Résumé : Clarke a passé une mauvaise journée, et elle raconte tout à son barman. Elle suppose qu'elle n'aura jamais à le revoir, mais vous savez ce qu'on dit sur les suppositions. BY shippershape.

Disclaimer de la Traductrice : Je tiens à souligner le fait que je n'ai pas écris cette histoire, je ne fais que traduire l'œuvre de shippershape afin de la faire découvrir aux lecteurs français. Si le cœur vous en dis, ce n'est pas la première de ses fictions que je traduis alors n'hésitez pas à aller y jeter un œil.

PS : Il y a une suite.

Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser vos avis, je les transmettrais à l'auteur.


Sers-moi en un autre,

Pour Me Another.

OoOoOoO

Écrit par shippershape,

Traduit par Lilly.

OoOoOoO

Chapitre 1

Alors peut-être que ça journée ne s'était pas déroulée exactement comme elle l'avait prévue.

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« Ce n'est pas – ce n'est - »

« Ce que je pense ? » Demanda Clarke, se demandant comment sa bouche arrivait à former des mots alors que son cerveau n'arrivait même pas à former de pensées cohérentes. Tout ce que son corps pouvait faire était de fixer, fixer ses mains, toujours posées sur les hanches de la brune, les gouttes de sueurs coulant sur son dos là où les draps avaient glissés, les yeux grands ouvert de confusion de la fille qui était toujours allongée sous le petit-ami de Clarke.

« Je- » Commença-t-il à dire, sans se soucier qu'ilé tait toujours au-dessus de la fille. C'en était assez.

C'est juste...

« Assez. » Elle leva une main, tourna les talons en direction de la porte. La passa. Sortie.

Elle pouvait entendre sa voix derrière elle alors qu'elle partait, et la sienne à elle, mais ça n'avait aucune importance. Un mur de briques n'aurait pas pus l'empêcher de se casser de là.

Elle se sentait nauséeuse, et elle pensait que cela ne pourrait certainement pas l'aider mais elle trouva un bar à quelques rues de là. Elle s'assit sur un tabouret avant de se tourner d'un air hébété vers l'homme de l'autre côté du comptoir, le barman n'attendit pas qu'elle demande quoi que ce soit avant de faire glisser un shot jusqu'à elle.

« Celui là est pour moi. » Dit-il et Clarke savait que c'était de la tequila, elle pouvait déjà le sentir, et elle détestait vraiment la tequila.

Elle le bus cul-sec, reposant le shot de verre à l'envers sur le bar comme Jasper le lui avait apprit à la FAC. D'un côté c'était épais et satisfaisant, la liqueur brûlant sa gorge pendant sa descente.

« Je déteste la tequila. »

Il lui en fit glisser un autre. Celui-ci sentait différemment, du whisky, si elle devait deviner.

« C'est pour quoi le ballon ? »

Il avait eut l'optimisme de verser l'alcool dans un verre ballon, alors elle s'abstint de le retourner une fois qu'elle eut finit comme elle l'avait fait avec le précédent, se contentant de le faire glisser jusqu'à lui. Puis ses mots s'enregistrèrent, et ses yeux dévièrent jusqu'à la chaîne dans sa main puis la suivirent jusqu'à ce que ses yeux tombent sur un ballon rouge, volant inutilement vers le plafond parmi les autres verres à vin. Son estomac se retourna.

« Aurais-tu un crayon ? » Demanda-t-elle et il en sortit un de sous le comptoir, remplissant son verre quand elle lui prit des mains. Il baissa les yeux, bouteille en main, quand elle donna un coup dans le ballon.

« Merde ! » Aboya-t-il, rependant du Jameson sur le bar, et sur lui-même. Réalisant ce qu'elle avait fait, Clarke regarda le liquide briller sur ses mains avec des yeux ronds.

« Mon Dieu. » Dit-elle, clignant des yeux. « Je- Je suis vraiment désolé. Je paierais pour ça. Je pense que j'ai juste - »

« Perdue la tête ? » Marmonna-t-il, essuyant le bazar avec un torchon. Pour la première fois, Clarke réalisa qu'il était vraiment attirant. De sombres boucles entouraient son visage, tombant sur des yeux d'un brun intense. Son teint halé est parsemé par de petites tâches de rousseur, et les manches de sa chemise étaient roulés pour découvrir des avant-bras bien musclés.

