Bonjour à tous !
Voici le premier chapitre d'une fiction que j'ai commencé à écrire il y a un moment. J'ai quelques chapitres d'avance, mais pas trop. Je ferais de mon mieux pour poster en temps et en heure ! Il y aura plusieurs couples sur qui j'écrirais dans cette fic. Je sais que ça ne plaît pas forcément à tout le monde mais je trouve que ça rajoute du suspens à l'histoire ! Ce chapitre est une sorte de prologue. Tous les chapitres feront environ la même longueur que celui-ci !
Je n'ai rien de spécial à vous expliquer, tout sera dit dans la fic !
On se retrouve en bas et bonne lecture !
Disclaimer : Le monde de Harry Potter ainsi que ses personnages appartiennent à notre chère J.K. Rowling, sans qui cette histoire n'aurait pas existé !
Chapitre 1 : Le Club Polynectar
La nuit commençait à peine lorsque le groupe de filles éméchées arriva. La plupart gloussait en titubant légèrement jusqu'à la porte du bâtiment tandis que les autres se remaquillaient, un miroir à la main, empêchant une visibilité optimale du chemin, ce qui les faisait tanguer encore plus. L'alcool les rendait pour l'instant joyeuses et entreprenantes. Ce fut d'ailleurs grâce aux quelques verres qu'elles avaient bu qu'elles se rendaient dans le tout nouveau bâtiment qui venait d'ouvrir. Elles sortaient d'un pub où elles avaient fêté la fin des études d'une certaine rousse.
Sur le haut du bâtiment, il était inscrit « Club Polynectar », et un peu en dessous, en plus petit, on pouvait lire « Lieu où il est possible de réaliser sans honte vos fantasmes les plus fous ».
Après une pulvérisation de parfum, une couche de rouge à lèvres, une touche de mascara et un peu de blush qui ne servait d'ailleurs pas à grand-chose étant donné leurs joues rosées par l'alcool, les quatre filles entrèrent dans le club. Elles furent brièvement interrogées par un vigile concernant leurs âges et il les laissa finalement passer en les reconnaissant. La soirée n'avait pas encore commencé et une foule de personnes s'amassait dans le club sorcier. Un piédestal était dressé au centre de la pièce pleine de monde. L'ambiance était tamisée, les faibles lumières colorées apportaient un côté festif à la pièce.
Dans l'entrée, les quatre filles s'arrachèrent chacune un cheveu et le déposèrent dans différentes fioles remplies d'une potion ayant un aspect repoussant et une odeur peu alléchante. Elles prirent chacune la fiole dans laquelle elles avaient déposé leurs cheveux, la déposèrent où il était indiqué de le faire puis allèrent au centre de la salle en jouant des coudes, malgré leur état d'ébriété.
Alors qu'elles attendaient, l'une d'elle enleva sa veste. Merlin, qu'il faisait chaud dans cette salle ! La jeune femme prit sa baguette d'une main assez hésitante et elle rétrécit sa veste d'un sortilège. Ne trouvant aucun endroit sur sa robe fluide où ranger son vêtement, elle le glissa dans son soutien-gorge sans aucune pudeur.
Sous les différents projecteurs, qui diffusaient principalement des lumières à différentes nuances de bleu, la robe corail de la jeune femme aux cheveux bruns paraissait plus foncée, presque violette. Près d'elle, ses trois amies étaient sur leur trente-et-un elles aussi. Celle qu'elle connaissait depuis le plus longtemps portait une jupe en cuir assez courte et un chemisier rouge au décolleté aguicheur. Une autre, la plus jeune d'entre elles, avaient revêtu une longue robe vert pâle et fluide, couleur de sa maison. La dernière appartenait elle aussi à la maison détestée de bon nombre de personnes à Poudlard, et particulièrement des Gryffondors. Celle-ci avait mit une robe bustier noire à la jupe évasée.
La jeune brune admirait toujours les tenues de ses amies avec un regard qu'on aurait pu qualifier de pervers tant elle les regardait avec profondeur mais qui n'était dû qu'à l'alcool ingurgité quand le piédestal au centre s'illumina, attirant l'attention de tous étant donné que toutes les lumières autres que celle-ci s'éteignaient. Puis un homme assez jeune apparut en tournoyant sous une foule d'applaudissements. La jeune brune ainsi que ses amies reconnurent immédiatement George Weasley, Gryffondor de deux ans de plus que la brune.
– Bonsoir tout le monde ! Est-ce que vous allez bien ? hurla-t-il, bien qu'un sortilège augmente le son de sa voix.
