Coucou c'est MOI! je reviens cette fois ci pour ma nouvelle fiction (encore un truc original parce qu'on a à peu près tout vu au niveau Royai!)!
Donc comme vous l'avez deviné c'est du Royai pur et dur! Avec cependant un raiting M! (mais je sais déjà que ce ne sera rien de dramatique!)
Je tiens également à préciser qu'avec la rentrée des cours je risque d'avoir beaucoup moins de temps pour écrire et je devrais ralentir le rythme à un chapitre par semaine...(et encore...c'est pas de la tarte une S!)
Bon je sais que je n'ai pas terminé mon ancienne fic (Le défi) mais le dernier chapitre arrivera très bientôt, promis!
Sur cette histoire je vais faire des chapitres plus cours mais aussi plus nombreux!
Sur ce mes gentils lecteurs (reviewers), je vous souhaite une excellente lecture 3
INCURABLE
CHAPITRE 1
Lorsqu'elle l'avait appelé à la nuit tombante, il s'était rongé les sangs en imaginant que sa subordonnée avait des soucis. En effet, elle ne se donnerait jamais la peine de le convoquer à son domicile pour rien. Elle n'avait pas souhaité lui exposer le sujet de sa demande par téléphone mais lui avait tout de même prié de passé chez elle. Aussi, une dizaine de minutes plus tard, Mustang se retrouvait hésitant, sur le palier de sa porte, mouillé jusqu'aux os à cause de la pluie qui flagellait dehors. Il déglutit en songeant qu'il allait pour la première fois pénétrer chez elle, puis frappa jusqu'à ce que la jeune femme vint lui ouvrir. Elle esquissa un faible sourire en voyant son supérieur complètement trempé et dont les traits trahissaient l'inquiétude.
-Entrez, je vais vous apportez de quoi vous sécher.
Il s'exécuta, et découvrir avec fascination l'appartement de sa subordonnée. Elle n'avait manifestement pas eut le temps de ranger après son déménagement, en effet des cartons était entassés ça et là aux quatre coins de la pièce. Elle le pria de prendre place où bon lui semblait, aussitôt il s'installa dans son canapé, puis elle lui proposa de boire quelque chose. Il déclina respectueusement la proposition. Il était trop taraudé de connaitre ce qui tourmentait son lieutenant pour siroter un café comme si de rien n'était. Il la connaissait si bien. Il savait qu'elle avait quelque chose de lourd sur le coeur pour se montrer si peu spontanée.
-Excusez-moi de vous appeler si tard...Déclara-t-elle en lui tendant une serviette de bain.
-Aucun problème, vous pouvez toujours compter sur moi en cas de soucis.
Elle ne prit pas la peine de s'asseoir, elle savait que la discussion à suivre serait houleuse et par conséquent, assez brève. Alors elle resta debout, les bras croisés et appuyée contre le mur d'en face affichant une mine grave.
Elle prit une grande inspiration et commença des explications :
-Si je vous ai fait venir ici c'est pour vous annoncer que je me retire définitivement de l'armée.
Mustang resta inerte sur le canapé, ayant encore du mal à interpréter les paroles de son lieutenant.
-Je...vous demande pardon ?
-Je quitte l'armée.
Elle parlait fermement, d'une traite, conservant un état stoïque qui occultait à la perfection son véritable état d'esprit. Quant à lui, la nouvelle lui poignarda le coeur et lui brouilla l'esprit. Il n'y croyait absolument pas. Du moins, il pensait qu'elle devait avoir une raison plus que valable pour tout plaquer comme ça...Pour l'abandonner maintenant, alors que son but touchait à son terme.
-Vous n'y pensez pas ! Pour quelle raison je vous prie !
Il avait haussé la voix malgré lui ce qui eût pour effet de la faire tressaillir. Elle sembla se démonter un moment mais son austérité revint avec ses paroles. Elle s'y était préparée, elle savait quoi lui dire.
