Auteur : Tenpou ^°^
Genre : Aventure, Romance, Tragique
Série : Saiyuki 最遊記
Pairing : Genjô Sanzô/Son Gokû
Disclaimer : j'utilise les personnages de cette fabuleuse mangaka répondant au doux nom de Minekura Kazuya.
Commentaire : Bonjour, voilà je poste aujourd'hui sans prétention ma toute première fanfiction de Saiyuki, j'adore cette série, elle est très importante pour moi, elle m'aide à aller bien, à libérer mon esprit encombré par les malheurs de la vie. Mais peu importe.
Je tenais juste à signaler que je suis une grande fan du couple Sanzô/Gokû, et que donc il risque de se passer un petit quelque chose entre ces deux là. Je tiens aussi à préciser qu'il y a une part d'histoire vraie (les fans le remarquerons) et une part d'histoire sortie de mon imagination, et j'espère que Minekura nous offrira une toute autre version de la fin de Saiyuki que celle que je me suis imaginé. Je vous souhaite une bonne lecture.
L'histoire sans fin
Premier Chapitre
Un bain. Une marrée de sang s'écoulait par tous les pores du château du roi taureau Gyûmao. L'immense bâtisse noire semblait régurgiter : des centaines de cadavres gisaient ça et là, dehors, aux entrées, à l'intérieur, le long des corridors, dans la salle principale. Un silence de plomb était tombé sur cette demeure, elle qui fut pourtant si vive d'ondes maléfiques et de sortilèges malins en tous genres. Le roi taureau ne profita guère de sa résurrection totale, et ce fut d'ailleurs une chance pour celui-ci d'en arriver jusque là, mais, il avait une fois de plus sous-estimé le pouvoir des dieux célestes. Imaginez-vous, il y a plus de cinq cents ans de cela, lorsque ce minuscule dieu guerrier se présenta devant lui, lui, le gigantesque démon taureau, que même le grand Ciel redoutait. Les dieux m'offrent une entrée, s'était-il dit à l'époque, et le plat de résistance devait sûrement être tous ces idiots en tenue blanche qui observaient de derrière le petit à la grande épée. Trop fier de sa carrure et de sa puissance, il n'avait pas imaginé un seul instant que ce pantin articulé aurait pu ne serait-ce que le toucher. Mais lorsqu'il comprit qu'en fait, ce pantin ridicule était un adversaire à sa taille, si démesurée soit-elle, il était déjà trop tard. Bien sûr, le dieu guerrier n'en sortit pas indemne, Gyûmao ne s'était tout de même pas forgé sa réputation de démon taureau dévoreur d'être humain qu'avec de belles paroles, il le blessa, à plusieurs reprises. Mais le petit dieu triompha du taureau, l'envoyant croupir six pieds sous terre.
- « Je te demande pardon » fit le dieu.
- « Que dis-tu, misérable vermine ? », même à quelques minutes de la mort, Gyûmao n'avait pas une langue de bois.
- « Je te demande pardon », réitéra son adversaire, « Moi-même, je ne comprends pas pourquoi je fais ça, pourquoi je te tue... je suis comme toi... », les yeux dorées se remplirent de remords. Qui était-il pour juger de la mort de cet être en ce bas monde ? Qu'avait-il fait pour le mériter ? On ne le lui avait pas dit, son père et l'empereur céleste lui avaient simplement demandés de le tuer, un point c'est tout. Mais lui, misérable pantin, qui était-il pour se faire unique juge de cette créature ? Les dieux ont-ils vraiment tous les droits ? Foule de questions auxquelles il ne trouvait pas de réponses, mais il savait néanmoins une chose : il devait le faire. Il leva son épée sur son adversaire, alors à terre.
