La vérité écrasa et brisa l'Erreur
Note de l'auteur : Hello à tous et à toutes !
Avez-vous passé de bonne fête de fin d'année ? Je vous souhaite une bonne année 2015 et tous pleins de bonnes choses !
Mais surtout tout plein d'aventure merveilleuse dans votre vie ! Biz et bonne lecture !
Rappel : Je ne possède pas TMNT.
Comment va se dérouler l'existence des tortues avec les nouvelles vies qui grandissent en Donatello. La tortue vert olive va-t-elle arrivée à survivre aux changements imposés à son corps et avoir enfin, la chance de se reconstruire ?
Michelangelo était inquiet.
L'adolescent mutant au masque orange était assis dans le salon devant la télévision mais ne faisait pas attention à l'émission qui était pourtant l'une de ses favorites. Il leva encore une fois les yeux vers la chambre de Donatello. Il porta à nouveau son index à sa bouche et grignota ce qui rester de son ongle. C'était un tic nerveux qu'il avait développé depuis que l'état de santé de Donatello n'avait pas évolué.
Deux semaines s'étaient écoulées depuis le jour où April et Casey avaient appris ce qui était arrivé à Donny entre les mains de Bishop. Ils revenaient régulièrement, apportant nourritures, médicaments et tout ce qui pouvaient être utile à leurs amis. Mais l'état de l'adolescent-tortue n'avait pas évolué. Il ne faisait que dormir et quand il se réveillait, il mangeait à peine avant de se rendormir aussitôt.
Leather Head qui observer Michelangelo depuis le laboratoire, songea lui aussi avec anxiété à Donatello. Les blessures de son ami guérissaient au ralenti. Il n'avait pas pu faire d'autre échographie comme Donatello ne restait pas réveillé assez longtemps pour assister à l'examen. Le scientifique saurien avait un doute que son malheureux ami, au plus mal à cause de tous les tourments qu'il avait subis, faisait une dépression.
Le crocodile ferma les yeux et se la résuma intérieurement encore une fois.
Premièrement, Donatello s'était fait battre et laisser pour mort par ses frères devenus fous à cause d'un empoissonnement provoquer par les Foots. Quelques mois après, il était à peine remis de ses blessures qu'il se faisait capturer par l'agent Bishop avec ses frères. Là, il découvre qu'il a été une fille avant sa mutation et qu'il en possède encore les organes reproducteurs, faisant de lui la seule femelle de leur espèce mutante. Bishop entreprend alors de faire des expérimentations sur la fertilité de Donatello et de l'inséminer avec la semence de ses frères.
Le crocodile mutant grogna en pensant à l'horreur qu'avait dû représenter l'opération pour son ami, le rendant enceint de ses propres frères.
Et dernier point… Le plus horrible, le plus injuste. Bishop avait violé Donatello à de nombreuses reprises et l'avait tant maltraité qu'il était maintenant dans un état précaire par sa faute. À ce souvenir, il sentit la vague de rage le faire glisser dans la perte de contrôle. Il s'enferma dans le laboratoire de Donatello et mit de la musique pour s'aider à retrouver le contrôle avant de faire des dégâts.
Léonardo avait vu le grand crocodile mutant s'enfermer dans le laboratoire de son frère. Il soupira intérieurement, il savait que Leather Head faisant de son mieux pour se contrôler pour Donatello, mais la situation pesée sur les nerfs de tout le monde. Lui-même, ne parvenait plus à dormir. Dans ses rêves, il voyait son petit frère subir toutes sortes d'expériences cruelles, sans rien pouvoir faire pour l'aider.
Il ferma les yeux et s'accrocha à la table de la cuisine.
Il s'en voulant tant !
S'il avait mieux protégé Donatello durant l'attaque des hommes de Bishop.
S'il l'avait aidé à rester dans le groupe durant leur repli.
Le jeune leader savait que tout était de sa faute. C'était lui qui avait eu l'idée de sortir en passant par les toits pour faire une surprise à Donatello. Il se prit la tête entre les mains et repoussa ses larmes en soupirant pour le désastre total qui était arrivé à sa famille par son incompétence.
Une main se posa en douceur sur son épaule, il se retourna et croisa les yeux dorés inquiets de son frère qui lui demanda. « Comment vas-tu, Sans peur ? »
Léonardo sentit que le surnom était utilisé pour le réconforter. « Je ne sais pas… Trop de chose ne sont pas… Comme il faudrait. Tout va de travers et je ne peux rien faire pour réparer. »
Raphaël fronça des sourcils, il n'aimait pas que Léo s'inflige la responsabilité de ce qui était arrivé. « Tu ne pouvais rien faire de plus, on ne pouvait rien faire ! On a tout tenté pour l'aider ! Ça va me hanter jusqu'à la fin de ma vie ! Toutes les nuits ! Je l'entends hurler dans son sommeil ! Appeler à l'aide… Et je ne peux rien faire pour le sauver… J'étais censé le protéger et je n'ai rien pu faire pour lui épargner ça ! Je suis de la merde ! »
Michelangelo qui avait entendu l'éclat de voix de Raph les avait rejoints.
