Bonjour

Je tiens à préciser que cette fiction n'est qu'une traduction de A Thread of innocent, écrite par Athena Linborn

Rien ne m'appartient

Je ne fais que la traduire.

J'espère qu'elle vous plaira!

Le fil de l'innocence

Prologue

De la panique, sans mélange et terrifiante, gagna Hermione alors qu'elle contemplait avec horreur le tube en plastique qu'elle serait dans sa main. Faisant un effort pour faire taire sa crainte, elle ferma les yeux espérant que le liquide du tube change de couleur _ mais bien sûr, cela n'arriva pas. Quand elle rouvrit finalement les yeux, il était exactement tel qu'elle l'avait vu avant, lorsqu'elle fixait la ligne bleue accusatrice du tube en plastique. Elle le secoua pour essayer de faire changer la couleur de la ligne, mais rien ne se passa. Avec un grognement de désespoir, elle jeta le test à la poubelle, avant de sortir en titubant de la salle de bain de ses parents.

Le silence qui régnait dans la maison ne pouvait signifier qu'une chose : ses parents, assis dans le salon, attendaient le verdict. L'envie d'enfuir sa tête dans ses mains et de pleurer traversa Hermione, mais des années passées à contrôler ses émotions et ses pensées avaient laissé des marques. Elle savait que pleurer serait une perte de temps, et, à part lui donner un sacré mal de tête, ça ne servirait à rien. Résignée, elle descendit les escaliers en traînant les pieds, pour annoncer la nouvelle à ses parents.

Ils étaient assis en silence, leur tasse de thé toujours pleine devant eux. Tous deux la regardèrent lorsqu'elle ouvrit la porte du salon, ils n'eurent pas besoin de la questionner sur le résultat du test, son visage parlait pour elle. Pendant un moment, tous les trois se regardèrent fixement, sans vouloir briser le lourd silence qui les avait enveloppés. Puis, incapable de supporter le silence plus longtemps, Hermione s'exclama :

« -Oh mon Dieu, dites moi que ce n'est pas vrai, s'il vous plaît ! »

Elle se laissa tomber dans un fauteuil et commença alors à pleurer : son corps était secoué de sanglots. Aussitôt, les Grangers, qui étaient tétanisés, se remirent de leur choc et éprouvèrent le besoin de consoler leur fille. Tous deux se levèrent d'un bond et s'agenouillèrent, tentant de calmer les sanglots d'Hermione. Il leur fallut plus d'un quart d'heure pour la calmer, mais finalement, elle se rassit en séchant ses larmes avec sa manche, tout en reniflant.

-« Qu'est ce que je dois faire ? » se plaignit elle, en regardant autour d'elle, espérant trouver l'inspiration dans la grande pièce. S'échangeant des regards en silence, ses parents se relevèrent et regagnèrent leur siège, tous deux affichant des expressions inquiètes.

« -Ecoute, je suis sûr que ce n'est pas si grave, dit Alison Granger. La première chose à faire, est de savoir depuis combien de temps tu l'es. »

Hermione regarda sa mère avec des yeux ternes et dénués de tout expression.

« -Hermione, tu m'entends ? Depuis combien de temps tu ne les as plus ? »

Tremblante, Hermione répondit :

« -Juste un peu plus de deux mois, mais qu'est ce que je dois faire ?

-Dans ce cas, je ne pense pas que l'avortement soit une option » déclara John Granger « Le stade est déjà trop avancé, et le cerveau et le cœur sont déjà formés. » A ces mots, Hermione éclata en sanglots, et enfuit son visage dans le bras du fauteuil, son calme temporaire l'ayant alors brusquement quitté.

Plus d'une heure s'était écoulée pendant laquelle Hermione oscillait entre de violents sanglots et un désespoir profond. Ses parents commencèrent alors à être vraiment exaspérés et à en avoir assez.

« Oh, mais pour l'amour de Dieu », s'exclama John Granger, « remet toi en ! Tu n'es pas la première femme à tomber enceinte sans le vouloir et tu n'es sans doute pas la dernière ! Assis-toi et nous pourrons décider de ce que nous allons faire. Pleurer ne t'apportera rien et ne résoudra pas le problème. » Il y avait dans sa voix une rudesse qu'Hermione n'avait jamais entendue avant.

