C'est re-moi.
Je sais vraiment d'où mets venue cette idée mais les mots sont venus tout seul. C'est ce qui risque de donner quelque chose d'un peu confus peut-être dites moi ce que vous en penser. Pour le moment je n'ai que deux parties mais peut être qu'une troisième suivra si j'en ai l'inspiration. Mais je ne promets rien, vous êtes prévenu.
Sinon, j'espère que ça va vous plaire. C'est le plus long Royai que j'ai écris (8 pages entières écrites à l'ordinateur –parce que moi j'écris gros alors ça donne pas pareil c'est sûre-)
Si vous pouvez me donnez votre avis, ça me plairai ENORMEMENT ! En clair : un ch'tite rewiew siouplait.
Kiss
Votre dévouée Aphrael.
Le destin fait bien les choses.
Première partie
Roy Mustang regarda sa montre pour la dixième fois en moins de cinq minutes. Elle était en retard d'au moins dix minutes. Ils avaient rendez-vous à huit heures dans l'un des plus grands restaurants de la ville et elle était en retard.
Il pesa l'idée qu'elle lui ai posé un lapin.
'Non, personne ne pose un lapin à Roy Mustang.'
En plus ce dîner était l'un des plus importants qu'il est eu depuis des années. Il le lui avait dis, elle ne pouvait pas l'avoir planter là.
Il jeta un coup d'œil en direction de l'homme en face de lui. L'aîné d'une cinquantaine d'année les cheveux poivre et sel croisa son regard et tapota sa montre. Mustang hocha les épaules et se retourna son regard de nouveau vers l'entrée. Il regarda ses convives une nouvelle fois et soupira en faisant signe au serveur.
"Je propose que nous ordonnions notre appétitif."
"N'attendons-nous pas votre amie, Roy ?"
"Je crains qu'elle n'ai été retenue. Pendant que vous commandez je vais aller voir à la réception s'ils ont des nouvelle de notre égarée." Répondit-il avec tout son charme habituel.
Plusieurs éclats de rire (principalement féminin) se firent entendre à la table. Le serveur, un jeune homme d'une vingtaine d'année se présenta à la table et Mustang en profita pour s'éclipser.
Il traversa la salle jusqu'au majordome.
"Auriez–vous eu un message pour moi ? Une de mes invitées n'est pas encore arrivée et je pensais qu'elle aurait peut-être cherché à me contacter ici."
"Je crains que non, Généralissime. Nous n'avons pas eu de message à votre attention. Je suis désolé."
"Ce n'est rien. Veuillez m'avertir si elle appelle."
"Bien, Monsieur."
Il regarda la pendule accroché dans l'entrée.
'Quinze minutes. Ce n'est plus un retard coquet là.'
Il soupira et retourna se rasseoir à sa table.
La discussion était animée. Ces dames discutaient, riaient avec l'insouciance des femmes du grand monde et les hommes parlaient de politique, d'économie de la nation avec l'aplomb de dirigeants nationaux. Cela lui faisait toujours étrange d'être entouré par tous ces gens.
Il préférait rester silencieux et les écouter. Bien sûr, de temps en temps, il se mêlait à la conversation, poliment, fermement mais toujours avec un sourire ou une pointe d'humour. Les hommes cherchaient ses conseils, les femmes, ses faveurs.
Il jeta un autre coup d'œil à sa montre. Huit heures et quart. Elle allait entendre parler du pays. Il l'avait convié en tant que sa compagne. Ils sortaient ensemble depuis près de deux mois. Peu de personnes étaient au courant mis à part ses loyaux officiers : Havoc, Hawkeye, Fuery, Armstrong, Farman et le Général qui partageait son amour des parties d'échecs. Ce dernier avait d'ailleurs été déçu d'apprendre qu'il était pris. Il avait dans l'idée de lui faire épouser sa petite-fille, qui qu'elle puisse être.
Roy n'était pas à proprement parlé amoureux mais la jeune femme était sympathique et de bonne famille. Il l'aimait bien. Il avait pensé à l'épouser. Ils étaient confortable l'un avec l'autre et cela servait souvent de bonne base pour un mariage.
Ce soir, il comptait la présenter à l'assemblée et un peu plus tard dans la soirée, demander sa main.
Seulement, son joli petit plan avait été légèrement entaché par ce retard.
Il allait rappeler le serveur pour commander leur plat quand le majordome s'approcha de leur table. Il se pencha vers lui.
"Votre invitée est arrivée, Généralissime."
Roy regagna espoir. Sa soirée n'était forcément fichus finalement.
"Conduisez là à notre table."
"Bien, Généralissime."
Le général en face de lui sourit. Sourire que Roy lui rendit avant de se lever.
"Mesdames et Messieurs, il semblerait que notre égarée est retrouvée son chemin."
A nouveau, plusieurs rires.