« Ouai. » Murmura-t-elle. « Je crois, peut-être. Temporairement. »

En entendant ça, il releva les yeux, l'irritation sur son visage remplacé par de l'amusement.

« Les gens qui perdent la tête ne savent généralement pas qu'ils ont perdus la tête. » Dit le sexy barman gentiment, et Clarke fut momentanément distraite par le timbre de sa voix. Puis elle fronça les sourcils.

« J'ai déjà entendu ça auparavant, mais je ne suis pas sûr que ce soit totalement vraie. J'ai juste oublié que j'avais le ballon. »

Ils regardèrent tous deux ce qu'il en restait, les mots Joyeux Anniversaire avaient été déformés lorsque le ballon s'était dégonflé. Quand il se pencha vers elle, elle recula, mais il se contenta de retirer un bout de ballon de ses cheveux, un lambeau de caoutchouc rouge avec une couronne dessinée dessus.

« Alors, princesse, mauvais anniversaire ? » Demanda-t-il. Clarke considéra lui demander de ne pas l'appeler ainsi, étant donnée que c'était un surnom que Finn utilisait pour la désigner également, mais elle aimait la façon dont ça sonnait dans sa bouche.

« Oui. » Elle attendit qu'il lui serve un autre verre, mais il ne le fit pas. « Pas le miens, cependant. »

« Très bien. » Cela lui valut un acquiescement et un autre verre. « Alors qu'est-ce que le ballon fait avec toi ? » Sa voix devint plus basse lorsqu'il se pencha en avant, ses avant-bras reposant sur le bar. Clarke sirota délicatement le whisky cette fois, bien qu'elle avait déjà décidé qu'elle ne retournerait pas au travail. Il était un peu plus de quatre heure, mais sa rotation était il y a plus d'une heure, et elle n'était techniquement pas d'astreinte, bien que cela empêchait rarement ses internes de la biper à toute heure de la journée. De plus, elle avait vraiment besoin de se saouler.

« Rien. » Déclara-t-elle, ressentant une petite étincelle de culpabilité pour l'innocent ballon. « A part que j'ai été témoin de quelque chose que je n'aurais pas dû voir. »

Quand elle releva les yeux de son verre, le barman la regardait en fronçant intensément les sourcils, et l'alcool la frappa de plein fouet comme un train. Soudain nébuleuse, elle cligna des yeux, tentant de faire en sorte que son magnifique visage soit moins flou.

« Ah. » Il acquiesça doucement. « Le mec, peut-être la fille, dont s'est l'anniversaire l'a fêté avec du sexe mais pas avec toi ? »

Il semblait presque fier d'avoir réussit à deviner, pensa Clarke. Mais peut-être qu'elle projetait un peu trop.

« Je ne t'apprécie pas. » L'informa-t-elle, la liqueur endormant sa langue. En fait, c'était un mensonge flagrant, Clarke se sentait mieux rien qu'en le regardant, mais elle le trouvait effectivement un peu arrogant, et cette irritation s'entendait mieux avec la rage qui brûlait dans son estomac.

« Quoi ? » Il sembla sincèrement surprit. « Pourquoi ? Ce n'est pas moi qui t'a trompé. »

« Je pari que tu en serais capable. » Marmonna Clarke, vidant son verre une fois de plus. « Tu es attirant, et harmonieux, et tu le pourrais, donc tu le ferais. Tu me demanderais d'emménager avec toi, et ensuite je rentrerais pour te surprendre en train de baiser quelqu'un d'autre et tu aurais le culot de me sortir 'ce n'est pas ce que tu crois' alors que tu serais toujours en elle. »

Pendant un moment, ses yeux s'élargirent, ses lèvres s'ouvrant de surprise. Puis, cela sembla réellement l'offenser, une ride se forma entre ses sourcils, sa bouche formant une fine ligne.

« C'est faux, je ne le ferais pas. Et ton petit-ami à l'air d'être un vrai abruti. »

« Ex. » Dit Clarke, et elle pensa que cela devrait la faire ressentir quelque chose mais ce n'était pas le cas. Elle essaya à nouveau. « Ex-petit-ami. » Rien.

« C'est probablement mieux ainsi. » Il lui servit un autre verre, mais il était notablement plus petit que les autres. Elle se contenta de fixer le verre, l'image de Finn et de cette brune jouant dans sa tête comme une sorte de porno détraqué.

« Comment tu t'appelles ? » Elle n'avait pas l'intention de demander, mais elle était un peu désaxé, fixant ses tâches de rousseurs. Les mots étaient juste sortis.