Un énorme « oui » lui répondit, des sifflements et des applaudissements en plus.
– Si ce n'est pas le cas, cette soirée hors du commun tâchera de vous remonter le moral ! Bienvenus à la soirée Polynectar signée Weasley !
Un tonnerre d'applaudissements, de rires, de sifflements et d'acclamations suivit sa remarque. Le sourire joyeux de George s'agrandit.
– Pour ceux qui ne connaissent pas encore le principe, une fiole de Polynectar dans laquelle une personne appartenant à votre sexe a déposé l'un de ses cheveux viendra à vous. Il suffira de la boire et la soirée la plus folle de votre existence commencera alors ! N'oubliez pas que pour les rafraîchissements, le bar sera à votre disposition !
Plusieurs personnes hurlèrent, l'acclamant.
– Sur ce, bonne soirée !
Il descendit du piédestal d'un saut alors que celui-ci s'enfonçait dans le sol, disparaissant de leur vue. Les lumières autour d'eux se rallumèrent, bougeant cette fois-ci, alors que le volume de la musique qui n'était qu'un murmure à leur arrivée augmentait progressivement. Puis des centaines de fioles ailées se dispersèrent dans la foule, sortant de l'endroit où se trouvait l'estrade et George quelques minutes plus tôt. Les quatre filles, qui venaient pour la première fois dans ce tout nouveau club aux multiples soirées Polynectar, furent émerveillées par le spectacle des fioles volantes, telles des fées lumineuses. Puis plusieurs fioles s'approchèrent du groupe d'amies pour s'arrêter devant chacune d'entre elles. Après s'être concerté de plusieurs regards brillants d'excitation et de sourires alcoolisés, elles burent toutes en même temps leur Polynectar. Le goût était étonnamment moins affreux qu'à l'habitude, masqué par un délicieux arôme sucré. Elles n'eurent donc aucun mal à tout boire. Puis leurs vues se brouillèrent, aux unes comme aux autres. Elles virent finalement toutes flou, ne leur permettant pas de voir en quelle personne se transformaient leurs amies. Puis elles se sentirent attirées chacune vers un point différent, les forçant à se disperser. Puis, alors qu'elle s'éloignait de ses amies sans rien pouvoir faire, la jeune femme brune à la robe corail entendit la voix de l'une de ses amies l'appeler :
– Hermione !
Mais ladite Hermione ne pu rien faire d'autre qu'avancer. Puis, quand ce fut sûr qu'elle ne puisse pas retrouver ses amies, la force qui l'obligeait à avancer et le voile trouble qui obscurcissait sa vue se dissipèrent pour finalement complètement disparaître. Hermione ne sut alors quoi faire. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle était venue ici, pourquoi elle avait suivi ses amies jusqu'à l'établissement de George… Puis ses pas la guidèrent vers une porte où un petit panneau désignait les toilettes des femmes. Bien qu'elle n'ait pas l'esprit très clair, Hermione voulait voir à quoi elle ressemblait. À qui elle avait prit l'apparence.
Quand elle fut entrée, elle fit directement face à un miroir qui lui renvoya immédiatement une bien belle image. Le Polynectar l'avait transformé en une jeune femme d'une vingtaine d'années, les cheveux blonds et ondulés, longs jusqu'au milieu du dos. Elle avait des jambes interminables, fines et musclées. Sa poitrine était plus qu'avantageuse et sa taille incroyablement fine. Elle avait un magnifique port de tête, une bouche rosée et des yeux d'un vert incroyable. Pas un défaut ne semblait apparaître bien qu'elle prenne tout son temps pour admirer le moindre détail du corps parfait d'une jeune femme qui n'était pas le sien. Du moins, pas pour longtemps. La robe qu'Hermione avait mise s'était ajustée au corps qui lui appartenait le temps d'une soirée.
