Du corps au coeur
Disclaimer :
Les personnages ne m'appartient pas, c'est Russel qui en a les droits.
Mais il leur a fait des misères, il faut que je rattrape ça !
ça va sûrement pas lui plaire mais c'est pas pour lui que j'écris ça.
venez visiter les coulisses d'un Janto à la sauce Rhéa !
(non, ça va pas mieux^^)
Beta : ma précieuse Arianrhod " reviens, le Janto, c'est bien ! "
NB : Janto, donc, totalement assumé, avec jeux de mains et de vilains, donc si vous ne goûtez pas ces jeux, ne restez pas sur cette page, voyons !
NB ² : cette fic est une suite de petits drabbles ou one shot plus ou moins longs qui suit la série, je vais essayer de mettre les dates à jour. ^^
Une nuit de juin 2006, 21 mois avant Exit Wound
- Jones, Ianto Jones.
- Ravi de vous rencontrer, Jones, Ianto Jones, Capitaine Jack Harkness.
- Échappé belle.
- Je contrôlais la situation, fit le Capitaine en retenant un sourire.
L'homme le dévisageait ouvertement, masquant sa surprise.
- Vous en êtes sûr ? Ça avait l'air plutôt violent. Votre ...
Il avança la main vers le cou de Jack qui se recula, avec un regard d'avertissement. L'homme s'arrêta, étonné par sa réaction légèrement hostile.
- Vous êtes blessé.
- J'ai connu pire en me rasant, fit Jack, ne plaisantant qu'à demi.
- Il avait tout d'un weevil selon moi.
- Je n'ai aucune idée de ce dont vous parlez, dit Jack en accentuant ses paroles, laissant planer une menace.
Ils s'affrontèrent du regard, l'inconnu avait l'air de savoir de quoi il parlait et Jack le mit au défi de continuer.
- Je vais m'occuper de lui maintenant. Merci pour le coup de main.
Le Capitaine se pencha, conscient du poids du regard de l'autre. Il aimait susciter l'attention, mais avec un weevil sur le dos, cela devenait un peu gênant.
- N'hésitez pas. A propos, j'adore le manteau, fit la voix du promeneur, un brin railleuse.
Jack secoua la tête sans se retourner. Il sentait son regard le reluquer ouvertement. Il aurait aimé répondre mais porter un weevil en bandoulière n'aide pas à draguer. Tant pis !
Il s'interrogea cependant, le gamin avait l'air de savoir ce qu'était un weevil. Et cela c'était vraiment curieux !
Ça méritait une explication, une bonne de préférence. En rentrant au Hub, il mettrait Suzie sur son cas. Et s'il revenait, il allait devoir lui expliquer deux ou trois choses.
oOoOo
- Je n'embauche pas !
Sa nuque le picota agréablement, alors que le jeune homme le suivait du regard. Il pouvait littéralement sentir des ondes séductrices émaner de ce corps jeune, de ses yeux amusés. Jack aimait plaire. Il avait adoré son regard lorsqu'il sirotait son café. Parfait, mais il n'embauchait toujours pas, surtout un transfuge de Torchwood 1. On ne savait pas ce qu'ils avaient dans la tête. Et depuis la destruction de Canary Wharf, il avait dû réparer des erreurs, ramasser les débris et clore les dossiers.
C'était toujours sur lui que reposaient les problèmes. Qui se chargeait de gérer la merde en dernier ressort, sans état d'âme ? Et qui attendait que veuille bien venir un Docteur dans son monde ? Jack.
Docteur, il lui manquait toujours autant, même après deux siècles, l'absence était toujours aussi assassine. Le Docteur voyageait dans le temps et l'espace en un clin d'œil, un poisson vif-argent, Jack devait se contenter d'une croisière sur la rivière du temps. Et pas pour la plus drôle des traversées !
Il lui manquait tant. Pourquoi l'avoir abandonné ? Il l'ignorait mais lorsqu'il pensait à cet homme extraordinaire, son cœur se serrait. Ses aventures merveilleusement excitantes lui revenaient en mémoire alors qu'il s'éloignait d'un Gallois un peu trop déterminé.