Dans ses dernières forces, le démon taureau parvient à lui répondre : « Ne me fait pas rire, un nabot comme toi n'a rien à voir avec moi », il haussa la voix, « Finissons-en ! Rien ne peut être pire que de se faire demander pardon par des êtres aussi répugnants que vous, j'ai failli aujourd'hui, mais je reviendrai demain, je me vengerai et te ferai regretter de m'avoir demandé pardon, misérable insecte ! ».
Le dieu eut un infime moment de réflexion, puis dans le silence le plus complet, malgré ses multiples blessures et les questions qui l'assaillaient, il porta le coup de grâce à son adversaire. Ce dernier convulsa. Le pantin le regarda dans ses derniers instants de vie.
Il s'agenouilla devant lui.
- « Dans ce cas, n'hésite pas, revient me tuer, mon nom est Nataku ».
Un dernier souffle s'échappa de l'immense gueule du taureau, et ce dernier s'immobilisa, il était fini. Nataku se releva en chancelant. Il se retourna, et leva son regard perdu vers le ciel. Ses vêtements étaient en lambeaux, et de surcroît couvert de sang, sa main droite avait du mal à tenir son épée, laquelle gisait presque au sol, elle aussi, couverte de sang. Ce qu'il venait de lui dire à l'instant n'était pas une provocation, loin de là. Le petit dieu guerrier avait purement et simplement invité son adversaire à venir le tuer, dès que possible, et le plutôt possible. À quoi bon mener cette existence ? Souvent, il se disait que même un oiseau en cage devait se sentir plus libre que sa petite personnes, car celui-ci n'avait pas la contrainte de devoir se battre aveuglément. De plus, un oiseau en cage était aimé par son propriétaire, le « propriétaire » de Nataku, Li Tôten, son père, ne lui démontrait aucun signe d'affection. Était-il vraiment son fils, d'ailleurs ?
Il ferma les yeux.
Que quelqu'un me tue..!
- « Hey! On jouera encore? »
Nataku rouvrit soudainement les yeux, cette voix... c'était celle du garçon aux yeux dorées, comme lui... un petit garçon, une aberration, comme lui... son ami, son seul ami. L'espace de quelques secondes, Nataku se rappela de ces quelques instants passés aux côtés de son tout nouvel ami. Il s'était rappelé à ce moment là, que grâce à lui, son existence avait peut être un sens... que peut être son existence, pour ce jeune garçon, avait plus de sens qu'en tant que simple arme de destruction... et dire qu'il ne connaissait même pas son nom...
- « Dis moi, c'est ça, l'amitié.. ? »
Le corps de garde accourra vers lui, lui demandant si tout allait bien, ce qui mit un terme à sa rêverie. Sa nature téméraire et impétueuse l'aurait poussée à leur répondre « sûrement moins bien que vous, bande de lâches! », mais il préféra garder le silence, et avança sans dire un mot, pour rentrer à nouveau dans son monde.
Ainsi s'acheva le premier acte pour Gyûmao. En mourant, il grava à tout jamais l'image de son adversaire en lui, sa taille absolument ridicule, ses yeux dorées, ainsi que son nom, se jurant qu'un jour, il le tuerait pour l'avoir déshonoré de la sorte. Le tuer était une chose, mais lui demander pardon avant de l'achever en était une autre. Il avait perdu la face. Sa rage fut partagée par sa maîtresse, la reine Gyokumen, qui se retrouva seule après le décès de son amour. Elle entreprit alors un projet fou : elle se fit la promesse de le ramener tôt ou tard, usant de tous les moyens possibles et imaginables, allant même jusqu'à utiliser les services d'un bonze Sanzô, ainsi que sa propre fille. Rasetsunyo, la première épouse de Gyûmao, s'opposa au projet démesuré de sa maîtresse, au prix de sa vie. L'ambition de la reine Gyokumen était telle, qu'au bout du compte, elle finit par ressusciter son amour ; arriva alors une grande période de troubles dans le Togenkyo. Les quelques villages démons qui n'avaient pas encore étés affectés par les ondes furent prit d'assaut, tous les démons devinrent fous, semant la terreur et la mort sur leur passage. La bande de Sanzô devait alors agir au plus vite. Comme à leur habitude, les quatre compères ne se firent pas prier, et arrivèrent en trombe dans la demeure du roi taureau, non pas sans quelques difficultés.