-Je quitte l'armée car elle m'empêche de vivre ma vie, et que j'en ai assez de courir depuis des années après des principes utopistes qui n'aboutiront jamais. Je n'arrêterais pas les guerres, ni les souffrances, ni même la haine. De plus, vous n'avez absolument pas besoin de moi, votre alchimie dépasse de loin les limites de l'impossible, et je doute que mes balles puissent rivaliser avec la quête que j'ai tenté de poursuivre. C'est tout réfléchi je ne reviendrais pas là-dessus.
Comme il ne semblait pas réagir et par conséquent ne pas disposer à répondre elle continua :
-Je vous ai appelé ce soir parce que je ne remettrais pas les pieds au QG autre que pour récupérer mes effets personnels.
Roy venait d'en prendre un sacré coup. Sa gorge nouée étouffait chaque parole velléitaire, il serrait imperceptiblement les poings et sentaient clairement ses ongles entailler sa chair. Sa tête n'arrivait pas à décrocher sa vison de ses pieds, il savait qu'il perdrait le contrôle s'il supportait son regard ambré. C'était impossible, inimaginable, inenvisageable, irréaliste...Après tout ce qu'ils avaient accompli ! Elle le laissait tomber au moment où il avait le plus besoin d'elle ! Pouvait-elle être aussi égoïste ? S'était-il à ce point fourvoyer ? Ses sentiments l'avaient peut-être aveuglé au fond... Mais alors, tout ce qu'elle lui avait promis, et cette sincérité dans son regard quand elle lui avait dit le suivre jusqu'en enfer ! Elle ne pouvait pas, elle ne devait pas ! Il lui avait accordé une confiance aveugle et parfaite, il s'était reconnu en elle au premier échange de regard. Des principes d'utopistes qui n'aboutiront jamais hein ? Mais c'était leur rêve à tout les deux ! Depuis quand se montrait-elle si pessimiste !
Voilà. Il aurait pu lui dire tout ça. Il aurait dû le faire.
Pris d'une rage incoercible, il sauta du canapé et se rua vers elle, échangeant ainsi leur premier regard de la soirée. Il affichait une mine baignée de colère et incompréhension. Une agressivité palpable émanait de son être tout entier et Riza perdu instantanément son impassibilité.
Il fonça ses sourcils devant son air perdu et tellement attendrissant pour un pauvre homme amoureux comme lui. Il lâcha ses épaules qu'il avait osé violenter sous le coup de l'émotion vive. Mais il n'était pas décidé pour autant à repartir maintenant. Il ne la laisserait jamais l'abandonner.
-Je ne vous crois pas. Qu'est-ce qui vous arrive ?
Elle se rembrunit aussitôt.
-Je viens de vous le dire !
-LIEUTENANT !
Elle esquissa un mouvement de recul sous l'agressivité nouvelle de son supérieur.
-Oui...
-La vérité.
Ses yeux reflétaient une détresse qui lui était inconnue. Il se tramait quelque chose de grave. La dernière fois qu'il avait croisé ce regard, c'était il y de nombreuses années, à la mort de son maître.
-La vérité c'est que...
Elle marqua un temps de pause et sembla réfléchir à ses prochaines paroles. Elle le savait, elle aurait dû s'en douter. Il était perspicace et rien ne le dissuadait.
-Je ne veux plus vous suivre. C'est fini.
Mustang resta hébété face à cette dernière confidence. C'était clair comme de l'eau de roche, le problème c'était lui. Elle ne voulait plus de lui. C'était douloureux comme une rupture amoureuse, ou peut-être même plus. Était-elle seulement au courant que son périple et sa quête de pouvoir n'étaient destinés qu'à elle et à elle seule ? Il s'était juré après Ishval de rattraper son erreur et de créer un monde meilleur pour apaiser son âme. Pour la revoir sourire un jour. Il s'éloigna un peu d'elle et baissa les yeux au sol, le coeur lourd.
-Je...Je vois, termina-t-il d'une voix tintée d'amertume.
Il releva la tête et d'un air toujours aussi morne, il porta une main fébrile à la joue de son lieutenant, l'effleurant avec une délicatesse rare.
-C'est dommage Lieutenant...Vraiment...
Il avait mal. Elle le sentait, elle savait qu'il se croyait trahi.
Roy fit volte-face et repartit vers la sortie en fermant tranquillement la porte d'entrée derrière lui.