« Ton père a raison, Hermione. » ajouta Alison « Nous devons décider de ce qui sera la mieux pour vous deux. Et pour cela, nous avons besoin de ta coopération. »

« Ecoutez, je ne sais pas ! Je ne sais vraiment pas ! » Hermione se rassit, ses jambes ne la tenaient plus et ses yeux étaient bouffis d'avoir trop pleuré. Elle avait toujours sa tête dans ses mains. « Qu'est ce que je dois faire ? Ca signifie que je ne peux pas m'en débarrasser ! Je ne peux pas ! C'est…écoutez…ce ne peut pas…être vrai. »

« Bien sûr que tu ne peux pas t'en débarrasser ! Comme te la dit ton père, ce n'est pas une option. Non, nous devons réfléchir à une alternative. Après tout, il y a des agences d'adoption et il est assez facile de trouver un foyer pour un nouveau né. Beaucoup de personnes préfèrent adopter des bébés plutôt que des enfants plus âgés. » Ces paroles, bien que pleines de bon sens, firent sortir Hermione de sa léthargie et elle regarda sa mère avec une expression d'horreur.

« Tu ne veux pas que je l'abandonne à l'adoption et que je laisse un étranger l'élever, après toutes les épreuves que j'aurai traversées pour le mettre au monde ? »

« Ecoute, c'est une alternative ! »Répondit John, en passant sa main dans ses cheveux bien entretenus.

« Je ne sais pas…mais l'abandonner à l'adoption…je veux dire… »

« C'est » dit Alison Granger « le seul moyen, et le meilleur pour toi et le bébé. A moins bien sûr, que le père… »

« Non » La voix d'Hermione résonna dans le salon, faisant frissonner ses occupants. « Non, il n'a rien à faire avec ça, absolument rien. Mais quand à l'abandonner à l'adoption…je ne peux pas, je ne peux tout simplement pas ! Laissez des étrangers élever mon bébé ? Jamais ! Je préférerai avorter que considérer ça comme une option. » Dans sa colère, elle s'était levée, et commençait à arpenter le salon de long en large. « Non, je l'élèverai moi-même. Ca ne doit pas être si difficile et ce n'est pas comme si je ne pouvais pas le faire !...Vous m'aiderez n'est-ce pas ? » Une note d'incertitude perça alors dans sa voix et elle lança un regard anxieux à ses parents.

« Qu'est ce que tu penses là ? » demanda John, son visage était impassible « Nous n'allons certainement pas te laisser faire ça toute seule. Je ne peux pas dire que nous sommes particulièrement enthousiaste de la tournure que prennent les événements. Je pensais que tu réfléchirais plus que ça, mais ce qui est fait, est fait, et on ne peut pas revenir en arrière. »

A ces mots, Alison lança un regard de désapprobation à son mari, mais ce dernier l'ignora. Hermione ne pouvait rien faire, mais elle savait qu'elle avait déçu son père et son moral descendit encore.

« Bon, maintenant que nous avons décidé quoi faire, il est temps de penser aux détails pratiques : bien que je m'inquiétais un peu du temps que tu mettrais à arriver à cette conclusion. » Alison sourit « Mais j'étais persuadée qu'avec … un petit coup de pouce, tu prendrais finalement la bonne décision. Tu l'as fait et j'en suis ravie ! »

« Quoi ? Donc tu as parlé d'adoption et tout, juste pour me donner un 'coup de pousse' ? »

« Tu n'avais pas les idées claires, donc j'ai pensé qu'un petit choc pourrait te rendre tes esprits. Je savais qu tu n'aurais jamais pris en considération l'adoption, mais tu étais tellement désespérée que tu semblais avoir perdu tout principe. »

« Mais » Hermione secoua la tête en signe de désaccord « Bon, je sais que je n'aurais jamais pu faire ça. Honnêtement maman, quel moyen de me faire reprendre mes esprits !... mais au moins, ça a marché…même si ce n'était pas agréable. »

« Peut-être pas, mais tu dois faire ce que tu as dit. Je pense que le choc est quelque chose de particulier » Nota Alison

« Mais le père…Je veux dire, il ne posera pas de problème, n'est ce pas ? » demanda John d'une voix anxieuse et Hermione se tourna vers lui. Elle était soulagée de voir qu'il semblait accepter la situation.