Ils allaient devoir affronter un adversaire bien plus puissant que tous ceux qu'ils avaient déjà combattus auparavant. Fort de sa résurrection magique et diabolique, le démon taureau jouissait dès lors d'une puissance décuplée. En somme, il était bien plus puissant que lorsqu'il combattit contre Nataku cinq cents ans auparavant. L'infâme docteur Ni Jian-yi, que Genjô Sanzô connaissait mieux sous le nom d'Ukoku Sanzô, prit un malin plaisir à personnaliser et à augmenter la puissance de « sa chose ». La bataille fit rage, mais fort heureusement, Sanzô, Gokû, Hakkai et Gojyô pouvaient compter sur l'aide de Kôgaiji et de sa bande, eux-mêmes en guerre contre la reine Gyokumen et son infâme projet. En effet, celle-ci lui avait promis que le jour où elle ressusciterait le père de Kôgaiji, elle lui rendrait sa véritable mère, Rasetsunyo, alors pétrifiée dans un mur de pierre. Évidemment, elle mentait, et de surcroît, elle utilisa Ririn, sa propre fille, pour mener son projet diabolique à terme. Il n'en fallu pas beaucoup plus à Kôgaiji : ce fut la guerre. Gyûmao avait beau être son véritable père, peu lui importait maintenant qu'il avait définitivement perdu sa mère et sa petite sœur.
Comme à son habitude, le savant fou Ni Jian-yi déserta les lieux lorsque l'objet de son amusement commença à dépérir, comme pour Kami-sama*, il le laissa se dépêtrer de sa situation, et puis mourir. Une chose qui meurt est tellement ennuyeuse, et puis, Kôryû n'était déjà plus en état pour s'amuser un peu avec lui. Alors que les combats se terminaient, un corbeau s'envola.
Le démon taureau entra dans une fureur noire lorsqu'à son esprit revint l'image de ces yeux dorées. Il prit Gokû pour le dieu guerrier Nataku, qu'il avait combattu cinq cents ans auparavant, et s'engagea alors dans un combat acharné, il en était sûr à présent, il tenait sa vengeance. Gokû, déjà bien affaibli, ne résista pas longtemps face à la colossale puissance du monstre, il tomba sous ses coups, tandis que les autres tentaient de l'arrêter, en vain. Il parut rapidement clair à Hakkai, dernier à être encore debout, qu'ils avaient à présent besoin de plus que leur force humaine. Néanmoins, ce dernier, de même que Kôgaiji, Dokugakuji, Yaone et Gojyô, tous étaient tombés. Il ne restait plus que lui et Gokû. Et puisqu'à présent il n'avait plus rien à perdre, Hakkai prit la décision de retirer son diadème d'or à Gokû, ainsi que ses propres boucles d'oreilles.
- « Cette fois-ci, je t'arrêterai, Gokû! »
Seiten Taisei ne tarda pas à se réveiller, plus en colère que jamais de se retrouver dans un corps si salement amoché. Hakkai quant à lui retrouva son pouvoir démoniaque et quelques forces bienvenues. Bien qu'il ne pouvait pas communiquer avec le grand Sage, ce dernier se rendit bien vite compte de qui était celui qu'il fallait tuer en premier. Le combat fit rage. Mais comme le pouvoir du grand Sage était inépuisable, à nouveau, Gyûmao tomba.
La reine Gyokumen pleurait, elle pleurait encore et encore sur le corps de son amour, à nouveau sans vie, baignant dans son sang. Son sang à elle ne fit qu'un tour, elle en perdit la raison, et se jeta telle une furie sur son adversaire. Elle reprit néanmoins rapidement ses esprits en sentant une masse chaude pénétrer puis traverser son ventre. Son corps trembla, avec difficultés, elle regarda ce qui lui était arrivé. Des yeux dorées. Un sourire démoniaque. Du sang.