Riza serra les dents et fixa son chien. L'animal était assis sagement au sol et la défigurait d'un air réprimandent. Même Hayate lui reprochait son attitude. Elle avait tellement honte. Mais elle ne pouvait pas lui dire la vérité. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire pour lui. S'il la détestait, il ne lui en voudrait pas.
Il ne ferait pas la connerie...
Mustang rentra dépité chez lui. Il se repassait le cours de la soirée mais sentait bien que quelque chose lui échappait. Peu être que Maes avait raison quand il lui disait qu'elle ne l'attendrait pas toute sa vie, et qu'elle irait inexorablement voir ailleurs un jour ou l'autre. Mais si ce n'était qu'une question de sentiments, elle n'aurait tout de même pas quitté l'armée. Elle aurait très bien pu faire sa vie et rester à ses côtes dans le milieu professionnel. Mais si elle l'aimait vraiment...
À sa place il serait parti
Le lendemain, 6h15 :
Riza sortit d'un sommeil agité pour se préparer. Aujourd'hui elle le verrait pour la dernière fois. Après elle partirait définitivement. Elle soupira et se força à esquisser un sourire. Black Haye ne semblait pas avoir pris l'habitude des horaires aurorale de sa maitresse et était encore en plein rêve, allongé docilement au pied du lit.
Riza se dirigea nonchalamment vers sa salle de bain, sauf qu'au moment d'abaisser la poignée elle se figea, comme foudroyée. Une douleur fulgurante s'empara de son corps tout entier et bientôt elle fut prise de tremblement incoercible. Avant même de réaliser, elle s'effondra à terre et plongea dans les limbes de l'inconscient.
Hayate comme prit sous l'acuité d'un sixième sens, se réveilla subitement et accouru près du corps de sa maîtresse, il renta de la « réanimé » avec un coup de langue et quelques jappements, mais celle-ci ne semblait pas s'en formaliser. Pris de court, l'animal s'allongea aux côtés de la jeune femme et attendit qu'elle sorte de sa léthargie.
QG de Centrale, 17h35 :
Havoc avait remarqué que son supérieur était particulièrement tourmenté aujourd'hui. Lorsqu'il s'était inquiété de la non-présence de Hawkeye et demandé les raisons de son absence à Mustang, celui-ci lui avait crié de dessus en assurent « Qu'il ne voyait pas comment il pourrait le savoir ».
Bien sûr, cette réaction peu commune de son supérieur lui avait fait parfaitement deviner qu'il s'était passé quelque chose d'étrange entre eux. Évidemment, il n'avait tenté d'en apprendre plus, vu l'état de son Colonel ça aurait était une mission suicide.
Plus le temps passait, plus Roy se rongeait les sangs. Elle lui avait assuré qu'elle passerait au moins récupérer ces affaires personnelles et pourtant il l'attendait toujours. Il aurait profité de cette dernière occasion pour lui avouer ses sentiments et peut-être, la dissuader de ne pas quitter l'armée. Dans une heure, il irait chez elle en prétextant lui apporter ce qu'elle n'était pas venue chercher, et il tirait un point final à cette affaire.
Riza ouvrit les yeux dans un extrême effort. Sa vue était brouillée et sa mémoire effacée. Durant quelques secondes elle resta dans les vapes, puis elle reconnut la silhouette de son chien qui remuait frénétiquement la queue pour monter son contentement.
Elle se releva avec un mal de crâne violent et porta une main fébrile à son visage. Elle devinait déjà sa pâleur et ses yeux rougissent. Elle se releva difficilement et s'appuyant contre le mur et se concentra sur sa respiration haletante. Son premier réflexe fut d'aller se servir un verre d'eau et de manger quelque chose pour retrouver un semblant de contenance. À peine elle se remettait de son évanouissement qu'on toqua à sa porte. Elle pria pour ce que ne soit qu'une hallucination. Mais quand elle n'ouvrit à personne d'autre que Mustang elle ne put que se résoudre qu'à y croire.
-Vous n'êtes pas passé récupérer vos effets personnels, je me suis permis de vous les apporter...