« Oh non, il n'en posera pas » l'informa-t-elle « Il ne saura pas que je suis enceinte. Et d'ailleurs, comment le saurait-il ? Il ne peut pas, et si Dieu sait comment, il le découvrait, il ne voudrait rien avoir à faire avec le bébé.

« Eh, je trouve que c'est un peu présomptueux de ta part ! » commença Alison, puis son sourire s'effaça et fut remplacé par une expression inquiète. « Hermione, tu sais qui est le père, n'est-ce pas ? »

« Bien sûr que je le sais ! Pour qui tu me prends ? » S'écria Hermione « Et non Papa, tu ne connaît pas Drago Malfoy comme je le connaît. 'La pureté du sang' représente tout pour lui, et si jamais il découvrait qu'il a engendré un enfant qui n'est pas Sang-Pur, il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour s'en débarrasser. Ce n'est pas une personne bien, donc je ne m'inquiète pas pour lui. »

« Drago Malfoy ? Celui qui a tout fait pour faire de ta vie un enfer ? Non, je ne te crois pas ! » Alison regarda Hermione comme si elle ne l'avait jamais vu avant, son visage ayant considérablement pali sous la choc.

« Oui, le seul et l'unique » Hermione regarda sa mère droit dans les yeux et ajouta « Ce n'est pas ce qu'il pourrait y avoir de mieux, mais c'est un fait. »

« Donc, juste une question » dit John, essayant de cacher sa propre surprise « Si ce n'est pas une personne bien, comment en es tu arrivée à dormir avec lui ? J'avais pensé qu'avec son comportement tu aurais gardé tes distances ! »

Hermione serra les dents. Elle prit une grande inspiration et expliqua :

« Papa, c'est une long histoire. Il a rajouté quelque chose dans mon verre à la soirée du Professeur Dumbledore quand je regardais ailleurs. » Elle se détourna de son père et continua « J'en ai bu une gorgée et j'ai commencé à me sentir très faible, mes défenses étaient tombées, donc je n'ai pas vraiment émis de résistance quand il m'a fait sortir de la salle. Je ne me souviens plus trop bien, mais… »

« Donc il t'a violée ? » Demanda John, son visage devenant de plus en plus pâle. « Tu ne nous l'avais pas dit avant ! Comment ils appellent ça, déjà, Alison ? Un Date-Rape ? » La mère d'Hermione essaya de sécher ses larmes et hocha la tête en silence. John continua « Bon, je me souviens d'avoir regardé quelque chose la dessus, l'autre nuit ! Mon Dieu, il ne peut pas avoir fait ça ! Je suis sûr qu'il y a … Il doit y avoir une loi… »

« Non papa » Le coupa Hermione d'une voix résignée. Puis elle se tourna vers la fenêtre pour observer le jardin de derrière. « Ce ne sera pas classé comme viol. Crois-moi ! J'y ai déjà pensé mais la vérité est que j'étais sous l'influence de l'alcool. Je ne lui ai opposé aucune résistance. »

John semblait vouloir l'interrompre donc Hermione ajouta rapidement « Avant que tu ne dises quoi que se soit, j'ai déjà cherché une trace de la potion dans mon sang, l'autre jour, et il n'y avait rien. Les potions GHB sorcières sont très en avances par rapport à leurs équivalents moldus, et elles ne peuvent pas être détectées »

« Mais il y a des preuves physiques ! Je veux dire, son sperme … » il grimaça et regarda ailleurs « Je sais ! Il y a cette potion de vérité dont tu nous as parlé une fois, sûrement… »