- « Allez... au diable... », furent ses derniers mots.
Elle s'écroula sur le corps de son époux.
Seiten Taisei se lécha le bras, se délectant de ce sang chaud. Une fois sa gourmandise engloutit, ses yeux de démons cherchèrent une nouvelle proie avec laquelle jouer. Ils parcoururent rapidement la salle principale, mais il n'y avait pas une once de vie. Le monstre eut un rictus d'énervement, avec quoi allait-il s'amuser maintenant ? Il y avait bien tous ces corps sans vie au sol... Des cheveux blonds attirèrent plus particulièrement son attention. Il s'en rapprocha. Sa langue faisait des allés-retours sur ses lèvres, tout ce sang, cela le mis en appétit.
Le monstre leva son bras et asséna un coup de griffes sur le torse du blond. Il se lécha à nouveau les doigts. À en juger par son enthousiasme soudain, ce sang devait plus lui convenir à celui de la démone. Alors qu'il allait lui asséner un second coup, un bruit attira son attention. Il se retourna. Un second démon lui fit face. Celui la même avec qui il avait réussi à combattre l'énorme taureau, et qui lui fit ensuite le grand honneur de l'affronter en duel. Quel ne fut pas son plaisir d'affronter ce monstre aux yeux verts, bien plus puissant qu'il ne paraissait l'être. Néanmoins, le grand Sage égal en eut vite raison. Après tout, Hakkai n'était qu'un humain à la base, non ?
Et pourtant, il tenait toujours debout, là, en face de lui.
- « Go...k... »
Avant même qu'il eut le temps de finir son mot, le démon de la terre se rua sur lui, le faisant tomber lourdement à terre, et en voyant ces yeux verts le fixer, il n'eut pas une once d'hésitation, et lui porta un coup au visage. Un filet de sang coula de la bouche d'Hakkai. Il profita tout de même de cette proximité pour attraper un bras au monstre, et tenta de l'immobiliser avec ses lianes.
- « Gokû, c'est moi ! Hakkai ! Réveille toi maintenant, c'est terminé ! », lui cria t-il dessus, en vain.
Son corps était trop faible, et ses liens ne parvinrent pas à immobiliser le démon de la terre. Hakkai se retrouva une nouvelle fois au sol, sans pouvoir bouger. C'était la fin. Après tous ces périples, après avoir vaincu Gyûmao, après avoir vu tous les autres périrent, il allait se faire tuer par l'un de ses meilleurs amis... Hakkai sourit. C'était de sa faute après tout. C'est lui qui avait réveillé une fois de plus la colère du grand Sage, pour remplir leur mission, mais au détriment de Gokû. Il méritait de mourir. Tout ce qu'il espéra, fut le pardon de son ami. Il ferma les yeux, son sourire se crispa, il serra les dents. Seiten Taisei allait le tuer... Mais rien ne se passa. Il rouvrit alors les yeux, Seiten Taisei était immobile, comme pétrifié. Une main tenait fermement le haut de son crâne, laquelle était inondée de lumière divine, de lumière du soleil.
- « Ça suffit maintenant »
Hakkai fut surprit d'entendre résonner la voix de ce qui semblait être une femme. C'était ce dieu. Le Bodhisattva Kanzeon**.
Une fois le diadème d'or remis à sa place, il poussa Gokû sur le côté, faisant face à Hakkai, ce dernier n'ayant plus lui-même ses contrôleurs de forces. Il regarda la divinité d'un air ahuri, son aura faisait un bien fou à son âme souillée par le démon qui était en lui. Kanzeon se baissa et fit glisser sa main sur la joue d'Hakkai, pour finalement remonter jusqu'à son oreille.
- « Tout ira bien, Tenpô Gensui », dit-il d'une voix douce.