Lire son dossier avait ravivé la douleur d'avoir clos Torchwood Londres. Il avait perdu des amis, une amie en particulier. Il ignorait ça, le chômeur ! Son café était délicieux, il était charmant, mais ça s'arrêtait là. Jack n'embauchait pas !
oOoOo
Ianto tremblait. Sa main se referma sur le verre que le barman lui avait servi. Il l'avala. La morsure de l'alcool fit descendre la boule logée dans sa gorge depuis la capture du ptérodactyle. Il fit signe au serveur de lui verser un second whisky. Il n'aimait pas particulièrement l'alcool. Il avait simplement besoin de se reprendre. Il avait réussi. Après cinq tentatives aussi diverses que le coup de main providentiel, la tentation du café, l'envoi de CV par mail, par courrier, avec chocolat, puis avec ptérodactyle, il avait enfin réussi à signer à Torchwood 3. Il n'était même pas soulagé.
Avoir tellement travaillé pour quitter Cardiff, pour finalement y revenir sans rien dans les mains, sauf une fiancée sérieusement transformée, lui retournait les tripes, déprime à tous les niveaux. Il lui avait promis de tout mettre en œuvre pour la sauver. Tout.
Les cybermens avaient tous détruit, foutu sa vie en l'air au moment où celle-ci prenait enfin un tour plus sympathique. Le boulot de ses rêves, la femme de sa vie, tout ça réduit en cendre en une seule après-midi printanière.
Il l'avait retirée d'une unité de cyber conversion avant que la transformation soit achevée. Depuis, il bricolait pour la sauver. Ce qu'il avait pu apprendre à Torchwood 1 se révélait plutôt utile. Embauché comme ingénieur junior, il s'était retrouvé à travailler dans les laboratoires de recherche et développement de l'Institut. Il l'avait rencontré là-bas, une vraie histoire d'amour au bureau, avant de s'installer tous les deux dans un minuscule appartement, près de Tottenham.
Il ravala un sanglot sec, qu'il cacha en avalant son deuxième verre. Le barman pencha la tête de côté et Ianto acquiesça. Il se retrouva à faire tourner un nouveau verre entre ses doigts tremblants.
Pourquoi ? Pourquoi ses pensées revenaient-elle à la charge et le replongeaient dans l'action ? Le ptérodactyle qui tournoyait dans l'entrepôt désaffecté, un Capitaine hilare accroché à ses griffes. Sa chute et son cœur qui avait manqué un battement avant de reprendre follement sous le choc. Cette odeur qui lui emplissait encore les narines. Il renifla, honteux, se sentant coupable de trahir Lisa. Ce contact n'avait pas été innocent. Aucune de ses pensées n'étaient innocentes lorsqu'il en revenait à Harkness.
Il serra les dents et siffla son verre, espérant endormir sa culpabilité par l'alcool.
- Vous avez l'air d'avoir de gros problèmes, constata le barman en gallois.
Ianto releva les yeux vers lui, mince, blond et l'air doux et attentif. Lui aussi semblait appréciait le costume d'employé de bureau.
- Jusqu'au cou et ce n'est pas prêt de s'arranger, répondit-il en baissant la tête.
- Allez, avec le temps tout s'arrange.
- J'aurais plutôt besoin d'une machine à remonter le temps. Vous n'auriez pas ça ?
- Sous la main, non, fit le barman en riant, seulement de l'oubli en bouteille. Mais cela n'a pas l'air de marcher avec vous. Vous devriez rentrer chez vous, je vous appelle un taxi ?
Ianto acquiesça et descendit lourdement de son siège. Il fallait qu'il se reprenne. Sa mission ne faisait que commencer et il avait peur de ce qu'il allait devoir faire. Mener son plan jusqu'au bout, même au prix d'une double trahison. Demain il allait commencer une toute nouvelle vie, dans un nouvel environnement, auprès de nouveaux collègues dont l'un bousculait son schéma de pensées.
oOoOo
L'installation de Myfawny ne prit que quelques heures et Ianto découvrit un autre monde. Connaître les plans de l'institut Torchwood ne l'avait pas préparé à être aussi surpris. C'était immense, vertigineux et pourtant entièrement souterrain.