« Bellamy. »

C'était joli comme nom, pensa-t-elle, mais les hommes n'aimaient pas particulièrement entendre ça.

« Pourquoi les gens trompent, Bellamy ? »

« Plein de raisons. » Il passa le torchon qu'il avait précédemment utilisé sur une bouteille contenant un liquide rouge. « Insécurité, narcissisme, immaturité. Certaine personne sont juste égoïste. » Reposant la bouteille rouge, il en attrapa une autre, recommençant à essuyer. Clarke jeta un œil circulaire au bar, se demandant s'il avait d'autres clients. Elle ne voyait personne d'autre.

« Eh bien, » elle soupira, « tout ça pourrait aller à Finn. »

Les sourcils de Bellamy se haussèrent.

« Sacré prise. Pourquoi sortais-tu avec lui alors ? »

Clarke plissa les yeux en le regardant. Elle considéra la chose, faisant tanguer le liquide dans son verre alors qu'elle réfléchissait.

« Il me faisait rire. » Dit-elle finalement. « Et je n'avais pas ris depuis très longtemps. » Quelque chose dans la façon dont elle l'avait dit fit marquer une pause à Bellamy, ses yeux la détaillant un peu plus précisément plus tout à l'heure.

« Alors, » Commença-t-il avant de pencher la tête vers elle de façon interrogative. Elle fut confuse un moment.

« Oh. Clarke. Je m'appelle Clarke. »

« Alors, Clarke, que vas-tu faire maintenant ? » Demanda-t-il.

Elle était un peu bourrée, et n'avait pas réellement pensée aussi loin.

« Je pourrais le tuer. » Proposa-t-elle, mais la vérité était qu'elle n'était pas sûr de se soucier suffisamment de Finn pour réellement le vouloir. Bellamy sourit en coin.

« Tu pourrais. Il y a-t-il un plan B ? Juste au cas où il s'avérait que le meurtre t'attirerait plus de problème qu'il ne le mérite ? »

« Il n'y a pas grand chose à faire, » déclara-t-elle, après y avoir pensé un moment. « Je vais rester un peu ici, et me saouler. Et ensuite je vais rentrer à la maison et dire à mon propriétaire que je ne rend finalement pas mon bail. Et puisque aujourd'hui on est mardi, je vais me réveiller demain matin avec une gueule de bois écœurante et j'irais travailler. »

Le sourire de réponse de Bellamy était impressionnant, presque un peu fière.

« Ça semble être un bon plan. Et le mec dont s'est l'anniversaire ? »

Clarke ricana.

« Si il est assez intelligent, il restera très loin de moi. » Elle marqua une pause. « Ce qui veut probablement dire que je le verrais bientôt. » Cela ne devrait pas être aussi délicieusement bon de critiquer Finn comme ça, mais c'était le cas. Et Clarke était bien trop furieuse pour s'en préoccuper. Puis elle soupira. « Cela ne me surprendrais même pas qu'il soit sur mon pallier à m'attendre quand je rentrerais. »

Son sourire se voila un peu.

« Collant ? »

Elle roula des yeux.

« Humm, voyons voir. Il m'a emmener dîner chez ses parents pour notre troisième rendez-vous. Il a tenté de me persuader d'emménager chez lui dès la première fois qu'on a couché ensemble, parce qu'il 'n'avait pas confiance aux garçons avec lesquels je travaillais'. Ce qui est évidemment ironique, en considérant la situation. »

Réalisant que son verre était à nouveau vide, elle le repoussa vers lui. Il posa un bol de cacahuète devant elle, et un verre d'eau.

« Je déteste me montrer insensible- »

Clarke s'étouffa avec son eau en entendant ça, et elle n'était pas bien sûr de savoir pourquoi c'était drôle, à part qu'il était évident que Bellamy s'en moquait un peu d'être insensible, mais il se contenta de soupire et préféra l'ignorer.

« - mais on dirait que tu es bien mieux sans lui. Si tu devrais boire, ce serait surtout pour célébrer. »

Elle leva son verre d'eau, se forçant un sourire qui ressembla plutôt à un regard mauvais ivre.

« Je célèbre, tu n'avais pas remarqué ? »

Bellamy se contenta de froncer les sourcils et de croiser les bras sur son torse.

« HumHum. Tu veux un sandwich ou quelque chose d'autre ? »

Clarke pensa qu'elle distinguait autre chose que du jugement dans sa voix, mais avec son état actuel elle n'arrivait pas à mettre son doigt dessus.

