Bonjour à tous ! Comment allez-vous ?
J'espère que vous êtes en forme !
J'inscris un petit mot d'avance pour vous souhaiter une bonne lecture.
Je ne dirais rien en ce qui concerne les termes de cette nouvelle fiction, je vous en laisse l'entière découverte, j'en reparlerais plus tard.
Sur ce, profitez-bien !
Rating : T.
Disclaimer : Rien ne m'appartient.
CHAPITRE 1 : Descente aux Enfers.
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Je me suis toujours demandé ce qu'aurait été ma vie si j'avais été pauvre. Si je n'avais pas eu tout ce que je possédais. Non pas que cela ne m'intéressait pas, loin de là. Seulement pouvoir avoir un état d'esprit divergent. Penser et manger différemment, découvrir d'autres valeurs.
Depuis tout jeune, je ne voyais qu'une seule et même expression dans le regard des inconnus. Un regard sans une once de bienveillance, qui véhiculait un sentiment de haine. Comme si j'avais été le meurtrier d'un de leurs proches. Je ne comprenais pas ce coup d'œil méprisant. Oui, il s'agissait bien là d'une terrible méprise. Alors que je ne cherchais qu'à m'ouvrir aux autres, tout m'y opposait. À commencer par mon statut social.
Mes parents s'évertuaient à m'inculquer des règles de bienséance qui allaient m'être totalement inutiles, je le savais bien. Je ne comptais plus le nombre de fois où mes parents me disaient de redresser mon buste et garder mes mains sur la table pendant les repas, et même au goûter. Lorsque je croquais à pleine dents dans un des croissants frais amenés le matin même, ma mère se jetait à mes pieds pour amasser la moindre miette dorée qui aurait eu le culot de tomber. Je n'ai jamais compris cette obsession pour la propreté, surtout quand c'était une femme de ménage qui s'affrétait à faire le nettoyage complet d'un manoir.
Je ne cessais de me comparer aux autres enfants de mon âge, du moins quand j'avais l'occasion d'en croiser. Les radieux sourires échangés entre les enfants et leurs parents m'éblouissaient toujours. J'avais pour coutume de regarder le visage si fermé mon père, dans l'espoir d'y déceler un éventuel sourire aussi luminescent que ceux que j'avais pu voir dans la journée. Sans succès.
Tout s'est accéléré quand je suis entré à l'école. J'ai d'abord étudié avec la majeure partie de la population, avant d'être écarté du monde. Même si, extérieurement, rien ne changeait, j'étais le garçon le plus heureux du monde. Chaque jour je revivais. Je voulais partager mes montagnes de jouets poussiéreuses avec chaque enfant présent dans la salle. Je voulais leur faire découvrir tous les succulents mets qui succombaient à mon palais chaque jour. Mais non, tout me l'interdisait.
Alors que je pouvais m'empiffrer de centaines de part de gâteau à chacun de mes anniversaires, je ne me contentais que des fraises décoratives sur le sommet du pudding. Et le reste de la pâtisserie terminait expressément aux ordures. Au moins, avait-elle le plaisir d'être dégustée par les chiens errants. J'ai toujours été en admiration devant les animaux, j'en rêvais.
« Ce n'est pas propre du tout ! » me criait ma mère.
« Ça coûte cher et c'est inutile. » me répétait mon père.
J'ai fini par me tourner vers la seule personne qui m'apportait un peu de bonheur au quotidien : ma grande sœur. Elle m'a toujours soutenu. Que ce soit pour mes études, ou bien en ce qui concernait mes relations sociales. Elle était une divinité née sur Terre pour me protéger. Elle m'a toujours défendu devant nos parents. Elle s'est chargée de m'offrir tout ce que mes parents ne m'avaient pas modestement offert, malgré leurs millions de dollars dépensés. Ses sourires et ses blagues à tout bout de champs irradiaient mon soleil intérieur.
Mais même ça, je n'y avais apparemment pas le droit.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes, bien avant que les choses ne dérapent. Ou plutôt, avant qu'il ne dérape. Pour que finalement, je dérape inévitablement à mon tour.
Je savais pertinemment que je n'avais pas l'autorisation d'y toucher. Mais, mes nerfs brûlés à vif ont fait exploser le volcan déjà débordant de colère et de déception bouillonnant dans mon corps.
Je l'ai saisie, décidé à en finir dans les secondes à venir. Et pas une seule onde d'hésitation n'a effleuré ma peau avant que je n'appuie. Quitte à disparaître de ce faux paradis en m'assurant un délectable dîner avec Hadès.
BANG BANG
ALORS ? ÇA VOUS PLAÎT ?
Il y a un changement radical d'écriture. Je n'ai pas fait de descriptif comme j'ai pu en faire dans Societatem, j'ai voulu tester la réflexion morale. J'ai aussi préféré garder le même point de vue que Societatem, à savoir la narration interne.
Je dois vous dire que j'aime beaucoup ce premier chapitre. C'est en réalité un prologue, mais pour éviter de m'emmêler avec les chapitres –notamment sur le téléphone- ceci est le premier chapitre.
J'ai réussi à ne citer aucun nom, à vous de faire marcher votre imagination, même si vous en avez eu un aperçu dans le résumé. J'ai laissé quelques indices, principalement un mot en particulier qui vous dit tout de suite où se déroule géographiquement l'histoire. Allez-vous le trouver ? Le premier qui le trouve pourra me poser une question (n'importe laquelle) concernant cette fiction, même si c'est du spoil. J'y répondrais pleinement !
Le second chapitre prendra sûrement du temps à venir. Le temps de capter des lecteurs, mais aussi pour moi de réguler mes idées et de poser la situation de départ. (Qui ma foi, va vite retourner au descriptif.)
Je vous dis à bientôt !