Son cerveau était en mode semi-automatique alors que le Capitaine lui faisait faire le grand tour, heureux et enjoué comme un gamin, ravi de montrer ses jouets et ses coins favoris. Suzie l'accueillit d'un sourire bref, Owen d'un regard calculateur et Toshiko répondit avec chaleur à son salut. Elle lui apparut d'emblée comme la personne la plus agréable du groupe. Elle paraissait semblable aux personnes qu'il fréquentait à Torchwood 1, en moins distante. Il regardait tout autour de lui, prenant mentalement des notes, afin de prendre ses quartiers rapidement. Il devait être très vite opérationnel. Jack lui montra les cachots où il retrouva l'alien du parc, puis la réception.
- Voici tes nouveaux quartiers, fit Jack en lui montrant l'office de tourisme d'un vaste geste de la main. Tu voulais être utile ? On a besoin de quelqu'un ici pour orienter les touristes, répondre à leurs questions.
- Je pensais être en bas, avec vous.
- Oh, mais tu vas avoir de l'ouvrage, crois-moi ! Nourrir les créatures, nettoyer les cellules, ranger derrière nous. Tu voulais être embauché ? Il va falloir travailler dur pour mériter ma confiance.
Malgré le ton farouche utilisé par Jack, il y avait un petit sourire accroché à ses lèvres qui troubla Ianto.
Il avait réussi à entrer dans le saint des saints mais il allait devoir jouer serré pour ne pas se faire démasquer. Son esprit méthodique observait l'institut pour en évaluer les failles et les opportunités. Dès qu'il le pourrait, il amènerait Lisa ici. En cas de problème, elle sera mieux ici. L'unité de conversion qui la maintenait en vie avait besoin de réparation et il voyait déjà l'utilité qu'il allait trouver aux outils de Suzie Costello.
Tout ce qu'il avait à faire était de démontrer à ce fichu Capitaine qu'il pouvait lui faire confiance. Il paraissait méfiant au premier abord, mais il avait détecté sa principale faiblesse. Il était sensible au charme et à la flatterie. A lui d'agir en conséquence même si cela lui semblait presque impossible. Enfin, il sourit au grand plaisir de Jack qui attendait sa réponse.
- Vous n'allez pas le regretter, dit-il en serrant la main de Jack.
La voix intérieure qui lui chuchota que lui allait certainement le regretter le fit frissonner. Il repoussa fermement l'angoisse au fond de lui, ce n'était pas le moment de perdre ses moyens.
oOoOo
Une petite routine s'installa à l'Institut Torchwood et les membres s'habituèrent plutôt bien à la présence de Ianto Jones. Jack appréciait sa discrétion et son sens de l'organisation. Suzie se déchargea sur lui de ses tâches administratives les plus rébarbatives : archivage, classement et approvisionnement. Il s'en tira parfaitement et pour elle, c'était suffisant. Toshiko n'émit aucune opinion, même lorsqu'il vint la soulager sur des dossiers informatiques. Owen ne lui parlait pas, se contentant ricaner lorsqu'il le voyait aux petits soins avec le Capitaine.
Jack aimait la manière dont il s'occupait de tout autour de lui, son manteau n'avait jamais été aussi propre, le café jamais été aussi bon et les repas étaient un peu plus réguliers. Peu à peu, il lui fit suffisamment confiance pour le laisser les guider en opération depuis les profondeurs du Hub. Son efficacité et son organisation leur permettaient d'intervenir plus rapidement sur les lieux d'activation. Il pensait à des choses qu'ils leur arrivaient à tous d'oublier, perdus dans leurs suractivités, comme de faire le plein par exemple.
Demandez à Owen le ridicule de la situation de devoir rentrer à pied, après une intervention. Suzie en faisait encore des gorges chaudes.
