Nous nous y engageons » répétèrent-ils.
Un deuxième filament, d'un blanc lumineux, alla rejoindre l'autre.
« Enfin, vous engagez-vous à ne rien omettre de cette même vérité? »
Et les prisonniers d'approuver comme avant, dans un souffle cette fois et un dernier filament, d'un vert éclatant, s'aligna sur les autres, les absorba, puis disparut. Ils étaient désormais engagés.
Comme mon père vous l'a dit, je suis reporter. Mais en fait, alors que je partais En Grèce pour y recueillir des témoignages sur la Chimère qui aurait été aperçue au beau milieu des ruines d'Olympie, je me suis rendu compte que l'on m'avait attribué ce travail, qui était le premier que je recevais, et qui avait une grande importance, uniquement grâce à la célébrité de mon père. Et alors que je pensais à cela, ruminant des pensées sur comment m'affranchir de l'ombre paternelle, je me suis rendu compte que son histoire véritable, si elle était connue de tous, n'avait jamais fait l'objet d'un véritable livre d'histoire, avec toute l'entière vérité sur Lord Voldemort, Albus Dumbledore, les investigations de ce dernier sur le premier, et tout ce qui avait été secret et qu'aucun manuel n'avait pu relater. Et j'ai interviewé mon père. Je lui ai extorqué tout ce qu'il savait, sur le passé de son ennemi. J'ai rédigé sa biographie en sept livres, rapportant tout des méfaits de Lord Voldemort et des événement désormais historiques d'il y a quelques années. Puis, j'ai recherché, et j'ai découvert que rien non plus n'avait tout recueilli des évènements des années quarante, avec le tristement célèbre Gellert Grindelwald, et l'implication de Dumbledore. Bref, j'ai fait le tour du monde pour apprendre tout ce que je pouvais, j'ai lu tout ce que je pouvais, fouillé les souvenirs, et j'ai publié ce livre aussi. Car il était manifeste que tout ceci était dans notre patrimoine désormais, que tous devaient savoir les causes et effets de ces terribles choses qui nous avaient frappés, nous sorciers. Et puis, vous avez été arrêtés. Et je me suis demandé, comme tous, qu'est-ce qui avait poussé quatre des élèves de Poudlard les plus doués depuis Tom Jedusor à faire tout cela. Et j'ai entrepris de rencontrer tout ceux qui avaient pu avoir des souvenirs de vous, avant. Tous ceux qui vous avaient réellement connus. Y compris vos parents proches, vos compagnons de dortoir, vos professeurs, tout ceux qui avaient connu Rhyddewin, MacKinnon, Milton et O'Gaharan et les avaient oubliés pour être terrorrisés par Aldynn, Daeldynn, Baldynn et Cedrynn Windwizard. J'ai travaillé dur, mais il me manque quatre témoignages les vôtres, bien entendu.