Depuis qu'ils étaient rentrés, le plus jeune était anxieux pour toute dispute qui pouvait dégénérer entre ses frères. Mikey faisait en sorte que la famille reste soudée en essayant de reprendre le rôle de médiateur que tenait habituellement Donatello. « Tu n'es pas de la merde Raph ! Si t'en est alors moi aussi ! »
Raphaël se retourna contre lui furieux et en rage. « La ferme ! Toi ! Tu as su te libérer et tu as pu le sauver ! Alors… tu… l'as… FERME ! » Raph réalisa qu'il avait été trop loin que trop tard.
Michelangelo le regarda froidement de son nouveau regard glacial acquis par la perte de son innocence, Raphaël sentit ses tripes se nouer sous leur froide intensité. Ne supportant plus de voir le regard autrefois si pur, dénaturé, il détourna la tête. Alors que son petit frère lui dit d'une voix terne. « Tout ce que j'ai pu faire, c'est voir ce qu'on lui avait déjà infligé. Si Stockman ne m'avait pas ouvert les yeux… Donny… » Il secoua la tête et ferma les yeux en grimaçant.
La discussion fut coupée par le bruit caractéristique de la porte du laboratoire. Les tortues se retournèrent de bloc en pensant voir Donatello sortir pour prendre une tasse de café tout en leur parlant du projet qu'il menait. Mais se fut Leather Head qui sortit du laboratoire visiblement fatiguer de sa lutte pour se remettre au calme.
Léonardo et Raphaël furent bouleversés mais Michelangelo le fut encore plus. Il grinça des dents en retenant ses larmes et partit en grognant contre sa stupidité. Ses frères le regardèrent partir vers sa chambre le cœur lourd.
Il était encore là. Il tourna la tête pour mieux le voir mais il disparut pour n'être seulement visible que du coin des yeux.
Donatello avait peur, il était terrifié.
Il était tout près de lui, attendant un instant de distraction de sa part pour lui faire mal.
Ho, Dieu ! Comme il aimait lui faire mal et de toutes les façons possibles… Il l'avait humilié, brisé et il ne voulait pas s'arrêter. Rien ne l'arrêterait, il voulait le posséder à jamais.
Un frôlement sur son épaule le fit se retourner pour voir l'ombre fuir encore à sa périphérie visuelle, Donatello était fatigué de tourner et de sursauter au moindre bruit. Mais il ne voulait pas le laisser encore une fois le toucher, c'était trop douloureux. Des mains surgirent du sol poussiéreux et attrapèrent ses chevilles les tordant violemment. Il grimaça de douleur et essaya de se libérer. La traction se fit plus forte et le bruit de ses jambes se brisant résonna tel un coup de feu suivit par son cri de douleur. Il se roula sur le côté en haletant, il versa des larmes en sachant que c'était fini, il était là.
Des chaussures noires se dirigèrent vers lui avant de s'immobiliser à quelques pas de lui. Donatello garda les yeux baissés en tremblant, ayant trop peur pour les lever.
« Regarde-moi Dona. »
Il obéit en tremblant pour ne pas l'énerver, la dernière fois la punition avait été pénible. Il regarda l'agent Bishop dans son habituel costume noir qui l'étudia en retirant ses lunettes de soleil. Il se baissa, mettant un genou à terre et lui prit le menton d'une main. « Une telle créature aussi sublime que toi ne peux que m'appartenir. Si intelligente, si belle… » Il se pencha plus près et l'embrassa en glissant ses mains sur son corps, entre ses baisers, il parla. « Bientôt tu porteras mes enfants, ils seront des soldats parfaits comme leurs parents… On pourra aussi faire en sorte que tu sois une femme complète… Tu seras magnifique… » Il continua de parler ainsi en l'embrassant et en le caressant, il coucha Donatello sur sa carapace et s'étendit sur lui. La tortue se raidit et chercha à le repousser en pleurant. Bishop lui tordit violement les poignets et les plaça au-dessus de sa tête en souriant. « Ma chère Dona, je sais à quelques points le contact physique t'effraie. C'est normal après le viol sauvage que tu as subit de tes frères. Laisse-moi te guider, tu vas aimer. »
Donatello paniqua quand il sentit le sexe brûlant contre sa cuisse, il sanglota en le suppliant. « Non ! Pitié ! Pitié ! Je vous en supplie ! Je n'en peux plus ! Arrêter ! »
L'homme se hissa sur les avant-bras améliorant sa position sur lui.