« Papa ! » Hermione secoua la tête et plaça sa main sur le bras de son père pour attirer son attention « Quand j'ai pu penser clairement… souviens toi, j'avais pas mal bu, et avec la potion, j'ai eu la gueule de bois du siècle, mais quand je suis redevenue sobre, deux jours s'étaient déjà passés, et les spermatozoïdes ne peuvent survivre que 36 heures. Et pour ce qui est du véritasérum, Drago ne sera jamais d'accord pour le prendre. Et de toute façon il ne le prendrait pas, il connaît beaucoup de personnes haut placées au ministère qui prendraient son parti. »

« Mais, tu peux leur dire qu'il a mis quelque chose dans ton verre et … » continua son père buté

« Quoi, sans aucune preuve de ce que j'affirme ? Personne de bon sens ne va croire ça. Et je ne souffrirai pas d'un truc comme ça ! C'est sa parole contre la mienne ! Et malheureusement pour moi, il est connu de tous les cercles magiques. Il a déjà réussi à nettoyer sa réputation de toutes les activités illégales le concernant, bordel de Dieu ! Et il n'a jamais été suspecté de travailler pour Voldemort ! »

« Oui oui, nous le savons, mais son père… »

« Son père est mort pendant sa 6eme année. Je ne me souviens plus pourquoi, mais Drago la publiquement renié et il s'est attiré la sympathie du public. Il prend soin de toujours avoir une vie irréprochable. Maintenant, il va même à des galas de charité, et tout le tintouin pour préserver son image » Hermione secoua de nouveau la tête « Je n'ai aucune chance contre lui, il a trop d'influence pour être accusé. Non, nous devons nous débrouiller seul, s'il n'et au courant de rien, il ne peut rien faire. »

« Je suppose » dit Alison « Bon, je pense que tu veux travailler pour subvenir à tes besoins. Je suis sûr que nous pouvons chercher quelque chose aujourd'hui. »

XxXxXxXxXxXxXxX

« Il est malade ! Tout bonnement malade ! Pourquoi il a fait ça ! » Ron s'assit sur le canapé d'Hermione, son visage était pâle et son sang semblait avoir quitté son visage à cause du choc. A son opposé, Harry aussi semblait pétrifié, et son visage affichait une expression d'horreur.

« Bon, nous avons toujours su qu'il était un peu…euh, bizarre, mais tu as raison, c'est étrange, même de sa part »Hermione tomba alors dans un silence pensif, entortillant inconsciemment une mèche de cheveux autour de son doigt. « Vous savez, ça peut paraître étrange, mais je en suis pas traumatisée par ça. Ce que je veux dire, c'est que je le devrai, mais je dois me rendre à l'évidence que non. J'ai déjà accepté cette partie de ma vie…

« Bien sûr que tu l'as acceptée » rétorqua Harry. « Dans le principe, tu y a participer docilement. Mais si j'ai raison, la potion qu'il a versée dans ton verre agit un peu comme l'Imperium. Il fait baisser les défenses des personnes, les laissant exposées et incapables d'agir selon leur propre volonté. J'ai vu quelques cas comme ça au bureau. »

« Quoi ! Les gens utilisent des trucs comme ça les uns sur les autres ? » Glapit Ron, horrifié. « Je n'ai encore jamais eu de cas comme ça moi »

« En même temps, tu es basé à Pré-au-Lard » expliqua Harry. « Mais tu vas bientôt être transféré à Londres. Et crois moi, c'est pas une sinécure. Bref, il y eu un cas comme ça il y a quelques semaines. C'était dans un magasin de l'allée des Embrumes. Les vendeurs la donnent sous forment de boissons rafraîchissantes à leur clients, et les persuadent d'acheter leurs produits, que le client le veuille ou non. Le pire, c'est que cette cochonnerie peut être nocive à haute dose ! Mais heureusement, il semble que tu en ais eu juste une petite dose, Hermione ! »

« Hm, je le pense aussi, mais revenons à nos moutons » répliqua Hermione, essayant de ne pas trop penser à la potion que Harry venait d'évoquer.

« Bon, alors, qu'est ce que tu vas faire ? » demanda Harry ?

