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Résumé :
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Pourquoi diable était-il ici déjà ?
Blasé il évitât une gomme qui servait de projectile dans la batail ranger entre deux télépathe.
Ah oui, il voulait intégré les Force Spécial Gardienne.
Sur que ça allait être facile tiens !
Se massant l'arrête du nez, il se penchât pour éviter une boule de feu d'un pyro élémentaliste entrer dans le conflit pour soutenir son ami.
Mais qu'est qui ne lui était passé pas la tête, sérieusement ?
Par le jeu des alliances c'était désormais tout un groupe de garou qui s'écharpait joyeusement.
- QU'EST-CE QUE C'EST QUE SE RAFFUT ?
Détaché, il observa le 3ème année confiant, se retrouver piétiner sous l'indifférence général.
-Et toi là ! Pour qui tu te prends as nous regarder de haut ?!
Sous l'intervention d'un rageux qui ne savait même pas pourquoi il se battait, toute l'attention se tournât vers lui.
Non vraiment, la prochaine fois qu'il avait une telle idée, frappé le.
Il soupira, assit sur le cadavre de l'idiot qui l'avait attaqué.
L'assistance abasourdit devant lui. Franchement a quoi ils s'attendaient ?
Ca allait être une très longue année.
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Si il avait su, il n'aurait pas suivit grand-mère Yoda… enfin si, oubliez, faut pas déconner non plus.
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L'Ombre.
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La foule était compacte et fluide. Se pressant entre les bâtiments de la capitale, aveugle à ses ruelles sombres et aux ombres qui l'habitaient. Il faisait partie de ses ombres, invisible aux yeux des passants.
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Son pantalon déchiré et son sweet trop grand le fondaient encore plus dans la pénombre. Rabattant sa capuche sur ses mèches corbeau en bataille, il se glissa habillement dans la foule, silhouette discrète et silencieuse.
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Le soleil matinal l'aveugla un instant, il était fatigué de sa nuit trop mouvementée et aurait voulu se reposer encore quelques heures. Mais si il voulait survivre une nuit de plus, il lui fallait remplir son quota et une journée n'était pas de trop pour cela.
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Observant les alentours en déambulant, il repéra bien vite sa première proie. Une jeune femme occupée par une discussion houleuse, son portable vissé à l'oreille, son sac pendait négligemment à son bras. S'approchant furtivement, en prenant garde de maintenir son allure pour ne pas éveiller la méfiance, il calla son pas au son sec des talons claquant sur le trottoir. Deux minutes plus tard et il bifurquait dans une avenue plus fréquenté, un portefeuille rouge glisser au fond de ses poches trop grande. Il avait conscience que sa tenue avait tendance à installer le doute et la suspicion, c'est pourquoi il ne perdit pas de temps à observer son butin et enchaîna immédiatement sur un vieil homme à la mallette de bureau.
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Sa petite main agile se faufila dans la poche de costume impeccable, dérobant le portable dernier cri avec une dextérité due à l'habitude. Accélérant ses foulés autant que ses petites jambes le pouvaient, il fit mine de rejoindre une famille un peu plus loin en traversant la chausser.
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Un dernier portefeuille, pris à la poche arrière d'un homme attendant son café, et le revoilà dans la pénombre des ruelles et leur sécurité toute relative. Cacher derrière une benne à ordure, il sortie son larcin. Pour un début c'était correcte, satisfait un petit sourire fleurit sur ses lèvres gercées. Il aurait pu continuer mais il ne valait mieux pas traîner une fois le premier chapardage fait. Il ne voulait pas qu'on le prenne à faucher les passants où il ne pourrait plus revenir dans la zone un bon moment. Ce qui était impensable dans sa situation, c'était une des seules zones hors territoires qui étaient suffisamment abondante. Et il n'était pas fou pour rafler sur le terrain des autres. Pire il pourrait se faire prendre par la police. Changeant de coin, il replongea une nouvelle fois dans le flot de la population, sous les regards des bâtiments lévitant comme autant de juges célestes.
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Arriver à la moitié de la journée son ventre vide criait famine. Il grogna sous la douce odeur qui fleurissait tout au long de l'avenue. La tentation était forte mais il ne pouvait pas se le permettre. Lorgnant un stand de petit pains en forme de poissons, il contempla, captiver, l'un d'eux flotter tranquillement entre les clients.
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Attendez ! Quoi ?!
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Sortant de sa transe, il fixa, éberluer, la pâtisserie atterrir entre les mains d'une gamine aussi haute que lui. Celle-ci reçu une claque sur le crâne par sa mère, à la fois exaspéré et amusé de son comportement enfantin. Il avala difficilement sa salive, autant de faim que de dégoût, en voyant la mère de famille allée payer le marchant pas vexer pour un sous. Ah ces jeunes, il faut bien qu'ils apprennent à contrôler leur pouvoir !
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Non seulement elle avait les moyens mais en plus on ne lui disait rien à elle !
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Pourquoi il suffisait qu'il s'approche un peu pour qu'on le chasse lui ?
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En plus de ça, elle était télékinésiste, la chance… Elle serait certainement une élite plus tard. Ce mordant la lèvre devant le spectacle de cette famille parfaite, il tourna les talons, la tête basse et les mains dans les poches.
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Redevenant une petite silhouette encapuchonner serpentant entre les individus.
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Déprimé par ce fatal rappelle : lui il n'y aurait personne pour payer ses bêtises.
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Il n'était qu'une ombre parmi les ombres.
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