Le majordome revint à la table, une jeune femme le suivant. Roy la détailla.
Un robe noir élégante, tout comme sa démarche, la peau pâle, des cheveux blonds…
'BLONDS !'
Il retourna son regard vers la chevelure de la délicieuse créature presque en face de lui, maintenant. Ses cheveux blonds cascadaient sur ses épaules où la robé était retenu par de fines bretelles. La robe était classique et élégante, seulement légèrement décolletée sur le devant et tombait jusqu'aux chevilles. De délicats escarpins à talons hauts noirs, ouverts sur le devant. Il remonta lentement vers son visage et ne pus retenir une expression surprise quand elle fut à moins d'un mètre de lui.
"Bonsoir Roy."
Sa voix chaude et suave embruma son esprit. Il la vit juste donné un regard vers la table saluer les convives.
"Elizabeth !" salua le vieux Général assis en face de Mustang. "Heureux que vous ayez pus nous rejoindre."
"Toutes mes excuses, Général. L'une des roues de mon taxi a crevé et j'étais dans l'impossibilité de joindre le restaurant."
Elle se tourna de nouveau vers les convives.
"Veuillez m'excuser pour les désagréments que vous a causé mon attente."
Elle regarda Roy et lui sourit, se penchant pour déposer un baiser sur sa joue.
"Pardonne moi pour le retard, et pour l'inquiétude que j'ai dus te causer. Je sais que ce dîner est important pour toi."
Il ne savait pas si c'était le geste ou la voix de son capitaine mais il fut ramené à la réalité en un instant.
"Tu es pardonné." Dit-il avec un sourire radieux.
"Ainsi donc, nous rencontrons enfin la femme qui a su dompter le grand Alchimiste de Flammes et lui voler son cœur" lança une femme au bout de la table que Roy reconnu comme l'épouse du Général Ikotro.
Riza eu la bonne grâce de rougir légèrement à cette remarque.
"Et comment se nomme cette dompteuse hors pair ?"
"Elizabeth. Elizabeth McGraith."
Ils prirent place, Roy tenant galamment la chaise de la jeune femme pendant que celle-ci s'asseyait à ses cotés.
Au final, le dîner se passa mieux que le récent Führer aurait pus l'espérer. Riza –ou plutôt Elizabeth- s'était attirée la sympathie des femmes par sa beauté et son sourire amicale, ainsi que le respect des hommes pour son éloquence et son esprit. Il la regardait conquérir les faveurs de ses invités avec surprise et une certaine dose de fierté (même s'il n'avait rien à voir dans sa maîtrise). Elle conversait aussi bien de ruban et fanfreluches avec ses dames (malgré son apparente méconnaissance du sujet) que de politique territoriale avec le genre masculin.
Avec lui, elle était tendre et aimante. Elle n'était pas collante ou extraverti, ni froide et distante. Elle était parfaite. Les gestes tendres et complices étaient accordés avec une dextérité qui ne s'attendait pas à trouver chez elle. Une main posée nonchalamment sur la sienne ou un sourire amusé à l'une de ses plaisanteries donnaient d'eux l'image d'un couple en bienheureuse osmose.
Mais ce qui le frappa le plus fut la complicité qu'elle partageait avec le vieux Général. Celui-ci, habituellement silencieux, intervenait couramment pour apporter des précisions à la jeune femme sur tel ou tel sujet et arborait un air satisfait et plein de fierté qui intrigua Mustang.
Mais la question qui le torturait le plus était la raison de la présence de Riza Hawkeye à ce repas.
Que Drina ne se soit pas présenté ce soir était une chose mais que Riza arrive à sa place et se fasse passer pour sa compagne était … étrange (à défaut d'un meilleur terme).
Le dîner pris fin et les invités se levèrent, prirent leur manteau et s'en allèrent non sans avoir complimenté Mustang sur sa soirée ou le choix de sa compagne. La femme du Général Ikotro le sépara de la masse et lui glissa à l'oreille avec une bienveillance maternelle :
"Epousez cette femme, Roy. Sans plus attendre, des femmes comme elle ne se trouvent pas à tous les coins de rues. Elles sont précieuses. Prenez en soin."
Il regarda Riza qui discutait avec le Général et d'autres invités, elle riait à une blague que l'un d'entre eux avait raconté. C'était un rire gracieux et délicat.
'Tout comme elle.'
Elle dut sentir son regard car elle se retourna et le gratifia d'un sourire pétillant.
Il ne la quitta pas des yeux alors qu'il répondait à la l'épouse de son subordonné.
"Ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas près de la laissez s'éloigner de moi."
Son invitée eut un sourire satisfait qu'il ne remarqua pas, lui dis bonsoir et rejoignit son mari vers la sortie.
La deuxième partie devrait être mise en ligne dans le week end. :)
Cliquer le petit bouton bleu en bas à gauche et donnez moi vos impressions, s'il vous plait
bisous