« Garder le bébé, bien sûr ! » Hermione fronça les sourcils. Ils semblaient mal prendre la nouvelle. « Ecoutez, ce n'est pas la faute de l'enfant, il n'a pas demandé à être conçu et il a tout à fait le droit de vivre ! Je ne peux absolument pas avorter parce que je n'aime pas le père. C'est contraire à tout ce que j'ai toujours cru ! »

« Mais, ce connard est au courant ? N'est-ce pas ? »

« Ron, je veux garder ce pauvre bébé en vie. Qu'est ce que tu penses qu'il ferait s'il savait que je porte son enfant ? Je vais te le dire ce qu'il ferait. Il utiliserait tous les moyens qu'il connaît pour s'en débarrasser, de lui et de moi par la même occasion ! Je ne pas laisser faire ça, et je vais faire en sorte qu'il ne le découvre jamais ! De plus, d'après ce que j'ai entendu, il est parti aux Etats-Unis juste après la fête. Ce n'était pas dans la gazette du Sorcier ?

« Oui, d'autres aurors me l'ont dit » confirma Harry. « Apparemment, ça a été très soudain. La rumeur veut qu'une de ses entreprises subit une crise actuellement, donc il s'y rend pour la sortir de là. Mais si tu veux mon avis, c'est quelque chose de plus personnel. Non, mais c'est vrai, il pourrait très bien envoyer ses laquais régler le problème. Ca n'a juste pas de sens. Et c'est un peu trop soudain. A mon avis, c'est juste une couverture » ajouta Harry avec une grimace. « Peut-être essaye-t-il d'échapper à Azkaban pour quelque chose d'illégal. Peut-être qu'il sera mort pendant le voyage…

« S'il te plaît, la mort est un sujet que je n'ai pas envie d'aborder maintenant, donc s'il te plaît change de sujet ! » s'exclama Hermione.

Il y eu une longue pause, où tous trois étaient assis à regarder le feu brûler. C'était une journée fraîche, et on pouvait entendre un vent d'hiver virevolter autour des buildings dans le ciel. Harry fronça les sourcils, puis demanda :

« Pourquoi Dumbledore l'a-t-il invité ? Je veux dire, ils n'étaient pas en excellents termes et, maintenant, comme ça, ils le sont ! »

« Je ne sais pas…Tu connais Dumbledore, il doit avoir ses raisons » grogna Ron « Il aurait très bien pu le tuer le connaissant. »

Lançant un regard à Hermione, Ron chercha un autre sujet de conversation et demanda :

« Comment, va le travail ? »

« Oh, bien » sourit Hermione. « Bon, je suis assez souvent fatiguée, mais à part ça, c'est très agréable. Il y a toujours quelques choses à faire, et puis, il y a tous les livres référencés dans la bibliothèque ! »

« Oui, Papa dit qu'Handwell's est vraiment prestigieuse… St Mangouste ne lui arrive pas à la cheville ! »

« C'est plutôt injuste, ce que tu dis Ron. Handwell's traite surtout des patients atteints de sérieux problèmes neuraux et cérébraux de longue durée. Ce n'est absolument pas comparable. »

« Non » acquiesça Harry « mais nous savons tous que Handwell's prend juste les meilleurs. Tu as été le seul docteur de ta promotion à s'être vu proposé un poste. Et n'est ce pas vrai qu'ils utilisent aussi bien les méthodes moldues que celles magiques ? »

« Nous ne pouvons pas juger. Il y a certaines choses que la magie ne peut pas faire, cependant, on peut toujours essayer. Mais quelques fois, la chirurgie est la seule solution et ça peut aider, quoiqu'en dise St Mangouste. Pour avoir travailler là-bas pendant deux ans, je peux vous dire que ça a été un agréable changement de le quitter et de travailler quelque part où d'autres solutions sont envisagées.

« Oui, je suis d'accord » acquiesça Ron vaguement. « Bon, au moins, tu n'as pas de problèmes d'argent. Regarde ton appart ! » Il montra le salon, une grande pièce décorée dans les tons crème avec un tapis persan. Une bibliothèque recouvrait un mur entier, tandis qu'à l'opposé était percée une baie vitrée laissant voir le jardin de l'ensemble des appartements. Les mûrs étaient du même or pale que le tapis. C'était une pièce très lumineuse où Hermione passait le plus clair de son temps libre.