Jack continuait d'observer sa recrue et il voyait parfois passer sur son visage une expression bizarre, un peu comme du soulagement. Il mit cela sur le compte de la jalousie. Peut-être que le jeune homme souhaitait les accompagner sur le terrain. Il en parla avec Suzie et Owen, celui-ci argua qu'il manquait d'entraînement et la jeune femme acquiesça. Jack se promit de parfaire son éducation avec un mouvement de lèvres que même Owen trouva obscène.
- Tu sais que cela s'apparente à du harcèlement ? le prévint le médecin.
- On appelle ça comme ça ? Je pensais que ça faisait partie de l'apprentissage.
- Garde tes sarcasmes, Harkness, en tout cas avoir une personne de plus en intervention, ça me va.
- Trop heureux d'avoir ton approbation, Harper ! Le défia le Capitaine.
- Fais ce que tu veux, Jack, fit Owen en levant les mains au-dessus de son crâne, ça ne me regarde pas. Mais ne le fatigue pas trop, il a déjà l'air crevé !
Et c'est ainsi que Ianto se retrouva entraîné au moment de sa pause déjeuner dans la salle de tir par un Capitaine allègre et rieur.
Il nota la manière dont il regardait et touchait les armes.
- Tu as déjà tiré ?
- Pas depuis des années, fit le jeune homme en tirant en arrière le percuteur d'un Beretta. Je risque d'être rouillé.
- Une fois appris, c'est comme le sexe, ça ne s'oublie pas.
Ianto ne releva pas. Mais ses oreilles rougirent. Il n'y pouvait rien, il ne parvenait pas à s'habituer à l'humour grivois et allusif du Capitaine.
Enfin, rien qui ne fut sous-entendu dans ce cas. Il voyait danser dans ses yeux une lueur maline qu'il commençait à craindre. Jack était d'humeur badine.
Sa main effleura son fessier. Il se raidit et hocha la tête en entendant l'ordre de tirer. Il se concentra. Il ne se savait pas trop mauvais mais la présence de Jack à ses côtés le rendait nerveux. Il prit une large inspiration et une bouffée de son odeur, toute personnelle. Il appuya sur la détente et manqua la cible de quelques centimètres.
Il entendit claquer la langue de Jack contre ses dents. Un son moqueur. Il se fichait de lui ! Ianto se troubla et resserra les mains autour de la crosse. L'homme s'approcha et poussa du pied la jambe du Gallois. Ianto rectifia sa position en se campant sur ses jambes.
Il avait un meilleur appui mais le Capitaine resta collé à son dos. Il se concentra, chose difficile alors qu'il sentait le souffle de Jack dans son cou. Ses poils se hérissèrent tandis que son ventre se contractait. Il déglutit et tira trois fois, atteignant la cible à cinq centimètres du centre.
- Pas mal du tout, essaye celui-ci.
Il lui mit en main un Magnum, plus lourd, plus froid que l'acier composite du Beretta. Leurs doigts s'effleurèrent, un courant électrique les parcourut. Ianto ferma les yeux sous l'afflux d'images qui envahirent ses pensées. Lisa, il devait penser à Lisa. Mais à l'instant, son corps répondait à la présence de Jack derrière lui. Son odeur l'entourait, l'intoxiquait par sa douceur masculine.
Il tira quatre fois, cette fois-ci, atteignant la cible sans erreur. Jack posa ses mains sur ses épaules. Ianto écarquilla les yeux en sentant une bosse durcir contre lui. Les mains remontèrent le long de ses tendons jusqu'au creux sous son crâne, massant les muscles tendus.
- Toujours aussi nerveux, Ianto, souffla-t-il d'une voix rauque, alors que son massage s'intensifiait.
Ianto sentait ses épaules se dénouer alors que les pouces de son Capitaine s'enfonçaient dans son dos, faisant rouler les tendons. Il savait s'y prendre, se dit-il alors qu'il s'abandonnait aux mains expertes, bientôt rejointes par des lèvres douces le long de son oreille. Il ferma les yeux malgré lui, savourant la sensation. Son cœur battait follement. Il se trouvait sur le fil du rasoir. Le choix qui s'offrait à lui était crucial.