« Ça va, papa, » grogna-t-elle, « ce ne serait pas ton job de me saouler plutôt que de me rendre plus sobre ? »

« Mon job c'est de prendre soin de mes clients. » répliqua-t-il sèchement. « De plus, je suis légalement responsable de m'assurer que tu ne sorte pas d'ici pour aller faire du tapage dans les rues. »

« Mmmh. » Elle n'avait plus d'eau, et le sel des cacahuètes commençait à lui donner soif. Eposant son verre, elle regarda Bellamy pensivement. « Quel genre de tapage, exactement ? »

Il attrapa le tuyau de la fontaine et rempli son verre vide d'eau avant de hausser les épaules.

« Eh bien, à l'époque de l'Empire Romain, l'adultère était punis par la loi. Alors tu n'avais pas trouver ce Flint- »

« Finn. »

« Exact, désolé, Finn. Et tu pouvais saisir la moitié de ses biens et le bannir sur une île. »

Clarke le fixa.

« Je ne veux pas vraiment de ses biens. Et nous sommes déjà sur un île. » Releva-t-elle, pensant à Manhattan. Bellamy pinça ses lèvres. « Je pourrais le bannir à Jersey, mais honnêtement, je ne pense pas que mon autorité suffirait. »

Son sourire en réponse fut lumineux, mais rapidement, et il fut terminé avant que Clarke ne puisse pleinement l'apprécier.

« Tu es sûr de ne pas vouloir un sandwich ? »

Elle secoua la tête.

« Cependant, un autre verre se serait bien. »

Il céda avec un soupire, posant un autre Jameson devant elle.

« Alors, tu es un mordu d'histoire, » Déduisit-elle, moins inquiète de l'offenser maintenant qu'il lui donnait ce qu'elle voulait. Un de ses sourcils sombres disparut sous ses boucles noires, le coin de sa bouche trembla.

« Je suis en quatrième année de doctorat à l'université de Cornell. Histoire ancienne avec spécialisation en droit Gréco-romain, en réalité. Et je préfère le terme passionné d'histoire. »

Elle regarda la façon dont ses biceps remplissait les manche retroussées de sa chemise.

« Je pari que c'est vrai. »

Il le fit à nouveau, ce sourire éclaire qui disparaissait aussi vite qu'il n'était arrivé.

« Et toi, Clarke ? Que fais-tu ? »

« A part boire en journée, tu veux dire ? » Elle s'apprêtait à réponde, mais pour la première fois, elle réalisa que le bourdonnement constant qu'elle entendait depuis une heure provenait de son sac. Cherchant à l'intérieur, Clarke en sortit son téléphone, soupirant lourdement quand elle découvrit qui était l'appelant. Finn. Alors qu'elle appuyait sur ignorer, l'écran afficha son journal d'appel.

« Tout vas bien ? »

Clarke cligna des yeux, elle avait oublié que Bellamy était là. Elle tendit son téléphone afin qu'il puisse voir l'écran et il siffla.

« Vingt-huit appels manqués ? C'est qui ce mec, John Hinckley Junior ? »

Clarke se contenta de reposer son verre sur le bar. Cette fois, Bellamy le remplit sans dire un mot à ce sujet.

Quatre heures plus tard, et Clarke n'est plus la seule cliente du bar.

Environs cinq heures après, es gens commencèrent à affluer, la foule d'après-travail. Alors que le sièges autour d'elle se remplissait, Clarke s'attendait un peu à ce que Bellamy ne lui demande de partir, mais il ne le fit pas. Et quand le second barman, Sterling, arriva, Bellamy lui assigna l'autre côté du bar. Elle était peut-être bourré, délicieusement bourré, mais elle pouvait deviner au regard que lui avait jeté Sterling qu'il avait échanger leurs sections.

Il n'avait toujours pas réussit à la convaincre que commander à manger sur le menu, alors il se contenta de remplacer les cacahuètes devant elle. Quelque part dans sa brume alcoolisée, Clarke comprit qu'il prenait soin d'elle.

Quand cela mit plus longtemps que d'habitude pour qu'elle soit réapprovisionnée, Clarke jeta un œil à l'horloge. Il était presque vingt-heure trente.

« Merde, » marmonna-t-elle, cherchant dans son sac. Elle en sortie une liasse de billet, échouant misérablement à calculer mentalement sa note. Soupirant, elle déposa cent dollar sur le bar, et pour faire bonne mesure, y ajouta cinquante. Quand elle se leva, sa tête tourna déplaisamment.