« Ron, tu sais comme moi ce que j'ai fait ! J'ai passé toute l'année dernière à décorer cet appartement. Et Papa et Maman m'ont prêté de l'argent pour l'acheter et je leur ai graduellement remboursé. Bon, il est vrai que Handwell's paye mieux que St Mangouste, mais je vais avoir aussi besoin de plus d'argent ! Et puis, regardez vous deux, il est bien connu que les Aurors ne sont pas si mal payé, mais je n'ai jamais vu l'un d'entre vous vous en plaindre !

« C'est différent. Il y a des enquêtes dangereuses et on risque notre vie » grognèrent Harry et Ron, rappelant à Hermione, ses vieux souvenirs d'école.

« Oh, bonté divine, grandissez un peu ! » s'exclama Hermione en essayant de ne pas rigoler. « Non mais vraiment, vous avez vingt ans et je suis presque sûr que vous avez des postes à responsabilités ! Agissez selon votre âge ! »

L'éclat rieur des yeux de Ron disparut, puis il se tourna vers Hermione et dit :

« Bon Hermione, je vais pas te dire que c'est une bonne nouvelle, mais nous resterons à tes cotés ! »

« Bien sûr » acquiesça Harry « Tu as raison. Ce n'est pas de la faute de l'enfant, c'est celle de Malfoy. De plus, tu ne savais pas que les choses tourneraient ainsi ! »

« Maman serait contente de garder le bébé. Je veux dire, elle garde déjà les gosses de Bill et Fleur pendant la journée, alors, un de plus ou un de moins, il n'y a pas trop de différences » ajouta Ron. « Bon, c'est pas que je m'ennui, mais cette sérieuse discussion ma donnée faim. Il n'y a rien à grignoter dans ton appart Hermione ? »

Ignorant la fin de la réplique de Ron, Hermione répondit :

« Merci Ron, j'en parlerai avec Mme Weasley, pour voir si c'est OK. Si c'est bon, je vais sans doute lui laisser le bébé pendant que je travaille. Maman et Papa m'ont aussi proposé leur aide, mais ils travaillent tous les deux et je ne voudrais pas leur prendre tout leur temps libre. »

« Bon, je suis sûr qu'on va se revoir bientôt » dit Harry. « Ron et moi on peut t'aider quand on est pas à la chasse aux mages noirs ! Bref, revenons à notre sujet : où cache tu ta nourriture… »

XxXxXxXxXxXxX

Hermione était étendue sur le confortable canapé du salon. Ron et Harry étaient partis depuis plus d'une heure et elle était contente d'avoir son appartement pour réfléchir et faire des plans.

A la vérité, l'annonce de sa grossesse avait été un choc, mais elle n'était pas insurmontable. Elle grimaça s'imaginant pousser un landau dans le parc, mais chassa bien vite cette image de ses pensées.

Elle regarda son ventre plat, et essayant d'imaginer son bébé : un mélange entre ses gènes et ceux de Drago Malfoy, mais aucune image ne se présenta à elle. Elle se demanda se qu'elle ressentirait pour cet enfant lorsqu'il serait né : serait-ce de la haine, ou est-ce que son instinct maternel ferait surface et lui assurerait tout son amour ? Ses sentiments pour Drago Malfoy étaient simples à analyser : elle le détestait pour l'avoir violée, car oui, c'était un viol, elle l'avait décidé, et elle était déterminé à se venger ! Mais pour le bébé, elle devait faire attention à ce que sa répulsion pour le père n'influence pas ses sentiments pour le pauvre enfant. Quoiqu'il se passerait, elle ferait le mieux pour son bébé, qui si elle ne faisait pas attention, serait une innocente victime, des relations entre ses parents.

Alors ça vous a plu?

merci de laisser une review.

Ps: comme c'est une traduction et que les chapitres sont très longs, je ne pense pas poster très souvent!

Inconnue