Ce fut toute guillerette qu'elle sortit quelques minutes plus tard après s'être remaquillée à son goût, échappant à de plus en plus de femmes venues s'admirer tout comme elle dans les toilettes. Se mêlant à la foule, elle se déhancha en rythme sur la musique. Elle profitait du corps de rêve qu'elle avait ce soir-là, connaissant parfaitement les goût de la gente masculine. Hermione n'hésita pas à faire bouger ses cheveux dans tout les sens, à jouer avec ses longues jambes, à agiter ses bras fins… Faisant un détour par le bar, elle se commanda un cocktail alcoolisé, sortant l'argent qu'elle devait de son soutien-gorge avec un sourire aguicheur pour le tendre au barman, frôlant sa main à l'aide de ses doigt parfaitement manucurés. Dès qu'elle prit une gorgée de son cocktail, elle sentit la chaleur de l'alcool fort se répandre dans son corps, brûler agréablement sa gorge et engourdir son cerveau. C'était tellement bon… Ce goût fruité juste sur sa langue, ce sucre la picotant légèrement… Elle termina son verre assez rapidement, enivrée par le goût. Puis elle déposa son verre et repartit danser. Plusieurs hommes se retournaient sur son passage, la regardant avec des yeux gourmands. Hermione ne faisait que répondre à leurs avances. Puis elle sentit un torse se coller contre son dos. Elle se trémoussa encore plus, dansant d'une façon que beaucoup jugeraient indécente. Elle passa quelques minutes avec cet homme dont elle n'avait toujours pas vu le visage, puis elle partit pour reprendre un verre.
Alors qu'elle sirotait son vers de punch, elle se vit danser. Le corps d'Hermione se trémoussait sur la piste de danse dans les bras d'un jeune homme noir. Malgré son état d'ivresse, Hermione reconnu rapidement ce jeune homme : c'était le corps de Blaise Zabini ! Hermione rit de l'ironie de la situation, de se voir dans les bras de cet homme. C'était étrange, comme vision. Alors elle tourna la tête avec un sourire niais et retourna à son verre.
Elle passa une bonne partie de la soirée à passer de bras en bras, de verre en verre, sans qu'aucun homme ne lui ai vraiment tapé dans l'œil. Puis, son esprit alcoolisé et embrumé promit que le premier à lui offrir un verre serait celui avec lequel elle terminerait la soirée. Parce que, elle l'avait décidé, elle finirait la soirée avec quelqu'un.
Elle était au bar, assise, sirotant un verre en reprenant son souffle plusieurs minutes après sa pensée. Alors qu'elle avalait une gorgée, elle sentit une main se poser sur son épaule. Ladite main remonta le long de sa nuque, puis descendit doucement, caressant son dos avec volupté. Hermione ne se retourna pas, toute chamboulée. Elle ferma les yeux en frissonnant. L'alcool y était sûrement pour beaucoup pour qu'elle réagisse à tel point à ces caresses. Mais c'était tellement… Puis alors, une bouche chaude se déposa avec douceur sur la peau de son cou, parsema son épaule de baisers, puis remonta le long de sa nuque… Un petit soupir lui échappa alors qu'elle sentit un souffle chaud contre ses cheveux. Puis une voix douce et profonde lui chuchota à l'oreille :
– Je t'offre un verre ?
L'homme aux mains d'or, comme avait soudainement décidé de le surnommer son esprit alcoolisé, mit sa bouche contre son oreille, lui en mordillant le lobe doucement. Incapable de parler, elle hocha la tête. L'homme aux mains d'or commanda un cocktail aphrodisiaque. Quand la boisson lui fut apportée, Hermione en but immédiatement plusieurs gorgées alors que l'homme aux mains d'or s'asseyait sur le tabouret à ses côtés en buvant un whisky Pur Feu, ne la lâchant pas des yeux. Il avait les cheveux bruns, les yeux verts, il était grand et plutôt trapu. Il était très bel homme.
– Alors, princesse, quel est ton prénom ? demanda l'homme aux mains d'or, ne la lâchant toujours pas des yeux.
– Je ne sais pas, gloussa Hermione en retour, approchant la paille qu'on venait de lui emmener à la bouche.
– Combien de verres as-tu bu, princesse ?
– Je préfère ne pas compter, répondit-elle, gloussant encore et toujours.
Il sourit et prit un gorgée de son whisky, la dévorant d'un regard de braise. Hermione termina rapidement son verre et prit une des mains en or de l'homme qui la regardait toujours avec un désir non refoulé. Hermione l'entraîna sur la piste, dansant contre lui, les mains accrochées à sa nuque. Le jeune homme caressait sa taille et son dos, ne s'aventurant plus bas sous aucun prétexte. Ne résistant plus à ses mains posées sur sa taille qui lui donnaient des frissons et à son regard rempli de désir, Hermione tira l'homme aux mains d'or jusqu'à l'escalier qui menait à une ribambelle de portes. Chacune s'ouvrait sur une chambre où personne ne pouvait entrer quand il y avait des occupants. Il y avait assez de chambres pour tout le monde étant donné qu'en plus de l'étage créé pour spécialement pour ça, il y avait le rez-de-chaussée. George s'était rendu compte avant même d'ouvrir le club que des chambres étaient nécessaires pour les nombreuses personnes ivres et pour les couples en manque d'aventure.