Il le regarda d'un air déboussolé.
- « Tenpô..? »
Hakkai eut juste le temps de sentir une douce chaleur contre sa joue, et finit par perdre connaissance. Ses contrôleurs étaient à nouveau en place, eux aussi.
- « Kanzeon Bosatsu! Kanzeon Bosatsu! »
- « Et bien, te voilà bien en retard, Jirôshin »
Le serviteur arriva en courant auprès du Bodhisattva, dans la précipitation, il ne se rendit pas compte du champ de bataille dans lequel il venait de mettre pied. Kanzeon lui, était calme.
- « Mon Dieu ! … Konzen Dôji-sama! Tenpô Gensui! Kenren Taishô! Sont-ils...? », s'exclama t-il, visiblement horrifié.
- « Tu oublies le petit singe Jirôshin », dit-il d'un air amusé, « Non ils ne sont pas morts, pas cette fois, mais il va falloir faire vite, tu as compris ? »
Le dit Jirôshin acquiesça un « oui », et repartit aussi vite qu'il était arrivé. Kanzeon se dirigea vers Genjô Sanzô. Il s'agenouilla à côté de lui et le prit dans ses bras.
- « Bien joué, Konzen, vous avez une fois de plus réussi votre mission... la dernière fois, je vous ai regardé mourir sans intervenir, aujourd'hui, pour vous remercier d'avoir éliminé Gyûmao ainsi que la menace sur le Togenkyo, je vais vous aider... je ne veux pas que le p'tit perde son soleil, une fois de plus... n'est-ce pas, Konzen? »
Son regard parcourra la salle, Gojyô était plus loin, lui aussi, inconscient.
- « Vous avez tous bien travaillé... Ah te voilà enfin, Jirôshin »
- « Mes plus plates excuses, Kanzeon Bosatsu, les secours arrivent, nous allons les transférer au Tenkai*** »
- « Très bien... dis à tes hommes de s'occuper également de ceux là, ils l'ont bien mérités... »
Jirôshin en tomba des nu.
- « Mais, Kanzeon Bosatsu, ce sont des démons ! Le fils de Gyûmao en plus... »
- « Fais ce que je dis, Jirôshin, inutile de les amener dans le Tenkai, prodiguez leur les premiers soins nécessaires sur place, les démons récupèrent plus vite que les êtres humains »
- « B-bien, Kanzeon Bosatsu »
Bien qu'à contre cœur, Jirôshin exécuta la demande de la divinité, Sanzô, Gokû, Hakkai et Gojyô furent transférés au Tenkai, dans la section de Kanzeon, tandis que Kôgaiji, Dokugakuji, et Yaone furent prit en charge sur place, afin de panser leurs plaies les plus profondes, et ainsi leur sauver la vie. Kanzeon les observa faire, et suivit des yeux un par un les corps de ses quatre protégés. Il jeta un dernier coup d'œil derrière lui.
- « Il faudra envoyer des nettoyeurs par ici, la dépouille de Gyûmao ne doit plus tomber entre de mauvaises mains, d'autant qu'Ukoku Sanzô court toujours... »
- « À vos ordres »
Les derniers soins accomplis, les dieux retournèrent dans leur monde, laissant à celui d'en bas une nouvelle chance de se relever. En effet, si le dieu n'avait pas décidé d'intervenir, Seiten Taisei aurait perduré dans sa folie, et détruit le Togenkyo. Pour la seconde fois de sa longue histoire, le voici de retour dans le monde céleste, accompagné de ses fidèles compagnons : le noble Konzen Dôji, le maréchal Tenpô, et le commandant Kenren.
続く
*cf. t. 7,8,9 de Saiyuki
**Bosatsu en japonais : Bodhisattva, rappelons aussi le caractère hermaphrodite de ce dieu, d'où le fait que je n'utilise pas de terme féminin pour le désigner (cf. t. 3 Saiyuki)
***le paradis céleste
Merci pour votre lecture !