« Ne faites pas cela à nouveau ! S'il vous plaît ! Je vous en supplie ! » Donatello savait que ça ne servait à rien mais il lutta quand même pour se libéré malgré le risque de punition.
« Tout ce que je veux, c'est toi ma bien-aimée Dona. »
Splinter essaya de calmer Donatello. Il avait constaté qu'un cauchemar était en formation en voyant l'agitation de son corps endormit. Mais l'adolescent avait dressé inconsciemment un mur mental dans ses rêves pour se protéger alors qu'il se faisait attaqué par ses propres cauchemars. Le Maître était impressionné par les défenses de son élève mais cela l'empêcher de l'atteindre et de lui faire reprendre conscience. Il appela encore son fils en cherchant la faille dans le mur.
Les cris de détresse de Donatello explosèrent soudainement en un volume incroyable. Surprenant Splinter qui sentit alors une fissure sous ses doigts qui s'élargit lentement dans le mur astral devenant visible à ses yeux. Il s'y engouffra et une fois passé de l'autre côté lança son appel mental aussi fort qu'il put pour briser le cauchemar de son fils. Il sentit l'esprit de Donatello sursauter violement à son appel, mais Splinter eut le temps de voir une scène qui marqua son esprit au fer rouge.
Donatello été maintenu de force au sol par Bishop qui s'était glissé entre ses cuisses le prenant par la force. Puis l'esprit de Donatello maîtrisa son cauchemar et tout parti en poussière laissant un paysage de désert. Splinter eu le temps de voir son fils se recroqueviller sur lui-même dans la poussière et pleurer à s'en fendre l'âme.
Quand Splinter revient dans son corps, il fut accueilli par le visage inquiet de Léonardo, il le rassura et chercha à se relever. Mais son corps lui fit sentir son âge et ses nuits passées à veiller sur le sommeil de son fils. Il dût rester assis pour reprendre son souffle et pu seulement regarder. Donatello était recroquevillé sur le côté gauche, Michelangelo qui était assis dans le lit lui caresser doucement la carapace pour le consoler. Raphaël se tenait en retrait observant la scène les bras croisés sur la poitrine ne sachant que faire.
Splinter était épuisé et d'après les traits de ses fils, eux aussi n'avaient pu dormir correctement depuis longtemps. Donatello sombra à nouveau dans le sommeil sans un mot, le vieux rat mutant soupira en espérant que ce serait le seul cauchemar de cette nuit. L'état de santé de son enfant était préoccupant, depuis des semaines il avait l'impression que celui-ci se laissait couler dans le sommeil sans même lutter. Léonardo pressa doucement son épaule pour réclamer son attention. « Sensei, vous devriez aller vous reposer dans votre chambre, on va prendre la relève. »
Le père réfléchit un moment et conclut que son aîné avait raison. S'il était épuisé, il ne pouvait plus d'être d'aucun secours. Il se leva avec l'aide de Léonardo et se laissa guider jusqu'à sa chambre.
Michelangelo borda avec douceur son frère endormit et resta assit sur le lit auprès de lui. Il finit par lever les yeux vers Raphaël qui n'avait pas bougé de sa position, ses yeux fixés sur Donatello qui dormait profondément. « Mikey… Je… Je suis un idiot, pardonne-moi pour tout à l'heure… » Mikey hocha doucement de la tête et finit par détourner le regard pour observer à nouveau Donatello.
Raphaël n'en pouvais plus de voir son frère de génie dans cet état constant de sommeil, c'était anormal ! Il était habituellement le dernier couché et parfois le premier debout ou passant une nuit blanche pour pouvoir mener à bien ses expériences. Il se souvenait encore de la dernière fois où il avait dû forcer Don à se coucher par ce qu'il avait passé presque toute une semaine éveillé. Ce qu'il ne donnerait pas pour le revoir comme ça. « J'aimerais tellement entendre sa voix à nouveau… » Il se rendit compte qu'il avait parlé à haute voix quand Mikey se tourna vers lui avec un regard triste. « Moi aussi, il me manque… »
Léonardo entra dans la chambre et leur annonça. « Je vais rester auprès de lui, vous pouvez aller vous coucher. »
Michelangelo secoua la tête et s'installa dans le lit auprès de son frère vert olive en disant. « J'en ai marre qu'on le surveille à tour de rôle. Je reste ici ! »
Léo soupira et jeta un regard à Raph qui était déjà adossé au pied du lit pour dormir. « Bon et bien bonne nuit les gars. » Murmura l'aîné des frères en éteignant la lumière.
à suivre...