D'un côté, il restait fidèle à Lisa, à ce qu'il éprouvait, de l'autre, il la protégeait. Il ne savait pas quoi faire, quoi choisir. Jack se colla à lui. Son contact, l'odeur de sa peau pesèrent dans la balance. Ianto ne put résister. Il se laissa emporter par la vague de désir qui les enveloppait l'un et l'autre depuis leur rencontre. Il pencha la tête de côté, exposant la ligne de son cou plus librement à la caresse avant de poser son arme sur la table devant eux.
Fallait-il qu'il lui fasse confiance pour le toucher de cette manière alors qu'il était toujours armé ! Jack, toujours dans son dos, glissa une main entreprenante sous sa chemise grise, caressant le ventre qui se creusait. Ses doigts remontèrent pour titiller un mamelon qui n'en demandait pas tant. Ianto se cambra. Il se mordit les lèvres avant de toucher l'entrejambe de son Capitaine presque timidement. Il ne l'avait jamais touché de cette manière, découvrant un corps si semblable au sien, si différent pourtant. C'était la première fois qu'il répondait et Jack intensifia son attaque, mordillant le cou offert.
Il se retourna et haletant contempla l'homme qui le faisait réagir ainsi. Jack avait les yeux assombris de désir et n'attendait qu'un signe de sa part.
Ianto se serra contre lui, leurs corps se frottaient, se touchaient pour à nouveau s'écarter. Il laissa leurs virilités se frotter l'une contre l'autre. Il surprit un sourire qui lui donna envie de dévorer de baisers cette bouche fine. Jack se pencha et répondit à son désir en l'embrassant doucement, se réfrénant pour ne pas le faire fuir. Le Capitaine fut surpris de sentir aussitôt sa bouche s'offrir et sa langue jouer contre ses lèvres. Il l'enlaça. Ses mains découvraient un terrain de jeu gallois. Leurs langues entamèrent un duel pour la domination de ce baiser, qui se solda sans vainqueur. Un feu puissant les embrasait.
Jack empoigna les deux globes frémissant sous l'étoffe et plaqua Ianto contre lui, se frottant contre lui, créant une vague de plaisir qui surprit le Gallois et le laissa pantelant.
De ce contact, naquit un plaisir de plus en plus aigu qui prit fin lorsque la main de Jack se glissa dans son pantalon à la recherche de son sexe, douloureux, brûlant. Quelques mouvements et Ianto se sentit libéré, vidé et humide. Jack avait des flammes dans les yeux et un sourire ravageur.
- C'est comme ça qu'on tire ! murmura-t-il en déposant un léger baiser sur ses lèvres avant de laisser un Ianto chancelant et incapable de penser.
Un sourire vague s'évanouit lorsque des pensées parasites écrasèrent trop vite le plaisir ressenti. Il pouvait le distraire en continuant ce jeu de séduction. Il pouvait, il devait profiter de cette attirance pour protéger Lisa au cœur de cette citadelle high-tech. Il avait promis à Lisa de lui rendre sa vie. Il ferait tout pour cela, même au prix de sa propre morale. Il étouffa un sanglot sec et s'empara de l'arme abandonnée et tira rageusement jusqu'à ce que le chargeur soit vide. Il poussa un grognement sourd avant de ranger la salle de tir et partir sans un regard en arrière.
Il se força à sourire en offrant une tasse de café au Capitaine. Jack avait les yeux narquois et se lécha les babines en le suivant du regard. Ianto quitta le Hub pour aller rendre visite à sa sœur. Il avait besoin de se retrouver, parler avec elle lui remettait toujours les pieds sur terre. Le bon sens Gallois dans sa splendeur, juste ce qu'il lui fallait avant de retourner à l'Institut pour une nouvelle nuit de bricolage auprès de Lisa, le cœur vide et la tête lourde. Il commençait déjà à se haïr.
Léger comme début, hein ? Qu'en dites-vous ? N'hésitez surtout pas à vous exprimer ! même un :-( ça aide^^.
A suivre.