Elle était supposé rencontrer Monty pour dîner il y a une heure. Un rapide coup d'œil à son téléphone lui révéla une demi-douzaine d'appels et de messages de lui, perdu au milieu de tous les appels en absence de Finn. Elle avait presque passé la porte quand elle sentit une main sur son bras.

« Où est-ce que tu crois aller ? »

Clignant des yeux, Clarke releva les yeux sur Bellamy. Il était plus grand qu'elle ne l'imaginait.

« Je suis supposé être au restaurant, » lui dit-elle. Il fronça les sourcils, perplexe. Puis il se retourna vers le bar.

« Murphy ! » Cria-t-il au garçon qui lavait les tables. « Je dois aller faire une course. Prends ma place et tous mes pourboires sont pour toi. »

Le serveur lui adressa un sourire et un demi-salut, et ensuite Bellamy regarda à nouveau Clarke.

« Tu ne bouges pas. Je suis sérieux. Je reviens tout de suite. » Son ton tait sévère, et elle se surprit à acquiescer, même si elle savait que Monty était probablement inquiet. Il disparut dans un couloir que Clarke n'avait pas remarqué auparavant et elle attrapa son téléphone.

Il répondit à la première sonnerie.

« Clarke ? Où es-tu ? Je n'arrivais pas à t'avoir alors j'ai appelé Finn et il m'a dit ce qu'il s'était passé, et ce mec est vraiment un connard, Clarke, mais je m'inquiétais que tu ai fais quelque chose de stupide, et- »

« Je vais bien. » Elle grimaça devant l'alcool audible dans ses paroles. « Je n'ai rien fais de stupide. Ou, juste, genre, passablement stupide. J'ai bus, dans un bar, je suis là depuis seize heure. Je suis désolé, j'ai oublié pour le dîner. »

« Non, ce n'est- » Clarke put entendre le soulagement dans sa voix, aussi bien que l'inquiétude. « où es-tu ? As-tu besoin d'un chauffeur ? Je vais venir te chercher. »

Soudain, elle réalisa qu'elle ne connaissait même pas le nom du bar. Juste à ce moment-là, Bellamy ré-émergea, une veste en cuir enfilé par-dessus sa chemise, et un trousseau de clés dans les mains.

« Eh. » Clarke tenta de ne pas le fixer, mais elle l'avait trouvé canon quand elle était arrivée et quelques minutes plus tard elle avait découvert qu'il était douloureusement attirant. « Comment ça s'appelle ici ? »

Il fixa le téléphone dans ses mains, les yeux sombre.

« C'est lui ? »

« Quoi ? Oh. Non, c'est Monty. » Lui dit-elle.

« Monty. » Répéta-t-il comme s'il attendait quelque chose. Après un moment, elle se rappela qu'elle n'avait rencontré Bellamy que quelques heures plus tôt. Bellamy ne connaissait pas Monty.

« Monty est un ami. » Expliqua Clarke, et comme il continua à se contenter de la fixer, elle soupira. « Il va venir me chercher. Mais je ne sais pas le nom de ce bar. »

« Clarke ? » La voix de Monty se craquela. « A qui tu parles ? »

« Le barman, » Marmonna-t-elle, puis se retourna vers Bellamy. « Où sommes-nous ? »

Il roula des yeux.

« C'est bon, princesse. Je peux te ramener. »

Elle releva les yeux sur eux avec choque.

« Pourquoi ? J'ai payée ma note. »

« Ouai, je sais, » dit-il, perplexe. « Que tu as dramatiquement sur-payé, d'ailleurs. » lui dit-il, lui rendant sa monnaie.

« Je ne te connais pas. » Répliqua Clarke suspicieusement. « Et si tu étais un tueur en série ? »

La voix de Monty sortie à nouveau du téléphone.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? »

C'était bien trop à endurer pour son cerveau alcoolisé, là tout de suite, la voix de Monty dans son oreille, et les yeux de Bellamy posés sur lui tendis qu'il joue avec ses clés contre sa cuisse.

« C'est bon. Bellamy va me ramener à la maison. »

« Qui est- »

Clarke raccrocha. Bellamy haussa les sourcils.

« Et si je suis un tueur en série ? »

Elle soupira.

« Alors je n'aurais pas besoin de m'inquiéter de l'horrible gueule de bois que j'aurais demain. »