Il joignit le geste à la parole et déposa un gros carton dans l'entrée de l'appartement. Riza le constata puis revint à son supérieur le coeur battant.
-Je vous remercie. Adieu Colonel, je vous souhaite bonne chance pour la suite.
Elle poussa la porte, mais mustang la retint avec son pied. La jeune femme fronça les sourcils et lui jeta un regard inquisiteur. Il rouvrit la porte et s'invita dans l'appartement en s'enfermant avec elle dans la pièce.
-Vous ne pensez pas sérieusement que je vais partir comme ça avec le risque de ne plus jamais vous revoir ?
-Et pourquoi ça ?
Il soupira de déception et saisit le poignet de sa subordonnée avec douceur.
-Vous m'avez suivie depuis mes velléités d'adolescent jusqu'aujourd'hui où notre but arrive à son terme.
-C'est votre but pas le mien.
-Et quel est votre but ?
-Je n'en ai plus.
Il glissa sa main dans la sienne et entrelaça ses doigts avec les siens. Elle sentait son rythme cardiaque se déchainer dans sa poitrine, mais réprima le rouge qui lui montait aux joues.
-Et c'est une raison valable pour m'abandonner ?
-Je ne vous abandonne pas, vous n'avez plus besoin de moi.
-Si vous saviez comme c'est faux...
Elle ne trouva rien à répondre et se maudissait intérieurement du cours que prenait la situation. Il fallait qu'elle arrête à ça immédiatement. Il devait la détester et l'oublier au plus vite.
-Ça suffit Monsieur. Je ne reviendrais pas là-dessus, souffla-t-elle.
Roy ne comprenait pas, il lui démontrait clairement son affection, mais elle le rejetait sans scrupules.
-Riza...
-Partez maintenant !
-Je t'en pris, explique moi ce que j'ai fait...
-Colonel !
Elle tenta de lâcher la main de son supérieur, mais il renforça son étreinte et au contraire s'approcha d'elle. Il lui leva le menton avec son autre main et s'empara de ses lèvres avec une douceur qu'elle ne lui savait pas. Le contacte de ses lèvres sur les siennes était délicieux, et pendant ce moment onirique elle oublia un instant ses motivations d'il y à quelques secondes. Elle se laissa complètement à la merci de ses caresses passionnées. Pourquoi avait-il agi comme ça ? Voulait-il à ce point qu'elle reste à ses côtés ?
Pourtant, il devrait se faire une raison.
Il fit glisser une main le long de son cou et parcourra son épaule, puis remonta vers sa joue pendant qu'elle faisait glisser ses doigts dans ses cheveux d'ébène. Dans un éclair de lucidité, il abandonna ses lèvres et glissa ces quelques mots à son oreille :
-Je t'en prie, reste avec moi.
Elle ne voulait ni y répondre ni y penser alors sans aucun commentaire elle enfouit sa tête dans le cou de son amant et huma son parfum qui la transporta dans un autre monde.
Son euphorie fut éphémère car il arriva exactement ce qu'il réfutait et redoutait le plus.
Roy sentit le corps de son lieutenant frissonner, tout d'abord il se permit un sourire en pensant que c'était son contact qui la faisait réagir ainsi. Mais bientôt sa fierté se muta en crainte. Riza se mit à tousser sans réussir à reprendre contenance et elle s'effondra à genoux en se tenant le ventre.
Il se mit à sa hauteur et s'enquit de son état en l'accablant de questions. Son visage s'était crispé appréhension.
-Lieutenant ! Lieutenant ! Vous m'entendez !
Il la serra dans ses bras et lui écarta une mèche de cheveux pour mieux l'observer. Sa crise semblait s'être calmée, mais il n'était pas rassuré pour autant. Tout le contraire.
-Qu'est-ce qui vous arrive...
Prise sur le fait, elle n'eut d'autre choix que de lui révéler ce qu'elle craignait le plus.
-Je..Je suis malade et...
-...
La boule qui lui enserrait la gorge l'empêchait de formuler clairement ses idées.
-C'est incurable... Il ne me reste que 3 mois à vivre...
Et c'est partit pour de nouvelles coupures sadiques! :D
Alors vos avis? Ça vous inspire?