Hermione conduit rapidement le jeune homme dans les escaliers, sa main dans la sienne, ne trébuchant étonnamment pas. Elle était sûrement trop pressée pour trouver le temps de trébucher.
Hermione entra dans la première chambre qui s'ouvrit et se jeta littéralement sur le jeune homme. Elle l'embrassa dès que la porte fut refermée et ils tombèrent rapidement sur le lit. Une passion que ni l'un ni l'autre ne voulurent refréner les envahit alors qu'ils s'embrassaient. L'alcool aidant, ils se déshabillèrent, le souffle de plus en plus court au fur et à mesure des caresses qu'ils partageaient. Tout n'était bientôt plus que soupirs et gémissements… La température de la pièce avait augmenté de plusieurs degrés alors qu'ils partageaient un instant incroyablement intense. Leurs corps étaient recouverts d'une pellicule de sueur tandis qu'ils se laissaient aller aux plaisirs charnels tout au long de cette nuit magique où ils ne pensèrent à rien d'autre qu'à eux…
Quand Hermione se réveilla le lendemain, la seule chose qu'elle ressentit fut un horrible mal de crâne. Elle ne parvint pas à se concentrer assez pour se souvenir de la soirée précédente. La chose qui fit revenir sa mémoire fut l'odeur masculine de son amant d'un soir. Elle se rappelait avec précision de son odeur, alors qu'elle avait enfoui la tête dans son cou un bon nombre de fois.
Elle ouvrit les yeux mais, comme la veille, elle ne vit rien. Tout était flou et elle préféra refermer les yeux. À tous les coups, c'était une invention de George pour ne pas voir à côté de qui on se réveillait. Les nuits que l'on passait dans ce club n'étaient apparemment qu'une parenthèse à refermer dès le lendemain.
Hermione passa timidement sa main sur le côté à la recherche de l'homme aux mains d'or. L'alcool ayant en parti disparu de son esprit, elle trouva le surnom ridicule même si elle esquissa un sourire qu'elle stoppa immédiatement, sa tête la lançant désagréablement. Sa main ne trouva que le vide et la place à ses côtés était froide, signe qu'il était parti depuis un moment déjà. Elle se redressa doucement pour ne pas avoir envie de vomir et se leva précautionneusement. Hermione se rendit dans la salle de bain pour voir si elle avait reprit son apparence normale. Ce fut le cas. Elle n'avait pas du tout bonne mine et paraissait fatiguée. Il fallait dire qu'elle n'avait pas beaucoup dormi cette nuit-là, et une gueule-de-bois ne rendait jamais les gens beaux. Puis un haut-le-cœur interrompit ses pensées et elle se précipita sur les toilettes pour vomir. « Très glamour, Hermione », pensa-t-elle.
Quand elle eut terminé de vider son estomac, elle se sentit étonnamment beaucoup mieux mais aussi sale. Alors, toujours nue de sa nuit agitée, elle se glissa rapidement sous la douche. De l'eau froide coula contre son corps alors qu'elle n'avait pas réglé la température de l'eau et ceci acheva de la réveiller. Après s'être savonnée et s'être lavé les dents avec une brosse à dents jetable qu'elle avait trouvé emballée dans un tiroir, Hermione parti à la recherche de ses vêtements dans la chambre. Elle trouva peu à peu son soutien-gorge, sa culotte et sa robe, seules affaires qu'elle avait emmené mis à part sa veste qu'elle ne retrouva pas et de l'argent qu'elle avait entièrement dépensé. Alors, sa robe enfilée et ses chaussures mises, Hermione quitta la chambre, la refermant pour toujours. En même temps, elle se fit l'image mentale de ses souvenirs qu'elle enfermerait dans un tiroir cadenassé dans son esprit dont la clé se serait égarée. Ce souvenir n'avait plus rien à faire dans sa tête et elle décida de tourner la page, de tout oublier. C'était mieux ainsi.
Voilà, fin du premier chapitre ! Il n'y a pas beaucoup de dialogue, beaucoup d'explications et de longs paragraphes, mais j'espère que ça vous aura tout de même plut !
J'attends vos avis avec impatience ! :)
Je ne sais pas encore trop quand je vais poster, je pense que je verrais en fonction des avis !
Vous n'avez plus qu'à me mettre une petite review pour que je sache ce que vous en avez pensé, si ça vaut le coup que je continu ou non...
A bientôt !
